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Sassandra et ses environs CÔTE D’IVOIRE *

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Ce matin, nous avons quitté San Pedro pour poursuivre notre aventure en direction de Sassandra, avec une étape prévue à Monogaga. Après un délicieux petit-déjeuner en famille, nous avons chargé nos affaires dans la voiture et pris la route, impatients de découvrir de nouveaux paysages et de vivre de nouvelles expériences.

La route vers Monogaga était bordée de végétation luxuriante, offrant des vues magnifiques et apaisantes. En arrivant, nous avons été accueillis par le bruit apaisant des vagues et l’odeur salée de la mer. La plage de Monogaga était tout simplement superbe, avec son sable fin et ses eaux claires. Nous avons passé quelques heures à nous détendre, profitant de la tranquillité et de la beauté naturelle de cet endroit.

Ensuite, nous avons repris la route, toujours émerveillés par la beauté des paysages côtiers de la Côte d’Ivoire. Nous nous dirigions maintenant vers Sassandra, une ville réputée pour ses plages et son histoire riche. Notre aventure continue, et nous étions impatients de découvrir ce que Sassandra nous réservait.

Nous voici arrivés à Sassandra, une ville côtière empreinte d’histoire et de mystère, nichée à près de 300 km d’Abidjan. Jadis prospère et dynamique, elle a connu son apogée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’elle était le port le plus actif de la Côte d’Ivoire. Les Portugais, les Hollandais, les Danois, les Français et les Anglais ont tous laissé leur empreinte dans cette ville aux vestiges coloniaux nombreux.

L’histoire de Sassandra remonte à Gbadji, un chasseur qui découvrit cette terre après une longue traque. Fasciné par l’océan, il fonda le premier village néyo, qui devint plus tard Paegue. Les Portugais Joao de Santarem et Pedro de Escobar furent parmi les premiers marins occidentaux à accoster dans la baie de Sassandra, lui donnant ainsi son nom.

Malgré son passé glorieux, Sassandra a connu un déclin progressif, notamment avec l’ouverture du canal de Vridi à Abidjan et la création du port de San Pedro. Son imposant wharf, témoin de son histoire maritime, fut fermé en 1972, marquant ainsi la fin d’une ère.

Aujourd’hui, Sassandra semble endormie, comme figée dans le temps. Les pêcheurs ghanéens apportent leur lot quotidien de poissons frais, tandis que de nouveaux projets de développement émergent lentement. Mais malgré son apparente léthargie, Sassandra conserve un charme intemporel, avec ses plages magnifiques et ses falaises rocheuses qui bordent l’océan.

Une visite à Sassandra est bien plus qu’un simple voyage, c’est une immersion dans un monde où l’histoire et la nature se mêlent pour offrir un cadre idyllique. Les falaises longeant l’océan invitent à des promenades romantiques, tandis que les bâtiments antiques racontent les récits oubliés du passé.

Chaque étape de notre voyage nous rapproche un peu plus de la culture et de la beauté de ce pays magnifique.

PLAGE DE MONOGAGA

ITINERAIRE

La plage de Monogaga, véritable joyau du littoral ouest de la Côte d’Ivoire, entre San Pedro et Sassandra, est une merveille incontestée. Rendue célèbre par la chanson éponyme de Meiway, cette plage est réputée pour être la plus belle et la mieux préservée de toute la région.Ce lieu est connu pour sa plage de sable fin bordée de cocotiers, offrant un cadre idyllique et paisible pour les visiteurs. Monogaga est également célèbre pour ses eaux claires et ses vagues parfaites pour le surf, attirant à la fois les amateurs de sports nautiques et ceux qui recherchent simplement un endroit tranquille pour se détendre.

Nous ne pouvions donc pas passer devant cette magnifique plage sans la visiter lors de notre route vers Sassandra. À 20 km de San Pedro, nous avons bifurqué à droite sur une piste de 11 kilomètres, un peu cahoteuse mais accessible aux véhicules légers. En traversant de nombreux villages où la vie s’écoule paisiblement, nous avons observé les habitants affairés au séchage des fèves de cacao, l’une des principales productions locales.

Nous sommes arrivés à un sommet offrant une vue extraordinaire sur la forêt vierge et, au loin, la plage de Monogaga. En descendant, nous avons traversé un village divisé entre les agriculteurs côté terre et les pêcheurs côté mer, occupés à réparer leurs filets près de leurs pirogues colorées. La pêche était en trêve pour quelques jours, avec une reprise prévue le 1er du mois.

