Voyage immersif en famille sur l’île de Boa Vista (Cap-Vert)

Nous arrivons à Boa Vista, la plus orientale des îles du Cap-Vert, pleine d’exotisme et de sable blond. Cette « belle vue » découverte par les Portugais en 1462 porte bien son nom. Avec ses 620 km², c’est la 3ᵉ plus grande île de l’archipel. Nous découvrons un relief étonnamment plat (point culminant 390 m au Pico Estância), vestige d’une ancienne île volcanique très érodée. Le climat y est aride (en moyenne 67 mm de pluie par an), presque désertique, creusant de vastes dunes qui évoquent le Sahara. Du sommet du Pico Estância, le panorama embrasse l’océan et les 55 km de plages de sable blanc qui font la renommée de l’île.

Historiquement, Boa Vista fut un comptoir portugais tourné vers le commerce du sel et des esclaves. La ville principale Sal Rei (« roi du sel ») rappelle cette époque où l’extraction de sel domina l’économie locale. Aux XVIIᵉ–XIXᵉ siècles, des esclaves africains travaillaient dans les salines de Rabil et Curral Velho. Aujourd’hui, la population créole porte le fruit de ce métissage entre colons et habitants d’Afrique. Le village de Sal Rei, paisible port moderne sur la baie, reste le cœur vivant de l’île. Nous remontons la jetée pour admirer l’activité du port de Sal Rei (ferries vers Santiago, Sal et Maio) et le petit marché aux poissons. Notre week-end s’annonce riche en découvertes naturelles et culturelles.

Sal Rei et plages du nord-ouest

🌊 Cabral Beach – Entre dunes dorées et horizon turquoise

Au nord-ouest, Sal Rei s’ouvre sur de longues plages baignées de lumière et une douce ambiance créole.

Sur la côte, la plage de Cabral s’étend sur près de deux kilomètres, bordée de cocotiers et d’un ancien ponton en bois où les vagues viennent se briser. Le sable y est doré, fin comme de la poudre, et scintille sous le soleil de l’Atlantique.

Face à notre résidence, Villa Cabral, les dunes s’élèvent doucement et deviennent le terrain de jeu préféré des enfants, qui y grimpent, rient et dévalent les pentes au coucher du soleil.

Le vent y sculpte sans relâche de petites vagues de sable, rappelant que Boa Vista est avant tout une île façonnée par l’alizé et le temps.
Nous marchons pieds nus le long du rivage, les yeux perdus vers l’horizon turquoise, dans ce décor à la fois sauvage et apaisant où la mer et le désert se rencontrent.

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🌊 Praia de Estoril, la douceur de vivre à Sal Rei

À quelques minutes à pied de notre appartement de la Villa Cabral, nous rejoignons la Praia de Estoril, l’une des plus belles plages de Sal Rei. Bordée de cocotiers, elle s’étire paresseusement le long de la côte nord-ouest, offrant un panorama apaisant sur les îles voisines de Djeu et Sal Rei Islet. Le sable blond s’enfonce doucement dans une mer calme, translucide, parfaite pour la baignade ou le snorkeling. Ici, la vie s’écoule au rythme du vent et des vagues.

Le matin, les pêcheurs tirent leurs barques colorées sur la plage pendant que quelques planches de kitesurf filent au large, portées par les alizés. Nous marchons pieds nus sur le sable chaud, salués par des chiens somnolents à l’ombre des palmiers. L’eau, d’un turquoise irréel, invite à la détente. Les enfants s’amusent à construire des châteaux de sable pendant que nous observons au loin le ballet silencieux des voiliers ancrés dans la baie.

Plus au sud, la plage devient plus animée : bars et restaurants de bord de mer y installent leurs transats et parasols. Parmi eux, le célèbre Morabeza Beach Club attire voyageurs et habitués pour ses grillades de poissons et son ambiance musicale. Mais malgré cette animation, Estoril garde son charme paisible, loin des plages bondées. C’est un lieu où l’on prend le temps — de vivre, de respirer, de savourer la mer.

