PALAIS & JARDINS D’ARANJUEZ – ESPAGNE
Le palais d’Aranjuez est un endroit vraiment magnifique, niché dans une vallée où le Tage et le Jarama se rejoignent. Pendant des siècles, ce lieu a été choisi comme résidence de printemps par la royauté espagnole, et on comprend vite pourquoi en s’y promenant. Dès qu’on arrive, on est frappé par la grandeur de l’architecture et le charme qui se dégage de cet endroit chargé d’histoire.
Construit d’abord sous Charles Quint, puis embelli par Philippe II, le palais mélange plusieurs styles qui reflètent les goûts des différentes époques. À l’intérieur, on découvre des salles somptueuses comme la Salle de Porcelaine, entièrement recouverte de carreaux blancs et bleus, ou le Salon du Trône, qui respire la majesté. Ces pièces semblent presque raconter la vie de ceux qui ont habité ici, entre fastes et intrigues de cour.
Mais ce qui nous a le plus marqués, ce sont les jardins. Ils sont tout simplement incroyables. On peut se perdre dans les allées bordées d’arbres ou s’arrêter pour admirer les fontaines et les sculptures, chacune ayant une histoire particulière. Les Jardins du Prince, avec leurs vastes étendues et leurs espaces paisibles, offrent un véritable moment de sérénité. Quant au Jardin de l’Île, entouré par le Tage, il donne l’impression d’être dans un autre monde.
Même en automne, l’endroit est magique. Les feuilles qui changent de couleur, les reflets dans l’eau, l’air frais… Tout invite à la promenade et à la rêverie. Pas étonnant qu’Aranjuez soit classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO comme Paysage Culturel. Ce n’est pas juste un palais ou des jardins, c’est un lieu où l’histoire, la nature et la beauté se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable.
Nous nous garons au parking Aparcamiento, Carr de Cadiz, un parking ouvert accessible aux grands véhicules et juste à proximité du palace
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POUR RETROUVER TOUTES LES PHOTOS de ARANJUEZ- hormis celles de l’intérieur du palais présentes sur ce blog – SUIVEZ CE LIEN : J146 LE PALAIS D’ARANJUEZ ET SES JARDINS CLASSES AU PATRIMOINE DE L’UNESCO – INTERIEUR PALAIS ROYAL
VISITE DU PALAIS D’ARANJUEZ
Le palais d’Aranjuez est une véritable merveille qui se dévoile majestueusement dès que l’on arrive sur l’avenue del Palacio. Cette perspective, soigneusement pensée, frappe immédiatement par son harmonie et son élégance. Depuis cet axe principal, une vue panoramique s’offre à nous, permettant d’admirer toute la splendeur de ce complexe royal.
Au premier plan, la Fontaine d’Hercule et Antée capte le regard. Cette fontaine baroque, avec ses sculptures finement détaillées, raconte la légende d’Hercule, symbole de force et de triomphe. Elle semble presque donner vie à l’ensemble, apportant une touche dynamique à la rigueur architecturale environnante.
Un peu plus loin, les arcades de la Casa de Oficios y Caballeros encadrent la place avec leur élégance discrète, témoignant de leur rôle dans l’organisation de la vie de cour. Ces bâtiments, autrefois dédiés aux services et aux logements des courtisans, ajoutent un sentiment d’équilibre et de symétrie à la scène.
Enfin, dominant la perspective, l’église San Antonio de Padoue complète cette composition grandiose. Son dôme et son portique imposants, construits dans un style baroque raffiné, attirent l’attention et ajoutent une dimension sacrée à cet espace profane.
Ce point de vue à 180 degrés depuis l’avenue del Palacio capture la grandeur et la perfection de cet ensemble architectural, tout en racontant l’histoire d’un lieu où art, pouvoir et spiritualité se rencontrent. Ce n’est pas seulement un spectacle visuel, mais une invitation à plonger dans l’histoire et à ressentir le poids des siècles passés dans chaque détail.
PALAIS ROYAL D’ARANJUEZ
Le Palais Royal d’Aranjuez est une véritable merveille qui se dévoile majestueusement dès que l’on arrive sur l’avenue del Palacio. Cette perspective, soigneusement pensée, frappe immédiatement par son harmonie et son élégance. Depuis cet axe principal, une vue panoramique s’offre à nous, permettant d’admirer toute la splendeur de ce complexe royal.
Au premier plan, la Fontaine d’Hercule et Antée capte le regard. Cette fontaine baroque, avec ses sculptures finement détaillées, raconte la légende d’Hercule, symbole de force et de triomphe. Elle semble presque donner vie à l’ensemble, apportant une touche dynamique à la rigueur architecturale environnante.
