Miradouro da Lua, un paysage lunaire aux portes de Luanda Angola +

En quittant le parc de Kissama et en reprenant la route en direction de Luanda, un arrêt s’impose sur la côte : le Miradouro da Lua, littéralement le « belvédère de la lune ». Ce site naturel, situé à une quarantaine de kilomètres au sud de la capitale, doit son nom au paysage insolite qu’il dévoile, semblable aux reliefs d’un décor lunaire.
Depuis le promontoire, le regard se perd sur une succession de falaises érodées, striées de teintes ocre, rouges et blanches. Le vent et les pluies, en sculptant patiemment ces sols fragiles, ont créé une mosaïque de canyons, de ravins et de pics acérés. Cette érosion différentielle met en lumière des couches géologiques d’âges variés : principalement des dépôts sédimentaires datant du Miocène et du Pliocène (entre 23 et 2,5 millions d’années), constitués d’argiles, de grès et de limons. Ces formations se sont accumulées lors des grandes variations climatiques et marines qui ont marqué la côte angolaise au cours du Cénozoïque.
Les couleurs si caractéristiques – du blanc crayeux au rouge profond – proviennent de la composition chimique de ces dépôts. Les oxydes de fer confèrent les teintes rouges et orangées, tandis que les sables siliceux et les argiles claires apportent des contrastes lumineux. L’ensemble constitue une véritable « archive » naturelle de l’évolution géologique de la région, lisible à ciel ouvert comme les pages d’un livre stratigraphique.
Ce paysage trouve des parallèles dans d’autres sites spectaculaires de la planète, tels que la Badlands américaine dans le Dakota du Sud, les reliefs colorés de la Quebrada de Humahuaca en Argentine, ou encore la Cappadoce turque. Partout, ce sont les mêmes processus d’érosion, alliés aux contrastes minéralogiques, qui sculptent ces décors presque irréels. Mais le Miradouro da Lua conserve une identité propre : celle d’un balcon sur l’Atlantique, où la mer, en contrebas, rappelle que ces falaises sont issues d’anciens dépôts marins et fluviaux, lentement soulevés et remodelés au fil du temps.
Le site n’est pas seulement une curiosité géologique, il abrite aussi une biodiversité discrète. Quelques plantes xérophytes, adaptées aux sols pauvres et secs, s’accrochent aux crêtes les plus stables, freinant l’érosion par leurs racines. Dans les falaises, des oiseaux marins trouvent refuge pour nicher, notamment des sternes et des hirondelles de mer, qui profitent de la proximité immédiate de l’océan. Ces présences vivantes ajoutent une dimension écologique à ce décor minéral.
Le Miradouro da Lua est également un lieu chargé d’imaginaire. Pour beaucoup de Luandais, il représente une étape d’excursion dominicale, un paysage à contempler au coucher du soleil, lorsque les strates rocheuses s’embrasent sous les derniers rayons et que l’océan Atlantique se teinte d’orange et de violet. Les contrastes de couleurs accentuent alors encore davantage l’impression de se trouver face à un paysage extraterrestre.
Historiquement, ce site a toujours fasciné voyageurs et artistes. Les explorateurs portugais, en longeant la côte, notaient déjà ces « falésias coloridas » qui leur servaient de repères visuels. Plus près de nous, en 1993, le lieu a servi de décor à la première coproduction cinématographique luso-angolaise, O Miradouro da Lua, réalisée par le cinéaste portugais Jorge António. Ce film symbolique illustrait le renouveau culturel et artistique de l’Angola au sortir des années les plus sombres de son histoire récente. Depuis, le belvédère reste associé non seulement à la nature, mais aussi à la mémoire cinématographique du pays.
Aujourd’hui, le belvédère est aménagé pour accueillir les visiteurs, avec un espace sécurisé qui permet d’admirer le panorama en toute tranquillité. Mais il conserve une dimension sauvage : aucun bâtiment ne vient altérer la vue, et le silence, seulement troublé par le vent ou les cris lointains d’oiseaux marins, renforce l’impression d’isolement.
Le Miradouro da Lua ne se résume pas à un simple arrêt sur la route de Kissama à Luanda : il s’agit d’un condensé de l’Angola, pays de contrastes et de paysages extrêmes, où la terre et l’océan s’unissent pour offrir des visions inoubliables. C’est aussi un rappel que la beauté des sites naturels repose sur des équilibres fragiles, qu’il appartient aux visiteurs et aux habitants de préserver.
