Gazelle de Thomson
La gazelle de Thomson, également appelée Thommie, est une espèce de gazelle de petite taille appartenant à la famille des bovidés. Elle tient son nom de l’explorateur écossais Joseph Thomson et se trouve principalement en Afrique de l’Est, au Kenya, en Tanzanie, au sud du Soudan et au sud de l’Éthiopie.
Morphologie et physiologie
La gazelle de Thomson mesure de 55 à 82 cm au garrot, avec une moyenne de 67 cm pour l’espèce. Les mâles sont plus grands que les femelles. Elle possède de longues pattes fines et légères avec des sabots frêles et très pointus. Son corps est mince, compact et court avec une petite tête. Elle est reconnaissable à son pelage fauve sur le dos, blanc sur le ventre avec une bande noire oblique caractéristique sur le flanc. Ces couleurs claires lui permettent de réfléchir un maximum les rayons du soleil pour économiser l’eau de son corps.
Reproduction
La gazelle de Thomson se reproduit à partir d’avril-mai, lorsque le rut revient avec les pluies. Les mâles marquent leur territoire en urinant, déféquant et en frottant les herbes avec des sécrétions odorantes. Les combats entre mâles peuvent être violents. La gestation dure environ cinq à six mois avec généralement une portée d’un seul jeune, parfois deux. Les femelles redeviennent fécondes deux ou trois semaines après la mise bas.
Comportement
La gazelle de Thomson est extrêmement rapide, capable de courir jusqu’à 70-80 km/h. Elle pratique des sauts allant jusqu’à 2 mètres en hauteur et 6 mètres en longueur, et s’amuse régulièrement au jeu de saute-mouton. Très énergique, elle peut également faire des séries de sauts, appelées « Pronking », à des hauteurs variables tout en courant à vive allure. Elle possède une très bonne vue, une bonne ouïe, un bon odorat et peut repérer un prédateur à 300 mètres de distance.
Prédateurs
Les gazelles de Thomson sont la proie des lions, des hyènes, des léopards, des guépards et d’autres prédateurs. Elles sont capables de fuir rapidement grâce à leur vitesse et leur agilité, mais les individus malades, âgés, blessés, ou les femelles gestantes sont plus vulnérables. Elles peuvent également être la proie des crocodiles lorsqu’elles se trouvent près des rivières.
Habitat et alimentation
Ces gazelles résident principalement en savane tropicale, se déplaçant au gré des pluies et des pâtures. Elles se nourrissent d’herbes courtes, de feuillage et de fruits. Lorsque la saison des pluies fait croître les hautes herbes, elles suivent les troupeaux de zèbres et de gnous pour accéder aux jeunes pousses de graminées. Pendant la saison sèche, elles se rafraîchissent par la transpiration et l’évaporation, se passant souvent de boire jusqu’à ce que tous les végétaux soient grillés.
Statut
La population de gazelles de Thomson a considérablement diminué au cours des dernières décennies en raison de la chasse, de la modification de l’habitat et d’autres facteurs. En 2018, leur population était estimée à environ 145 000 individus, ce qui en fait une espèce de plus en plus menacée.
Sous-espèces
Il existe deux sous-espèces référencées :
- Eudorcas thomsonii nasalis (Lönnberg, 1908)
- Eudorcas thomsonii thomsonii (Günther, 1884)
Nos rencontres avec la Gazelle de Thomson ! PARC ZOOLOGIQUE DU MINI HOLLYWOOD TABERNAS ANDALOUSIE ESPAGNE