Ondjiva, aux portes de la Namibie ANGOLA +
🚗 De Lubango à Ondjiva — Entre montagnes, savanes et villages du Sud angolais
Nous quittons Lubango au petit matin, laissant derrière nous les hauteurs fraîches de la Serra da Chela et le profil sculptural du Christo Rei qui domine la vallée. La route qui descend vers le sud offre de superbes panoramas sur les reliefs du plateau du Huila, où alternent falaises rouges, forêts claires d’eucalyptus et vallées verdoyantes.
Rapidement, la montagne s’efface et fait place à une savane arborée, parcourue de termitères ocre, d’acacias ombrageux et de baobabs isolés. Les bas-côtés se couvrent de touffes de graminées dorées, de buissons épineux et de palmiers nains. On traverse des hameaux où s’alignent des maisons en banco coiffées de toits de chaume, souvent entourées de petits enclos à bétail. Les femmes balaient la cour, les enfants jouent près des puits, et les troupeaux de zébus et de chèvres rappellent que nous entrons dans la région pastorale du Cunene, territoire des peuples Ovimbundu puis Ovambo à mesure que l’on descend vers la frontière namibienne.
La route principale, asphaltée et en bon état (EN120), longe plusieurs petits bourgs :
Chibia, connu pour son marché rural animé où l’on trouve légumes, fruits, poteries et outils forgés localement.
Plus au sud, Cahama, ancienne bourgade coloniale, marque une pause agréable : on peut y faire le plein, boire un café local et observer les va-et-vient des camions en partance pour la Namibie. Les alentours abritent une mosaïque de plaines herbeuses, refuge saisonnier pour les antilopes sable et les outardes kori, qu’on aperçoit parfois au loin.
Après Cahama, la route s’étire dans un paysage de plus en plus plat, traversé par des rivières intermittentes bordées de palmiers Hyphaene petersiana, typiques de la région du Cunene. Le climat devient plus chaud et sec ; les habitations se font rares. À certains endroits, des mares naturelles se forment dans les creux du terrain, où viennent s’abreuver des vaches, des ânes, parfois des phacochères.
Puis, au détour d’un virage, un tank détruit, rouillé, figé dans la poussière, surgit comme un vestige d’un autre temps. Recouvert de graffitis et partiellement envahi par la végétation, il témoigne des combats qui ont marqué cette région pendant la guerre civile angolaise. Ce blindé, probablement abandonné dans les années 1980 ou 1990, rappelle les affrontements entre les forces du MPLA et de l’UNITA, et les incursions sud-africaines dans le sud du pays. L’objet, silencieux, devient un monument involontaire — une balise de mémoire dans un paysage de résilience.
Enfin, nous longeons les rives de la rivière Kunene, dont les méandres marquent la frontière naturelle avec la Namibie. Ses eaux, parfois calmes, parfois tumultueuses, irriguent les terres agricoles et attirent les troupeaux. Des enfants pêchent à la ligne, des femmes lavent le linge, et les palmiers se penchent vers l’eau comme pour saluer les voyageurs.
Nous atteignons Ondjiva en début d’après-midi, capitale provinciale moderne du Cunene, au cœur d’une région agricole et commerçante. La ville, reconstruite après la guerre civile, s’organise autour d’avenues sablonneuses bordées de bâtiments administratifs, d’échoppes colorées et de marchés animés où se mêlent portugais, kwanyama et oshiwambo. C’est une halte idéale avant de poursuivre vers la Namibie ou vers les pistes du Parc national du Iona.
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La mémoire du roi Mandume et l’âme commerçante d’Ondjiva
Ondjiva, capitale de la province de Cunene, se distingue non seulement par sa position de ville la plus méridionale et la plus éloignée de Luanda, mais aussi par son identité unique, fortement imprégnée de l’influence de la Namibie voisine. Située à seulement 42 kilomètres de la frontière de Santa Clara, elle est le principal point de passage routier entre les deux pays et constitue un carrefour essentiel pour les échanges commerciaux. Ville-halte pour de nombreux chauffeurs routiers, elle a développé une économie de services dynamique, avec des hébergements, restaurants et supermarchés qui proposent majoritairement des produits venus de Namibie ou d’Afrique du Sud.