💡 Conseils pratiques :

• L’eau y est peu profonde, idéale pour les enfants.

• Le snorkeling est possible autour des rochers proches du rivage.

• Plusieurs clubs proposent des initiations au kitesurf ou à la plongée.

• En fin d’après-midi, ne manquez pas le coucher du soleil sur l’îlot de Djeu, un moment magique où tout le ciel s’enflamme d’orange et de pourpre.

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Povoação Velha et plages du sud-ouest

🌾 Povoação Velha – Le berceau tranquille de Boa Vista

Le lendemain matin, nous mettons le cap vers le sud-ouest de l’île, là où les routes goudronnées se perdent dans des paysages arides et fascinants. La piste traverse des champs de lave asséchée, vestiges de l’activité volcanique qui façonna autrefois Boa Vista. À mesure que nous avançons, la végétation se fait rare, et seules quelques chèvres solitaires s’aventurent parmi les touffes de cactus et les roches sombres.

Au détour d’un virage, Povoação Velha apparaît, blotti au pied des collines ocre. C’est le plus ancien village de l’île, fondé au XVe siècle par les premiers colons portugais et les esclaves venus d’Afrique de l’Ouest. Il fut la capitale de Boa Vista jusqu’en 1810, avant que Sal Rei ne prenne le relais. Ici, le temps semble s’être arrêté : les ruelles en terre battue serpentent entre des maisons traditionnelles en torchis, blanchies à la chaux et bordées de fleurs éclatantes. L’air sent le bois brûlé, la mangue mûre et la terre sèche chauffée au soleil.

Nous nous arrêtons devant l’église Nossa Senhora da Conceição, un édifice simple mais émouvant, cœur spirituel du village. Les habitants viennent encore y célébrer la fête patronale, le 15 août, dans une ambiance de musique, de danse et de partage. Un peu plus loin, la chapelle Santo António (XIXᵉ siècle) domine le hameau du haut d’une petite colline. Son parvis offre une vue splendide sur les plaines environnantes et sur la mer, à quelques kilomètres seulement.

Dans les ruelles, les enfants jouent au ballon, les femmes tressent des paniers, et les hommes discutent à l’ombre des figuiers. Nous sommes touchés par la simplicité de la vie ici, rythmée par le vent, les saisons et la pêche. Quelques ateliers d’artisans vendent des objets en calebasse ou en coquillage, souvenirs d’un Cap-Vert authentique, loin du tumulte touristique.

Avant de repartir, nous faisons une halte à un petit café local pour goûter le grogue, l’alcool de canne typique des îles, accompagné d’un morceau de fromage de chèvre local — rustique et savoureux. Le patron nous parle avec fierté de la morabeza, cette chaleur humaine si précieuse au Cap-Vert, qu’il compare à « un sourire dans le vent ».

En quittant Povoação Velha, nous suivons la piste qui s’ouvre vers l’océan et mène aux plages du sud-ouest, dont les plus spectaculaires : Praia de Santa Mónica et Praia da Varandinha. Là-bas, le décor change soudain : les collines s’effacent, et le regard s’ouvre sur une immensité de sable et d’eau, où se mêlent le souffle du vent et le grondement des vagues.

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🌊 Santa Mónica, la perle du sud-ouest

À quelques minutes de Povoação Velha, la route de sable nous conduit à Praia de Santa Mónica, un ruban d’or de plus de 11 kilomètres considéré comme l’une des plus belles plages du Cap-Vert. Le décor est saisissant : dunes blondes, océan bleu cobalt, silence absolu. Seuls le vent et le ressac troublent la quiétude des lieux.

Protégée par la réserve naturelle du Morro de Areia, cette plage abrite une riche biodiversité — tortues marines, oiseaux endémiques et parfois raies et poissons volants que l’on peut observer depuis le rivage. Nous marchons pieds nus dans le sable fin, avant de céder à la tentation d’une baignade dans une eau calme et cristalline, d’un bleu profond presque irréel.

