Lubango, porte d’entrée vers les majestueux Hauts Plateaux de l’ ANGOLA +
Nous quittons Namibe à l’aube, le vent encore frais de l’océan collé aux vitres du 4×4.
Kapangombé : halte solidaire sur la piste du Serra da Leba
Nous quittons Namibe, ses dunes mouvantes et ses embruns salés, pour entamer notre traversée vers l’est, en direction de Lubango.La première heure déroule des paysages côtiers — dunes, broussailles et villages qui s’égrènent — puis la route commence à s’élever, comme si l’intérieur du pays nous invitait à changer d’un monde pour un autre.
À l’approche du mythique Serra da Leba, dont les lacets vertigineux sculptent la montagne, nous bifurquons sur une piste discrète, presque effacée, qui nous mène vers un village reculé : Kapangombé.
C’est ici, loin des axes touristiques, que nous avons choisi de faire une halte solidaire et concrète. Dans nos bagages, un sac complet de médicaments, de pansements, de compresses et de produits de soin, soigneusement préparé avant le départ. Notre intention est claire : mettre ces ressources à disposition gratuitement, sans condition, pour les habitants du village.
Serra da Leba : la route mythique aux 21 virages
Nous reprenons alors la route pour la Serra Da Leba
Rapidement, le ruban d’asphalte se met à gravir la Serra da Leba, cette montée en escarpement célèbre pour ses lacets vertigineux et ses panoramas spectaculaires : la route serpente en épingles larges, offrant des points de vue où l’on s’arrête pour photographier la vallée qui se déploie en contrebas.
La montée nous fait passer d’un climat océanique presque méditerranéen à des airs de plateau : la végétation s’épaissit, l’air se fait plus frais et la lumière change — elle devient plus nette, plus claire. En chemin, aux belvédères, nous prenons le temps d’admirer la Fenda de Tundavala (Tundavala Gap), cette immense faille qui ouvre la muraille de la Serra et balaie des kilomètres de plateau vers l’est. Le regard porte très loin ; on comprend alors pourquoi Lubango est la porte d’entrée des hauts plateaux.
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🌄 Lubango, balcon sur l’histoire et les hauteurs du Sud angolais
Dès notre arrivée à Lubango, nous sommes saisis par la beauté spectaculaire de la ville qui s’offre à nous depuis le Miradouro do Lubango. Perché sur les hauteurs, ce belvédère coloré, bordé de colonnes blanches aux bases peintes de rouge, jaune, vert et bleu, offre une vue panoramique sur la vallée urbaine, les toits rouges, les collines verdoyantes et les reliefs lointains de la Serra da Chela. C’est un lieu de contemplation, de photographie, mais aussi de mémoire.
L’histoire de Lubango est singulière. Les premiers colons européens arrivent dans la région à la fin du XIXe siècle. Quelques centaines de Boers, venus d’Afrique du Sud après un long périple en chars à bœufs, s’installent dans la plaine fertile d’Humpata, à près de 2 000 mètres d’altitude. Ils y trouvent un climat tempéré, des terres cultivables, et une forme de refuge. Presque simultanément, des Madeirenses, originaires de l’île de Madère, fondent Sá da Bandeira en 1885, qui deviendra plus tard Lubango. La première pénétration européenne dans cette région remonte au XVIIe siècle, mais ce n’est qu’au XVIIIe que les premiers commerçants s’y installent durablement.
Lubango devient alors une ville à part dans le paysage colonial angolais : la seule dont la population est majoritairement européenne. Ce fait s’explique en partie par le refus des Mumuilas, du groupe ethnolinguistique bantouphone des Nhaneka-Humbe, de s’installer en ville. Semi-nomades, attachés à leurs terres et à leurs pratiques pastorales, ils préfèrent les zones rurales, les plateaux, les vallées. Leur présence est pourtant essentielle : ils donnent leur nom à la province de Huíla, et incarnent une identité locale profondément enracinée. Les Nhaneka-Humbe, et donc les Mumuilas, n’existent que sur le territoire angolais — une singularité ethnographique rare.
