Cabinda, l’enclave aux frontière disputées ANGOLA +

La Sé Cathédrale de Cabinda et sa place centrale : un cœur battant au centre-ville
Au cœur de Cabinda, la Sé Cathédrale s’impose comme un repère à la fois spirituel et urbain. Cette église catholique, de style sobre mais harmonieux, s’élève face à l’avenue principale et attire autant les fidèles que les curieux. Elle incarne la présence historique de l’Église dans cette enclave d’Angola, où la foi catholique reste profondément enracinée dans la vie locale. Peinte de tons crème et ocre, la façade de la cathédrale se distingue par son clocher modeste et son architecture simple, marquée par un souci de fonctionnalité plus que de démonstration. À l’intérieur, l’atmosphère est calme, ponctuée de statues de saints, de cierges et d’autels latéraux. Lors des messes, la cathédrale s’anime de chants et de prières, rassemblant des fidèles venus de tous les quartiers.
Mais ce qui rend ce lieu encore plus vivant, c’est la grande place située juste devant l’église, qui joue le rôle de carrefour social et de lieu de rencontre au quotidien. On y trouve une vaste esplanade carrelée, où familles, jeunes couples et groupes d’amis aiment flâner à la tombée du jour. Les enfants y jouent, les adolescents prennent des selfies, tandis que les vendeurs ambulants proposent snacks, boissons fraîches ou glaces artisanales.
Le véritable point d’attraction, au centre de cette place, reste sans conteste le signe géant « EU ❤️ CABINDA ». Coloré et photogénique, il célèbre avec fierté l’attachement des habitants à leur ville. Comme dans d’autres capitales ou grandes villes d’Afrique, ce type de signal visuel est devenu un symbole identitaire. À Cabinda, il donne à la place une atmosphère joyeuse et contemporaine, parfaite pour immortaliser une halte dans la ville.
Entre spiritualité et convivialité, la Sé Cathédrale et sa place représentent le cœur symbolique et affectif de Cabinda, où se croisent traditions, foi et fierté locale. Que l’on y passe pour assister à une célébration ou simplement pour prendre une photo souvenir devant les lettres géantes, c’est un passage obligé pour quiconque souhaite ressentir le pouls de la ville.
La Praça Grande de Cabinda : cœur symbolique en quête de renouveau
Située au centre-ville, à deux pas de la Sé cathédrale et des bâtiments administratifs, la Praça Grande — littéralement « grande place » — est censée incarner le cœur historique et civique de Cabinda. Elle s’ouvre comme une vaste esplanade, bordée de palmiers et ponctuée de statues, de fontaines et d’aménagements destinés à accueillir flâneurs, passants et événements publics.
Mais si l’on sent encore l’ambition de grandeur qui a présidé à sa création, force est de constater que la place a perdu de sa superbe. Le sol, par endroits fissuré ou taché, montre les signes du temps et du manque d’entretien. Les fontaines, autrefois symboles de fraîcheur et d’élégance, sont presque toutes à l’arrêt : seules celles décorées de dauphins laissent encore jaillir un filet d’eau, comme un dernier souffle de vie.
Autour, les bancs délavés, les peintures écaillées, les structures rouillées ou ternies racontent une place fatiguée, à l’image d’un théâtre dont les projecteurs se sont éteints. Même les quelques jeux pour enfants, en plastique usé par le soleil, semblent résister tant bien que mal à l’abandon progressif des lieux.
Malgré son état, la Praça Grande reste un point de repère essentiel, une place où tout converge : la mémoire coloniale, les ambitions de développement, les contradictions d’une ville tiraillée entre passé et futur. On espère qu’un jour, elle retrouvera l’attention qu’elle mérite.
Cap sur la Praia da Missão, au pied de la Mission Catholique
Après avoir exploré la Praça Grande, nous mettons le cap vers la Praia da Missão, juste en face de l’imposante Mission Catholique de Cabinda. La façade blanche de l’église, ponctuée de vitraux colorés et dominée par sa grande croix, se reflète dans la lumière crue de l’après-midi, offrant un contraste saisissant avec les teintes ocres de la ville.
En contrebas, une esplanade ouverte s’étire vers la mer. Loin d’être une simple étendue de béton, elle est jalonnée de statues remarquables qui jalonnent l’histoire spirituelle et matérielle de Cabinda. Tout d’abord, à l’entrée, un Christ rédempteur sculpté dans la pierre locale dresse les bras, comme pour englober la baie tout entière. Sa silhouette massive rappelle discrètement le célèbre modèle de Rio, mais s’inscrit ici au cœur de la culture angolaise.
