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Gbêpleu : sanctuaire des primates et des ancêtres Man Côte d’Ivoire +

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À la sortie de Man, dans l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire, se trouve un lieu empreint de mystères et de traditions : la forêt de Gbépleu. Ce sanctuaire naturel abrite une population de mones de Campbell, petits cercopithèques au pelage brun-gris et au visage expressif, considérés par les Yacoubas comme des êtres sacrés.

Depuis des générations, ces primates ne sont pas vus comme de simples animaux : ils sont les dépositaires d’histoires anciennes, de croyances et de légendes qui lient intimement les habitants à leur environnement.

Entre histoire et légendes

La tradition orale raconte que les mones de Campbell seraient les descendants d’êtres humains transformés en singes pour échapper à la domination coloniale. Ce récit trouve un écho troublant dans d’autres régions du pays, comme à Bondoukou où les singes du village de Soko sont également tenus pour sacrés et associés à des ancêtres protecteurs.

Un autre mythe, plus sombre, rattache directement la fondation de Man à la forêt de Gbépleu. On raconte qu’un roi, désireux d’agrandir son royaume, devait accomplir un sacrifice humain. Son choix se porta sur sa propre fille. Une fosse fut creusée au cœur de la forêt, recouverte de feuillages, et la jeune princesse y fut précipitée. Sa mort marqua, selon la légende, l’expansion du royaume qui allait devenir Man. Aujourd’hui encore, une statue commémore cette histoire tragique et rend hommage à la fille du roi Many.

Dans cette vision sacrée, les singes ne sont pas de simples habitants de la forêt : ils seraient habités par les esprits des anciens conseillers du roi, gardiens invisibles du pouvoir et de la mémoire du peuple. Ainsi, pénétrer dans la forêt n’est pas anodin. Pour les non-initiés, l’accès est entouré de tabous et de respect, renforçant son aura mystérieuse et spirituelle.

La forêt de Gbépleu : un sanctuaire écologique

Mais Gbépleu n’est pas seulement un haut lieu spirituel. C’est aussi une enclave de biodiversité remarquable. La forêt, dense et verdoyante, forme une canopée protectrice où l’humidité, la lumière et la végétation créent un environnement idéal pour les mones de Campbell. Ces cercopithèques, bien que de taille modeste, impressionnent par leur agilité. Ils évoluent avec une aisance déconcertante dans les hauteurs, bondissant de branches en branches, capables de franchir plusieurs mètres d’un seul saut.

Leur organisation sociale est très structurée : ils vivent en groupes hiérarchisés, composés de mâles dominants, de femelles et de jeunes, et communiquent par un répertoire varié de cris, d’aboiements et de grognements. Ces vocalisations, audibles dans toute la forêt, créent une ambiance sonore unique, renforçant l’impression d’un lieu habité par des présences multiples.

La flore environnante, composée de grands arbres tropicaux, de lianes et d’arbustes, offre une nourriture abondante : fruits, graines, fleurs et parfois insectes complètent leur régime. La faune, quant à elle, ne se limite pas aux singes. La forêt abrite aussi des oiseaux colorés, des insectes aux chants stridents et, plus discrètement, des reptiles et de petits mammifères.

Une rencontre vivante et interactive

Pour les visiteurs, la première approche se fait souvent en bordure de route. Là, les singes, habitués à la présence humaine, s’approchent lorsqu’on leur tend des bananes, du pain ou des épis de maïs. Mais pour une expérience plus immersive, il est possible de pénétrer à l’orée de la forêt, accompagné de guides locaux.

Pour un tarif modeste de 1500 FCFA par personne, ces guides transmettent les récits fondateurs, expliquent les tabous qui entourent la forêt et conduisent à des points d’observation privilégiés. C’est là que la magie opère.

Au début, les singes se montrent prudents, observant les visiteurs depuis les cimes. Puis la curiosité prend le dessus. Ils descendent, s’approchent avec une vivacité étonnante, et saisissent les fruits tendus avant de s’élancer à nouveau vers la canopée. Leur capacité à bondir, parfois jusqu’à deux mètres du sol malgré leur petite taille, suscite l’émerveillement. Les guides, eux, accompagnent la rencontre de sifflements ou de claquements de langue, encourageant les singes et renforçant le caractère interactif du moment.

