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Cercopithèque de Campbell Mone de Campbell Cercopithecus campbelli *

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La Mone de Campbell, ou Cercopithèque de Campbell (Cercopithecus campbelli), est un singe forestier arboricole appartenant à la famille des cercopithécidés. Également connu sous le nom de singe des palétuviers, bien que ce terme soit souvent attribué au talapoin (Miopithecus talapoin), ce petit singe mesure entre 40 et 60 cm de long pour le corps et possède une queue de 50 à 75 cm, avec un poids variant de 3 à 6 kg. Son apparence est caractérisée par de grands favoris clairs, circulaires, et un diadème blanc au-dessus des sourcils, séparés par une fine bande sur les tempes. Principalement frugivore, il se nourrit aussi de fleurs et d’insectes.

La Mone de Campbell est présente en Gambie, au Sénégal, en Guinée, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone et en Côte d’Ivoire, préférant les forêts, les végétations secondaires en bordure des jardins et des champs, ainsi que les forêts ripicoles près des cours d’eau. Vivant en petits groupes dominés par un seul mâle, cette espèce est notable pour ses capacités vocales.

En décembre 2009, des éthologues ont découvert au Parc national de Taï en Côte d’Ivoire que les mâles de cette espèce émettent six types de cris d’alarme qu’ils combinent pour former des séquences vocales de 25 cris en moyenne. Ces séquences leur permettent de communiquer des informations complexes concernant leur vie sociale et divers dangers, ce qui représente la forme la plus avancée de proto-syntaxe observée chez une espèce non humaine.

C’est dans la forêt sacrée de Gbépleu, à la sortie de la ville de Man, que nous avons eu la chance d’observer pour la première fois la Mone de Campbell, aussi connue sous le nom de Cercopithèque de Campbell. Cette forêt, considérée comme un sanctuaire par les Yacoubas, est un lieu empreint de mystère et de spiritualité. Alors que nous nous enfoncions sous les frondaisons épaisses, une sensation d’excitation mêlée de respect nous envahissait.

Soudain, à l’orée de la forêt sacrée nous avons aperçu ces singes à la fourrure soyeuse, aux favoris clairs et circulaires, et au diadème blanc qui soulignait leurs sourcils. Leurs mouvements gracieux d’une branche à l’autre étaient fascinants, et leur présence ajoutait une dimension presque magique à notre aventure. Nous avons pris le temps de les observer, notant leur comportement social et leurs appels vocaux, semblables à un langage mystérieux.

Les guides locaux nous expliquaient avec passion l’importance de ces singes pour la culture locale, et comment leur habitat était préservé grâce aux croyances et aux traditions des Yacoubas. La découverte de ces animaux dans un lieu aussi symbolique a rendu notre expérience encore plus extraordinaire et mémorable. C’était comme si, pour un moment, nous étions entrés dans un monde ancien et sacré, où la nature et l’homme coexistaient en parfaite harmonie.

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