Entre huttes et héritage : immersion dans la cour royale d’ Uukwaluudhi Namibie
Quitter Oshakati au petit matin, c’est déjà amorcer un voyage dans le temps. La route s’étire entre les arbres de mopane, les troupeaux dispersés et les villages aux clôtures de branchages, jusqu’à atteindre Tsandi, cœur battant du royaume d’Uukwaluudhi. Nous sommes ici au sein d’une des dernières monarchies traditionnelles encore actives de Namibie, un lieu où la modernité et l’héritage ancestral cohabitent avec une harmonie surprenante.
C’est à environ deux kilomètres avant l’entrée du village que se dresse la propriété royale, discrète derrière sa grande palissade de bois. Le roi Josia Shikongo Taapopi, douzième souverain de la lignée, y réside toujours — dans une maison moderne, voisine du site historique soigneusement préservé pour les visiteurs. Ce royaume, l’un des sept groupes de langue owambo, a conservé un système matrilinéaire unique : ici, c’est la lignée de la mère qui transmet le pouvoir. Josia Taapopi est d’ailleurs le seul roi à avoir été désigné sans conflit, choisi par son oncle, le roi Mwaala, après un règne de plus de cinquante ans.
Dès notre arrivée, une guide locale nous accueille avec ce mélange d’autorité tranquille et de bienveillance qui semble propre à la région. Elle nous entraîne dans un véritable labyrinthe de clôtures de mopane, entre ombre et lumière, silence et souvenirs. Le complexe royal compte 36 sections distinctes, chacune dédiée à un usage précis : espaces pour les guerriers, zones de formation pour les jeunes garçons, huttes de stockage, logements pour les chefs subalternes, et bien sûr les quartiers du roi et de la reine. Tout est organisé pour désorienter l’intrus – et il faut admettre que sans notre guide, nous nous serions rapidement perdus dans ce dédale circulaire.
Nous franchissons une entrée en forme de “Y”, symbole d’ouverture et de choix, avant de pénétrer dans la grande cour de réception, lieu de rassemblement et de justice, où se tenaient autrefois les cérémonies du marula, les mariages royaux ou les audiences publiques. Autour, chaque espace raconte un fragment de vie :
le King’s Shade, abrité par des pruniers d’oiseau et des buissons de salvadora, où le roi se reposait à l’ombre ;
les dortoirs ventilés, dont les ouvertures pratiquées dans le bois régulaient naturellement la chaleur nocturne ;
la cuisine traditionnelle, avec ses foyers de pierre et ses poteries d’argile noircies par la fumée ;
le secteur du lait, où l’on barattait les calebasses géantes pour préparer la boisson rituelle ;
et le grenier à grains, impressionnant par ses paniers en osier tressés, les eshisha, véritables œuvres d’ingéniosité rurale.
Le parcours s’achève près de l’enclos à bétail, où des tournesols éclatants tranchent sur le bois sombre de la palissade, comme une métaphore de la vie qui persiste au cœur de la tradition.
Alors que nous nous apprêtons à repartir, le hasard nous offre une rencontre rare : le roi en personne, quelques jours avant son 90ᵉ anniversaire, accompagné de la reine. Nous échangeons quelques mots, précédés du salut traditionnel, ce rituel codifié où l’on s’approche sur les genoux, main droite tendue, soutenue par la gauche, en prononçant avec respect : “Tate kulu” — littéralement “grand-père”, titre honorifique réservé au souverain. Ce geste, d’une humilité désarmante, relie le présent à des siècles de coutumes orales et de hiérarchies symboliques.
À la sortie du site royal, deux panneaux installés à l’ombre d’un grand mopane attirent notre attention. Ils complètent à merveille la visite en offrant une lecture plus large du mode de vie traditionnel owambo, où chaque geste, chaque activité et chaque saison s’inscrit dans un équilibre subtil entre nature, société et spiritualité.