Plus loin, des stations du chemin de croix sont représentées par de petites sculptures en métal patiné, disposées en cercle, invitant à la méditation et au silence. À mi-parcours, un groupe de saints patrons — un missionnaire portugais, une religieuse locale et un enfant de chœur — se tient côte à côte, témoignant de la collaboration entre l’Église et les communautés cabindaises au fil des décennies.
À l’extrémité de l’esplanade, une dernière statue attire le regard : celle d’une Vierge à l’enfant, drapée dans une cape aux plis profonds. Son regard, tourné vers l’horizon, semble veiller sur les pêcheurs dont les barques colorées se balancent au large.
Sous nos pas, des dalles ornées de carreaux émaillés racontent en images la fondation de la mission au XIXᵉ siècle. Les scènes montrent l’arrivée des premiers missionnaires, la construction de l’église et les premiers baptêmes célébrés en cette terre lointaine.
Autour, quelques bancs en bois permettent de s’asseoir et de contempler, face à cette succession de figures sacrées, la Ponta do Leste et l’eau calme de l’Atlantique. Un souffle de brise marine balaie l’esplanade, dissipant la chaleur tropicale et apportant l’odeur mêlée de sel et d’encens.
La Praia da Missão, loin d’être un simple front de mer, se révèle ainsi un lieu de convergence — géographique, historique et spirituel. En quelques pas, elle nous plonge dans l’âme religieuse de Cabinda, tout en offrant un point de vue unique sur la mer qui borde cette enclave d’Angola.
Marché central de Cabinda
À la tombée de la nuit, lorsque les dernières lueurs du crépuscule s’effacent derrière les collines, le Marché central de Cabinda s’éveille dans un tourbillon de couleurs et de parfums. Nous franchissons l’imposante portail en fer forgé ouvragé, vestige de l’architecture coloniale portugaise, et pénétrons dans une vaste cour carrée bordée de halles en tôle colorée ; ici, l’agencement en allées perpendiculaires rappelle un damier, où chaque case dissimule un trésor local.
Dès les premiers pas, l’air vibre d’une rumeur joyeuse : vendeuses de fruits tropicaux — mangues, papayes, corossols — exposent leurs paniers débordants, tandis que les pêcheurs jaugent d’un œil critique la fraîcheur des vivaneaux, muge et capitaine fraîchement débarqués du port voisin. À la halle nord, des artisans en tablier de toile proposent poteries vernissées, parures en perles d’ivoire reconstitué et vannerie de rotin, dont les motifs géométriques traduisent l’héritage des populations M’Banzo.
Le nez se plaque à un comptoir improvisé où déjà crépite le charbon : ici, c’est le royaume des poissons grillés ; de larges filets sont badigeonnés d’une pâte rougeoyante au piri‑piri local, avant d’être retournés lentement, laissant s’exhaler une odeur âcre et fumée, presque hypnotique. Nous commandons un capitaine entier, oreillettes croustillantes et chair nacrée, qu’une petite dame nous sert dans une feuille de bananier, accompagnée d’une portion de fungi (semoule de maïs) et d’une « salade » de crudités relevée au vinaigre de palme.
Non loin, un balai de mains habiles découpe la viande de chèvre en brochettes, tandis que l’on tamponne des morceaux de manioc pilé pour en extraire une pâte dense, prête à être frite en beignets dorés — l’cacapa — que l’on trempe volontiers dans une sauce à la tomate épicée. Plus loin encore, un stand propose le calulu, ragoût de poisson et légumes africains mijoté des heures, dont la vapeur trouble l’atmosphère alentour.
Entre deux bouchées, nous flânons devant les étals d’épices : piments séchés, gingembre râpé, poudre de bouillon cube locale, indispensables à la cuisine angolaise ; un épicier nous enjoint d’essuyer notre front tant la chaleur des fourneaux semble rayonner jusque dans le couloir central. Les éclats de rire fusent, les négociations reprennent, et partout, les clients paient en kwanza sonnants et trébuchants.
Au fond du marché, un puits ancien, orné d’un décor en mosaïque naïve, sert de point de ralliement : chacun y vient remplir sa gourde ou reposer quelques instants ses emplettes. De là, les ruelles encombrées de scooters et de charrettes reprennent le relais jusqu’à la place voisine, où des bancs ombragés invitent à prolonger la dégustation.
