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Les Chimpanzés orphelins d’HELP CONGO au Conkouati Congo+

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PEPERE

Notre première activité en arrivant au campement Help Congo, au Conkouati, une ONG qui œuvre depuis plus de trente ans pour la protection des chimpanzés orphelins, est le nourrissage des chimpanzés. Cette expérience unique permet d’approcher de près ces primates attachants et de mieux comprendre le travail quotidien mené pour leur bien-être et leur réhabilitation.

Help Congo propose aux visiteurs d’assister à ces nourrissages, qui ont lieu deux fois par jour et sont réalisés par des bénévoles. Après une période de quarantaine d’une semaine, durant laquelle le bénévole reste à bord du canot pour se faire progressivement accepter par les chimpanzés, il peut ensuite descendre dans l’eau, équipé de plateaux-repas composés de fruits, légumes et d’une boisson à base de céréales. Ces compléments alimentaires sont essentiels car les îles où vivent les primates ne suffisent pas à couvrir leurs besoins nutritionnels.

Nous commençons par l’île de Pépère, ainsi nommée d’après le mâle dominant, né en janvier 1983, transféré du zoo de Pointe-Noire en 1992. Dès notre arrivée, Pépère nous aperçoit depuis la canopée et nous fixe avec une intensité calme, assis sur une branche de palétuvier. À ses côtés, Moana, un jeune chimpanzé né sur l’île en décembre 2005, fils de Gina aujourd’hui décédée, se montre plus discret, reconnaissable à ses oreilles décollées. Un peu plus à l’écart, sur la gauche, se tient Banane, né en 1980 et transféré depuis le zoo de Brazzaville en juin 1997, observant la scène avec une tranquillité presque méditative.

Mais l’agitation gagne vite nos amis chimpanzés dès qu’ils repèrent les bassines pleines de fruits et de légumes à bord du bateau. Le signal du repas est lancé. Pépère tape sur sa branche, Moana s’approche prudemment, et Banane pousse de petits cris rauques. Le moment le plus attendu reste l’arrivée des boules de riz enrichies d’aliments diététiques spécifiques : un mets qu’ils adorent. Chacun tente d’attirer l’attention pour recevoir sa part, dans une chorégraphie bien rodée entre patience et impatience, tendresse et affirmation.

Ce moment de partage, mêlant science, soin et émotion, est l’un des plus marquants de notre immersion à Conkouati, et témoigne du lien fort qui s’est tissé entre les équipes de Help Congo et ces chimpanzés au parcours souvent douloureux, mais aujourd’hui protégés dans un cadre semi-naturel.

Nous poursuivons ensuite vers l’île d’Ewo, beaucoup plus vaste, où réside un groupe bien plus important. Ici, les chimpanzés forment une véritable microsociété, complexe et animée. Le groupe comprend des individus emblématiques, que les bénévoles connaissent bien :

  • Ewo, un mâle né sur l’île en 1999, fils d’Emmanuelle (femelle de 1988, arrivée en 1991, anciennement détenue par un particulier).

  • Yoko, une femelle née en 1986, arrivée en 1991, elle aussi sauvée d’une détention privée.

  • Younsala, née sur l’île en 2000, fille de Yoko.

  • Ewa, née en 2008, fille d’Emmanuelle.

  • Elea, femelle née en 2021, fille d’Ewa.

  • Emari, mâle né en 2020, fils d’Emmanuelle.

  • Charlotte, née en 1985, arrivée en 1991 depuis un particulier.

  • Chaba, mâle né en 2012 sur l’île, fils de Charlotte.

  • Coukasouka, femelle née en 2007, fille de Charlotte.

  • Conkouati, femelle née en 2021, fille de Coukasouka.

  • Chara, née en 2020, autre fille de Charlotte.

  • Olga, femelle née en 1989, arrivée à l’âge de cinq mois après avoir été détenue par des particuliers.

  • Okappi, née sur l’île en 2013, fille d’Olga.