Les enfants rient en dévalant les petites dunes qui bordent la plage, tandis que nous gravissons les hauteurs pour admirer les formes spectaculaires sculptées par l’érosion. Vue d’en haut, Santa Mónica ressemble à une immense peinture naturelle, entre désert et océan. Ici, la beauté se savoure en silence, sous le soleil généreux de Boa Vista.

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🌅 Praia da Varandinha, la plage aux falaises rouges

Juste au nord de Santa Mónica, nous atteignons Praia da Varandinha, une anse secrète et spectaculaire blottie entre des falaises volcaniques rougeâtres. Le contraste entre la roche sombre, le sable doré et l’Atlantique turquoise est tout simplement envoûtant.

Nous descendons sur la plage, seuls au monde, portés par le bruit du vent et des vagues qui s’engouffrent dans les cavités naturelles. Les enfants rient en explorant les grottes creusées par la houle, véritables caches d’aventure au pied des falaises. Nous grimpons sur les rochers, fascinés par les formes que l’érosion a patiemment sculptées au fil du temps.

Un peu plus loin, nous reprenons le 4×4 pour longer la côte : pistes de sable, embruns salés, lumière dorée de l’après-midi… tout invite à la contemplation. Varandinha est un lieu brut, presque lunaire, où la nature se montre à la fois puissante et fragile.

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Aventure dans le désert de Viana

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Après le déjeuner, nous quittons Sal Rei par la piste vers Rabil, avant de nous enfoncer dans le légendaire désert de Viana, l’une des 7 merveilles naturelles du Cap-Vert. Très vite, le paysage change : la végétation se fait rare, la route se transforme en piste sablonneuse, et l’horizon s’ouvre sur une mer de dunes blondes, d’origine saharienne. Le vent venu du continent africain a transporté ces sables il y a des millénaires, formant aujourd’hui un désert mouvant d’environ 5 km de long, bordé de terres volcaniques sombres et de quelques acacias solitaires.

Nous enfourchons nos quads 4×4, moteurs rugissants, et l’aventure commence. Le sable fin avale parfois les roues, forçant à doser l’accélération pour éviter l’enlisement : chaque passage devient un défi, chaque crête une victoire. Sous nos casques, le vent brûlant et l’odeur du sel rappellent la proximité de l’océan. À l’ouest, on distingue la ligne bleutée de l’Atlantique, où des carcasses de bateaux échoués reposent, rongées par le sel et le temps — souvenirs d’un rivage dangereux mais fascinant.

En chemin, nous traversons quelques hameaux isolés, faits de maisons basses en parpaings, où les enfants saluent notre passage. À la sortie d’un bidonville aux abords de Rabil, les contrastes du Cap-Vert se révèlent : la pauvreté côtoie la beauté brute du désert, la vie résiste à la sécheresse.

Plus loin, nous grimpons sur une dune plus haute que les autres. Là-haut, le spectacle est saisissant : le silence règne, total, presque sacré. La lumière de la fin d’après-midi dore chaque vague de sable, et les ombres s’allongent comme des rubans mouvants. Certains s’allongent, ferment les yeux, écoutent le souffle du vent ; d’autres lancent leurs quads dans une dernière descente, grisés par la vitesse et la poussière d’or.

Le désert de Viana n’est pas un simple décor : c’est une expérience sensorielle et intime. On y ressent à la fois la force du vent, la fragilité de la vie, et la beauté âpre du Cap-Vert. Quand le soleil décline sur les dunes, on comprend pourquoi ce lieu fascine les voyageurs depuis des générations.

🏜️ Conseil pratique : la visite se fait le plus souvent en excursion guidée (en quad ou en 4×4) depuis Sal Rei. Prévoyez lunettes, foulard et crème solaire. Les excursions en fin de journée offrent les plus beaux jeux de lumière sur les dunes.

✨ Un désert miniature, mais un monde à part — là où le sable rencontre l’océan et le silence parle encore.