Cette vitalité s’inscrit dans une histoire récente marquée par la destruction quasi totale d’Ondjiva pendant la guerre civile angolaise (1975-2002). En 1999, la ville comptait moins de 5 000 habitants. Aujourd’hui, grâce à un ambitieux programme de reconstruction et de repeuplement, elle s’est relevée et connaît un essor rapide, avec des marchés municipaux modernes et des quartiers en pleine expansion. Explorer Ondjiva, c’est donc plonger dans une ville résiliente, où chaque bâtiment neuf témoigne d’une volonté de renaissance.Notre première journée dans la région de Cunene commence par une immersion dans son histoire la plus marquante.

Nous quittons Ondjiva en direction de Namacunde, à une quarantaine de kilomètres seulement, pour visiter le Mémorial du roi Mandume Ya Ndemufayo malheureusement définitivement fermé. Ce souverain légendaire des Kwanyama, sous-groupe du peuple ovambo, marqua profondément l’histoire de l’Angola et de la Namibie. À la tête de son royaume au début du XXᵉ siècle, il s’opposa avec une détermination farouche aux forces coloniales portugaises et allemandes. Refusant la soumission, il mena jusqu’à son dernier souffle une résistance héroïque, jusqu’à tomber au combat en février 1917.
Son nom est aujourd’hui synonyme de dignité et de courage, et son héritage est honoré des deux côtés de la frontière. Le mémorial, inauguré en 2002, se compose de sa tombe monumentale – lieu de recueillement où les visiteurs déposent souvent une feuille symbolique en signe de respect – et d’une reconstitution de sa hutte royale, rappelant l’époque où Ondjiva était le centre du pouvoir kwanyama.
Ce lieu, à la fois sobre et solennel, nous plonge dans un passé où s’entrelacent fierté identitaire et luttes pour la liberté.
🐄 Autour de Santa Clara et Namacunde : scènes d’eau, de bétail et de villages en clair-obscur
Nous poursuivons notre découverte des environs de Santa Clara et de Namacunde, là où la route se dilue dans la poussière, et où les villages ne s’annoncent pas — ils surgissent, discrets, entre les arbres et les ondulations du sol. De petits hameaux aux toits de chaume s’éparpillent dans le paysage, souvent à l’ombre d’un baobab ou d’un figuier, comme des ponctuations de vie dans une étendue sèche.
Les troupeaux — principalement bovins — se déplacent en liberté, guidés par des enfants ou des jeunes bergers, sans clôture ni contrainte apparente. Leur trajectoire semble dictée par la mémoire du sol et la présence de l’eau. C’est autour des points d’eau que tout converge : les bêtes viennent s’abreuver, les familles s’y retrouvent pour laver, puiser, ou simplement se rafraîchir. Les berges sablonneuses deviennent des scènes de vie : une vache hésite à entrer dans l’eau, un enfant remplit un bidon, un groupe discute à l’ombre d’un acacia.
Nous relevons une géographie de l’essentiel :
- Des points d’eau temporaires, creusés par les pluies ou entretenus par les communautés
- Des villages en retrait, construits avec des matériaux locaux — bois, chaume, terre battue — et organisés autour de grands arbres
- Une cohabitation fluide entre humains et animaux, sans séparation stricte, mais avec une logique d’usage partagée
- Ce territoire ne se donne pas immédiatement. Il faut le lire dans ses silences, ses gestes, ses rythmes. Chaque scène — un troupeau qui descend vers l’eau, une femme qui marche entre les huttes, un enfant qui joue près d’un baobab — compose une fresque vivante, où l’eau, la chaleur et la mémoire tissent le quotidien.