Le premier, intitulé “LIVELIHOODS” – Moyens de subsistance traditionnels, retrace les fondements économiques et culturels qui ont permis aux communautés d’Uukwaluudhi de vivre en autonomie pendant des générations. On y découvre les gestes du quotidien : la préparation des aliments sur un feu ouvert, le broyage des céréales, la fermentation et la conservation — autant de savoir-faire transmis de mère en fille, garants de la survie dans cet environnement semi-aride. L’agriculture occupe une place centrale, avec la culture du millet et du sorgho, plantes parfaitement adaptées aux caprices du climat local. À cela s’ajoutent la pêche et la chasse, réalisées à l’aide de filets et de pièges ingénieux, ainsi que l’élevage, véritable pilier social et économique du royaume. Les troupeaux, soigneusement entretenus, constituent un capital vivant, un signe de prestige autant qu’une source d’alimentation. L’artisanat, quant à lui, illustre l’ingéniosité humaine : les femmes tressent des paniers et modèlent des poteries à partir de fibres et d’argiles locales, tandis que les hommes forgent outils et armes. Enfin, une section évoque les échanges entre villages, les marchés saisonniers et le troc, autant de moments d’interaction où circulent les biens mais aussi les savoirs et les histoires.
Ce panneau met en lumière une économie fondée sur la résilience et la transmission intergénérationnelle, où la répartition des tâches entre femmes et hommes reflète une organisation sociale fine, équilibrée par le respect du milieu naturel.
Juste à côté, le second panneau, “SEASONS and CYCLES OF LIFE” – Saisons et cycles de vie, aborde la relation intime entre les rythmes de la nature et ceux des hommes. Ici, le temps n’est pas mesuré en dates ou en horloges, mais par les phases de la lune, les pluies, et les migrations animales. La saison des pluies symbolise la fertilité et la renaissance : on plante, on fête, on remercie les ancêtres pour la vie qui revient. La saison sèche, plus austère, est celle de la préparation, de la chasse et du repos, un moment où la communauté se recentre et économise ses ressources. Le calendrier est également spirituel : la récolte devient un acte sacré, la chasse un rite collectif, les cérémonies lunaires un moyen de maintenir l’harmonie entre le monde des vivants et celui des ancêtres. Même la mort s’inscrit dans ce cycle : les pratiques funéraires, discrètes mais profondément respectueuses, rendent à la terre ce qu’elle a donné.
Ce second panneau propose une vision holistique du temps, où la nature dicte non seulement les saisons agricoles, mais aussi les rythmes sociaux, moraux et religieux. Ici, vivre, c’est participer à un cycle éternel où l’homme, loin de dominer la nature, apprend à écouter ses pulsations et à y inscrire sa propre existence.
Ces deux panneaux, à la fois pédagogiques et poétiques, prolongent la visite comme une méditation sur la durabilité et la sagesse écologique des peuples owambo. En les lisant, on mesure à quel point cette société a su, depuis des siècles, conjuguer autonomie, solidarité et respect de la terre — une leçon d’équilibre que bien des civilisations modernes auraient intérêt à redécouvrir.
Cette visite dépasse largement la simple découverte architecturale : elle ouvre une fenêtre sur la philosophie politique et spirituelle du peuple owambo, pour qui le roi n’est pas un chef distant, mais un médiateur entre la communauté et les ancêtres, garant de l’équilibre et de la fertilité du territoire.
C’est donc avec un sentiment mêlé de respect et de fascination que nous reprenons la route. Loin d’un musée figé, la propriété royale d’Uukwaluudhi est un lieu vivant, un espace de transmission où les traditions se réinventent sans jamais se renier.
Pour les voyageurs, la visite est à la fois simple et enrichissante : ouverte toute l’année, guidée par des membres de la communauté, elle dure environ 1h30 pour un tarif d’environ 40 NAD par personne (moitié prix pour les enfants). La photographie est libre, et les explications sont données avec passion. Le site est facilement accessible depuis Oshakati (comptez 1h15 de route bitumée) ou depuis Outapi, capitale régionale voisine. Il est recommandé d’arriver le matin pour éviter la chaleur, d’apporter de l’eau, un chapeau, et surtout — de laisser à la porte toute hâte occidentale. Ici, le temps se mesure à la patience du vent et au pas des vaches.
En repartant, on comprend mieux ce que signifie “royaume vivant” : un espace où passé et présent s’observent, se saluent, et se respectent mutuellement.