L’est de l’île : Fonte Vicente et Curral Velho

🌴 L’est de l’île : Fonte Vicente  

Nous poursuivons notre route vers l’extrême sud-est de Boa Vista, là où la terre semble se perdre entre mer et désert. La piste s’étire à travers des plaines arides ponctuées de pierres volcaniques, puis soudain, un îlot de verdure apparaît : Fonte Vicente. Ce lieu au nom évocateur — « fonte » signifiant source — abrite une rare oasis où l’eau sourd du sol, donnant vie à une végétation surprenante dans cet environnement désertique. Sous un soleil implacable, l’air se charge d’humidité, et l’on entend le bourdonnement des insectes attirés par les points d’eau.

Ici se dressent des baobabs majestueux, véritables monuments naturels aux troncs ventrus et aux branches tordues vers le ciel. Certains sont plusieurs fois centenaires, témoins silencieux d’un équilibre fragile entre sécheresse et vie. À leurs côtés, les badamiers déploient leur feuillage dense, offrant une ombre bienvenue. Ces arbres tropicaux, rares sur Boa Vista, dessinent un tableau presque surréaliste : un coin d’Afrique verte au cœur d’un archipel de sable et de vent.

👉 Fonte Vicente et Curral Velho illustrent les deux visages de Boa Vista : la vie cachée qui persiste grâce à quelques sources miraculeuses, et la mémoire du désert qui engloutit lentement les traces humaines.

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🏝️ Les ruines et la plage de Curral Velho – 

Plus loin, au bout d’une piste sablonneuse que le vent efface sans cesse, apparaissent les ruines de Curral Velho, vestiges poignants du passé salin et agricole de Boa Vista. Fondé au XVIIᵉ siècle, ce village de pêcheurs fut jadis l’un des plus actifs de l’île. Les habitants y vivaient de la mer, de la récolte du sel et de quelques cultures vivrières, profitant de la proximité d’une lagune fertile. Aujourd’hui, il ne reste que des maisons en pierre et en terre cuite, rongées par le sel et le temps. Les toits se sont effondrés, les portes battent au vent, et pourtant, tout semble encore habité par le souvenir des voix d’autrefois.

Nous déambulons dans les ruelles ensablées, entre les murs ocre et les volets bleus délavés, imaginant la vie d’antan : les pêcheurs rentrant leurs filets, les femmes étendant le linge sous le soleil, les enfants courant pieds nus vers la mer. Non loin, un ancien entrepôt à sel témoigne de cette économie disparue, quand les habitants extrayaient le précieux minéral des salines voisines avant de l’exporter vers les autres îles.

Juste après le village, la praia de Curral Velho s’étire sur plusieurs kilomètres, désertique et sublime. Le sable blond, immaculé, contraste avec le bleu intense de l’Atlantique. Ici, le silence n’est troublé que par le vent et les cris lointains des mouettes. Parfois, une pirogue de pêcheurs surgit à l’horizon : quelques hommes de Rabil ou de Sal Rei viennent encore relever leurs casiers au large, perpétuant une tradition séculaire.

Ce site, classé réserve naturelle, est aussi un sanctuaire pour les tortues marines. Chaque été, elles remontent discrètement sur la plage pour y creuser leurs nids. Nous marchons pieds nus le long de l’eau turquoise, veillant à ne pas troubler cette nature fragile. À mesure que le soleil descend, les ruines se teintent d’or et d’ambre : un décor d’une beauté presque irréelle, suspendu entre mémoire et éternité.

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🏖️ Praia de João Barrosa – Le sanctuaire sauvage de Boa Vista

Poursuivant notre route vers le nord-est, la piste sableuse nous conduit jusqu’à Praia de João Barrosa, surnommée aussi Turtles Beach pour une raison bien particulière. Ici, la côte dévoile toute la beauté brute de Boa Vista : un ruban de sable doré, d’un or presque incandescent, s’étend à perte de vue entre dunes et falaises volcaniques. Le vent y sculpte le relief avec patience, dessinant de délicates ondulations sur le sable chaud. L’océan, d’un bleu limpide, contraste magnifiquement avec les teintes ocres du rivage.