  • Ombé, mâle né en 2020, également fils d’Olga.

Le nourrissage y est un moment très attendu. Les plus jeunes font preuve d’agilité en grimpant dans les arbres et d’une grande inventivité dans le jeu, se lançant les fruits comme des balles de ping-pong. On observe parfois des scènes touchantes de partage de nourriture – généralement de la bouche vers les enfants, dans une forme de transmission affective.

Toutefois, cette proximité familiale soulève une problématique sensible : la consanguinité. En milieu naturel, les femelles quittent leur groupe d’origine à l’âge adulte pour s’intégrer à un autre groupe, assurant un brassage génétique. Ici, cet exode naturel n’est pas possible. Le groupe reste figé, avec pour conséquence des accouplements entre apparentés, et parfois des naissances difficiles.

Une tentative de réintroduction dans la forêt a été menée par le passé, mais elle s’est soldée par un échec. Les mâles relâchés n’étaient pas assez nombreux ni assez préparés pour défendre le groupe contre les chimpanzés sauvages en place. Ils ont été tués, et seules les femelles ont pu être récupérées.

Malgré ces limites, la mission de Help Congo demeure admirable. L’ONG offre à ces chimpanzés une vie libre de cages, dans un environnement protégé où l’interaction humaine est réduite au strict nécessaire. Le temps passé sur les îles, à les observer évoluer, interagir, se chamailler ou jouer, constitue une expérience profondément marquante – un rare privilège de voir ces cousins si proches vivre, ensemble, une seconde chance.

Nous terminons notre séance de nourrissage par l’île de Yombé, la plus petite en nombre d’individus. Seuls deux chimpanzés y vivent : Yombé, un vieux mâle né en 1986, arrivé ici en 1989 dans un état critique, blessé et souffrant d’une gangrène à la jambe. Il a depuis survécu à de nombreuses épreuves, et bien que ralenti par les séquelles de sa blessure, il conserve une présence imposante et tranquille. On perçoit chez lui une forme de sagesse résignée, une routine lente, parfois figée, comme s’il portait toute l’histoire de son exil sur ses épaules.

À ses côtés, la jeune Tchoula, née en 2013, fille de Tina aujourd’hui décédée. Elle apporte une toute autre énergie à l’île : espiègle, vive, joueuse, elle adore grimper aux arbres, se glisser entre les feuillages, disparaître quelques instants pour mieux nous épier, les yeux rieurs entre deux branches. À plusieurs reprises, elle nous observe longuement à l’abri d’un rideau de feuilles, immobile, puis surgit en poussant un petit cri bref, semblant s’amuser de notre surprise. C’est elle qui insuffle de la légèreté à cette île marquée par la solitude de Yombé.

L’interaction entre ces deux chimpanzés, malgré leur différence d’âge et de parcours, est touchante. Ils forment une forme de duo improbable mais complice, comme si chacun comblait un vide chez l’autre. Il plane sur Yombé une atmosphère différente, plus intime, presque mélancolique, mais ponctuée des cabrioles malicieuses de Tchoula qui rappellent la vitalité de la vie, même en vase clos.

FAUNE ET FLORE

J 1112 MARTIN CHASSEUR DU SENEGAL MISSION CATHOLIQUE DE LOANGO POINTE-NOIRE CONGO

J1115 VOL DE PELICANS BLANCS Conkouati-Douli CONGO

J1115 VAUTOUR PALMISTE Conkouati-Douli CONGO

J1115 CRINUM NATANS BAKER Conkouati-Douli CONGO

J1115 Chimpanzé d’Afrique centrale Pan troglodytes troglodytes Conkouati CONGO ILE DE PEPERE

J1115 Chimpanzé d’Afrique centrale Pan troglodytes troglodytes Conkouati CONGO ILE DE EWO

J1115 Chimpanzé d’Afrique centrale Pan troglodytes troglodytes Conkouati CONGO ILE DE YOMBE