Uukwaludhi Royal House – Omusatirc – Portal Ariel
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FAUNE ET FLORE
guêpier nain (Merops pusillus,
babouins chacma du Kaokoland, Papio ursinus ruacana,
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie namibienne en suivant ce lien : La Cuisine namibienne
| Nom du restaurant | Type / Ambiance | Prix moyen (NAD) | Note Google | Téléphone |
|---|---|---|---|---|
| LG Bar & Restaurant | Bar-restaurant convivial | 100 – 200 | ⭐ 4.3 / 5 | +264 65 224 415 |
| Oshakati Guesthouse | Cuisine locale & internationale | 150 – 250 | ⭐ 4.2 / 5 | +264 65 224 659 |
| SOS CLUB OSHAKATI | Restaurant-bar animé | 120 – 220 | ⭐ 4.0 / 5 | +264 81 241 1703 |
| Belle’s Pub & Grill | Grillades, ambiance chaleureuse | 130 – 230 | ⭐ 4.4 / 5 | +264 81 766 6552 |
| Picasso Pizzeria (Sos Cljb) | Pizza et plats rapides | 80 – 160 | ⭐ 4.1 / 5 | — |
| M & M Restaurant | Cuisine namibienne simple | 100 – 180 | ⭐ 4.4 / 5 | +264 81 252 3797 |
| Nandigolo Restaurant | Local, modeste mais authentique | 80 – 150 | ⭐ 3.9 / 5 | +264 81 359 2101 |
| The Local Pub-Restaurant | Spécialité grillades | 120 – 200 | ⭐ 4.3 / 5 | +264 81 399 0250 |
T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT

Premier resto en Namibie… et forcément, on commence par du bœuf ! À peine arrivés à Oshakati, on s’installe au LG Bar & Restaurant, une adresse locale bien connue pour ses grillades. L’accueil est aux petits soins : la serveuse nous propose le Wi-Fi, puis nous apporte une bassine d’eau chaude pour se laver les mains avant et après le repas. Un geste simple, mais qui donne le ton — ici, on prend soin de vous.
La carte est généreuse, bilingue, et pleine de tentations. Les ados, eux, ne résistent pas à l’appel des gambas sautées à l’ail : une assiette bien garnie, nappée d’une sauce crémeuse et parfumée, servie avec des frites croustillantes et une tranche de citron vert. Le tout pour N$340 — et franchement, ça les vaut.
Pour Nad et moi, c’est le T-Bone qui nous fait de l’œil. À N$165, il arrive saisi à point, posé sur un sizzler encore fumant, accompagné de frites dorées et de légumes verts sautés. La viande est tendre, juteuse, parfaitement grillée. On se regarde, on sourit : c’est probablement notre meilleur bœuf depuis des mois.
En boisson, une Windhoek Premium Draught bien fraîche, dorée et légère, parfaite pour accompagner ce festin sans alourdir. Le tout dans une ambiance détendue, avec un service attentionné et une vraie générosité dans l’assiette.
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🍽️ Pause gourmande au Okapika Tented Camp
Entre tradition namibienne et petits plaisirs maison
Au cœur du Kaokoland, dans ce coin paisible où les collines ondulent sous le souffle du Kunene, le Okapika Tented Camp nous a offert bien plus qu’un simple hébergement : une véritable expérience culinaire, à la fois locale et généreuse.
Nous avions opté pour la formule incluant les petits-déjeuners et dîners — un choix que nos papilles ont applaudi dès le premier jour. Le lodge propose un menu fixe pour le midi et le soir, mais une carte à la demande vient compléter l’offre, avec une belle variété de plats. Et fait rare dans cette région reculée : tous les plats annoncés étaient bel et bien disponibles, sans rupture ni compromis — un luxe discret pour les voyageurs gourmands.
Les repas se prennent à l’étage, sur une terrasse couverte qui surplombe les collines environnantes. La brise légère du Kunene vient caresser les nappes, tempérant la chaleur du jour et ajoutant une touche de fraîcheur bienvenue. La salle du restaurant, au rez-de-chaussée, n’a rien à envier à la terrasse : bois sculpté, tissus tissés main, objets artisanaux — une ambiance chaleureuse et soignée, où chaque détail semble pensé pour le confort sans ostentation.
Le service est irréprochable : souriant, discret, et surtout ponctuel — les plats arrivent pile à l’heure annoncée, ce qui témoigne d’une organisation exemplaire, même loin des grands centres.
Pour ce premier repas, chacun a suivi son instinct :
- Les enfants ont craqué pour des lasagnes fondantes, gratinées à souhait, servies avec une sa
lade croquante aux accents citronnés. Un classique revisité avec soin, qui a fait l’unanimité. - Nad a choisi un chicken schnitzel, fine escalope panée, dorée à la perfection, accompagnée de frites maison croustillantes. Un clin d’œil aux influences germano-namibiennes, bien exécuté.