Le Marché central de Cabinda n’est pas seulement un lieu de transactions ; c’est le cœur battant de la ville, où se rencontrent histoires familiales, savoir‑faire ancestral et goûts d’un pays tourné vers l’océan. Chaque odeur, chaque étal, chaque voix compose la symphonie vivante d’une escale inoubliable, où la gastronomie de rue devient une célébration de la culture angolaise dans toute sa générosité.
FAUNE ET FLORE
VIDEOS & PODCASTS
Frontière Congo Brazzaville et Angola
J 1124 Angola, entre frontières et frustrations : récit d’une traversée éprouvante mais humaine
AUTRES ARTICLES SUR l’ Angola à DISPOSITION :
La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise
RESTAURANT APOLONIA CABINDA
Le restaurant Apolonia, situé à deux pas du port de Cabinda, nous apparaît immédiatement comme une oasis de confort et de raffinement dans l’effervescence urbaine. Son allure extérieure, soignée et accueillante, nous réconforte après plusieurs heures de route et de formalités frontalières. Le bâtiment, moderne et lumineux, est entouré d’un petit jardin bien entretenu. On distingue une piscine aux eaux limpides, encadrée de transats et d’une palmeraie ornementale, ainsi qu’un lounge bar aménagé avec goût, promesse d’un moment de détente privilégié.
À l’étage, une vaste terrasse offre une vue dégagée sur l’océan Atlantique, où l’on aperçoit au loin les silhouettes des cargos en attente dans la rade. Mais en cette fin de matinée particulièrement chaude, nous préférons nous installer dans la salle climatisée du restaurant, élégamment décorée, sobre et confortable, baignée d’une douce lumière filtrée par de grandes baies vitrées.
À peine assis, le patron s’approche de notre table. Il nous accueille avec une gentillesse spontanée, et s’excuse presque de ne pas pouvoir nous proposer l’intégralité de la carte. Le restaurant est normalement fermé le lundi, mais il se dit heureux de pouvoir quand même nous servir, ce que nous apprécions tout particulièrement.
Avec un sourire complice, il nous suggère les bifes à la portuguesa, ces célèbres steaks à la portugaise que nous avions appris à aimer lors de notre séjour prolongé au Portugal.
Le plat arrive quelques minutes plus tard, généreusement servi : de beaux steaks tendres nappés d’un jus légèrement aillé, surmontés chacun d’un œuf au plat joliment coulant. L’ensemble est accompagné d’un trio d’accompagnements copieux et savoureux : un riz nature moelleux, des frites croustillantes à souhait et une salade de tomates et concombres relevée d’un filet de vinaigre doux.
Tout est servi avec soin, dans une vaisselle simple mais élégante, et les portions sont largement suffisantes pour rassasier les appétits les plus solides. Le repas est à la hauteur de nos attentes, mêlant simplicité, générosité et souvenirs gustatifs.
Le service est discret, efficace, empreint d’une réelle courtoisie. Nous quittons la table rassasiés, reconnaissants de cette parenthèse gastronomique inattendue et ravis d’avoir découvert une adresse qui allie professionnalisme, accueil chaleureux et qualité culinaire. Une étape à recommander vivement pour tout voyageur de passage à Cabinda.
Addition avec deux bières, sodas et eau plate ; 74000 AOA
RESTAURANT DE L’HOTEL DELLAZ

Voulant éviter les incertitudes de la restauration en ville, et les sorties le soir, nous avions décidé de rester sur place. Pour optimiser les choses, nous passons commande à l’avance, précisant bien que nous souhaitons dîner à 20h30 précises.Le choix s’annonce limité, très limité même. On nous propose essentiellement du poisson braisé et quelques plats simples comme des omelettes, ce que nous acceptons sans trop rechigner, pensant que simplicité rimerait au moins avec efficacité. Mais à notre arrivée dans la salle, nous découvrons avec surprise que d’autres clients, eux, se voient servir des mets nettement plus élaborés, visiblement absents de notre carte. Une sélection à deux vitesses ?Les plats finissent par arriver… avec plus de 30 minutes de retard, et froids. Le poisson est sec, sans saveur, les omelettes maigres et fades. Rien n’est à la hauteur, ni dans la présentation, ni dans le goût, ni dans la quantité. L’ensemble laisse une impression de négligence totale, comme si notre commande avait été bâclée en cuisine ou oubliée
Je demande des frites en accompagnement et j’ai des patates douces en vapeur. Bastien demande du riz et obtient des frites. Sans oublier que l’omelette au poulet était en réalité au boeuf
Clou de la soirée, pas de verres, pas de couverts…Nous avosn été obligé de nous servir sur les tables voisines !Et pourtant, l’addition, elle, ne fait aucun compromis : 24 000 kwanzas (environ 16 000 francs CFA ou 24 € ), un tarif injustifiable au regard de la qualité servie. Et pour couronner le tout, on nous rend la monnaie en souriant… par un simple « merci », autrement dit, pas de monnaie du tout.Une expérience franchement décevante, à oublier rapidement. Si l’hôtel nous a séduits par son accueil et ses installations, son restaurant, lui, n’aura pas réussi à nous convaincre.