Un peu plus loin, les arcades de la Casa de Oficios y Caballeros encadrent la place avec leur élégance discrète, témoignant de leur rôle dans l’organisation de la vie de cour. Ces bâtiments, autrefois dédiés aux services et aux logements des courtisans, ajoutent un sentiment d’équilibre et de symétrie à la scène.
Enfin, dominant la perspective, l’église San Antonio de Padoue complète cette composition grandiose. Son dôme et son portique imposants, construits dans un style baroque raffiné, attirent l’attention et ajoutent une dimension sacrée à cet espace profane.
Ce point de vue à 180 degrés depuis l’avenue del Palacio capture la grandeur et la perfection de cet ensemble architectural, tout en racontant l’histoire d’un lieu où art, pouvoir et spiritualité se rencontrent. Ce n’est pas seulement un spectacle visuel, mais une invitation à plonger dans l’histoire et à ressentir le poids des siècles passés dans chaque détail.
LA PIECE DE PORCELAINE
La pièce de porcelaine du Palais d’Aranjuez est un chef-d’œuvre de l’art rococo du XVIIIe siècle, commandé par le roi Carlos III à Giuseppe Gricci, dans le cadre de la première grande réalisation de la Manufacture Royale de Porcelaine du Palais du Buen Retiro. À l’origine, cette salle servait de cabinet à côté du bureau du monarque, mais elle a ensuite été transformée en salle de musique pour la reine Elizabeth II.
Sous le règne de Carlos III, la salle a été recouverte de panneaux de porcelaine émaillée aux couleurs vives, conçus par Gricci et fixés sur un cadre en bois. Ces panneaux, signés par l’artiste et datés de 1765, sont richement décorés avec des figures orientales, des dragons, des singes, des fruits et des objets divers, disposés dans un motif de branches et de rubans.
La voûte de la salle est également recouverte de porcelaine et comporte une lampe suspendue en forme de palmier, avec des bras en forme de racines, ainsi que des personnages chinois et des singes. Ce travail sur la voûte est combiné avec la dorure et la peinture des fenêtres, des vitraux et des portes, réalisés par Lorenzo Hurtado de Mendoza.
Cette pièce, avec son décor exquis et ses éléments uniques en porcelaine, a servi d’inspiration pour d’autres salles similaires, notamment la salle du même nom du Palais Royal de Madrid, bien que dans un style plus néoclassique que rococo.
LA GALERIE DES GLACES
La Galerie des Glaces ou Loge du Roi du Palais d’Aranjuez est une pièce précieuse et mystérieuse en forme de pierre quadrangulaire qui servait autrefois de chambre à Carlos II. Située dans l’angle sud-est du palais, elle est décorée de peintures mythologiques et allégoriques de Luca Giordano, datant d’environ 1696-1697.
Sous le règne de Felipe V, la galerie a été rénovée par les architectes Giovanni Battista Galluzzi et Giacomo Bonavia, tout en préservant le riche dallage en marbre d’origine. L’architecte en chef de Carlos IV, Juan de Villanueva, a conçu cette loge pour la reine María Luisa de Parme, en adoptant une décoration à la française entre 1791 et 1795.
La galerie est ornée d’un programme iconographique élaboré en sculpture sur bois de poirier par Tomás de Castro, comprenant des oiseaux, des guirlandes, des fausses toiles et des bas-reliefs raffinés, avec des figures blanches sur fond bleu. La peinture sur bois, y compris les vitres, a été réalisée par Manuel Pérez, tandis que l’or a été appliqué par Andrés del Peral. Les meubles, attribués à l’ébéniste José López, comprennent une console, un canapé et des fauteuils, avec un pouf ajouté au XIXe siècle. La peinture de la voûte, réalisée par Juan Duque en 1803, présente des paniers de fleurs, des éventails de Raphaël, des sphinx, des paysages et divers oiseaux, avec un aigle au centre.
Cette pièce est également agrémentée de rideaux avec des tringles en bois sculpté et doré, d’un centre de table en bronze, porcelaine et biscuit de Sèvres, ainsi que de deux tritons en porcelaine de Paris datant du début du XIXe siècle.
LES JARDINS D’ARANJUEZ
Les jardins d’Aranjuez incarnent un raffinement et un souci du détail qui égalent ceux du Palais Royal lui-même. Conçus, construits et ornés sur deux siècles, ces jardins illustrent l’influence du modèle de Versailles, où la nature est contrôlée pour créer des espaces extérieurs aussi majestueux que les intérieurs du palais. Les jardins d’Aranjuez se déclinent en quatre principaux espaces : le jardin de la Isla, du Parterre, du Principe et d’Isabel II. Chacun de ces jardins offre une atmosphère distincte et une beauté unique, tout en contribuant à l’ensemble harmonieux de cet ensemble architectural et paysager exceptionnel.