- Quant à moi, j’ai opté pour une Capana served with pap, un plat emblématique de la cuisine de rue namibienne. De fines tranches de bœuf sautées aux oignons, poivrons et épices, servies sur un lit de pap — cette purée de maïs blanc typique du sud de l’Afrique. Le contraste entre le pap doux et crémeux et la viande épicée est un délice. Ce plat, né dans les marchés urbains de Windhoek, illustre parfaitement la fusion entre tradition africaine et influences modernes : simple, savoureux, et profondément ancré dans le quotidien namibien.
Au Okapika Tented Camp, le dîner proposé à 300 NAD nous a permis de découvrir une cuisine simple, locale et parfaitement maîtrisée. Le repas commence souvent par une soupe de légumes ou une soupe de lentilles bien relevée, idéale pour les soirées plus fraîches du plateau, quand la lumière décline et que le vent du Kunene se fait sentir. Les saveurs sont franches, les épices bien dosées, et la texture veloutée réchauffe autant le corps que l’ambiance.
Le plat principal varie selon les jours, mais toujours avec une belle constance dans la qualité. Le cordon-bleu, doré et croustillant, est accompagné de chips maison et de carottes légèrement caramélisées, apportant une touche sucrée inattendue. Le poulet grillé, quant à lui, est servi avec du Mahangu pap, une purée de millet perlé typique du nord de la Namibie. Plus rustique et granuleux que le pap de maïs, il offre une texture dense et légèrement fumée, parfaite pour accompagner les viandes grillées. Ce plat, profondément enraciné dans les traditions agricoles du Kaokoland, incarne une cuisine de terroir à la fois nourrissante et authentique.
Le filet de bœuf mérite une mention spéciale. Sa cuisson est impeccable, la chair tendre, et l’assiette bien équilibrée avec des pommes de terre croustillantes et des légumes sautés aux saveurs douces et relevées. C’est un plat sans fioritures, mais exécuté av
ec soin et précision.
Pour terminer, le dessert joue la carte du réconfort. Une banane nappée de chocolat fondant, servie tiède, offre une douceur simple et généreuse. Le gâteau du jour, souvent une génoise ou un cake parfumé, complète le repas avec légèreté. Rien d’extravagant, mais tout est juste, bien pensé, et servi avec le sourire.
Chaque repas s’accompagne de ce supplément d’âme qu’on retrouve souvent en Namibie : un accueil sincère, un service attentionné, et cette impression d’être reçu comme un invité plutôt qu’un client. À Okapika, les rires qui s’échappent de la cuisine, les conversations feutrées entre les tables et la lumière dorée du soir qui glisse sur la terrasse composent une atmosphère unique. Dîner ici, c’est bien plus qu’un simple repas — c’est un moment suspendu, une parenthèse de calme et de chaleur dans le cœur du Kaokoland.
La cuisine est variée, fraîche, et toujours marquée par une touche locale. Le service est ponctuel, discret et chaleureux, et la terrasse panoramique offre un cadre idéal pour les repas du soir, quand le ciel s’embrase doucement au-dessus des collines. Le rapport qualité-prix est excellent, surtout dans une région où l’approvisionnement peut être incertain. À Okapika, tout semble fonctionner avec une simplicité bien huilée, comme si l’hospitalité était une seconde nature.
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Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
🛒 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
🛒 SPAR Oshakati Supermarché bien achalandé, idéal pour les produits frais, viandes emballées, légumes et épicerie générale.
🛒 WB Supermarkets Oshakati Express Chaîne locale réputée, avec un bon rayon boucherie et poissonnerie. Produits de qualité et prix compétitifs.
🧺 Omatara Market Marché traditionnel animé, parfait pour acheter des légumes frais, du poisson local, et parfois de la viande en direct des producteurs.
🛒 Aashi Mini Market Petite surface bien notée, pratique pour les courses rapides et les produits de base.
🛒 Model Oshakati Situé dans le Game Complex, ce magasin propose des produits alimentaires, notamment légumes et viandes.