Des locaux, accrochés sur notre galerie et le marchepied du 4×4, nous ont accompagnés jusqu’à la fin de la piste et son parking. Nous avons alors découvert cette magnifique anse circulaire. En traversant une petite lagune par la droite, nous avons rejoint la pointe rocheuse. En escaladant les rochers, nous avons atteint un superbe point de vue sur la baie suivante, où l’eau s’engouffre avec force entre les roches.

Nous avons ensuite rebroussé chemin pour visiter le village et ses pirogues, promettant de revenir bientôt lorsque la pêche à la langouste sera de nouveau opérationnelle.

Les habitants du village vivent principalement de la pêche et de l’agriculture, et la communauté locale est réputée pour son accueil chaleureux. La plage de Monogaga, moins fréquentée que d’autres plages plus touristiques de la Côte d’Ivoire, conserve une ambiance authentique et naturelle, idéale pour ceux qui souhaitent s’éloigner des sentiers battus et découvrir la beauté intacte de la côte ivoirienne.

En plus de ses attraits naturels, Monogaga offre des opportunités d’exploration culturelle. Les visiteurs peuvent interagir avec les villageois, découvrir leur mode de vie et goûter à la cuisine locale, souvent à base de poisson frais et de produits cultivés localement. Les couchers de soleil à Monogaga sont particulièrement spectaculaires,

VISITE DE LA VILLE

ITINERAIRE

Nous partons de notre résidence pour explorer la ville de Sassandra. Nous commençons par visiter l’église Saint-André. Perchée sur les hauteurs de Sassandra, cette église majestueuse, nichée sur une parcelle verdoyante ornée de palmiers et d’essences tropicales, nous offre une vue spectaculaire sur les environs. Son architecture classique, rare en Côte d’Ivoire, nous transporte dans une autre époque. À l’intérieur, les vitraux magnifiquement ouvragés captent la lumière du jour, illuminant l’église d’une lueur céleste, tandis que la rosace et les fenêtres latérales à claustras ajoutent une touche de grâce. Sous le toit de tôle et de bois de la nef centrale, nous ressentons une atmosphère paisible et sereine.

Ensuite, nous descendons vers la forêt sacrée pour découvrir les cercopithèques. La forêt est dense et mystérieuse, et nous sommes ravis de pouvoir observer ces singes dans leur habitat naturel. Leurs acrobaties et leur curiosité nous fascinent. Nous prenons soin de respecter leur environnement et de ne pas les déranger.

Après cette immersion dans la nature, nous nous dirigeons vers la plage pour une balade relaxante. Le sable fin et les vagues apaisantes nous invitent à la détente. Nous marchons le long du rivage, profitant de la brise marine et du paysage côtier. Nous faisons une pause pour nous reposer et savourer un pique-nique en plein air.

Pour terminer notre journée, nous explorons le quartier colonial de Sassandra. Les bâtiments historiques, témoins d’un passé riche, nous captivent. Nous nous imprégnons de l’histoire de la ville en arpentant ses rues et en admirant l’architecture ancienne.

Chaque moment de cette journée à Sassandra est un véritable émerveillement. Nous prenons des photos pour immortaliser ces souvenirs précieux et savourons pleinement cette aventure inoubliable.

L’ÉGLISE CATHOLIQUE DE LA PAROISSE SAINT-ANDRÉ (SAN ANDREA)

En explorant Sassandra, nous avons découvert l’église catholique de la paroisse Saint-André, également connue sous le nom de San Andrea. Nichée au sommet des hauteurs de la ville, elle se dresse majestueusement sur une parcelle de terrain verdoyante, ornée de palmiers ondulants et d’essences tropicales. Son architecture classique, rare en Côte d’Ivoire, évoque une certaine nostalgie, contrastant avec les édifices religieux souvent excentriques de la région.

Les vitraux magnifiquement ouvragés captent la lumière du jour, illuminant l’intérieur de l’église d’une lueur céleste. La rosace ornant la façade et les fenêtres latérales à claustras ajoutent une touche de grâce à cette structure impressionnante. Sous le toit de tôle et de bois de la nef centrale, la lumière naturelle se diffuse, créant une atmosphère paisible et sereine.

Lors de la messe dominicale, qui se déroulait en extérieur, nous avons été chaleureusement invités à nous asseoir parmi les fidèles. Les chants fervents et dévots des fidèles créaient une ambiance émouvante et inspirante. Le prêtre, avec une voix chaleureuse et réconfortante, a délivré un sermon qui résonnait avec les valeurs de la communauté et l’importance de l’unité et de la solidarité. Les enfants, assis parmi les adultes, écoutaient attentivement, ajoutant une touche de pureté et d’innocence à la cérémonie.