Une seconde chance… gâchée par un service toujours déplorable

Nous avons décidé de donner une seconde chance au restaurant de l’hôtel Dellaz, après une première expérience très décevante deux jours plus tôt. Pleins d’espoir, nous avons passé commande dès 17h30, avec une demande claire : être servis à 20h00. Cela laissait largement le temps à la cuisine de préparer les plats.
La commande était simple : une feijoada, deux blancs de poulet crispy (l’un avec spaghettis, l’autre avec frites) et un bife à la portugaise avec bananes frites pour Bastien.
Nous arrivons à 20h00 : notre table n’est même pas dressée. Nous nous installons, sans qu’aucun membre du personnel ne vienne à notre rencontre, ni pour un mot de bienvenue, ni pour prendre la commande des boissons. L’attente commence.
À 20h45, après plusieurs relances, la feijoada finit par arriver… tiède. Il faut encore dix minutes supplémentaires pour obtenir des couverts. Les deux blancs de poulet suivent un quart d’heure plus tard, froids, sans accompagnement immédiat. Le bife à la portugaise, lui, n’est servi qu’à 21h20… Une attente interminable, pour un résultat décevant.
Aucune attention du personnel, aucun suivi, aucun mot d’excuse. Pas une seule fois on ne nous a demandé si nous voulions boire quelque chose. La gestion de la salle comme de la cuisine est catastrophique, sans coordination, sans écoute, sans réactivité.
Et pour couronner le tout, une addition salée : 48 500 AOA, bien trop élevée compte tenu du manque de service, de chaleur et de professionnalisme.
Nous repartons avec la certitude que cette seconde chance n’aura pas été saisie.
SUNSET PIZZERIA – CABINDA

Le lendemain, nous partons tester un autre restaurant : la Pizzeria Sunset.
L’accueil y est très agréable, et en français de surcroît, grâce à une serveuse particulièrement serviable et souriante. Nous nous installons en terrasse, profitant de l’air doux du soir.
Le restaurant est situé sur l’avenue principale, à proximité d’un grand rond-point très fréquenté. L’intérieur, quant à lui, présente l’allure d’un snack classique, sans prétention mais fonctionnel.
Le menu du jour est proposé sous forme de buffet, permettant à chacun de composer son assiette selon ses envies. Les enfants optent pour des fajitas au poulet et des fajitas à l’italienne, tandis que Nadège et moi choisissons la formule du jour : arroz (riz), molho de beringela (sauce à l’aubergine) et batata frita com carne (frites avec de la viande).
Une assiette généreuse, équilibrée et vraiment goûteuse, qui nous séduit par sa simplicité et la qualité de ses préparations. Le tout, accompagné de boissons, pour 21 000 AOA seulement — un excellent rapport qualité-prix pour un repas en famille à Cabinda.
Ou faire ses courses ?
- 📍 EN100, Cabinda
- 🛍️ Supermarché sud-africain bien approvisionné : produits frais, surgelés, épicerie, produits importés.
- 💰 Prix : modérés à élevés (produits importés plus chers)
🛍️ Intermarket Cabinda
- 📍 Rue das Mangueiras
- 🧀 Produits alimentaires, boissons, produits d’entretien.
- 💰 Prix abordables, bon choix local
🛒
- 📍 Rua Dr. António Agostinho Neto
- 🛒 Centre commercial avec supermarché, boutiques, boulangerie.
- Idéal pour faire des courses variées en un seul lieu.
🛒 Nosso Super
- 📍 Quartier central de Cabinda
- 🥫 Produits de base, fruits, légumes, riz, huile, conserves.