🛒 Shoprite Oshakati Hypermarché bien connu avec un large choix : viandes, poissons, légumes, produits importés et locaux. C’est ici que nous avons fait notre première véritable immersion dans l’approvisionnement local. Dès l’entrée, le contraste entre les rayons bien garnis et l’agitation extérieure nous a frappés. Nous avons exploré les allées réfrigérées avec curiosité, découvrant des viandes emballées sous vide, des saucisses aux noms évocateurs, des ribs marinés aux épices généreuses, et même des pizzas surgelées en packs familiaux. Les étiquettes détaillées, les prix au kilo, les origines affichées — tout cela nous a permis de mieux comprendre les habitudes de consommation locales, entre importation sud-africaine et production namibienne. Ce fut une expérience à la fois pratique et sensorielle : observer les textures, comparer les marinades, calculer les portions pour nos repas familiaux. Une manière concrète de s’ancrer dans le quotidien d’Oshakati, entre logistique culinaire et découverte culturelle.
🛒 Oshakati Mini Market Petite épicerie locale, utile pour les achats de proximité.
🛒 Multisave Supermarket Oshakati Épicerie bien notée, avec des produits frais et un bon rapport qualité-prix.
Les Banques
Dans le nord de la Namibie, entre Oshakati et Oshikango, les principales banques offrent des services complets et un bon réseau de distributeurs automatiques. Il faut cependant rester vigilant sur les frais de retrait, parfois élevés : certains ATM prélèvent 3 % du montant retiré, tandis que d’autres, comme la Standard Bank Namibia Limited, appliquent un forfait fixe de 45 NAD, quel que soit le montant.
🏦 FNB Oshakati Branch
Parmi les plus populaires du pays, cette agence propose tous les services bancaires classiques et plusieurs distributeurs. Les avis sont parfois contrastés, mais la fiabilité du réseau FNB reste un atout.
🏦 FNB Oshikango Branch & ATM
Située à la frontière, cette agence FNB est pratique pour les retraits avant de passer en Angola ou en Namibie. Attention toutefois : les frais de 3 % y sont systématiquement appliqués.
🏦 Bank Windhoek – Oshakati North Agency
Installée dans le centre commercial Etango Mall, cette banque est idéale pour combiner courses et démarches bancaires en un seul arrêt.
🏦 Standard Bank Namibia Limited
Présente dans le centre-ville d’Oshakati, cette banque est réputée pour son sérieux et ses distributeurs fiables. Ses frais fixes de 45 NAD par retrait peuvent cependant peser sur les petits montants.
🏦 NedBank – Shoprite Mall
Située dans le centre commercial Shoprite, cette agence dispose de plusieurs guichets automatiques pratiques, mais applique elle aussi 3 % de frais sur les retraits par carte étrangère.
🏦 Bank of Namibia
La banque centrale du pays, à consulter pour les informations officielles, le change ou certaines démarches administratives spécifiques.
🏦 Bank Oshakati (C46)
Une agence locale bien notée, facilement accessible sur la route C46, souvent plébiscitée par les voyageurs pour la rapidité et la simplicité de son service.
💡 Conseil pratique : privilégiez les retraits importants et regroupés pour limiter les frais fixes ou les commissions proportionnelles. Pensez aussi à garder toujours un peu de liquide — certaines stations-service, lodges ou petits commerces n’acceptent pas encore les paiements par carte.
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LES LOGEMENTS
🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola
Après plusieurs semaines d’aventure en Angola, entre routes cabossées, marchés animés et quelques coupures de courant bien senties, poser nos valises à la Villa Graf d’Ongwediva ressemble presque à des vacances dans les vacances. Dès l’entrée, le ton est donné : piscine turquoise, jardin verdoyant et silence absolu, à peine troublé par le chant des oiseaux et le regard curieux de bergers allemands aussi doux qu’imposants. Ils montent la garde, certes, mais avec un sens de l’accueil irréprochable (et une passion évidente pour les gratouilles).
La villa privée est un vrai cocon : climatisation, Wi-Fi qui fonctionne sans acrobaties, télé écran plat, salle de bains impeccable, et surtout une cuisine toute équipée – four, plaques et micro-ondes – un luxe après des semaines d’Airbnb ou de réservations Booking faisant défaut d’équipement. On retrouve ici le plaisir simple de préparer un repas dans le calme, avec une bière fraîche !