J1116 GRANDE AIGRETTE Ardea alba PARC NATIONAL DE CONKOUATI-DOULI RIVIERE NGONGO – CONGO

J1116 Varan du Nil Varanus niloticus PARC NATIONAL DE CONKOUATI-DOULI RIVIERE NGONGO – CONGO

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR le Congo à DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer au Congo Brazza.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DU CONGO

La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine congolaise

Voici quelques options recommandées pour savourer un bon repas à Pointe-Noire (Congo), tirées notamment des avis sur TripAdvisor :

JAIPUR LOUNGE RESTAURANT

Après notre exploration du Grand Marché, nous prenons le chemin de la plage pour un moment de détente bien mérité. C’est là, face à l’océan Atlantique, que nous découvrons le Jaipur Lounge Restaurant, une adresse réputée à Pointe-Noire pour ses saveurs d’Asie du Sud et son cadre apaisant. Installés à l’étage du bâtiment, en terrasse, nous profitons d’une vue dégagée sur la plage, du bruit régulier des vagues et d’une brise légère qui adoucit la chaleur de la mi-journée.

La carte est immense, presque déconcertante, mais riche de promesses : spécialités indiennes, thaïlandaises, birmanes et même quelques clins d’œil à la cuisine chinoise ou occidentale. En guise d’entrée, nous partageons des naans moelleux, garnis de fromage ou subtilement relevés à l’ail, encore tièdes, accompagnés de sauces chutney acidulées.

Nous poursuivons avec les Prawn Dum Masala, un plat généreux où de grosses gambas sont nappées d’une sauce épaisse et épicée, aux arômes profonds de tomate, d’oignon confit, de gingembre et de coriandre. Les saveurs sont puissantes mais équilibrées, idéales pour ouvrir l’appétit sous les tropiques.

Le American Chopsuey au poulet surprend par son audace : nouilles croustillantes, émincés de poulet frit, sauce aigre-douce légèrement relevée et légumes sautés al dente. Un mélange de textures et de parfums qui évoque les restaurants fusion des grandes villes d’Asie.

Enfin, le Chicken Malwani, spécialité originaire de la côte indienne du Maharashtra, nous séduit par sa douceur et son onctuosité. Le poulet est cuit dans une sauce au lait de coco, piment vert, cumin et feuilles de curry, accompagné d’un riz basmati parfumé ou de nouilles sautées au wok, au choix. Un plat solaire, riche et parfumé, parfait pour un déjeuner sans hâte.

Le service est discret et chaleureux, les portions généreuses, et le cadre… presque irréel, entre ciel, mer et parfums d’épices. Un déjeuner dépaysant, où la cuisine devient un voyage dans le voyage.

Chez Denise Le Piano Bar

À l’adresse 39 Rue Mbena, cet établissement offre une ambiance conviviale et des plats appréciés par ses clients (note de 4,3/5 sur TripAdvisor) pour une expérience culinaire décontractée .

Après notre balade à la Pointe Indienne, entre sable doré, cocotiers penchés et résidences inaccessibles, nous reprenons la route vers la ville pour un tout autre genre d’escapade : une parenthèse gastronomique « Chez Denise », à Pointe-Noire. L’adresse nous avait été chaudement recommandée à plusieurs reprises, presque à voix basse, comme un secret qu’on ne partage qu’aux initiés. Et dès notre arrivée, nous comprenons pourquoi.

Installée depuis plus de quarante ans au Congo, Denise, une octogénaire au regard vif et à la parole directe, nous accueille comme si nous étions de vieux amis. Elle nous salue par la bise, détail rare dans la restauration locale, et nous invite à sa table avec une élégance désuète et touchante.

Tout ici est à son image : raffiné, soigné, exigeant. La décoration est un savant mélange d’art africain et d’objets chinés, soigneusement disposés, sans jamais tomber dans le clinquant. L’ambiance est feutrée, le service fluide, discret mais attentif.