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🛒 Ondjiva l’après-midi : entre poussière, couleurs et commerce vivant
De retour à Ondjiva dans l’après-midi, le rythme change. Nous quittons les paysages ouverts pour plonger dans l’effervescence de son âme commerçante. Au marché populaire de Shomukwiyu, l’agitation est immédiate. Les ruelles sablonneuses s’animent au gré des voix qui s’élèvent, des négociations qui s’enflamment, des brouettes qui zigzaguent entre les étals et des motos chargées de marchandises qui filent dans un nuage de poussière.
Les étals forment un kaléidoscope de textures et de usages : sacs de farine de maïs empilés comme des briques de survie, poissons séchés suspendus à des fils improvisés, outils et quincaillerie alignés avec rigueur, tissus aux motifs vibrants qui ondulent sous le vent, et produits d’hygiène rangés avec soin. Chaque stand raconte une histoire de débrouille, d’ingéniosité, de lien entre les mondes — entre les villages voisins et les flux venus de Namibie ou d’Afrique du Sud.
Au cœur de cette scène, les femmes tressent, discutent, rient. Les salons de coiffure improvisés s’installent à même le trottoir, sous des toits de tôle ou à l’ombre d’un arbre. Les gestes sont précis, les regards concentrés, les conversations continues. C’est une économie du geste, du lien, du quotidien.
Ondjiva se révèle ici comme une ville-frontière vivante, brassée, résiliente. Une ville qui ne se raconte pas en monuments mais en scènes : un enfant poussant une brouette trop grande pour lui, un homme qui traverse le marché avec une démarche tranquille, une vendeuse qui ajuste ses produits avec fierté. C’est dans cette poussière, ces éclats de rire et ces odeurs de grillades que se joue l’avenir — un avenir fait de circulation, de mémoire et d’invention.
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🕊️ Ondjiva : une cathédrale au cœur du Cunene
Située au centre d’Ondjiva, capitale de la province du Cunene, la Sé Catedral de Nossa Senhora das Vitórias est bien plus qu’un édifice religieux. Elle est un repère urbain, un lieu de rassemblement, et un témoin silencieux des bouleversements historiques qui ont traversé la région.
Construite entre 1946 et 1947, à l’époque où la ville s’appelait encore Vila Pereira d’Eça, la cathédrale fut érigée dans le style sobre et fonctionnel typique de l’architecture portugaise de l’époque. Elle devint officiellement le siège du diocèse d’Ondjiva en 1975, quelques mois avant l’indépendance de l’Angola, puis fut renommée en 1979.
Mais l’histoire de l’édifice est marquée par les conflits. Durant les années de guerre civile, la cathédrale fut gravement endommagée, presque entièrement détruite. Ce n’est qu’au cours des années 1990 qu’elle fut reconstruite, cette fois avec des matériaux préfabriqués, dans un style épuré et contemporain. Aujourd’hui, ses lignes blanches, ses volumes géométriques et ses ouvertures verticales lui confèrent une allure minimaliste, presque méditative.
À l’intérieur, le regard est immédiatement attiré par le mur doré de l’autel, sur lequel se détache une grande croix en bois. Les bancs en bois verni, les plantes disposées avec soin, et les décorations florales ponctuelles témoignent d’une vie paroissiale active et chaleureuse. La lumière naturelle, filtrée par les ouvertures latérales, baigne l’espace d’une clarté douce et solennelle.
La cathédrale est aussi un lieu de mémoire. Elle accueille les grandes célébrations liées à l’histoire du peuple Kwanyama, notamment les commémorations du roi Mandume ya Ndemufayo, figure emblématique de la résistance contre la colonisation. Elle incarne ainsi une spiritualité enracinée dans le territoire, à la croisée du catholicisme et des traditions locales.
Ondjiva, ville de passage et de brassage, trouve dans sa cathédrale un point d’ancrage : un lieu où l’on prie, où l’on se recueille, mais aussi où l’on se souvient et où l’on espère.