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À Luanda, plusieurs restaurants renommés offrent une cuisine variée et une expérience gastronomique de qualité. Voici quelques établissements à découvrir :
MIAMI BEACH RESTAURANT
C’est au bout de la péninsule, face à l’océan, que nous nous attablons pour le déjeuner au Miami Beach Restaurant. L’établissement joue la carte du chic balnéaire : décoration soignée, terrasse donnant sur le large et une ambiance élégante qui tranche avec les gargotes du bord de mer. La vue est, sans conteste, le point fort — l’Atlantique déroule ses vagues sous nos yeux et le spectacle maritime accompagne chaque plat.
Le service se montre impeccable : souriant, attentif, rapide — une prestation à la hauteur du standing. Dans l’assiette, l’ensemble est très correct. Les pizzas sont surprenamment réussies, la pâte bien travaillée et les garnitures généreuses ; les hamburgers, eux, sont volumineux et satisfaisants pour les gros appétits. La darne de poisson vaut aussi le détour : cuite juste, chair ferme et sauce adaptée, elle nous rappelle que le produit de la mer peut briller même dans un cadre touristique.
Nous notons toutefois une petite réserve : la poêlée de légumes, servie à un tarif élevé au vu du reste de la carte, ne paraît pas composée de légumes fraîchement préparés — manque de croquant, cuisson un peu uniforme — ce qui est dommage dans un restaurant de ce niveau. Malgré ce bémol, l’expérience reste positive : cadre exceptionnel, service soigné et plats globalement bons. Parfait pour un déjeuner tranquille et panoramique après une matinée de découverte.
Restaurant O Madeirense Cidade : Un restaurant apprécié pour ses plats portugais et européens.
Nous terminons notre séjour à Luanda par un dernier déjeuner au Madeirense Cidade, un de ces lieux qui se méritent — et qui récompensent la curiosité. Voici notre compte-rendu, pas à pas, de cette dernière table avant le retour en France.
Le restaurant tient un petit secret d’entrée : aucune grande enseigne ne signale clairement l’accès depuis la rue, et l’entrée, discrète, peut facilement être manquée si l’on ne sait pas où regarder. Nous avons tourné un instant avant de repérer la porte — un signe presque confidentiel qui annonce d’emblée une adresse aimée des habitués. Malgré ce repérage discret, l’implantation est idéale, en plein cœur de la ville : l’adresse est, une fois trouvée, tout simplement exceptionnelle.
En poussant la porte, on comprend pourquoi l’endroit vaut l’effort : le décor est soigné, chaleureux et bariolé sans excès. La première salle montre des chaises aux tissus wax colorés autour de grandes tables en bois massif ; des suspensions tressées diffusent une lumière douce, et un grand aquarium calme la perspective au fond. L’autre salle, plus intime, affiche une scène miniature avec un décor en triangle typique — prête à accueillir spectacles ou animations — et un plafond décoré de guirlandes multicolores. L’ensemble donne une impression à la fois conviviale et travaillée : on se sent invité à la fête, mais dans un cadre confortable où chaque détail — coussins, assiettes, verres — est pensé.
Le service est impeccable : accueil souriant, timing des plats respecté, personnel attentif sans être envahissant. Pour Luanda, les prix nous ont semblé très raisonnables au regard de la qualité des plats et de l’ambiance — un point important pour finir le voyage sur une note plaisante.
Bastien choisit un plat généreux et rustique : un bife (steak) servi avec bacon, une pointe de moutarde, riz, pommes de terre et salade. Le steak arrive bien saisi, la viande offre une belle mâche; le bacon apporte une note fumée et salée qui complète le caractère du bife, tandis que la moutarde joue le rôle de pointe acidulée qui éveille le palais. Les pommes de terre (frites ou rôties selon la portion) surplombées d’oignons frits et le riz apportent le soutien classique et réconfortant du plat ; la salade, fraîche, allège l’ensemble. C’est un plat adapté à l’appétit d’un voyageur fatigué : roboratif, franc, équilibré entre gras, sel et acidité.
Le lombinho de atum grelhado — le filet de thon grillé — séduit Margot par sa cuisson précise. La croûte externe, légèrement marquée par le gril, laisse place à une chair ferme et rosée à cœur, parfaitement iodée. Le thon, généreusement épicé mais sans excès, conserve sa texture dense, presque carnée ; il s’accorde idéalement avec un filet d’huile d’olive et un accompagnement simple (salade , pommes de terre en robe des champs et légumes) qui met en valeur la pureté du poisson. C’est un choix élégant et léger, qui montre que le restaurant maîtrise aussi les cuissons délicates.
Nadège opte pour le bife de atum nappé d’un molho de vilão — une sauce typique et relevée. Le thon, ici présenté en tranche plus épaisse, se marie à une sauce corsée : on retrouve des notes piquantes et légèrement fumées, une structure de goût qui relève la douceur naturelle du poisson sans la masquer. L’accord crée un contraste intéressant entre la chair plutôt neutre du thon et la force aromatique de la sauce — un plat qui plaît à celles et ceux qui aiment les condiments affirmés.