Le prêtre s’est ensuite déplacé avec une sorte de balai qu’il mouillait dans l’eau et arrosait la foule pour la bénédiciton de chaque fidèle

De ce sanctuaire, on peut admirer des vues spectaculaires sur les environs, offrant ainsi aux visiteurs un moment d’émerveillement et de contemplation. Après la messe, nous avons eu l’occasion de discuter avec quelques paroissiens, qui nous ont partagé des histoires et des traditions locales. Cette expérience nous a permis de mieux comprendre la richesse culturelle et spirituelle de Sassandra. L’église de la paroisse Saint-André est véritablement un lieu empreint d’émotion, où l’architecture et la nature se marient harmonieusement pour créer un endroit d’une beauté saisissante.

HOTEL LA TERASSE ET VUE SUR LA BAIE

Lors de notre visite de Sassandra, nous avons fait une découverte mémorable en nous rendant à l’hôtel La Terrasse en début de matinée. En arrivant, nous avons été immédiatement attirés par la vue spectaculaire qui s’offrait à nous depuis la terrasse de l’hôtel.

En nous approchant, nous avons été captivés par le panorama impressionnant sur la baie de Sassandra. La vaste étendue de l’océan Atlantique s’étendait devant nous, avec ses eaux scintillantes qui semblaient se fondre avec l’horizon. Les plages de sable fin, bordées de palmiers ondulants, ajoutaient une touche de paradis tropical à ce paysage déjà magnifique.

En bas, sur la plage, nous avons observé les pirogues amarrées sur le sable, attendant l’ouverture de la pêche dans trois jours. Ces bateaux colorés, alignés avec soin, semblaient reposer paisiblement, prêts à reprendre leur activité. Cette scène pittoresque ajoutait une touche de vie et de mouvement au calme serein de la baie.

Au loin, se dressait majestueusement la maison du gouverneur, bordée de palmiers royaux. Cette demeure historique, avec son architecture coloniale, ajoutait une note d’élégance et de grandeur à la vue déjà impressionnante. Les palmiers royaux, élancés et majestueux, encadraient la maison, créant un tableau digne d’une carte postale.

Nous avons découvert que l’hôtel La Terrasse était malheureusement fermé. Malgré notre espoir de trouver un endroit pour se restaurer, nous avons été fascinés par l’état délabré des pierres de l’hôtel. Les structures en ruines et les murs érodés ajoutaient un charme mystérieux et une image extraordinaire à cet endroit. L’hôtel semblait figé dans le temps, racontant une histoire de grandeur passée.

Nous espérions y voir les cercopithèques, mais manifestement ils n’étaient pas présents à cette heure. Un employé de l’hôtel nous a indiqué que nous aurions plus de chance de les voir depuis la plage en bas. Nous avons donc poursuivi notre visite en descendant vers le port et la plage.

Alors que nous descendions vers la plage près du port Fanti, l’espoir de rencontrer des cercopithèques de Lowe nous animait. Les alentours, imprégnés d’une atmosphère tranquille, semblaient presque inviter ces singes espiègles à se montrer. C’est alors que, aux abords de la forêt sacrée de Sassandra, nous avons eu la chance d’apercevoir le Cercopithèque de Lowe (Cercopithecus lowei), une espèce de primates de la famille des Cercopithecidae présente en Côte d’Ivoire et au Ghana.

Les cercopithèques de Lowe se distinguent par leur agilité et leur intelligence. Ils se démarquent également des mones de Campbell observés à Man par leur plus grande taille, un pelage plus foncé, et une bande blanche horizontale frontale qui entoure le noir de leur visage. Vivant en groupes, ils se déplacent avec une incroyable dextérité d’une branche à l’autre. Nous pouvions les voir jouer, interagir et même observer leur environnement avec curiosité. Leur présence ajoutait une touche de magie à notre promenade, rendant chaque instant précieux.

La forêt sacrée, protégée par les croyances locales, est un havre de paix pour ces primates. Leur rôle dans l’écosystème est crucial, notamment en ce qui concerne la dispersion des graines et la préservation de la santé de la forêt. Nous étions émerveillés par l’harmonie qui régnait entre les cercopithèques de Lowe et leur habitat naturel.

En continuant notre marche, nous avons pu entendre leurs appels distinctifs et observer leurs interactions sociales complexes. Ces moments de découverte et de connexion avec la nature resteront gravés dans nos mémoires, nous rappelant l’importance de protéger et de respecter ces espaces précieux et leurs habitants.

La plage près du port Fanti, avec ses vues spectaculaires et ses rencontres inattendues, nous a offert une expérience inoubliable. Nous repartons avec des souvenirs enrichissants et un profond respect pour la beauté et la diversité de la faune locale.