LE JARDIN DE LA ISLA
Le Jardin de la Isla, situé sur une île formée par un méandre du Tage et un canal artificiel, est un véritable havre de paix et de beauté à Aranjuez. Accessible par deux élégants ponts, ce jardin offre une promenade idyllique au milieu de la nature et de l’art. Ses larges allées ombragées, bordées d’arbres majestueux, invitent à la flânerie. Les nombreuses fontaines en pierre et en marbre, délicatement sculptées, illustrent des personnages et des scènes issues de la mythologie grecque, ajoutant une touche classique et culturelle à cet écrin de verdure. Chaque fontaine semble raconter une histoire, offrant un dialogue visuel entre l’eau, l’architecture et la nature environnante.
De l’autre côté du Palais Royal s’étend le Jardin du Parterre, un chef-d’œuvre de style français qui contraste avec le charme sauvage et romantique du Jardin de la Isla. Dessiné avec une précision géométrique, ce jardin impressionne par sa symétrie et sa sophistication. Les parterres fleuris explosent de couleurs en toutes saisons, mettant en valeur une variété d’essences soigneusement sélectionnées.
Au centre des allées impeccables se dressent des statues en marbre blanc, des cascades et plusieurs fontaines remarquables, dont celle dédiée à Hercule, figure symbolique de la force et du triomphe.
Le Jardin du Parterre se distingue également par la présence d’arbres exotiques importés d’Amérique, qui enrichissent ce lieu d’une touche d’universalité. Ces arbres, souvent imposants et remarquables, témoignent de l’époque où la cour royale cherchait à intégrer des éléments rares et précieux dans ses résidences.
En parcourant ces jardins, les visiteurs sont transportés dans un monde où la nature et l’art coexistent en parfaite harmonie, offrant des instants de sérénité et d’émerveillement. Le Jardin de la Isla et le Jardin du Parterre, avec leur beauté unique et leurs atmosphères distinctes, incarnent l’élégance et la grandeur d’Aranjuez, tout en reflétant l’importance que les monarques espagnols accordaient à l’aménagement paysager et à l’art dans leurs lieux de résidence.
LE JARDIN DEL PRINCIPE
Le Jardin du Prince, de style néoclassique, est le plus vaste de tous les jardins d’Aranjuez, couvrant une superficie boisée de 150 hectares. Il offre de vastes promenades et abrite une grande variété d’espèces d’arbres. La présence d’un embarcadère, commandé par Ferdinand VI pour des excursions sur le Tage avec la cour, ajoute une dimension pittoresque à ce jardin majestueux.
Au cours du XVIIIe siècle, les rois d’Espagne ont embelli le domaine royal d’Aranjuez en ajoutant le Jardin du Prince. Situé au nord-est du Palais, le long du cours sinueux du Tage, ce jardin se distingue par sa diversité botanique et son histoire riche.
Le nom du jardin est attribué à Carlos IV, qui l’a fait construire alors qu’il portait encore le titre de prince des Asturies. Il a conservé certains éléments antérieurs, tels que la Huerta de la Primavera et le débarcadère de Ferdinand VI.
Le Grand Pavillon, érigé sur ordre de Carlos III, était le lieu de prédilection du futur monarque pour admirer les superbes vues offertes par le jardin. Des modifications et extensions ont été confiées au jardinier Pablo Boutelou pour enrichir cet espace. Les fontaines, notamment celles de Narciso et d’Apollon, ainsi que des éléments d’inspiration chinoise et grecque, ajoutent au charme du jardin.
À l’extrémité orientale du Jardin du Prince se trouve la Casa del Labrador, un ensemble architectural transformé en un extraordinaire palais néoclassique sous le règne de Carlos IV, témoignant du goût exquis de la royauté pour l’art et l’architecture.
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LES LOGEMENTS
ESPAGNE- LA GUARDIA PROCHE TOLEDE- APPARTEMENT CHEZ MARIA
Nous avons passé trois nuits agréables dans cet appartement situé au second étage d’un immeuble sans ascenseur, dans la ville tranquille de La Guardia, idéale pour rayonner entre Tolède et Aranjuez. L’emplacement est pratique, avec un stationnement facile devant l’immeuble. L’appartement, relativement récent et décoré avec soin, est lumineux et offre un cadre accueillant.
La pièce principale, qui combine espace repas et salon, est un vrai atout, avec un canapé confortable et une télévision moderne équipée d’une prise HDMI2. Le wifi est rapide, ce qui est appréciable pour rester connecté.