Pour ma part je choisi le plus original pour conclure : prego de atum no bolo do caco. Le prégo, sandwich portugais traditionnellement à la viande, est ici revisité au thon et servi dans un bolo do caco — le pain plat madérien à la texture moelleuse et à la croûte légèrement grillée. Le thon, mariné et grillé, est servi tranché et généreusement garni ; il s’associe à des touches de beurre à l’ail (et d’une sauce légèrement piquante ), offrant un ensemble fondant et parfumé. Le contraste pain moelleux / thon ferme fonctionne parfaitement : le bolo do caco apporte une chaleur rustique et le prégo au thon transforme le sandwich en un plat simple mais sophistiqué par ses textures.
Le déjeuner au Madeirense Cidade nous a laissé une impression très positive : plats soignés, belle exécution, service attentif et cadre chaleureux. Pour qui cherche une adresse où combiner bon rapport qualité-prix et ambiance colorée à Luanda, c’est une adresse à considérer — surtout si l’on accepte la petite chasse à l’entrée, presque rituelle, qui fait partie du charme
Repas à 64000 AOA avec les boissons
REPAS DE REQUIN ET COQUILLAGES A TEU RIVA : Un festin aux saveurs de l’Atlantique
Après nos emplettes matinales au marché aux poissons de Luanda, nous nous apprêtons à vivre un véritable repas de fête, orchestré autour des produits les plus frais du jour.
Nous commençons avec les kitetas — des palourdes locales très prisées, à la coquille nacrée — que nous faisons « revenir » dans une poêle brûlante avec de l’ail haché, du persil finement ciselé et un généreux filet de vin blanc. Sous l’effet de la cuisson, elles s’ouvrent délicatement, libérant un parfum iodé exaltant. Chaque bouchée mêle la douceur subtile de leur chair à la rondeur musquée de l’ail et à la vivacité du persil et du vin.
Les crevettes, elles aussi achetées au marché, sont cuites simplement dans de l’huile d’olive avec ail et persil. Leur carapace s’enveloppe d’une robe orangée brillante, tandis que la chair, à peine saisie, reste ferme, légèrement sucrée, et absolument juteuse — une préparation parfaite pour révéler leur délicatesse naturelle.
La pièce maîtresse du repas est la darne de requin, longuement marinée dans un mélange citron-herbes fraîches, puis cuite au barbecue. La peau croustille joliment, tandis que la chair conserve une texture fondante, blanche et tendre. À chaque tranche, nous ajoutons un peu de sauce verte maison — un mélange de coriandre, oignon, piment fin et citron — pour apporter une note éclatante et rafraîchissante qui équilibre la puissance du poisson.
Sur nos assiettes, les kitetas parfumées, les crevettes dorées et la darne de requin aux tons charbonneux forment une harmonie parfaite : une ode à l’Atlantique et au vécu du marché. Chaque bouchée raconte, avec gourmandise, l’ambiance bruyante du marché, le savoir-faire des pêcheurs et la générosité de la côte angolaise.
Un festin simple, authentique, et profondément savoureux — le meilleur hommage que nous puissions rendre aux mers et aux traditions culinaires locales.
RESTAURANT DU KISSAMA LODGE

De retour de notre safari, encore émerveillés par les paysages et les rencontres animales de la journée, nous prenons place à la terrasse du Kissama Lodge, niché au cœur du parc. L’endroit offre une atmosphère reposante, avec sa vue ouverte sur la savane et son ambiance simple mais authentique, idéale pour prolonger cette immersion en pleine nature.
La carte, bien que prometteuse, révèle vite ses limites : plusieurs plats inscrits au menu ne sont en réalité pas disponibles, une situation fréquente dans les lodges reculés où l’approvisionnement dépend des arrivages. Le serveur, souriant et attentif, nous oriente vers deux spécialités locales revisitées à la mode portugaise.
Nous choisissons d’abord le bitoque à la portuguesa, ce grand classique composé d’un steak garni d’un œuf au plat, accompagné de frites dorées et d’un peu de riz. Mais la viande, plus coriace que ce que nous avions pu savourer ailleurs, ne tient pas toutes ses promesses et laisse une impression mitigée.
En revanche, le bifana no prato à moda Quicama se révèle une agréable surprise. Ce plat typique, d’inspiration lusitanienne mais ici adapté au contexte angolais, associe une escalope de porc marinée et légèrement épicée, servie avec un œuf, des frites croustillantes et quelques légumes sautés. La viande, bien assaisonnée, s’avère savoureuse et tendre, rehaussée par la simplicité des garnitures qui rappellent la cuisine de taverne portugaise. Ce mélange rustique mais généreux s’accorde parfaitement avec l’ambiance du lieu et fait oublier la relative déception des autres plats.