Dans l’assiette, c’est un feu d’artifice. Les enfants ouvrent le bal avec des ravioles maison, farcies de crabe et de crevettes, nappées d’une sauce au beurre blanc citronnée qui évoque les meilleurs souvenirs de table en bord de mer. Nadège opte pour une cassolette de poissons et de gambas, servie dans une généreuse portion, savoureuse et parfumée,. Quant à moi, je choisis un bar en filet  délicatement rehaussé d’un coulis de fruits de la passion : l’alliance du sucré-acidulé avec la chair ferme du poisson est tout simplement divine.

Et le tout pour 64 000 FCFA à quatre, boissons comprises — un tarif certes au-dessus de la moyenne, mais parfaitement en accord avec la qualité exceptionnelle de l’expérience. Chez Denise n’est pas qu’un restaurant : c’est un rendez-vous avec une certaine idée de la France, un art de vivre transposé avec amour et exigence sur la côte congolaise. Une adresse à noter précieusement, et à mériter.

  • Restaurant « Ristorante Italia » Pour les amateurs de cuisine italienne, ce restaurant sur l’Avenue Linguissi Tchicaya séduit avec une note de 4,3/5, garantissant une carte savoureuse mêlant tradition et modernité .
  • Le Kactus Bien que moins élevé en note (3,7/5), Le Kactus propose une cuisine variée souvent choisie pour sa créativité et sa convivialité, et se trouve sur le Boulevard du Général Charles de Gaulle .

Chasse aux langoustes fraîches à Pointe-Noire : une aventure gourmande au bord de l’Atlantique

Profitant de notre proximité avec l’océan, nous partons en quête de langoustes fraîches dans les quartiers animés de Pointe-Noire. Il ne nous faut pas aller bien loin. Aux carrefours de la ville, les vendeurs de rue arborent avec fierté des poignées de dix langoustes vivantes, solidement attachées par des liens de raphia. Elles bougent encore, preuve de leur fraîcheur irréprochable. L’ambiance est joyeuse, les échanges francs : ici, la mer arrive jusque sur le bitume.

Le prix reste très intéressant pour un produit aussi prisé : comptez environ 20 000 FCFA pour 2 kg de langoustes vivantes. Un tarif plus que raisonnable au regard de la qualité et de la quantité. Nous faisons notre choix avec excitation, puis filons aussitôt vers notre villa pour les préparer.

Le rituel commence par un bon rinçage. Nous brossons minutieusement les carapaces pour ôter tout résidu de sable ou d’algue. Puis, dans une grande marmite d’eau salée parfumée de feuilles de laurier, de poivre noir et d’un trait de citron, nous les plongeons encore vivantes. Quelques minutes suffisent à faire ressortir leur couleur corail éclatante. Ensuite, à l’aide d’un grand couteau, nous les coupons en deux dans le sens de la longueur.

Place à la gourmandise : les moitiés de langoustes sont déposées sur le gril, côté chair vers le haut, et nappées d’un beurre fondu généreusement parfumé à l’ail et au persil frais. Le grésillement qui s’élève est à lui seul une promesse. Quelques minutes de cuisson suffisent : la chair reste juteuse, ferme mais fondante, et se détache en flocons nacrés sous la fourchette.

Installés sur la terrasse, un verre de vin blanc bien frais à la main, nous dégustons ce festin en famille, face aux palmiers qui dansent dans la lumière de fin d’après-midi. Une fois encore, Pointe-Noire nous offre le goût pur et simple de l’océan, sans chichi, avec la générosité de ceux qui vivent au bord du monde.

Tagliatelles au goût de lagune

La veille, nous avions savouré de superbes langoustes grillées, nappées d’un beurre d’ail parfumé aux fines herbes locales. Un festin marin simple mais raffiné, où la chair tendre et iodée de la langouste se mariait parfaitement à la puissance de l’ail doré et aux notes fraîches du basilic africain. Il en restait quelques morceaux… et surtout les têtes, pinces et carapaces que nous avions soigneusement mises de côté.