Après notre rencontre fascinante avec les cercopithèques de Lowe, nous avons continué notre exploration de la région, remplis d’émerveillement et de gratitude pour ces moments magiques.

En nous approchant de la plage près du port Fanti, la vue s’est ouverte sur une étendue de sable doré et les vagues scintillantes de l’océan. Le contraste entre la forêt luxuriante et la vaste plage était saisissant, offrant un paysage à couper le souffle. Nous avons pris un moment pour nous arrêter et respirer profondément, appréciant la beauté pure et simple de la nature.

Le port Fanti, premier port artisanal de Côte d’Ivoire, offre un spectacle saisissant lors du retour des pêcheurs. Au petit matin, en dehors de la période de cloture de la pêche en juillet,  les embarcations reviennent chargées de poissons, accueillies par les cris joyeux des femmes et des enfants qui se pressent sur le rivage. C’est une parade nautique exubérante et magique, où les pirogues polychromes, ornées de fanions et d’inscriptions colorées, dansent sur les vagues. Les acheteuses avides guettent les cargaisons, tandis que les pêcheurs, dans un ballet habile, ramènent les seaux de poisson vers la plage.

Sous le chatoiement de couleurs, les marchandises sont disputées avec énergie, les échanges animés ponctués de cris et d’éclats de voix. Pendant que certains s’occupent du déchargement, d’autres réparent déjà les filets en prévision de la prochaine sortie en mer. C’est un spectacle envoûtant où l’effervescence du marché du port se mêle à l’odeur salée de la mer.

Mais à quelques jours de l’ouverture de la pêche l’endroit est tranquille et seuls les bâteaux colorés posés à même le sable et les pêcheurs réparant leurs filets animent l’endroit. Mais ce qui prédomine dans le paysage c’est bien entendu le wharf

Le wharf de Sassandra, également connu sous le nom de Grand Quai, est une relique du passé qui témoigne de l’ancienne grandeur portuaire de la ville. Construit en 1950 et opérationnel dès l’année suivante, il a été le témoin de deux décennies de prospérité avant de sombrer dans l’oubli. Autrefois le deuxième port commercial du pays, il a perdu de sa superbe avec l’ouverture du port de San Pedro en 1971.

Malgré sa fermeture officielle en 1972, le wharf demeure un symbole identitaire fort de la ville et de son histoire. Situé au cœur de la baie de Sassandra, il est aujourd’hui le lieu de vie de nombreux habitants. Transformé en marché pittoresque près de son amorce, il sert également de terrain de jeu pour les enfants et de lieu de pêche improvisé pour les pêcheurs locaux.

En mars 2017, la coopération japonaise a annoncé le début des travaux de construction d’un port de pêche moderne dans la baie, incluant la rénovation du wharf. Prévu pour être achevé d’ici 2019, ce projet promettait d’offrir aux pêcheurs de la région de nouvelles installations modernes, telles qu’une station essence, des magasins de stockage de poissons, des chambres froides et un nouveau débarcadère. C’était une lueur d’espoir pour cette communauté qui compte sur les ressources économiques que lui offre la mer. Mais en 2024 la situation n’a guère évolué…

QUARTIER COLONIAL

Nous avons ensuite poursuivi notre visite en longeant la plage depuis le port Fanti pour rejoindre le quartier colonial. En chemin, nous avons apprécié la stèle en mémoire des victimes du naufrage du SS Oumana le 25 décembre 1943. Ce moment de recueillement ajoutait une dimension historique et émotive à notre parcours.

Puis, c’est une succession de paillottes de bars et de restaurants de plage qui nous a menés à l’ancien quartier colonial. Nous découvrons non seulement des vestiges de l’époque coloniale, comme les entrepôts de la CFAO, le premier cinéma de la ville, ou encore le hangar à cacao.

La Maison du Gouverneur, érigée en 1893, reste un joyau de l’héritage colonial de Sassandra. Construite à partir de bâtiments préfabriqués en fer acheminés depuis l’Europe, elle était à l’origine la résidence du Commandant du Cercle. Son architecture coloniale, même dans son état actuel délabré, continue de témoigner de son passé glorieux.

Perchée sur un promontoire rocheux, elle offre une vue imprenable sur la baie de Sassandra, l’embouchure du fleuve, et le port artisanal. Sa terrasse dévoile un panorama à couper le souffle, rappelant l’époque où la résidence était le cœur vibrant de l’activité locale. Malheureusement, le temps et l’abandon ont laissé leur empreinte sur cette bâtisse historique, dont les jardins autrefois luxuriants sont maintenant laissés à l’abandon.