- 💰 Prix accessibles, fréquenté par les locaux
🛍️ Simbila Supermercado Lda
- 📍 Cabinda centre
- 🧃 Produits alimentaires, boissons, snacks, produits d’hygiène.
💸 Prix moyens des produits alimentaires à Cabinda (2025)
Produit | Prix moyen |
---|---|
🍞 Pain (500 g) | 1,20 € |
🥚 Douzaine d’œufs | 2,00 € |
🥛 Lait (1 L) | 1,50 € |
🍗 Poulet (1 kg) | 4,50 € |
🍚 Riz (1 kg) | 1,20 € |
🍎 Pommes (1 kg) | 2,50 € |
🥬 Légumes locaux (1 kg) | 1,00–1,50 € |
🧃 Jus ou soda (1,5 L) | 1,20 € |
💧 Eau minérale (1,5 L) | 0,80 € |
🥖 Pour les produits frais et artisanaux :
- Marché central de Cabinda : fruits tropicaux, légumes, poissons, épices, produits locaux à prix très abordables.
- Padarias locales (boulangeries) comme Padaria Tabasco ou Padaria Cossuenda : pain frais, viennoiseries, jus.
LES LOGEMENTS
HD DELLAZ CABINDA
Notre arrivée à Cabinda fut tout sauf banale. À peine débarqués, nous avons été confrontés à une série de petits tracas logistiques qui, sur le moment, ont bien failli entamer notre enthousiasme. Le carburant se faisait rare, les cartes SIM locales introuvables, et le cash difficilement accessible. Mais c’est du côté des hôtels que les choses ont vraiment pris une tournure inattendue.
Nous avions pourtant anticipé en effectuant une pré-réservation au Gerlu Hotel, séduits par sa localisation et ses promesses. Mais à notre arrivée, la désillusion est immédiate : la piscine, dont nous rêvions après la chaleur et la poussière du trajet, est d’un vert douteux, envahie d’algues, totalement laissée à l’abandon. L’ambiance est morne, presque abandonnée. Nous rebroussons chemin, un peu déçus mais encore pleins d’espoir.
Direction Por do Sol, autre hôtel recommandé par quelques voyageurs. Ici, c’est encore pire : la piscine est… vide. Littéralement. Une vaste coquille sèche au cœur d’un complexe sans âme. Pas d’eau, pas de charme, pas d’envie d’y rester. Nous reprenons la route, la fatigue commençant à se faire sentir.
C’est finalement le HD Dellaz, notre troisième tentative, qui nous sauve. L’établissement ne coche pas toutes les cases — l’une de nos deux chambres n’a pas d’eau chaude, ce qui nous oblige à quelques concessions — mais il nous offre ce que nous cherchions : une piscine propre et accueillante, des chambres vastes et confortables, un personnel chaleureux, et une certaine tranquillité. Ce n’est pas le grand luxe, mais pour quelques nuits en attendant le ferry vers Soyo, cela nous suffit amplement.
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1124 Landana, là où l’océan caresse les mangroves Angola
J 1124 RESTAURANT APOLONIA – CABINDA – Angola
J 1124 HOTEL HD DELLAZ CABINDA Angola
J 1124 RESTAURANT DE L’HOTEL DELLAZ- CABINDA – Angola
OR NOIR SUR LA COTE ATLANTIQUE : ENTRE PROMESSES ET TURBUENCES
J 1125 BOLINHOS- CABINDA – Angola
J 1125 BIFE DE ALCATRA- CABINDA – Angola
J 1125 BIERE CUCA CABINDA – Angola
J 1125 Ginja do Bairro : liqueur populaire et douceurs partagées CABINDO ANGOLA
J 1125 SUNSET PIZZERIA CABINDO ANGOLA
J 1126 LES ASSURANCES VOITURE OBLIGATOIRES EN ANGOLA CABINDA Angola
J 1126 PRACA GRANDE CABINDA Angola
J 1126 Cap sur la Praia da Missão, au pied de la Mission Catholique de CABINDA Angola
LES LIENS
#tourdumonde #voyageenfamille #tourdumondeenfamille #raptor #Voyageavecnous #travelyourself #vivreautrement #backpacker #flashbackpacker
#traveladdict #voyagerautrement #slowtravel #slowtravelling #paysage #4×4 #4x4life #4x4adventure #travelphotography #roadtrip #ontheroad #overland #overlander #overlanding #traveladdict #toutestpossible #allispossible