Le palais royal-musée Mâ Loango de Diosso Congo +

Le musée Mâ Loango de Diosso (Congo), installé dans l’ancien palais du royaume de Loango.
Le village de Diosso, dans le département du Kouilou (République du Congo), abrite l’ancien palais du royaume de Loango, parfois orthographié Luango . La structure actuelle, de plain-pied et d’environ 20 × 11 m , a été édifiée en 1952 par l’administration coloniale française et servit de résidence au roi Moé Poaty III à partir de 1954 . Ce dernier y régna jusqu’à son décès en 1975 . En 1982, le bâtiment a été transformé en musée régional (Musée Mâ Loango) dédié à l’histoire et au patrimoine de ce royaume. Le visiteur peut y voir des effets personnels des rois de Loango ainsi que des documents historiques et objets rituels illustrant la culture locale.
Reconstitution du palais royal traditionnel du royaume de Loango (Diosso).
Le royaume de Loango fut l’un des grands États de la côte d’Afrique centrale. Fondé vers la fin du VIIIᵉ siècle dans l’actuelle province de Cabinda (Angola) et venu s’installer dans la région du Kouilou, il s’étendait de la pointe du Cap Lopez (dans l’actuel Gabon) jusqu’au fleuve Congo
À son apogée, son territoire couvrait une large partie du sud-ouest du Congo-Brazzaville et du sud du Gabon, incluant parfois l’enclave de Cabinda (Angola) et la rive nord du fleuve Congo. À la fin du XVIIIᵉ siècle, la capitale du « Mâ Loango » (roi de Loango) était Bansa Loango (ou Mbânza Lwangu), près de l’actuelle Pointe-Noire; en 1773, le siège royal fut transféré à Diosso (alors appelé Boari
Aux XVIIᵉ–XIXᵉ siècles, Loango devint un centre commercial prospère : il commerçait avec les Européens (notamment Portugais, Néerlandais et Français) en produisant ivoire, alcool de raphia, textiles, mais aussi en participant au trafic d’esclaves. Le port de Loango, à proximité de Diosso, fut un carrefour majeur de la traite négrière transatlantique : on estime que plus de deux millions d’esclaves en provenance du golfe de Guinée y embarquèrent vers les Amériques
Malgré sa richesse, le royaume subit une longue déclin au XIXᵉ siècle sous la pression coloniale. En 1883, des traités placèrent progressivement le royaume sous contrôle français, et la création d’un nouveau port en eaux profondes à Pointe-Noire éclipsera la vieille capitale de Loango à partir des années 1900. Aujourd’hui l’ensemble du site (village de Diosso, musée, gorges voisines, ancien port esclavagiste) est reconnu pour sa valeur patrimoniale ; l’UNESCO a inscrit l’ancien port de Loango et le village de Diosso sur sa liste indicative du patrimoine mondial
Le palais en dur de Diosso (actuel musée) remplace une tradition de palais en bois sculpté. Les habitants de Diosso avaient érigé dès le XVIIᵉ siècle un premier palais en l’honneur de leur souverain N’Gangue M’voumbe Niambi. L’édifice colonial de 1952 est très sobre par rapport aux palais fastueux de quelques autres royaumes : il ne comprend qu’une vingtaine de pièces (séjours, chambres, dépendances) et un balcon, sur une superficie de 220 m². Cette simplicité s’explique par la coutume locale qui voulait abandonner les maisons après un décès, ce qui rendait inutile tout édifice trop somptueux. Après l’abdication de l’administration et la mort de Moé Poaty III, personne ne reprit le palais jusqu’à la création du musée. En avril 1982, le ministre de la Culture Jean-Baptiste Tati Loutard inaugura officiellement le Musée régional des arts et traditions Mâ Loango dans l’ancienne résidence royale
Le musée présente environ 300 objets et documents témoignant de l’histoire et de la vie quotidienne du royaume de Loango. Parmi les collections exposées figurent notamment :
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Outils et armes traditionnels (pioches, haches, couteaux, soufflets, lances, arbalètes, pièges en osier, filets de chasse, etc.).
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Bijoux et vêtements (pagnes richement brodés, coiffes, le costume de jeune fille nubile tchikumbi ou autres habits royaux).
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Objets domestiques (tapis de jonc, ustensiles de cuisine, calebasses, poteries et cornes à palabre).
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Masques et statuettes rituels (masque Punu, masque Kidumu, statuettes en pierre, figurines Kebe Kebe et Mboumba, symboles de cultes traditionnels, etc.).
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Instruments de musique (tambours, cordophones et percussions caractéristiques des ethnies Yombe et Dondo).
