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Lors d’une sortie en pirogue sur le fleuve Sassandra en Côte d’Ivoire, nous avons découvert la célèbre crevette balais atya. Naviguant paisiblement sur les eaux calmes, entourés par la végétation luxuriante de la Côte d’Ivoire, nous avons été fascinés par la richesse de la faune locale. Notre guide, un pêcheur expérimenté, nous a montré comment repérer et attraper ces petites merveilles aquatiques.

Les crevettes atya, avec leurs couleurs vives et leurs mouvements gracieux, étaient abondantes dans les eaux du fleuve. Le pêcheur nous a expliqué que ces crevettes sont très prisées dans la cuisine ivoirienne pour leur goût délicat et leur texture tendre. Nous avons eu la chance d’en attraper quelques-unes et de les déguster crues. Leur goût, plus amer que celui des gambas, se prêtait bien à la préparation en tartare ou en carpaccio, offrant une expérience gustative unique.

Cette découverte nous a rappelé à quel point la nature ivoirienne est généreuse et diversifiée. Les crevettes atya du fleuve Sassandra sont une véritable délicatesse, et cette expérience restera gravée dans nos mémoires comme l’une des plus enrichissantes de notre voyage.

Selon les sources, en 2021, le genre Atya compte entre sept et onze espèces de crevettes décrites. Elles sont présentes dans la plupart des régions tropicales et subtropicales du globe. La taxonomie des différents taxons n’est pas encore totalement établie, et il est probable que plusieurs espèces soient encore non décrites à ce jour. Il existe de nombreux synonymes désignant les mêmes espèces, en particulier en Afrique, dans les Caraïbes et en Amérique du Sud.

Plusieurs espèces ont été surpêchées et leurs populations sont aujourd’hui considérées comme vulnérables. Des projets d’aquaculture, en particulier pour le milieu aquariophile, se sont développés depuis les années 2000.

Toutes les Atya semblent apprécier les parties rocheuses des rivières. Elles sont principalement rencontrées dans des zones de courant fort, mais quelques populations sont également répertoriées en eaux saumâtres. Les juvéniles vivent cachés dans les racines et la végétation des ruisseaux. Le processus de reproduction comprend une partie en eau saumâtre ou marine. En journée, les Atya sont discrètes et restent la plupart du temps cachées pour éviter la prédation. Elles semblent plus actives pendant la nuit.

Ces crevettes sont spécialisées dans la filtration de l’eau. Les deux premières paires de péréiopodes sont modifiées pour capturer la nourriture, et la troisième paire permet aux crevettes de se fixer sur le substrat et de résister aux courants. Les cils situés sur les pattes et la queue facilitent la nage, qui se fait par bonds lors de la contraction des muscles abdominaux.

Morphologie :
– Type : Crevette filtreuse
– Taille moyenne : 10 cm

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