Un patrimoine vivant

La forêt de Gbépleu est ainsi bien plus qu’un site naturel. C’est un espace où se croisent l’histoire et le mythe, la nature et la spiritualité, le quotidien et le sacré. Elle incarne cette relation particulière qu’entretiennent les peuples de l’Ouest ivoirien avec leur environnement, où chaque arbre, chaque animal, chaque récit porte une part de mémoire collective.

Observer les singes de Campbell à Gbépleu, ce n’est pas seulement admirer des primates dans leur habitat : c’est plonger dans une histoire où la frontière entre l’homme, l’animal et l’esprit s’efface, et où la nature devient le théâtre vivant des légendes.

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La Cuisine ivoirienne

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J 735 RESTAURANT SNACK BOULANGERIE ALI BABA MAN MONTAGNES COTE D’IVOIRE

Lors de notre visite au restaurant snack boulangerie Ali Baba à Man, nous avons été tentés par plusieurs plats délicieux qui nous ont laissés bonne impression .
Bastien a opté poour la pizza jambon. La pâte, cuite à la perfection, était à la fois croustillante et moelleuse. Margot et Nadège ont été séduites par le hamburger double cheese burger. Les deux galettes de bœuf étaient juteuses et bien assaisonnées, tandis que le fromage fondait délicieusement sur la viande chaude. Les garnitures fraîches, comme la laitue croquante, les tomates juteuses et les oignons croustillants, ajoutaient une touche de fraîcheur à chaque bouchée. Le tout était enveloppé dans un pain moelleux, légèrement grillé, qui tenait parfaitement en main.
Le plat mixte, un mélange de poulet en morceaux, de gésiers, de foie et de cœur, a été une expérience culinaire unique.
Les morceaux de poulet étaient tendres et savoureux, avec une marinade épicée qui rehaussait leur goût. Les gésiers, le foie et le cœur étaient cuits à la perfection, offrant une texture riche et un goût intense. Ce plat était un véritable hommage à la cuisine locale, avec des saveurs authentiques et robustes
Dommage que le sourire de la serveuse soit absent et qu’elle donnait l’impression d’être dérangée par notre présence…

RESTAURANT DE L’HOTEL AMOITRIN

Pour notre premier dîner en Côte d’Ivoire, nous avons choisi le restaurant de notre hôtel, l’Hôtel Amoitrin. Le cadre du restaurant de l’hôtel Amoitrin est accueillant et empreint de charme local.
Nous sommes pleinement satisfaits par la qualité des plats ainsi que par la quantité servie. Le restaurant offre une variété de mets savoureux qui reflètent la richesse culinaire ivoirienne, préparés avec soin et présentés de manière appétissante. La générosité des portions ajoute à notre satisfaction, faisant de ce premier repas un moment mémorable de notre séjour.
Le poulet yassa est excellent, identique à ceux que nous avons savourés au Sénégal. Le poulet en sauce rappelle notre poulet chasseur, parfaitement cuisiné et bien relevé. Les spaghettis bolognaise sont également très bons et bien servis, ajoutant une touche italienne à ce festin.

C »est ici lors de notre séjour que nous avons eu l’occasion de déguster un plat unique et savoureux : la fricassée de gros escargots africains, connue localement sous le nom de gbeda.

Ayant déjà observé ces escargots imposants en Guinée, notre curiosité gastronomique nous a poussés à en goûter ici.
Lorsque le plat est arrivé à notre table, l’odeur alléchante des escargots cuits avec des épices locales et des herbes fraîches nous a immédiatement mis en appétit. La fricassée de gbeda était servie avec une sauce riche et parfumée, mélangeant des saveurs de tomates, d’oignons, d’ail et de piment.

L’hôtel Amoitrin à Man propose également un autre plat populaire et savoureux : l’attieke au thon. L’attieke, un aliment traditionnel ivoirien à base de manioc fermenté, est souvent comparé au couscous en raison de sa texture granuleuse. Au restaurant de l’hôtel Amoitrin, il est servi avec du thon, offrant une combinaison délicieuse et nourrissante.

L’attieke est préparé en râpant le manioc fermenté, puis en le cuisant à la vapeur jusqu’à ce qu’il soit léger et moelleux. Pour accompagner ce plat, le thon est généralement grillé ou cuit à la poêle avec des épices, des oignons, des tomates et des poivrons, créant une sauce savoureuse et parfumée. Cette combinaison de manioc et de poisson est souvent agrémentée d’une salade de crudités et d’une sauce piquante pour rehausser les saveurs.