Ces collections offrent un aperçu très concret de l’ancienne culture loango et de son héritage, complétant ainsi les expositions historiques du musée. Le parcours muséal, dans les anciens appartements du roi, fait revivre les grandes étapes du royaume : tradition locale, contacts avec les Européens, vie de cour et pratiques rituelles.
Moé Poaty III (titre « N’gangue M’voumbe Oussangueme ») est né vers 1886 à Tchizondi (district de Madingo-Kayes) et fut choisi comme roi de Loango à Diosso le 18 mars 1931. Issu du clan Kondi, il avait six épouses qui résidaient dans les dépendances du palais royal. Son règne de près de 44 ans fit de lui le dernier souverain régnant du royaume traditionnel. Il décéda le 3 mai 1975 à Diosso et fut inhumé dans le cimetière royal de Tchibang Bang, au sud de Diosso. Après son décès, le trône resta vacant jusqu’à la renaissance symbolique du royaume en 2010 avec l’intronisation de Moé Makosso IV (petit-neveu de Poaty). Le palais-musée de Diosso garde la mémoire de Moé Poaty III : on y voit notamment sa salle de bains reconstituée et d’autres objets liés à sa personne
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Accès : Le palais-musée de Loango se trouve à Diosso, à environ 25 km au nord de Pointe-Noire (route de Madingo-Kayes)
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Visite : Le musée n’a pas d’horaires fixes pour le public. Les visites se font généralement sur rendez-vous. Le conservateur Joseph Kimfoko Madoungou, passionné d’anthropologie et d’ethnologie, veille sur la collection et accueille les visiteurs intéressés
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Public : Le musée est ouvert aux étudiants, chercheurs et à toute personne désirant s’imprégner de l’histoire de la région. Il assure la double fonction de lieu historique (ancien palais royal) et de musée ethnographique
Chaque visite du musée Ma Loango offre ainsi une plongée à la fois historique et culturelle dans l’héritage du royaume de Loango, un souvenir vivant du rôle autrefois central de cette région côtière dans l’histoire de l’Afrique centrale.
FAUNE ET FLORE
J 1112 MARTIN CHASSEUR DU SENEGAL MISSION CATHOLIQUE DE LOANGO POINTE-NOIRE CONGO
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Voici quelques options recommandées pour savourer un bon repas à Pointe-Noire (Congo), tirées notamment des avis sur TripAdvisor :
JAIPUR LOUNGE RESTAURANT
Après notre exploration du Grand Marché, nous prenons le chemin de la plage pour un moment de détente bien mérité. C’est là, face à l’océan Atlantique, que nous découvrons le Jaipur Lounge Restaurant, une adresse réputée à Pointe-Noire pour ses saveurs d’Asie du Sud et son cadre apaisant. Installés à l’étage du bâtiment, en terrasse, nous profitons d’une vue dégagée sur la plage, du bruit régulier des vagues et d’une brise légère qui adoucit la chaleur de la mi-journée.
La carte est immense, presque déconcertante, mais riche de promesses : spécialités indiennes, thaïlandaises, birmanes et même quelques clins d’œil à la cuisine chinoise ou occidentale. En guise d’entrée, nous partageons des naans moelleux, garnis de fromage ou subtilement relevés à l’ail, encore tièdes, accompagnés de sauces chutney acidulées.
Nous poursuivons avec les Prawn Dum Masala, un plat généreux où de grosses gambas sont nappées d’une sauce épaisse et épicée, aux arômes profonds de tomate, d’oignon confit, de gingembre et de coriandre. Les saveurs sont puissantes mais équilibrées, idéales pour ouvrir l’appétit sous les tropiques.
Le American Chopsuey au poulet surprend par son audace : nouilles croustillantes, émincés de poulet frit, sauce aigre-douce légèrement relevée et légumes sautés al dente. Un mélange de textures et de parfums qui évoque les restaurants fusion des grandes villes d’Asie.
Enfin, le Chicken Malwani, spécialité originaire de la côte indienne du Maharashtra, nous séduit par sa douceur et son onctuosité. Le poulet est cuit dans une sauce au lait de coco, piment vert, cumin et feuilles de curry, accompagné d’un riz basmati parfumé ou de nouilles sautées au wok, au choix. Un plat solaire, riche et parfumé, parfait pour un déjeuner sans hâte.
Le service est discret et chaleureux, les portions généreuses, et le cadre… presque irréel, entre ciel, mer et parfums d’épices. Un déjeuner dépaysant, où la cuisine devient un voyage dans le voyage.
- Chez Denise Le Piano Bar À l’adresse 39 Rue Mbena, cet établissement offre une ambiance conviviale et des plats appréciés par ses clients (note de 4,3/5 sur TripAdvisor) pour une expérience culinaire décontractée .