Malgré son délabrement, la Maison du Gouverneur reste un symbole fort de l’identité de Sassandra, rappelant son passé glorieux et son rôle central dans l’histoire de la région. Une visite de ce monument conclura parfaitement une promenade le long de la plage jusqu’à l’extrémité ouest de la falaise, offrant ainsi une vue majestueuse sur la baie et le fleuve.

Cependant, la proximité de la résidence avec la prison civile de Sassandra impose quelques restrictions. Il est préférable d’éviter de photographier cette dernière, car cela est strictement interdit.

Les ruines qui entourent la Maison du Gouverneur, telles que l’ancienne prison et les bureaux administratifs, témoignent du passé tumultueux de Sassandra. Nichées en bord de mer, ces structures délabrées sont désormais envahies par la nature, rappelant une époque révolue mais toujours présente dans la mémoire collective.

Sassandra fut autrefois un haut lieu de l’esclavage, marquant la dernière étape de la route des esclaves le long de la côte. Au cœur des jardins de la résidence se trouve l’ancien marché aux esclaves, aujourd’hui transformé en potager pour la prison civile. Cet endroit, autrefois agité par les transactions inhumaines des marchands d’esclaves, résonne désormais du silence oppressant de son passé sombre.

Après la visite de la Maison du Gouverneur, le chemin nous mène à travers la zone de la prison civile de Sassandra. Il est important de noter qu’il est strictement interdit de photographier cet environnement en raison des restrictions imposées.

En continuant notre chemin, nous « sortons de prison » et découvrons sur la droite un quartier de pêcheurs animé.

ILE DE GAOULOU

ITINERAIRE

La piste de Sassandra à Gaoulou s’est révélée être une véritable aventure. À partir de Niababri, le chemin est devenu de plus en plus difficile, avec de nombreux creux et ornières. Malheureusement, Google Maps ne nous a pas indiqué une piste plus facile et plus directe passant par Misseh. Au lieu de cela, nous avons dû affronter de nombreux trous profonds et boueux qui ont mis à l’épreuve notre véhicule.

Cependant, cette route ardue nous a offert une récompense inattendue : la rencontre avec les magnifiques martins-chasseurs du Sénégal. Ces oiseaux colorés, perchés sur les branches au-dessus des marais, ont ajouté une touche de magie à notre périple. Malgré les défis, cette aventure restera gravée dans nos mémoires, non seulement pour les difficultés rencontrées, mais aussi pour les moments de beauté naturelle qui nous ont été offerts.

En arrivant en vue du village de Gaoulou, nous avons traversé un premier pont, puis un second, le célèbre Pont du Général Weygand. Datant des années 1940, ce bijou d’architecture enjambe majestueusement le fleuve. Niché à 15 km de Sassandra en direction de Lakota, il offre un spectacle à couper le souffle, surtout lorsqu’on le parcourt à pied, à vélo ou à moto. Posé sur des rochers qui émergent du cours d’eau, ce pont routier incurvé offre une vue imprenable sur les alentours, particulièrement sublime au coucher du soleil. Attention cependant aux rambardes manquantes !

Depuis le pont, nous bénéficions d’une vue exceptionnelle sur les berges et la forêt primaire environnante, où l’on peut apercevoir des pirogues glissant paisiblement sur l’eau. Nous avons même observé un pêcheur qui, avec des tiges de palmier, enfilait les poissons encore vivants par leurs ouïes pour mieux les transporter. Sur les hauteurs le cri bruyant des calaos longibande  montre la richesse des zones côtières  faisant de cette île un lieu de découverte et d’exploration pour les amateurs de faune aviaire.

Une promenade sur ce pont est une expérience inoubliable, offrant une vue époustouflante sur le fleuve et le parc national du Gaoulou, surtout lorsque le soleil se couche et que ses rayons soulignent les teintes chaudes de la construction et ses reflets dans l’eau

PIROGUE SUR LE FLEUVE SASSANDRA -Une expérience unique

Nous avons commencé notre aventure en embarquant sur deux pirogues, prêtes à explorer le fleuve Sassandra. Les piroguiers, munis de longs bâtons, les utilisaient habilement pour s’appuyer sur les fonds du fleuve, guidant nos embarcations avec une dextérité impressionnante.

Le fleuve, serpentant à travers une végétation luxuriante, offrait un paysage à couper le souffle. Chaque coup de bâton nous rapprochait un peu plus de la nature sauvage et authentique de cette région. Le chant des oiseaux et le bruit apaisant de l’eau nous accompagnaient tout au long de notre trajet.