Le lendemain, dans une démarche de cuisine responsable et pleine de bon sens, nous avons transformé ces restes en un plat d’une grande richesse. Un bouillon express, préparé avec les éléments de la veille, quelques épices et un trait de citron, a servi de base pour cuire directement de belles tagliatelles fraîches. Cette cuisson dans l’eau aromatisée a permis aux pâtes d’absorber toute la puissance des saveurs marines.

Une fois nappées d’une sauce cocktail maison onctueuse et légèrement relevée, les tagliatelles ont accueilli avec bonheur les morceaux de chair récupérés dans les pinces et les recoins de la carapace.

Un plat improvisé, mais digne d’une table gourmande : savoureux, économique, et profondément ancré dans une approche généreuse du produit. Comme un hommage à la mer, à l’art de la récupération, et à l’ingéniosité du quotidien en Afrique centrale.

LA BRASSERIE DE LA MER – POINTE NOIRE

Après la traversée chaotique de la ville, nous gagnons enfin la côte. Le ciel est voilé, la lumière douce, et le vent souffle en larges bouffées salées. Nous posons nos sacs à la Brasserie de la Mer, une belle adresse installée directement sur le rivage. L’ambiance est élégante sans être guindée, avec plusieurs espaces ouverts : grandes terrasses ombragées, vue dégagée sur la plage et le ressac.

Le menu est écrit à la craie, à l’ardoise, avec des produits frais et des suggestions du jour. Les formules sont attractives — 11 000 FCFA pour une entrée, un plat, un dessert et une boisson, ou 9 000 FCFA pour deux plats avec boisson. Une offre honnête, généreuse et bien pensée.

Bastien choisit une pizza aux fruits de mer — une vraie, bien grande, 33 cm de diamètre, pâte fine et croustillante, garnie de crevettes, calamars et moules fraîches. Quant à nous, Margot, Nadège et moi, nous optons pour une entrée d’avocat-crevettes, parfaitement assaisonnée, suivie d’un somptueux risotto à la langouste, crémeux, parfumé, et généreusement servi.

En dessert, Bastien opte pour une gaufre nappée de compote de prunes, encore tiède, tandis que Margot succombe à la tentation d’une assiette de fromages particulièrement bien garnie, avec un bel éventail de textures et de saveurs. Le repas se conclut sur une note à la fois gourmande et satisfaisante.

Les plats sont copieux, très bien réalisés, très bons, et servis rapidement. Le service est attentionné, professionnel, et souriant. On se sent bien, détendus, les yeux tournés vers l’océan, le temps comme suspendu.

La Brasserie de la Mer n’est pas qu’un simple restaurant : c’est une halte raffinée, une récompense après les kilomètres avalés, une adresse à recommander à tous ceux qui arrivent à Pointe-Noire le cœur plein de route… et l’estomac creux.

Chaque option offre une palette de saveurs et d’ambiances différentes, allant d’une cuisine européenne sophistiquée à des expériences plus authentiques et décontractées.

Supermarchés, hypermarchés

Voici quelques enseignes de supermarchés et hypermarchés que tu peux trouver à Pointe-Noire (République du Congo) :

  • Casino Situé notamment sur le Boulevard du Général Charles de Gaulle, Casino propose une gamme variée de produits alimentaires, incluant fruits, légumes et produits du quotidien.
  • PARK ‘N’ Shop Congo Avec plusieurs implantations en ville (par exemple sur l’Avenue Charles de Gaulle et d’autres adresses mentionnées en ligne), PARK ‘N’ Shop est souvent apprécié pour sa diversité de produits et son service de qualité.
  • Grand Marché Installé le long de la Route Lumumba, ce magasin offre une sélection étendue d’articles alimentaires et de biens de consommation.
  • Art Shop Localisé sur l’avenue Moé Telli, cet établissement offre également une variété d’options pour tes achats de produits alimentaires.
  • Supermache La Pointe Autre point de vente à Pointe-Noire, noté positivement par ses clients pour sa diversité et sa qualité.
  • Marché Faubourg & Panier de la Ménagère Ces adresses, situées dans des quartiers résidentiels ou proches de lieux emblématiques (comme la Résidence du Président de la République), permettent de retrouver un style plus traditionnel d’achat tout en offrant une gamme étendue de produits.