- Restaurant « Ristorante Italia » Pour les amateurs de cuisine italienne, ce restaurant sur l’Avenue Linguissi Tchicaya séduit avec une note de 4,3/5, garantissant une carte savoureuse mêlant tradition et modernité .
- Le Kactus Bien que moins élevé en note (3,7/5), Le Kactus propose une cuisine variée souvent choisie pour sa créativité et sa convivialité, et se trouve sur le Boulevard du Général Charles de Gaulle .
Chasse aux langoustes fraîches à Pointe-Noire : une aventure gourmande au bord de l’Atlantique
Profitant de notre proximité avec l’océan, nous partons en quête de langoustes fraîches dans les quartiers animés de Pointe-Noire. Il ne nous faut pas aller bien loin. Aux carrefours de la ville, les vendeurs de rue arborent avec fierté des poignées de dix langoustes vivantes, solidement attachées par des liens de raphia. Elles bougent encore, preuve de leur fraîcheur irréprochable. L’ambiance est joyeuse, les échanges francs : ici, la mer arrive jusque sur le bitume.
Le prix reste très intéressant pour un produit aussi prisé : comptez environ 20 000 FCFA pour 2 kg de langoustes vivantes. Un tarif plus que raisonnable au regard de la qualité et de la quantité. Nous faisons notre choix avec excitation, puis filons aussitôt vers notre villa pour les préparer.
Le rituel commence par un bon rinçage. Nous brossons minutieusement les carapaces pour ôter tout résidu de sable ou d’algue. Puis, dans une grande marmite d’eau salée parfumée de feuilles de laurier, de poivre noir et d’un trait de citron, nous les plongeons encore vivantes. Quelques minutes suffisent à faire ressortir leur couleur corail éclatante. Ensuite, à l’aide d’un grand couteau, nous les coupons en deux dans le sens de la longueur.
Place à la gourmandise : les moitiés de langoustes sont déposées sur le gril, côté chair vers le haut, et nappées d’un beurre fondu généreusement parfumé à l’ail et au persil frais. Le grésillement qui s’élève est à lui seul une promesse. Quelques minutes de cuisson suffisent : la chair reste juteuse, ferme mais fondante, et se détache en flocons nacrés sous la fourchette.
Installés sur la terrasse, un verre de vin blanc bien frais à la main, nous dégustons ce festin en famille, face aux palmiers qui dansent dans la lumière de fin d’après-midi. Une fois encore, Pointe-Noire nous offre le goût pur et simple de l’océan, sans chichi, avec la générosité de ceux qui vivent au bord du monde.
LA BRASSERIE DE LA MER – POINTE NOIRE
Après la traversée chaotique de la ville, nous gagnons enfin la côte. Le ciel est voilé, la lumière douce, et le vent souffle en larges bouffées salées. Nous posons nos sacs à la Brasserie de la Mer, une belle adresse installée directement sur le rivage. L’ambiance est élégante sans être guindée, avec plusieurs espaces ouverts : grandes terrasses ombragées, vue dégagée sur la plage et le ressac.
Le menu est écrit à la craie, à l’ardoise, avec des produits frais et des suggestions du jour. Les formules sont attractives — 11 000 FCFA pour une entrée, un plat, un dessert et une boisson, ou 9 000 FCFA pour deux plats avec boisson. Une offre honnête, généreuse et bien pensée.
Bastien choisit une pizza aux fruits de mer — une vraie, bien grande, 33 cm de diamètre, pâte fine et croustillante, garnie de crevettes, calamars et moules fraîches. Quant à nous, Margot, Nadège et moi, nous optons pour une entrée d’avocat-crevettes, parfaitement assaisonnée, suivie d’un somptueux risotto à la langouste, crémeux, parfumé, et généreusement servi.
En dessert, Bastien opte pour une gaufre nappée de compote de prunes, encore tiède, tandis que Margot succombe à la tentation d’une assiette de fromages particulièrement bien garnie, avec un bel éventail de textures et de saveurs. Le repas se conclut sur une note à la fois gourmande et satisfaisante.
Les plats sont copieux, très bien réalisés, très bons, et servis rapidement. Le service est attentionné, professionnel, et souriant. On se sent bien, détendus, les yeux tournés vers l’océan, le temps comme suspendu.
La Brasserie de la Mer n’est pas qu’un simple restaurant : c’est une halte raffinée, une récompense après les kilomètres avalés, une adresse à recommander à tous ceux qui arrivent à Pointe-Noire le cœur plein de route… et l’estomac creux.
Chaque option offre une palette de saveurs et d’ambiances différentes, allant d’une cuisine européenne sophistiquée à des expériences plus authentiques et décontractées.