Quelques petits bémols au niveau des équipements de la cuisine : bien qu’elle soit spacieuse, elle manque d’ustensiles pour cuisiner correctement. Le four ferme mal, et il n’y a ni plaque intermédiaire pour la cuisson ni bouilloire. On note également l’absence de verres adaptés, comme ceux pour la bière ou le vin, mais rien qui ne gâche vraiment l’expérience.
Les chambres sont un véritable point fort. La première est spacieuse et lumineuse, avec deux lits simples très confortables. La seconde, plus petite, est dotée d’un lit double qui garantit une bonne qualité de sommeil. La salle de bains, bien qu’équipée d’une petite douche, est impeccable, avec une bonne pression d’eau et de l’eau chaude en continu.
Un détail charmant : l’hôte a pris soin de garnir le réfrigérateur de provisions pour un petit-déjeuner, avec café, thé, chocolat, lait et des madeleines, une attention qui fait la différence.
Quelques points pratiques à noter : un chauffage d’appoint mobile est disponible, mais il faut éviter de le faire fonctionner en même temps que les plaques de cuisson pour ne pas surcharger le circuit électrique.
En résumé, cet appartement est un excellent choix pour son confort, son emplacement et son prix compétitif, malgré quelques manques d’équipement. Une très bonne option pour découvrir la région. Note finale : 4.2/5.
LA GASTRONOMIE
LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)
J145 – LA CUISINE DE LA CASTILLA LA MANCHA TOLEDE
De retour en Castille-La Manche, la région emblématique de Don Quichotte, nous retrouvons avec plaisir les petits restaurants locaux qui célèbrent la cuisine de terroir, riche en saveurs et en traditions. Tolède en particulier est un trésor de la gastronomie régionale, et notre halte à El Cobertizo en est la preuve : ici, un menu complet à seulement 18 € propose deux plats, dessert, vin, eau, rafraîchissements ou bière. Cette adresse se distingue par un service chic et attentionné, dans un cadre rustique où chaque plat est préparé avec soin, et où la qualité des ingrédients locaux est mise en valeur.
En entrée, le choix est varié et reflète la diversité de la cuisine castillane. La salade de perdrix est une spécialité régionale où la perdrix est souvent cuite en marinade, accompagnée de légumes frais, de poivrons et de vinaigrette acidulée, ce qui rehausse le goût sauvage et légèrement ferme de la viande. La soupe castillane est une soupe réconfortante à base de bouillon de viande, souvent agrémentée de pain, d’ail, de paprika, et parfois d’un œuf poché pour un plat complet et savoureux. Le pudding de légumes offre une option plus légère, avec des légumes de saison finement hachés et mélangés, créant un mélange moelleux et fondant, souvent relevé de quelques épices douces. Les haricots à la perdrix sont un plat consistant et typiquement castillan, avec des haricots cuits longuement aux côtés de morceaux de perdrix pour une saveur fumée et réconfortante, parfaite pour les amateurs de cuisine traditionnelle. Les tripes aux pois chiches raviront les amateurs de plats rustiques et savoureux, où les tripes mijotent dans une sauce épicée avec des pois chiches fondants. Enfin, le cerf brouillé, où la viande de cerf est émiettée et mélangée à des œufs brouillés, offre une texture fondante et une saveur rustique, parfaite pour découvrir la richesse des produits de montagne.
Pour le plat principal, les options célèbrent les viandes locales, mais aussi des inspirations maritimes. La demi-perdrix de Tolède est une véritable spécialité de la région, généralement rôtie ou braisée avec des herbes locales, ce qui en rehausse la saveur unique. Le cerf des montagnes de Tolède, viande de qualité de cette région, est souvent servi rôti ou mijoté avec des épices locales pour en faire ressortir les saveurs robustes et profondes. Les carmamusas de Tolède, ragoût de morceaux de viande de porc ou de bœuf avec des légumes dans une sauce à la tomate et aux épices, est un incontournable de la gastronomie locale. Le filet mignon de porc en sauce est tendre et généreux, cuit à la perfection dans une sauce parfumée, souvent à base de vin ou d’herbes, pour un équilibre parfait de saveurs. Enfin, pour une touche de modernité, le saumon en sauce aux pommes vertes offre une option qui contraste agréablement avec les plats carnivores. La sauce aux pommes vertes apporte une note de fraîcheur et une légère acidité qui sublime le saumon.
Pour conclure ce repas, El Cobertizo propose une sélection de desserts espagnols traditionnels. Que ce soit une tarta de queso crémeuse et fondante, une part de flan ou encore un gâteau de Santiago, chaque dessert invite à prolonger cette expérience gastronomique castillane. El Cobertizo est bien plus qu’une simple adresse à Tolède ; c’est une immersion dans le patrimoine culinaire de Castille-La Manche, idéale pour découvrir les saveurs locales dans une atmosphère conviviale.
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