Le jardin est superbe : citronniers, figuiers, grenadiers, sans oublier les plantes aromatiques – menthe, persil, basilic, aneth – parfaites pour redonner un peu de couleur à nos assiettes. On s’y promène comme dans un petit paradis botanique, entre deux plongeons dans la piscine.
Les hôtes sont d’une gentillesse rare, toujours disponibles sans être envahissants. Le salon commun, la terrasse ombragée et le bar complètent ce cadre chaleureux, idéal pour un apéro au coucher du soleil ou un moment d’échange avec d’autres voyageurs.
Côté pratique, rien à redire : parking sécurisé, propriété clôturée, connexion Wi-Fi stable. En bonus, la Villa Graf se trouve à seulement 10 km du Oshakati Golf Club et 42 km du Uukwambi King’s Monument, parfait pour quelques escapades locales.
Après l’intensité de l’Angola, la Namibie nous accueille ici avec douceur et confort. Nous savourons pleinement cette halte paisible, un vrai moment de répit sur notre route vers le sud.
TARIF 5000 NAD pour 4 nuits
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Okapika Camp — Escale au bord du Kunene
Nous quittons Oshakati, encore tout rafraîchis par la piscine de la Villa Graf, direction Ruacana et les rives du Kunene. La route ? Un vrai bonheur : goudron nickel, paysages paisibles, et juste ce qu’il faut de virages pour ne pas s’endormir. Au panneau C46/D3621 Oshifo, on sait qu’on y est presque : Okapika Camp, notre repaire du jour.
À l’arrivée, accueil royal : un grand sourire et un verre de jus de fruits frais pour nous remettre de la route. On découvre nos bungalows sous toit de chaume — confortables, spacieux et joliment décorés.
Chaque porte en bois sculpté arbore le nom d’un animal : la hyène pour nous (on ne sait pas trop si c’est un compliment 😄) et le buffalo pour les enfants. À l’intérieur, tout est pensé pour le repos du voyageur : eau chaude (ô bonheur !), lits moelleux, et le doux parfum du bois travaillé qui donne envie de ne plus repartir.

Le camp respire la sérénité : une piscine turquoise qui brille au soleil, un bar-restaurant parfait pour prolonger la soirée sous les étoiles, du Wi-Fi (quand les esprits du réseau sont de bonne humeur) et un parking privé pour notre 4×4 poussiéreux.
Et la surprise du chef ? Le patron est… un Ch’ti de Halluin, ancien de la DGSE ! Entre histoires d’espionnage et accent du Nord, on refait le monde autour d’un verre, en plein cœur du bush namibien. Une scène improbable, mais totalement savoureuse.
Okapika, c’est l’étape rêvée avant de filer vers les cascades de Ruacana, la rivière Kunene ou les pistes du Kaokoland.
Un camp convivial, plein de charme et d’histoires, où il fait bon poser les valises, barboter un peu et écouter le vent du désert raconter la suite du voyage.
Ce matin-là, pendant que les humains hésitaient entre café et plongeon, un petit sniper à plumes avait déjà pris position. Perché sur une branche nue, le guêpier nain (Merops pusillus, sous-espèce méridionale, mais avec l’attitude d’un général), scrutait l’horizon avec la concentration d’un agent secret en mission.
On s’attendait à croiser quelques lézards discrets, bien camouflés dans les tons beige du Kaokoland. Mais non. À Ruacana, c’est un mâle Agama anchietae qui a déboulé sur le sable comme une rockstar en tournée. Tête turquoise, gorge bleu électrique, dos tacheté de rouge comme un graffiti sur mur d’école — ce lézard n’était pas là pour se fondre dans le décor, mais pour le redécorer.
Ce matin-là, à Ruacana, le soleil monte rapidement au-dessus des mopanes et inonde de chaleur la cour sablonneuse . Le sable, encore tiède, se couvre de reflets dorés. Alors que je longe la terrasse en bois, un mouvement discret attire mon regard : un petit reptile file d’une ombre à l’autre, dans un éclat métallique. L’observation commence.
L’individu s’immobilise un instant, parfaitement exposé à la lumière. Sa peau lisse brille comme vernie — un signe distinctif des scinques du genre Trachylepis. Le corps est allongé, effilé, de teinte brun sable ponctuée de reflets dorés, traversé de rayures sombres continues qui s’étendent du museau à la queue. Ces lignes nettes, associées à la brillance des écailles et à la fuite fulgurante vers le couvert, ne laissent guère de doute : il s’agit de Trachylepis striata, le scinque rayé commun, un petit saurien typique des savanes d’Afrique australe.