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Cuanhama : les gardiens du Cunene Angola
Les Cuanhama (ou Kwanyama) forment l’un des peuples les plus influents du sud de l’Angola. À la croisée des routes pastorales, des résistances anticoloniales et de la mémoire vivante du fleuve, ils incarnent une culture enracinée dans la terre et dans l’histoire.
Leur territoire, leur langue et leurs coutumes ne sont pas seulement des vestiges du passé : ils demeurent le souffle d’un monde encore debout, entre tradition et adaptation.
Les Cuanhama occupent principalement la province du Cunene, au sud de l’Angola, jusqu’aux plaines du nord de la Namibie. Leur territoire s’étire entre savanes arbustives, bosquets d’épineux et zones de pâturage, ponctué de points d’eau saisonniers, les ombala, qui déterminent le rythme des déplacements.
Le fleuve Cunene, frontière naturelle et spirituelle, est bien plus qu’un simple cours d’eau : c’est un axe de vie, une voie d’échanges et un repère cosmologique.
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Voici les options de restauration à Ondjiva présentées sous forme de tableau, avec les tarifs estimés en Kwanzas (AOA) lorsque disponibles :
🍽️ Les repas à l’hôtel Chimbidja
Durant notre séjour à Ondjiva, nous prenons tous nos repas — midi et soir — au restaurant de notre hôtel, le Chimbidja. La salle, spacieuse et lumineuse, reste souvent étonnamment vide malgré une capacité d’accueil impressionnante. Le service, lui, est ponctuel et aimable, et les plats sont toujours bien présentés.
La carte, en revanche, se révèle assez restreinte. On y retrouve les grands classiques de la cuisine portugaise revisités à la mode locale : le bitoque à la portuguesa, copieux steak accompagné d’un œuf au plat, de riz et de frites, se décline parfois en version sucrée-salée avec ananas, sous le nom de bife à la Chimbidja. Le T-bone, généreux, arrive souvent un peu trop cuit, tandis que les massa carbonara (pâtes à la crème et au jambon fumé) s’éloignent de la recette italienne mais rassasient.
Côté mer, le choco grelhado (seiche grillée) et le peixe du jour apportent une touche de fraîcheur bienvenue, tandis que le churrasco de poulet séduit par sa cuisson homogène et ses accompagnements simples.
Le tout est servi avec soin, et la présentation soignée trahit une certaine exigence. Pourtant, après quelques jours à y déjeuner et dîner, on ressent inévitablement une forme de lassitude : le manque de variété finit par peser, surtout pour un hôtel d’un tel standing.
💰 Fourchettes de prix : plats principaux entre 5 000 et 8 000 Kz, boissons autour de 1 000 Kz.
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🍽️ Pause mitigée à l’hôtel Aguia Verde – Ondjiva
De passage à Ondjiva, nous décidons de tester le restaurant de l’hôtel Aguia Verde, l’un des rares établissements ouverts dans le centre. L’endroit est vaste, presque solennel : de grandes tables dressées sous des plafonds trop hauts, des chaises alignées à perte de vue… mais pas une âme à l’horizon. L’immense salle, capable d’accueillir facilement une centaine de convives, résonne de notre seule présence.

La carte, déjà bien succincte – à peine cinq plats – ne laisse guère de place à la surprise. Nous optons pour les bitoques et un bifana, espérant retrouver un peu de saveur portugaise sous le soleil du Cunene. Hélas, les assiettes arrivent tièdes, la viande sèche, le porc un peu coriace. Rien de dramatique, mais rien non plus qui fasse battre le cœur.
Le service, pourtant aimable, semble dépassé par la moindre demande : même rendre 1 500 Kwanzas de monnaie tourne à la négociation hésitante. Nous finissons par sourire de la situation, savourant au moins le calme de ce lieu déserté.
Une halte sans éclat, mais avec un certain charme involontaire : celui des repas improbables qu’on se raconte ensuite en riant sur la route du retour.