Naviguer sur le fleuve Sassandra n’était pas sans défis. Le fleuve formait de nombreuses cataractes, et les piroguiers devaient évoluer avec précaution pour éviter les rochers et les tourbillons formés. Leur maîtrise de la navigation sur ce fleuve tumultueux était fascinante et rassurante, ajoutant une dimension captivante à notre aventure.

Sur les rochers, nous avons observé des glaréoles auréolées, impassibles. Leur présence ajoutait une touche magique à notre voyage, ces oiseaux semblant garder les secrets du fleuve.

En approchant d’une zone où les cataractes prenaient toute la largeur du fleuve, les piroguiers nous ont approchés au plus près avec une habileté remarquable. Nous sommes descendus sur les rochers, nous demandant pourquoi nous nous arrêtions ici, en plein milieu du fleuve, perchés sur quelques rochers comme les cormorans qui nous entouraient. Ce moment d’incertitude ajoutait à l’excitation de notre expédition, nous laissant curieux de découvrir ce qui nous attendait.

C’est là que notre guide s’est allongé dans l’eau et a remonté des poignées de crevettes atya, appelées aussi crevettes balais. Rapidement, elles ont été décortiquées et dévorées à cru. Leur goût, un peu plus amer que les gambas crues en tartare que nous aimons manger, ajoutait une saveur unique à notre aventure.

Sur la route du retour, nous avons croisé des habitants locaux, toujours aussi chaleureux et accueillants. En naviguant sur le fleuve, nous avons eu une vue magnifique sur le pont du général Weygand, offrant une perspective grandiose de ce monument historique.

Nous tenons à exprimer nos remerciements les plus sincères à Romain de Ro-Ro village pour l’organisation de cette journée exceptionnelle. Le tarif de 8000 FCFA par personne était bien investi pour une telle expérience enrichissante.

Cette balade en pirogue sur le fleuve Sassandra nous a permis de nous immerger complètement dans la beauté naturelle de la Côte d’Ivoire, loin de l’agitation des routes difficiles que nous avions empruntées auparavant. C’était un moment de paix et de connexion profonde avec l’environnement, une véritable escapade en harmonie avec la nature.

EXCURSION SUR UNE DES ILES DE GAOULOU

Après notre balade en pirogue sur le fleuve Sassandra, sur le chemin du retour, nous nous arrêtons sur l’une des Iles de Gaoulou

Nous pénétrons avec la pirogue sur un bras du fleuve et sommes immédiatement entourés par la forêt tropicale dense.

En débarquant, nous avons été immédiatement intrigués par les vestiges d’un ancien complexe touristique abandonné depuis près de 20 ans. Ce site mystérieux comprenait autrefois un zoo, dont les ruines évoquent encore une époque révolue.

Accompagnés de notre guide local, nous nous sommes promenés à travers la forêt dense, où la nature a repris ses droits. La végétation luxuriante et les sons de la faune locale ont rendu cette balade aussi captivante qu’enrichissante. Nous avons pu observer quelques araignées à la taille respectable et de nombreuses fourmis rouges

Ce retour à la nature et la découverte de ce lieu oublié ont fait de cette journée une expérience inoubliable.

LES PLAGES

ITINERAIRE

POLY PLAGE

Lors de notre séjour à Sassandra, nous avons découvert deux endroits fascinants : Poly Plage et Poly Rock. En poursuivant la piste au-delà de la plage de Drewin, non indiquée par la carte Google, nous sommes arrivés au village de Poly sur la gauche, en suivant le panneau « chez Michel ».

La piste était assez facile, sauf sur la dernière partie où elle était largement crevassée. Poly Plage nous a immédiatement séduits par son atmosphère paisible et tranquille. Impressionnés par la hauteur des rouleaux de vagues et l’écume blanche qui recouvrait le sable doré, nous n’avons pas nagé, mais avons apprécié la beauté sauvage de cet endroit. Les opportunités pour la photographie étaient nombreuses, avec des paysages côtiers magnifiques à capturer.

Poly Rock, quant à lui, nous a impressionnés par ses formations rocheuses intéressantes et sa beauté naturelle. Nous avons adoré explorer les rochers et faire de la randonnée, profitant des vues panoramiques qui s’offraient à nous. C’était un endroit parfait pour observer la faune locale et apprécier la diversité de l’écosystème côtier. Les deux sites offraient des expériences distinctes mais complémentaires, nous permettant de profiter à la fois des plaisirs de la plage et de l’exploration de paysages naturels uniques.

PLAGE DE DREWIN

Lors de notre découverte de la région de Sassandra, nous avons décidé de visiter la plage de Drewin. Pour y accéder, nous avons emprunté une piste en assez bon état, bien que dépourvue de toute signalisation. Nous avons dû bifurquer à gauche vers le campement Ecosurf et continuer jusqu’au bout du chemin.