Pour obtenir des informations actualisées (adresses exactes, horaires d’ouverture, avis clients, etc.), il est conseillé de consulter des annuaires locaux ou des plateformes spécialisées comme Cybo ou Le Pratique du Congo.

LES LOGEMENTS  

Villa Luminescence : entre éclats de confort et réalités du terrain à Pointe-Noire

Lors de notre séjour à Pointe-Noire, nous avons choisi de poser nos valises à la Villa Luminescence, trouvée sur Airbnb. Sur le papier, tout semblait réuni pour un séjour agréable : une belle piscine parfaitement entretenue chaque jour, un propriétaire attentionné et disponible, Sagesse – la personne en charge sur place – toujours réactive et soucieuse de notre confort, une décoration moderne et élégante, ainsi qu’un bon niveau d’équipement avec four, plaques, micro-ondes, eau chaude et climatisation dans les chambres.

Affichée à 51 € la nuit, l’offre semblait honnête pour ce standing. Mais au fil des jours, quelques failles sont venues entacher l’expérience. La belle télévision IPTV reste muette, victime d’un serveur saturé. Le wifi, bien que présent, peine à suivre : le routeur manque de puissance, et les coupures de courant fréquentes mettent à rude épreuve l’ensemble des équipements. Malgré la présence d’un surtenseur, la tension reste trop faible pour que le micro-ondes fonctionne. Quant aux climatiseurs, ils peinent eux aussi à suivre, et le matelas principal s’est révélé bien fatigué.

Ajoutons à cela un accès délicat : pour rejoindre la villa, il faut s’engager sur des pistes de sable, sinueuses et cahoteuses, formant un petit labyrinthe dans lequel même les taxis ne s’aventurent qu’avec réticence. À moins d’être véhiculé en 4×4, les trajets quotidiens peuvent devenir une source de stress ou d’isolement.

Il ne s’agit nullement ici de remettre en cause la bonne volonté du propriétaire, qui fait manifestement de son mieux dans un contexte urbain parfois contraignant. Mais au vu des aléas rencontrés au quotidien, on peut tout de même se demander si le tarif reste pleinement justifié. Un petit ajustement, ou une meilleure anticipation de ces limites dans l’annonce, permettrait sans doute de rétablir l’équilibre entre promesse et expérience.

Les bungalows de HELP Congo : luxe discret au cœur de la nature sauvage

Nous voci arrivés au campement et admirons la vue à 360 °C qui s’offre à nous pour quelques nuits

Nous ne nous attendions à rien de précis, mais la surprise fut totale. À notre arrivée au cœur du parc national de Conkouati-Douli, c’est une grande villa en bois sur pilotis, posée au sommet d’une colline verdoyante, qui nous attendait. Devant nous, le lac Tchimba, immobile comme un miroir, reflète les ciels changeants du matin au soir. Autour, une nature intacte, un paysage de forêt et de savane, de criques et de collines, à perte de vue.

La villa est un véritable havre de paix, conçue avec intelligence et respect de l’environnement. En contrebas, les eaux calmes du lac bruissent à peine. Sur la terrasse panoramique, un salon d’extérieur nous tend les bras. Chaises longues, fauteuils, grande table à manger : tout est là pour profiter du temps qui passe, dans une sérénité presque irréelle. La cuisine en plein air est parfaitement équipée : gazinière, vaisselle, frigo, ustensiles… tout y est pour cuisiner en toute autonomie, tout en observant un martinet ou un calaos planer dans le ciel.