Ce plat est non seulement délicieux mais aussi représentatif de la cuisine ivoirienne, offrant un mélange harmonieux de textures et de goûts. L’attieke au thon est apprécié pour sa simplicité et son caractère réconfortant, faisant de lui un choix parfait pour un repas au restaurant de l’hôtel Amoitrin à Man.
Nous avons également testé le lapin chasseur, excellent

la SOUPE DE CARPE MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST MAN CASCADES COTE D’IVOIRE

Au cœur de Man, dans un maquis appelé Les Délices de l’Ouest, la soupe de carpe se révèle être une expérience culinaire mémorable. La carpe, soigneusement sélectionnée au marché local, est nettoyée et découpée en morceaux. Dans une grande marmite, un peu d’huile de palme chauffe doucement, accueillant des oignons émincés, de l’ail, et des piments frais. Les arômes commencent à s’épanouir tandis que les ingrédients dorent légèrement.
Des tomates fraîches, coupées en dés, rejoignent le mélange, mijotant jusqu’à ce qu’elles se décomposent pour former une base épaisse.
Les épices locales, comme le poivre noir, le poivre blanc, et une touche de gingembre râpé, viennent rehausser les saveurs. Des cubes de bouillon de poisson sont parfois ajoutés pour enrichir encore plus la soupe.
Les morceaux de carpe plongent dans la marmite, suivis de légumes variés comme des carottes, des aubergines et du gombo. L’eau ou le bouillon de poisson est versé pour couvrir les ingrédients, et la soupe mijote lentement. Le poisson devient tendre, imprégné des saveurs des épices et des légumes. L’assaisonnement est ajusté avec du sel et un peu de piment supplémentaire, selon les goûts.
Servie chaude, la soupe de carpe s’accompagne de riz ou de foutou, apportant une touche de tradition ivoirienne. Aux Délices de l’Ouest, chaque bol de cette soupe raconte une histoire de saveurs locales et de cuisine réconfortante, créant une expérience culinaire inoubliable.

MAQUIS AUX DELICES DE L’OUEST

C’est au Maquis Les Délices de l’Ouest que nous retrouvons Enzo et Adèle, qui viennent de nous rejoindre en Côte d’Ivoire après avoir prolongé de quelques jours leur étape à Nzérékoré. Ce maquis, sympathique et accueillant, est réputé pour ses repas servis rapidement et à des prix très abordables (moins de 17000 FCFZ pour six personnes).

Le menu propose une variété de plats délicieux, notamment des poulets yassa, du tchep, et du riz sauce viande. Chaque plat reflète la richesse et la diversité de la cuisine ivoirienne, préparée avec soin et passion.

Le poulet yassa, mariné dans un mélange d’oignons, de citron et d’épices avant d’être grillé à la perfection, offre une explosion de saveurs à chaque bouchée. Le tchep, ou riz au gras, est une autre spécialité du maquis, avec son riz cuit dans une sauce riche et épicée, accompagné de légumes et de viande tendre. Le riz sauce viande, quant à lui, est un plat réconfortant où le riz est nappé d’une sauce savoureuse, parsemée de morceaux de viande juteuse.

Les Délices de l’Ouest, avec son ambiance conviviale et son service efficace, est l’endroit idéal pour se retrouver !

LES LOGEMENTS

HOTEL AMOITRIN

L’Hôtel Amoitrin Man est une oasis de confort et de tranquillité. Les chambres spacieuses et bien aménagées de l’hôtel garantissent un séjour agréable et reposant.
Chaque chambre est dotée de lits confortables, de la climatisation, d’une télévision et d’une salle de bains privative. La décoration est à la fois sobre et raffinée. Les grandes fenêtres des chambres offrent une vue imprenable sur les montagnes environnantes, et sur la piscine.
Nous apprécions particulièrement le confort exceptionnel de l’Hôtel Amoitrin Man, notamment la présence d’électricité 24h/24, d’eau chaude et d’une bonne pression d’eau dans les salles de bains.
Ces commodités sont d’autant plus précieuses après notre séjour en Guinée, où ces services étaient moins fiables.
Cet hôtel offre vraiment tout le nécessaire pour un séjour relaxant et agréable. Le personnel est serviable , attentif à nos besoins

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