En somme, même si le Kissama Lodge ne brille pas par la richesse de son offre culinaire, il parvient à proposer une expérience conviviale et nourrissante, en phase avec l’esprit du safari : simplicité, authenticité et un certain goût d’aventure jusque dans l’assiette.
Déjeuner au Restaurante São João
Nous entamons notre journée par une immersion dans le centre-ville de Luanda, vibrant de vie et d’histoire. La circulation urbaine, les façades colorées et les passants affairés forgent une atmosphère unique, entre tradition coloniale et énergie contemporaine.
En quête d’un bon repas, nous nous dirigeons vers le Restaurante São João, une institution lusitanienne solidement ancrée à Luanda. Réputé sur TripAdvisor, il occupe la 11ᵉ place parmi les restaurants de la ville, avec une note moyenne de 4,0/5 sur plus de 80 avis . Les clients récurrents le décrivent comme « un restaurant typiquement portugais… on a l’impression d’être à Lisbonne », louant la qualité de la cuisine, le service cinq étoiles et un accueil chaleureux Certains évoquent aussi des fruits de mer grillés succulents, un service professionnel et une déco qui évoque le Portugal .
Pour notre part, nous retrouvons cette note d’excellence : un service de qualité, à la fois efficace et rapide, dans un cadre soigné — logiquement en phase avec nos attentes après une matinée bien remplie.
La carte est complète, avec un éventail de plats variés — un vrai plus pour satisfaire toutes les envies. Nadege et Bastien optent pour la Francesinha, ce plat typique portugais qu’ils avaient adoré au Portugal. Ici, la version angolaise est un vrai régal : il y a bien sûr le steak, le pain, le cheddar, le bacon et le jambon, mais aussi du chorizo et une saucisse angolaise, apportant un twist local savoureux.
Margot préfère un steak au poivre, délicieusement cuit à point, tendre comme elle l’aime. Pour ma part, je me laisse tenter par un gigantesque mixed grill, généreux et parfaitement grillé.
Le total de la note est élevé, autour de 73 000 AOA, mais tant la qualité du repas que l’ambiance du lieu justifient pleinement ce prix, surtout dans le cadre de Luanda.
À Luanda, vous trouverez une variété de marchés, supermarchés, hypermarchés, boucheries et poissonneries pour vos achats alimentaires :
- Marchés locaux : Luanda abrite plusieurs marchés traditionnels où vous pouvez acheter des produits frais et locaux.
- Supermarchés et hypermarchés : Des enseignes comme Shoprite, Kero, Maxi et Candando sont bien établies et offrent une large gamme de produits.
- Boucheries : Vous trouverez des boucheries spécialisées proposant des viandes locales et importées.
- Poissonneries : Situées principalement près du littoral, elles offrent des poissons et fruits de mer frais.
Pour des informations plus détaillées sur les commerces ouverts et leurs horaires, vous pouvez consulter . Bonnes courses !
LES LOGEMENTS
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1132- AMBRIZ & Praia Croc Nga / Praia Croc Nga / Praia Croc Nga
J 1133- Barrondo Dande – ANGOLA
J 1134-ASSEMBLEE NATIONALE LUANDA- ANGOLA
J 1134-Monumento do Marco Histórico 4 de Fevereiro LUANDA- ANGOLA
J 1134-MAUSOLEU DR ANTONIO AGOSTINHO NETO LUANDA- ANGOLA
J 1134-FORTALEZA DE SAO MIGUEL LUANDA- ANGOLA
J 1134 ILHA DO CABO LUANDA- ANGOLA
J 1134 RESTAURANT MIAMI BEACH ILHA DO CABO LUANDA- ANGOLA
J 1134 COZIDO MAISON A NOTRE VILLA LUANDA- ANGOLA
J 1134 LA VIANDE DE BOEUF SURGELEE A LUANDA- ANGOLA
J 1135 FEIJOADA MAISON A LUANDA- ANGOLA
J 1135 La présence chinoise à Luanda : petites villes commerciales le long de la voie express
J 1135 Praia de Cacuaco : au cœur du marché aux poissons LUANDA ANGOLA
J 1136 Parc national de Kissama : immersion en terre sauvage LUANDA ANGOLA
J 1136 Parc national de Kissama : immersion en terre sauvage LUANDA ANGOLA
J 1136 RESTAURANT DU KISSAMA LODGE LUANDA ANGOLA
J 1137 Le Miradouro da Lua, un paysage lunaire aux portes de Luanda ANGOLA
J 1138 Ilha Mussulo : cordon littoral aux portes de Luanda Angola
J 1138 RESTORANTE SAO JOAO Luanda Angola
J 1139 VILLA TEU RIVA Luanda Angola
J 1140 de Luanda à Calandula Angola
LES LIENS
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