Ce site reculé respire la tranquillité. Aucune construction, aucun bar ni parasol : seulement le murmure de la mer et le sifflement du vent. En contrebas, les ruines de vieilles « casas de sal » rappellent qu’autrefois, les habitants venaient ici récolter le sel déposé par les marées. Leurs murs blanchis par le sel semblent presque se fondre dans le paysage.

En marchant vers les dunes, nous découvrons quelques chevaux en liberté broutant une herbe rare, nourrie par l’humidité marine. Leur silhouette se découpe sur le ciel clair, image saisissante d’une harmonie parfaite entre vie sauvage et nature intacte.

La plage, longue et déserte, est surtout un site de ponte pour les tortues marines. Chaque été, à la tombée du jour, elles émergent lentement des flots pour creuser leurs nids dans le sable tiède. Des associations locales veillent à leur protection, car João Barrosa est l’un des lieux les plus importants de ponte de tout l’archipel.

Nous restons là un long moment, hypnotisés par la lumière changeante de la fin d’après-midi. Les falaises s’embrasent de reflets rouge et or, tandis que la mer se teinte d’argent. Dans ce décor grandiose et silencieux, Boa Vista révèle son âme la plus pure : sauvage, fragile, intemporelle.

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🎄 Fundo das Figueiras – Le charme coloré du nord de Boa Vista

Après le repas, nous reprenons la route vers le nord et atteignons Fundo das Figueiras, l’un des villages les plus pittoresques de Boa Vista. Situé dans une vallée fertile et légèrement plus fraîche, ce hameau tranquille respire la douceur de vivre capverdienne. Les façades pastel des maisons s’alignent le long de ruelles fleuries d’hibiscus et de bougainvilliers, offrant un tableau éclatant sous le ciel azur.

L’atmosphère y est simple et accueillante : on croise des habitants assis à l’ombre, des enfants jouant sur la place centrale, des femmes discutant devant les boutiques. À cette époque de fêtes de Noël, le village s’illumine de décorations artisanales. Sur la petite place, un sapin de Noël coloré côtoie un Père Noël en baudruche, scène à la fois touchante et joyeuse dans ce décor tropical. Nous prenons la pose, amusés, devant ces symboles de fête qui rappellent la chaleur humaine plus que la neige.

En d’autres saisons, Fundo das Figueiras s’anime pour les festivités de São João Batista, son saint patron. Chaque mois de juin, les rues s’emplissent de musique, de danses et de courses de chevaux qui perpétuent des traditions anciennes. C’est un moment fort où tout le nord de Boa Vista se retrouve dans une ambiance de partage et de joie.Autour du village, la campagne s’étend jusqu’aux collines dorées et aux pistes menant vers Rabil, les dunes de Viana ou la plage de João Barrosa. Fundo das Figueiras est ainsi une étape parfaite pour découvrir le visage rural et authentique de Boa Vista, loin du tumulte côtier.

Le soir venu, les couleurs s’adoucissent, les façades s’embrasent d’une lumière dorée et le calme s’installe. Assis devant une maison bleue pastel, un café à la main, on comprend pourquoi ce lieu paisible reste gravé dans le cœur de ceux qui le visitent.

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Saveurs locales :  souvenirs de Boa Vista

Les derniers instants se déroulent au grand marché artisanal de Sal Rei où nous achetons quelques souvenirs (sculptures en albâtre, vannerie de jonc). Bientôt, nous reprenons la route de l’aéroport avec dans nos valises des coquillages et surtout des souvenirs plein la tête : l’immense horizon de Santa Mónica, la quiétude de Povoação Velha, la magie des dunes de Viana… Le Cap-Vert a tenu sa promesse de morabeza, cette chaleur humaine si typique des îles. Nous sommes repartis convaincus que Boa Vista est un trésor naturel et historique à découvrir en famille.

FAUNE ET FLORE

 

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