Les femmes Mumuilas sont particulièrement célèbres pour leur coiffe spectaculaire, faite de tresses épaisses enduites d’argile rouge, ornées de coquillages, de perles et de cuir. Cette coiffure, au-delà de son esthétique, est un marqueur social, un langage visuel qui dit l’âge, le statut, la filiation. Mais dans les jardins de la grande Praça Agostinho Neto (anciennement Praça da República), elles deviennent peu à peu une curiosité touristique. Elles posent, souvent contre rétribution, aux côtés des visiteurs de passage. Le geste est ambivalent : entre valorisation culturelle et mise en scène, entre autonomie économique et folklorisation silencieuse. Aucune charte éthique du voyageur n’est encore établie, aucun code de conduite ne vient encadrer ces échanges. Le regard porté sur elles oscille entre fascination et exotisme, entre admiration et consommation.
Lubango, dans cette lumière d’altitude, est donc bien plus qu’un décor : c’est une ville stratifiée, où l’histoire coloniale, les migrations, les résistances culturelles et les pratiques contemporaines s’entrelacent. Chaque rue, chaque visage, chaque coiffure raconte une part de cette mémoire. Et depuis le miradouro, ce n’est pas seulement la ville que l’on contemple, mais l’ensemble des récits qui l’ont façonnée.
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🌄 Cristo Rei de Lubango : foi, panorama et mémoire coloniale
Lubango, bâtie dans une vallée du plateau central à 1 760 mètres d’altitude, est l’une des plus hautes villes d’Angola. Elle est cernée par la cordillère de Chela, qui s’élève plusieurs centaines de mètres au-dessus de la ville et forme une barrière naturelle spectaculaire. C’est cette même cordillère qui aurait inspiré la construction du Cristo Rei, monument emblématique de Lubango, auprès de la communauté fondatrice venue principalement de l’île de Madère. À l’époque coloniale, Lubango s’appelait Sá da Bandeira, et sa fondation remonte à la fin du XIXe siècle.
Dès le matin, nous prenons la direction du site. La route est bien indiquée, serpentant à travers les hauteurs avant de finir en cul-de-sac. Nous stationnons sur le parking gardé, où une petite contribution au gardien est bienvenue. Le panorama qui s’offre à nous est saisissant : Lubango s’étend dans un amphithéâtre naturel, encerclée par ses montagnes, ses quartiers colorés, ses toits rouges et ses artères sinueuses. Le ciel est limpide, la lumière d’altitude éclaire chaque relief, chaque détail.
La statue du Christ, haute de 14 mètres et perchée à 2 130 mètres d’altitude, domine toute la vallée. Érigée en 1957, elle est l’une des trois statues monumentales de ce type au monde, aux côtés de celles de Lisbonne et de Rio de Janeiro. Elle symbolise la foi des colons portugais, mais elle est aussi devenue un repère culturel et identitaire pour les habitants de Lubango. Dressée face à la ville, elle semble veiller sur les quartiers, les collines, les récits qui les traversent.
Les photos prises sur place traduisent cette grandeur : vues plongeantes sur la ville depuis les hauteurs rocheuses, silhouettes humaines en contrepoint du paysage, jeux d’ombre sous les arbres, et bien sûr, le Cristo Rei lui-même, bras ouverts, capté sous différents angles — frontal, latéral, en contre-plongée. On y voit Bastien et Margot poser devant le monument, souriants, baignés de lumière. D’autres images montrent la ville en contrebas, ses toits serrés, ses rues animées, ses collines en arrière-plan. Une photo révèle même un fruit jaune-orangé suspendu à une plante épineuse, capté en chemin — un détail botanique qui ajoute une touche sensorielle à l’ascension.
Ce lieu est à la fois spirituel, historique et photographique. Il incarne la stratification de Lubango : entre mémoire coloniale, foi chrétienne, identité locale et beauté naturelle. C’est une halte incontournable pour qui veut comprendre la ville, non seulement par ses rues, mais par le regard qu’elle porte sur elle-même depuis les hauteurs.
