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Ouled Debbab, le ksar aux mille ghorfas TUNISIE +

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Nous quittons Ksar Ez‑Zahra avant l’aube, franchissant une vallée désertique où la terre ocre semble s’étirer à l’infini, jusqu’à apercevoir, perché sur sa butte silencieuse, le Ksar Ouled Debbab. En gravissant la pente, c’est comme si nous remontions le fil des siècles : là, devant nous, s’alignent des centaines de ghorfas — ces cellules troglodytes creusées dans le grès tendre par des mains berbères – organisées en deux vastes quartiers. Le premier, orienté vers le nord‑ouest, porte encore la patine des origines : ses pierres érodées racontent l’histoire de caravanes qui, jadis, trouvaient ici un abri contre la chaleur et les brigands. Plus au sud‑est, un second ensemble, plus récent, illustre l’évolution du site, lorsqu’au XVIIᵉ siècle les familles se regroupèrent pour mieux se protéger des incursions et mutualiser leurs ressources.

La légende locale évoque un cheikh au cœur généreux qui aurait offert ces ghorfas à ses tribus, modelant la roche à l’image d’un véritable palais souterrain. On raconte aussi qu’un puits caché reliait autrefois la citadelle au cours d’eau méridional, permettant, lors des sièges, de puiser l’eau à l’abri des regards ennemis. Ces récits se murmurent encore aujourd’hui sous la voûte étoilée, lorsque le vent soulève un peu de poussière et fait danser les ombres dans les passages étroits.

Classé monument historique en janvier 2024 et pressenti pour l’UNESCO, Ksar Ouled Debbab renaît aujourd’hui grâce à une restauration respectueuse de son âme. Depuis que le cœur du ksar a été transformé en hôtel de charme, nous franchissons son entrée monumentale — une porte de bois massif sertie de motifs géométriques — pour découvrir, à la lumière tamisée des lanternes, des couloirs voûtés où émergent encore, gravés à même la pierre, les signes d’un art berbère ancien. Les chambres, aménagées dans ces ghorfas centenaires, allient confort moderne et authenticité tunisienne : les tapis tissés main recouvrent délicatement le sol irrégulier, les lampes d’argile diffusent une lueur chaude, et les lits, drapés de textiles aux teintes du désert, invitent au repos.

La fonctionnalité de ce lieu n’est pas seulement esthétique ; elle répond à un héritage de vie en communauté. Autrefois, chaque ghorfa servait d’épi de stockage pour les dattes et les céréales, tandis que les salles partagées hébergeaient les troupeaux la nuit, préservant ainsi la chaleur du sol et la sécurité du cheptel. Aujourd’hui, c’est dans la grande cour centrale, pavée de galets polis, que nous partageons notre repas du soir : un tajine parfumé au citron confit et aux épices locales, accompagné d’une galette de pain cuit dans le four traditionnel. Autour de nous, les lanternes suspendues sous l’arcade projettent un jeu d’ombres qui rappelle la géométrie des anciennes portes de grès.

Entre deux bouchées, nous poussons la porte d’une ghorfa devenue café-galerie, où s’exposent poteries vernissées, bijoux kabyles et manuscrits calligraphiés. Un petit musée, installé dans une salle attenante, expose ces trésors — tessons de jarres millénaires, bijoux de mariage bédouin, rouleaux coraniques — rappelant que Ksar Ouled Debbab n’a jamais été un lieu figé, mais un carrefour de civilisations, où se mêlaient routes caravanières, échanges culturels et rencontres inattendues.

Lorsque la nuit enveloppe définitivement la colline, nous montons à l’étage sur la terrasse panoramique : face à nous, les dreadnoughts rocheux et les vallées désertiques se dessinent dans la pénombre, tandis qu’au loin, sous un châle d’étoiles, apparaissent les lumières vacillantes de Tataouine. Le silence, seulement troublé par le chant lointain d’un fennec ou le bruissement du vent contre les murs, nous rappelle que nous sommes les invités d’un lieu à la beauté rude et profonde.

Au petit matin, le chant des oiseaux et le souffle du désert nous éveillent. Un dernier regard sur ces ghorfas étagées, témoins d’un passé de partage et de résistance, nous rappelle que chaque pierre porte le récit d’une civilisation nomade qui sut apprivoiser l’aridité et créer un écrin de vie en plein désert. En repartant, nous emportons avec nous le souvenir de ce ksar à la fois ancien et renaissant, où l’architecture traditionnelle et l’hospitalité contemporaine s’unissent pour célébrer la force et la poésie du sud tunisien.

Ksar Hadada, forteresse de sable et de cinéma TUNISIE

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

LES LIENS

 

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