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Les Hypermarchés et marchés d’ondjiva
🛒 PPI Super Market
- 📍 WPQ2+M95, Ondjiva
- 🕗 Ouvert tous les jours de 8h à 20h
- 📞 +244 931 861 709
- 💬 Produits variés à prix abordables, parfois moins chers que Shoprite
🛍️ Grupo Abdellahi
- 📍 Praça da Alemanha, Rua da EN295
- 🛒 Épicerie et supermarché général
- 💬 Offre alimentaire et produits de première nécessité
🪑 Basi Comercial Onjiva
- 📍 Onjiva
- 🛒 Supermarché et magasin de meubles
- 💬 Mélange de produits ménagers et alimentaires
🛒 Super Mercado (WPMH+FPG)
- 📍 WPMH+FPG, Ondjiva
- 🛒 Épicerie locale
- 💬 Produits de base pour les habitants du quartier
🏬 Shoprite Ondjiva
- 📍 Bairro Bangula, Ondjiva
- 🛒 Hypermarché bien connu
- 💬 Large choix de produits, prix parfois plus élevés que les marchés locaux
Les Banques
Voici les principales banques et distributeurs de billets disponibles à Ondjiva :
🏦 Banco BIC – Agência Ondjiva
- 📍 WPJG+QJX, Ondjiva
- 💬 Banque commerciale avec guichet et distributeur automatique
- 🌐
- ⭐ Note : 5 / 5 (2 avis)
🏦 BPC Ondjiva
- 📍 WPMG+9GC, Unnamed Rd, Ondjiva
- 💬 Banque publique angolaise avec services de retrait
- ⭐ Note : 3.7 / 5 (3 avis)
LES LOGEMENTS
Ondjiva et Santa Clara — Dernière escale avant la Namibie HOTEL CHIMBIDJA
À notre arrivée à Ondjiva, difficile de faire le bon choix parmi les hôtels. Notre premier arrêt semble prometteur : la Villa Okapalé. Le décor extérieur est soigné, les chambres très belles, et les prix plutôt corrects — entre 20 000 et 30 000 kwanzas. Le wifi fonctionne moyennement, mais il y a de l’eau chaude, un luxe qu’on apprécie toujours après plusieurs jours de route. Pourtant, les environs manquent d’intérêt, et l’absence d’une piscine laisse présager des journées longues et monotones sous le soleil écrasant du sud angolais.Le lendemain, le soleil tape déjà comme s’il avait quelque chose à prouver, et nous, armés de café tiède et d’un enthousiasme légèrement déshydraté, tombons nez à nez avec une créature végétale tout droit sortie d’un manuel de botanique extraterrestre : Cyphostemma uter.
Mais attention, pas dans les roches sauvages du Cunene ni sur une pente oubliée du désert. Non — c’est dans les jardins méticuleusement entretenus de l’hôtel Chimbidja que cette plante nous a fait l’honneur de sa présence. Installée là comme une sculpture vivante, elle trône entre les pierres décoratives et les allées sablées, parfaitement mise en scène mais toujours aussi énigmatique.
LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1209
De Lubango à Ondjiva — Entre montagnes, savanes et villages du Sud angolais
J 1210
Ondjiva et Santa Clara — Dernière escale avant la Namibie
J 1211 La mémoire du roi Mandume et l’âme commerçante d’Ondjiva
J 1212
Autour de Santa Clara et Namacunde : scènes d’eau, de bétail et de villages en clair-obscur
J 1212
Ondjiva l’après-midi : entre poussière, couleurs et commerce vivant
J 1212 🕊️ Ondjiva : une cathédrale au cœur du Cunene
J 1212 🍽️ Pause mitigée à l’hôtel Ahuia Verde – Ondjiva
J 1213
Cuanhama : les gardiens du Cunene
J 1213
Les repas à l’hôtel Chimbidja
J 1214 Cyphostemma uter : le secret ventru des pierres rouges de Santa Clara
LES LIENS
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