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⛪ Nossa Senhora do Monte : spiritualité en altitude et panorama sur Lubango
Mais notre quête de miradouros et d’histoire catholique ne s’arrête pas là. Après le Cristo Rei, nous prenons la direction de la chapelle Nossa Senhora do Monte, perchée au-dessus de la ville, sur un promontoire rocheux qui domine toute la vallée. Le site est accessible par un escalier de cinquante-sept marches, bordé d’une rampe bleue éclatante qui serpente entre les rochers et les arbustes. À mesure que l’on grimpe, la ville se dévoile en contrebas, ses toits rouges, ses rues sinueuses, ses collines verdoyantes. Le ciel est clair, la lumière d’altitude révèle chaque détail du paysage urbain et naturel.
Arrivés en haut, nous découvrons une petite église blanche au toit orange, simple et élégante, avec son clocher surmonté d’une croix. Devant l’entrée grillagée, un espace pavé accueille les visiteurs dans le calme. La chapelle, construite il y a plus d’un siècle, reste fermée en dehors des grandes célébrations, mais le lieu est empreint d’une forte spiritualité. Chaque 15 août, des dizaines de milliers de fidèles convergent ici pour la procession et la messe en l’honneur de Nossa Senhora do Monte, sainte patronne de Lubango. Ce jour-là, l’esplanade devient un lieu de ferveur, de chants, de prières, de retrouvailles.
Les photos prises sur place traduisent cette ambiance : Nous sur les marches, sous le soleil, avec en toile de fond la ville étendue dans son amphithéâtre naturel. Nous sommes émerveillés par la vue plongeante depuis le sanctuaire, avec les montagnes de la cordillère de Chela en arrière-plan, les quartiers densément bâtis, les arbres épars, et les routes qui serpentent dans la vallée. Le contraste entre la roche brute, la végétation sèche, et l’architecture sacrée donne au lieu une dimension sensorielle forte — entre minéralité, foi et contemplation.
A l’entrée, nous découvrons un portail moderne en forme de vague blanche, avec une grande croix métallique et des pavillons verts ombragés. Ce sanctuaire contemporain, situé à proximité, prolonge l’expérience spirituelle dans un cadre architectural audacieux. Les symboles chrétiens — poisson stylisé, croix, spire — s’intègrent dans le paysage rocheux et végétal, offrant un espace de recueillement et de rassemblement.
Comme souvent dans ces lieux, une petite contribution de 1 000 kwanzas est bienvenue pour le gardien ou les responsables du site. Elle permet d’entretenir les escaliers, les abords, et de soutenir les communautés locales qui veillent sur ces espaces de mémoire et de foi.
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Cathédrale de Lubango : verticalité sacrée au cœur de la ville
La cathédrale de Lubango, majestueuse et sobre, incarne à la fois l’histoire coloniale, l’architecture modernisée et la centralité du catholicisme dans la vie urbaine angolaise.
Notre dernier arrêt à Lubango nous mène à la Cathédrale de São José, monument imposant situé au cœur de la ville, sur la Praça da Sé. Construite en 1939 par l’architecte portugais Fernando Batalha, elle fut consacrée en 1955 comme siège du diocèse de Sá da Bandeira, avant d’être élevée au rang d’archidiocèse en 1977, après l’indépendance. Elle incarne l’ambition spirituelle et urbaine de la ville, pensée comme un centre religieux majeur du sud angolais.
Son architecture est remarquable : un style qualifié de gothique modernisé, avec des influences Art Déco visibles dans les lignes verticales, les motifs géométriques et les deux tours pyramidales qui encadrent la façade. Le bâtiment, tout en sobriété beige, se distingue par son symétrie rigoureuse, ses fentes verticales dans les clochers, et son portail central orné de motifs triangulaires et circulaires. Un horloge sur la tour droite rappelle la fonction civique du lieu, tandis que les escaliers et le parvis accueillent les fidèles et les visiteurs dans un espace ouvert et solennel.