Supermarchés, hypermarchés
Voici quelques enseignes de supermarchés et hypermarchés que tu peux trouver à Pointe-Noire (République du Congo) :
- Casino Situé notamment sur le Boulevard du Général Charles de Gaulle, Casino propose une gamme variée de produits alimentaires, incluant fruits, légumes et produits du quotidien.
- PARK ‘N’ Shop Congo Avec plusieurs implantations en ville (par exemple sur l’Avenue Charles de Gaulle et d’autres adresses mentionnées en ligne), PARK ‘N’ Shop est souvent apprécié pour sa diversité de produits et son service de qualité.
- Grand Marché Installé le long de la Route Lumumba, ce magasin offre une sélection étendue d’articles alimentaires et de biens de consommation.
- Art Shop Localisé sur l’avenue Moé Telli, cet établissement offre également une variété d’options pour tes achats de produits alimentaires.
- Supermache La Pointe Autre point de vente à Pointe-Noire, noté positivement par ses clients pour sa diversité et sa qualité.
- Marché Faubourg & Panier de la Ménagère Ces adresses, situées dans des quartiers résidentiels ou proches de lieux emblématiques (comme la Résidence du Président de la République), permettent de retrouver un style plus traditionnel d’achat tout en offrant une gamme étendue de produits.
Pour obtenir des informations actualisées (adresses exactes, horaires d’ouverture, avis clients, etc.), il est conseillé de consulter des annuaires locaux ou des plateformes spécialisées comme Cybo ou Le Pratique du Congo.
LES LOGEMENTS
VILLA AVEC PISCINE CHEZ JOFFRE
En arrivant de Dolisie, nous laissons derrière nous la poussière des pistes pour gagner Pointe-Noire et découvrir notre nouveau nid : la villa de Joffre, un écrin de style scandinave posé à deux pas de la plage de Ngoyo 2, rive droite. Dès que nous franchissons le portail, le décor nous transporte : une bâtisse de plain-pied aux lignes épurées, murs clairs et larges baies vitrées, où s’ouvrent sur l’extérieur un séjour convivial et une cuisine américaine flambant neuve.
Chaque matin, nous descendons les quelques marches pour plonger directement dans la piscine privée, dont l’eau turquoise nous invite à commencer la journée en douceur. Les deux chambres doubles, spacieuses et climatisées, deviennent notre refuge après nos excursions : la literie moelleuse nous accueille pour rêver des paysages congolais, tandis que la salle de bains attenante, équipée d’une douche à l’italienne et de linge fraîchement repassé, rappelle le confort d’un hôtel de charme.
À l’arrière de la villa, la terrasse se prolonge en un salon de jardin niché sous des palmiers, où nous prenons plaisir à griller poissons et légumes sur le barbecue fourni. Grâce au groupe électrogène silencieux et à l’eau chaude toujours disponible, nos soirées se prolongent devant Netflix ou Canal +, bercées par le chant discret du gardien qui veille à notre sérénité.
Comme nous avons notre propre véhicule, nous n’avons pas besoin de navette ni de voiture de location : chaque matin, nous prenons la route du cap Lopez pour observer les mangroves à la lumière dorée de l’aube, puis filons explorer le centre-ville animé, ses marchés de rue et ses cafés en bord de mer. L’après-midi, c’est la réserve naturelle de la Pointe-Denis qui nous attend pour une balade en pirogue, suivie d’une escapade gourmande chez un poissonnier local.
Pendant cinq nuits, nous vivons ainsi au rythme de nos envies : farniente autour de la piscine, visites culturelles aux chefferies de Dolisie, escapades en voiture jusqu’aux côtes sauvages, et retours à la villa pour savourer la quiétude de ce havre scandinave en plein cœur du Congo.
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1110 DE DOLISIE A POINTE NOIRE KOUILOU CONGO
J 1110 BRASSERIE DE LA MER POINTE NOIRE CONGO
J 1111 LA GARE FERROVIAIRE DE POINTE NOIRE CONGO
J 1111 GRAND MARCHE DE POINTE NOIRE CONGO
J 1111 Les chenilles du Congo : mets de tradition et trésor de la forêt
J 1111 JAIPUR LOUNGE RESTAURANT POINTE-NOIRE CONGO
J 1111 VILLAGE ARTISANAL AV CH DE GAULLE POINTE NOIRE CONGO
J 1112 LES GORGES DE DIOSSO – LUANGO Un paysage sculpté par l’érosion POINTE NOIRE CONGO
J 1112 Le palais royal-musée Mâ Loango de Diosso POINTE-NOIRE CONGO
J 1112 Sur les traces oubliées de la Route des Esclaves à Loango POINTE-NOIRE CONGO
J 1112 MISSION CATHOLIQUE DE LOANGO POINTE-NOIRE CONGO
J 1113 Exploration de la Pointe-Indienne : entre nature intacte et mémoire du temps
LES LIENS
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