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Arrivée à Epupa Falls Lodge — immersion joyeuse au bord du Kunene
Ça y est, nous y sommes. Après les montagnes russes de la piste Ruacana–Epupa, le fleuve Kunene nous accueille avec ses premiers murmures. Avant même d’apercevoir les chutes, on sent que quelque chose change : l’air devient plus dense, plus vibrant, et la poussière rose retombe doucement sur les rochers comme pour nous souhaiter la bienvenue.
On gare le Raptor, on descend les sacs, et en quelques pas, nous franchissons la dernière palissade. Là, posé au bord du fleuve, l’Epupa Falls Lodge nous attend, comme une halte paisible au bout du monde. Le cadre est tout simplement magique : palmiers géants, rochers sculptés, rivière en contrebas, et ce chant sourd des chutes qui ne nous quittera plus.
Le lodge ne cherche pas à impressionner par le luxe, mais par l’essentiel : cinq chalets avec vue sur le fleuve, des bungalows accessibles, un vaste espace de camping, et surtout une atmosphère qui respire la nature. Nous avons pris deux bungalows pour quatre personnes — même si, surprise à l’arrivée, un seul aurait suffi : chaque unité dispose de deux chambres séparées, un détail que Booking avait omis. Mais qu’importe, le lieu compense largement les petits ratés logistiques.
L’accueil est discret, presque timide. Il faut chercher un visage disponible, pas de jus de bienvenue ni de sourire appuyé. Mais une fois les clés en main, le charme opère. Les chambres sont simples mais soignées : literie correcte, moustiquaires bien nouées, douche fonctionnelle, et une déco boisée qui joue la carte du rustique chic. Le lodge fonctionne en autonomie : panneaux solaires, gestion raisonnée de l’eau, et une équipe locale impliquée dans chaque geste du quotidien.

Le matin, la lumière rase sur le fleuve révèle les raies blanches de la turbulence. Le soir, les rochers renvoient des reflets cuivrés, et le chant des chutes devient une berceuse. Depuis la terrasse, on lit, on rêve, on écoute. Autour, quelques baobabs dressent leurs silhouettes sculpturales, et des sentiers courts mènent à des belvédères où l’on embrasse toute la puissance du Kunene.
Et puis, il y a la piscine, bien entretenue, à la température parfaite pour se délasser après la piste. On peut même s’offrir un massage en plein air, à deux pas de l’eau, pour 350 NAD l’heure — un luxe simple, mais délicieux.
À Epupa Falls Lodge, on s’attend à croiser des varans furtifs, des agames cabotins, et des voyageurs en quête de Wi-Fi dosé. Mais ce matin-là, ce sont deux bulbuls à oreillons rouges qui ont volé la vedette — perchés à quelques mètres de la piscine, l’œil vif et le plumage impeccable.
le Wi-Fi fonctionne vraiment… mais attention, ce n’est pas du streaming illimité : comptez 40 NAD pour 250 Mo. De quoi envoyer vos plus belles photos sans faire exploser la bande passante du bush.
Le restaurant propose une cuisine locale généreuse, incluse dans notre formule (13 235 NAD pour deux nuits, dîner et petit-déjeuner compris). On mange bien, on mange frais, et on mange avec vue.
Au moment de partir, on emporte plus qu’un reçu ou des photos. On repart avec une sensation de calme retrouvé, une admiration pour ceux qui vivent au rythme du fleuve, et le sentiment d’avoir participé, à notre mesure, à un tourisme respectueux et conscient.
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J 1212 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
J 1214 🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola
J 1215 Entre huttes et héritage : immersion dans la cour royale d’ Uukwaluudhi
J 1215 T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT
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J 1219 Okapika Camp — Escale au bord du Kunene
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Sculptures, sourires et poussière rouge — les haltes Himba du Kunene
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Fin de piste, début de regard — le babouin philosophe du Kunene
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J 1222 Epupa Falls Lodge — le luxe discret au bord du rugissement
J 1222
Le lézard qui voulait voler la vedette aux chutes
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Le varan du Nil d’Epupa — discret résident à écailles
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Les bulbuls d’Epupa — inspecteurs de piscine à œil rouge
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