La cathédrale est dédiée à Saint Joseph, patron des travailleurs et des familles, figure centrale dans la tradition catholique. Elle accueille les grandes célébrations liturgiques, les messes dominicales, les baptêmes, les mariages, et les processions qui rythment la vie religieuse de Lubango. Elle est aussi un repère visuel et spirituel, visible depuis plusieurs quartiers, et souvent associée au Cristo Rei, situé sur les hauteurs.
La façade se dresse sous un ciel bleu limpide, les passants circulent autour du parvis, et l’ensemble architectural dialogue avec les bâtiments modernes qui l’entourent. La cathédrale, bien que sobre, impose par sa verticalité, sa clarté, et son rôle central dans la mémoire urbaine.
Ce dernier arrêt clôt notre exploration de Lubango sur une note de recueillement et de contemplation, entre histoire coloniale, foi chrétienne et urbanisme angolais. La cathédrale n’est pas seulement un lieu de culte : elle est un symbole de permanence, un point d’ancrage spirituel dans une ville en mutation.
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Fenda da Tundavala : la merveille naturelle de Lubango
Quitter notre Airbnb de Lubango ce matin-là, c’est déjà ressentir l’excitation d’une excursion que tout voyageur dans la région attend avec impatience : la découverte de la Fenda da Tundavala. Située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de la ville, cette faille vertigineuse figure parmi les sites incontournables d’Angola, consacrée en mai 2014 comme la première des sept merveilles naturelles du pays.
Nous empruntons la route goudronnée qui quitte le centre en direction du quartier de Mapunda, puis bifurquons vers le nord-ouest. Très vite, la circulation urbaine s’efface, et nous roulons à travers un paysage de campagne parsemé de champs, d’eucalyptus et de pins. À mesure que nous gagnons en altitude, les versants se dégagent, les horizons s’ouvrent, et la route serpente entre collines rocheuses et bouquets de végétation clairsemée. Les arrêts se multiplient, portés par l’envie de capter les contrastes entre les pentes arides et les creux verdoyants.
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Cascades secrètes de la Huíla
Ce matin-là, nous avons quitté notre villa à Lubango avec l’élan tranquille des explorations familiales. La route s’effaçait bientôt derrière nous, et le véhicule, garé à une centaine de mètres du site, semblait déjà appartenir à un autre monde. Nous entamions la marche vers les cascades de Huila, portés par le murmure lointain de l’eau. L’air, saturé d’humidité, déposait sur la peau un voile tiède ; les herbes hautes bruissaient sous nos pas, et les enfants, curieux, guettaient le moindre mouvement dans la végétation.
Un jeune homme, surgissant d’un bosquet avec un sourire discret, nous proposa de nous guider. Il expliqua qu’il existait deux cascades, l’une visible, l’autre plus secrète. Cette révélation ajouta à notre curiosité, et nous acceptâmes avec reconnaissance. Le sentier s’ouvrit alors devant nous, étroit mais vivant — bordé de pierres noircies, de touffes de papyrus et d’arbustes où résonnaient des clics d’insectes invisibles.
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Fraises de Humpata et fruits oubliés : immersion au Mercado Central de Lubango
Notre visite du Mercado Central de Lubango débute dans une effervescence colorée. Les allées sont animées, les étals débordent de fruits, légumes, poissons séchés, volailles vivantes, et surtout, de fraises de Humpata — petites merveilles rouges, disposées dans des paniers tressés, brillantes, parfumées, parfois encore ornées de leurs feuilles vertes. Cultivées à près de 2 000 mètres d’altitude, dans les vallées fertiles de Humpata, ces fraises bénéficient d’un climat tempéré et d’un sol riche qui leur confèrent une maturation lente et aromatique, loin des productions intensives. Leur présence au marché témoigne d’un savoir-faire agricole local, renforcé par des projets de renouvellement des vergers et l’introduction de variétés plus productives.