La plage de Drewin à Sassandra est une destination charmante et pittoresque. Sassandra est connue pour ses plages magnifiques, et Drewin ne fait pas exception. C’est un lieu idéal pour se détendre, profiter du soleil, et peut-être même observer les oiseaux ou explorer les environs.

Quelques pirogues attendent la reprise de la pêche dans quelques jours. En attendant, les eaux sont prises par les surfeurs qui viennent s’essayer aux vagues gigantesques.

Un autre attrait de la plage est les superbes rochers, appelés « rochers coco », qui s’avancent dans la mer. Au contact des vagues, ces rochers provoquent des geysers de plusieurs mètres de hauteur, offrant un spectacle naturel impressionnant.

Situé à côté d’un village de pêcheurs et à proximité d’une ancienne usine d’huile de palme, cet endroit offre également la possibilité de faire une visite intéressante. Toutefois, la plage de Drewin est également marquée par son passé sombre en tant que point d’embarquement des esclaves pendant la traite négrière vers le Nouveau Monde.

Bien que partiellement ensablée et obstruée par les filets de pêcheurs, vous pouvez encore apercevoir la sortie du « tunnel de la honte ». C’est par ce tunnel que les esclaves étaient conduits depuis leur prison, cachés aux yeux des populations locales, avant d’être embarqués de force sur les navires négriers pour un destin inconnu en dehors de l’Afrique. Un rappel poignant de l’histoire tragique qui plane sur cette magnifique plage.

 

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Sassandra Côte d’Ivoire

J 749 PLAGE DE MONOGAGA SAN PEDRO – SASSANDRA REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

LE FOUTOU BANANE PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

L’AGOUTI SAUCE GRAINE PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

PAILLOTE CALAO2 SASSANDRA COTE D’IVOIRE

MARTIN CHASSEUR DU SENEGAL PISTE VERS LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

CALAO LONGIBANDE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 LE GAOULOU ET LE PONT DU GENERAL WEYGAND LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 ACCUEIL COLA PIMENT ALCOOL DE CANNE- RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 DEJEUNER- RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 PIROGUE SUR LE FLEUVE SASSANDRA RO-RO VILLAGE LE GAOULOU SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 750 EXCURSION SUR UNE DES ILES DE GAOULOU FLEUVE SASSANDRA RO-RO VILLAGE COTE D’IVOIRE

GLAREOLE AUREOLEE FLEUVE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

CREVETTE BALAIS ATYA FLEUVE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 751 LA PLAGE DE DREWIN SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 751 MAQUIS ECOSURF ANUNU PLAGE DE DREWIN SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 L’ÉGLISE CATHOLIQUE DE LA PAROISSE SAINT-ANDRÉ (SAN ANDREA)SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 HOTEL LA TERRASSE ET VUE SUR LA BAIE DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

LE CERCOPITHEQUE DE LOWE FORET SACREE DE SASSANDRA

J 752 les CERCOPITHEQUES DE LOWE FORET SACREE DE LA BAIE DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 LE QUARTIER COLONIAL DE SASSANDRA COTE D’IVOIRE

J 752 MAQUIS CODE VIP SASSANDRA COTE D’IVOIRE

VIDEOS de Sassandra Côte d’ivoire et ses environs

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La Cuisine ivoirienne

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RESTAURANT CALAO 2

À Sassandra, nous avons eu la chance de découvrir un plat authentique à base de viande de brousse : l’agouti. L’une des découvertes les plus surprenantes fut l’agouti, également connu sous le nom de rat de brousse. En réalité, il s’agit du ragondin, une viande prisée en Côte d’Ivoire. Sa chair rappelle celle du lapin, et sa préparation traditionnelle en fait un mets délicat et savoureux.

Nous avons dégusté ce délice local à la paillotte de plage CALAO 2, située sur la plage de Sassandra. Ce lieu charmant nous a offert une véritable immersion dans les traditions culinaires locales, avec une vue imprenable sur le Wharf. Au menu, nous avons pu savourer l’agouti sauce graine ainsi que le mouton sauce aubergine, le tout à des prix très abordables, inférieurs à 1500 FCFA.

Lorsque les plats sont arrivés, nous avons été accueillis par des morceaux d’agouti en sauce, préparés avec des épices locales et une sauce riche à base de graines. La viande était cuite à la perfection, offrant une texture délicate et un goût unique, légèrement sauvage mais très agréable. La sauce, onctueuse et parfumée, complimentait parfaitement la viande, et le mélange d’épices ajoutait une profondeur de saveur qui nous a ravis.