À l’intérieur, le confort n’a pas été oublié. Une grande chambre double avec moustiquaire accueille les parents. À côté, un coin salon avec table familiale et frigo complète l’espace. À l’étage, deux chambres mansardées abritent des lits simples confortables, parfaits pour les enfants ou les adolescents. Les sanitaires, situés dans une petite construction à quelques pas, sont d’une propreté exemplaire et disposent d’eau chaude ainsi que d’une bonne pression, ce qui n’est pas si courant dans des sites aussi reculés. L’électricité solaire assure l’éclairage, les recharges et la conservation des aliments, même en pleine nuit.

Le soir, alors que la lumière décline doucement sur les collines, le silence s’installe progressivement, interrompu seulement par le chant hypnotique des grenouilles, le bruissement d’ailes ou le craquement d’une branche. Ici, pas de réseau, pas de télévision. Juste la nature, immense et paisible, et le sentiment profond d’être coupé du monde, dans un lieu encore préservé.

Nous avons réservé deux nuits et trois activités auprès de l’association HELP Congo, qui œuvre depuis des années à la préservation du parc et à la réhabilitation des chimpanzés. Le tout pour 600 000 FCFA, soit environ 915 euros, pour nous quatre (deux adultes et deux adolescents). Une somme qui, au premier abord, peut sembler élevée, mais qui s’explique pleinement par la qualité du logement, l’inclusivité des activités (sorties en pirogue, randonnée, observation de la faune, découverte du travail de conservation), la logistique complexe dans une zone isolée, et le soutien direct à une structure engagée dans la protection de la biodiversité locale.

Dormir dans une telle villa, en harmonie avec l’environnement, loin de tout confort artificiel mais au plus près de l’essentiel, est une expérience rare. Le Conkouati-Douli, c’est un peu l’Afrique dans sa forme la plus brute et la plus poétique. Et ces bungalows, une façon douce d’y séjourner, en laissant une empreinte légère mais mémorable.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1110 DE DOLISIE A POINTE NOIRE KOUILOU CONGO

J 1110 BRASSERIE DE LA MER POINTE NOIRE CONGO

J 1111 LA GARE FERROVIAIRE DE POINTE NOIRE CONGO

J 1111 GRAND MARCHE DE POINTE NOIRE CONGO

J 1111 Les chenilles du Congo : mets de tradition et trésor de la forêt

J 1111 JAIPUR LOUNGE RESTAURANT POINTE-NOIRE CONGO

J 1111 VILLAGE ARTISANAL AV CH DE GAULLE POINTE NOIRE CONGO

J 1111 Chasse aux langoustes fraîches à Pointe-Noire : une aventure gourmande au bord de l’Atlantique

J 1112 LES GORGES DE DIOSSO – LUANGO Un paysage sculpté par l’érosion POINTE NOIRE CONGO

J 1112 Le palais royal-musée Mâ Loango de Diosso POINTE-NOIRE CONGO

J 1112 Sur les traces oubliées de la Route des Esclaves à Loango POINTE-NOIRE CONGO

J 1112 MISSION CATHOLIQUE DE LOANGO POINTE-NOIRE CONGO

J 1113 Exploration de la Pointe-Indienne : entre nature intacte et mémoire du temps

J 1113 RESTAURANT CHEZ DENISE POINTE-NOIRE CONGO

J 1113 Tagliatelles au goût de lagune POINTE-NOIRE CONGO

Dans le bleu des taxis de Pointe-Noire : immersion au cœur d’un ballet urbain

J1115 Sur la route du parc de Conkouati-Douli CONGO

J1115 CAMPEMENT HELP-CONGO Conkouati-Douli CONGO

J1115 LE PARC NATIONAL DU Conkouati-Douli CONGO

J1115 A la rencontre des chimpanzés orphelins du Conkouati ILE DE PEPERE CONGO

J1115 A la rencontre des chimpanzés orphelins du Conkouati ILE D’EWO CONGO

J1115 A la rencontre des chimpanzés orphelins du Conkouati ILE DE YOMBE CONGO

LES LIENS

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