Chaque bouchée était une aventure gustative, nous permettant de découvrir des saveurs nouvelles. Nous avons pris notre temps pour savourer ce plat extraordinaire, tout en profitant de l’ambiance chaleureuse de CALAO 2 et de son emplacement idéal avec vue sur la mer. Cette expérience culinaire restera gravée dans nos mémoires comme un moment fort de notre voyage à Sassandra.

RO-RO VILLAGE

Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.

Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.

Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.

Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.

MAQUIS DE PLAGE ANUNU ECOSURF

Lors de notre voyage à Sassandra, nous avons trouvé un agréable endroit pour nous restaurer sur la plage de Drewin : le maquis Anunu Ecosurf.

Ce petit maquis de plage, très prisé par les surfeurs, propose une cuisine simple mais délicieuse.

Nous avons savouré un poulet grillé au barbecue, accompagné d’une sauce tomate épicée parfaitement relevée. Les plantains frits, ou alloco, étaient également excellents.

L’environnement est magnifique, avec une vue superbe sur la plage et l’océan.

Anunu Ecosurf est un lieu idéal pour déguster un bon repas tout en profitant de la beauté naturelle de la côte ivoirienne.

MAQUIS CODE VIP

C’est le moment idéal après la visite du quartier colonial pour faire une pause déjeuner dans un maquis local. Au menu, nous avons savouré un excellent poulet en sauce basquaise, légèrement piquante, ainsi qu’une superbe platrée d’écrevisses. Un véritable régal pour conclure cette matinée riche en découvertes historiques et culturelles. Le Maquis code VIp offre un espace confortable avec des salons et tables basses sur une terasse protégée du soleil mais ouverte à la brise. Idéal

LES LOGEMENTS

RO-RO VILLAGE

Le Ro-Ro Village à Gaoulaou est vraiment un joyau. Dès notre arrivée, Romain Adetou, le propriétaire, nous a accueillis chaleureusement avec le traditionnel cola au piment, arrosé d’un alcool de sirop de canne rappelant le rhum de mélasse. Situé en bordure du fleuve, le site offre une vue imprenable sur les berges opposées, un spectacle naturel à couper le souffle.

Le nom Ro-Ro Village (Ro pour Romain et Ro pour Rose son épouse) reflète l’union et l’accueil chaleureux de ses propriétaires. Les chambres, chacune portant le nom d’un animal, sont magnifiquement décorées avec des reliefs en tête de lit représentant l’animal désigné. Les installations sont modernes et confortables, comprenant des salles de bains avec baignoire et climatisation, assurant un séjour des plus agréables. Les tarifs sont raisonnables, allant de 30 à 40 000 FCFA.

Côté cuisine, nous avons été agréablement surpris par la qualité des plats. La carpe de mer en sauce tomates et poivrons était un véritable délice, tout comme le poulet grillé, tous deux servis généreusement. Les accompagnements d’alloco, de frites d’ignames et de sauce piment ajoutaient une touche locale savoureuse à nos repas.

Le Ro-Ro Village est à seulement une demi-heure de Sassandra, un lieu parfait pour se reposer et se ressourcer. C’est également le point de départ idéal pour des excursions en pirogue sur le fleuve Sassandra ou pour explorer les îles de Gaoulou, encore couvertes de forêt primaire. Un véritable havre de paix et de découverte.

RESIDENCE OWEKEN SASSANDRA

Nous avons découvert une perle rare en matière de logement, parfaite pour ceux qui recherchent confort et sécurité : la RESIDENCE OWEKEN à Sassandra. Dès notre arrivée, nous avons été séduits par cette villa de plain-pied avec un parking pratique devant la porte, au sein d’une propriété fermée et sécurisée. Un lieu idéal pour poser nos valises en toute tranquillité.

La villa offre deux magnifiques chambres climatisées, chacune dotée d’une salle de bains individuelle complète avec eau chaude, bonne pression et toilettes. Un véritable luxe qui assure confort et intimité.

Le séjour est extrêmement spacieux, avec une grande table conviviale pour partager les repas et un salon élégant, équipé d’une télévision avec accès à Canal+. Un espace parfait pour se détendre après une journée de découverte.

La cuisine est vaste et superbement équipée, avec un grand réfrigérateur, un congélateur, un four, un micro-ondes et des plaques de cuisson au gaz. Tout est pensé pour rendre le séjour aussi agréable que possible.

Enfin, toutes les fenêtres sont pourvues de moustiquaires, un détail appréciable pour profiter pleinement des soirées tropicales sans être dérangé.

En somme, la RESIDENCE OWEKEN se distingue par son confort exceptionnel et ses équipements de qualité, faisant de chaque séjour une expérience mémorable.

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