Mais ce ne sont pas les seules surprises. Nous découvrons également des mûres noires, rares dans les étals angolais, ainsi que des prunes et des abricots — absents jusqu’ici de nos haltes précédentes. Ces fruits à noyau, souvent cultivés dans les hauteurs de Humpata et Chibia, traduisent une diversification agricole en plein essor, soutenue par des programmes de développement rural et des partenariats avec des instituts agronomiques. Leur présence au marché central révèle une logistique efficace, capable d’acheminer des produits frais depuis les zones de production vers les centres urbains.
Nous sommes émerveillés par ce marché central : des étals débordants de papayes, mangues, goyaves, pommes, poires, et même des fruits transformés — confitures artisanales, jus, pulpes. Les vendeuses, assises ou debout, souriantes, veillent sur leurs paniers, discutent avec les clients, ajustent les présentations. Chaque caisse, chaque sourire, chaque fruit raconte une histoire de résilience agricole, de savoir-faire communautaire, et de fierté locale.
Le Mercado Central n’est pas seulement un lieu d’échange : c’est une vitrine vivante de la richesse horticole de Huíla, où les fraises de Humpata tiennent une place d’honneur. Elles incarnent la rencontre entre altitude, tradition et innovation, et nous rappellent que même dans les marchés les plus animés, le goût du terroir reste une affaire de patience et de passion.
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FAUNE ET FLORE
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise
Voici une sélection variée de restaurants à Lubango où tu pourras savourer des plats locaux, internationaux ou simplement te détendre dans un cadre agréable :
- Café do Monte : très apprécié pour son ambiance conviviale et sa cuisine américaine revisitée. Idéal pour un brunch ou un dîner décontracté.
- Kimbanda Bar : parfait pour une soirée animée avec des grillades et des boissons locales.
- Mundo’s restaurant : petit établissement bien noté, souvent choisi pour ses plats simples et savoureux.
- Restaurante Freitas : une valeur sûre pour les plats angolais traditionnels, avec un bon rapport qualité-prix.
- Kimbo do Soba : situé dans un complexe touristique, ce restaurant propose des viandes grillées dans un cadre naturel.
- Restaurante & Bar Pavelova Yangue : cuisine variée dans un décor moderne, idéal pour un repas entre amis ou en famille.
- Restaurante Kubata : ambiance rustique, plats généreux et service chaleureux.
- Restaurante Katedral : spécialisé dans les grillades, il offre une cuisine du monde dans un cadre élégant.
🍽️ Café do Monte : entre convivialité urbaine et cuisine métissée
Pour le déjeuner, nous faisons halte au Café do Monte, une adresse bien connue des habitants de Lubango pour son ambiance chaleureuse, ses terrasses ensoleillées, et sa carte qui revisite les classiques de la cuisine américaine et européenne avec une touche locale. C’est le genre d’endroit où l’on vient autant pour manger que pour se retrouver, discuter, observer la ville, et savourer un moment de détente. Idéal pour un brunch tardif ou un dîner décontracté après une journée de marche ou de visites.
Chacun choisit selon ses envies. Je me laisse tenter par des ribs grillés — entrecosto de Piana — généreusement laqués, servis avec des frites croustillantes et une salade fraîche. La viande est tendre, bien caramélisée, avec ce goût fumé qui évoque les barbecues de plein air. Bastien opte pour un butter chicken, ou peito de frango ao molho de casa, accompagné de frites dorées. Le plat, inspiré de la cuisine indienne, est adouci par une sauce maison crémeuse, légèrement épicée, qui enrobe chaque morceau de poulet avec élégance.
Margot choisit une lasagne gratinée, servie dans son plat en céramique jaune, avec une croûte dorée et des couches bien définies de viande, sauce tomate et béchamel. Le tout est accompagné de tranches de pain à l’ail, toastées et parfumées aux herbes. Nadège, quant à elle, préfère une escalope viennoise — milanesa de frango — fine, croustillante, servie avec des spaghettis à l’huile d’olive et aux herbes fraîches, dans une assiette sobre et élégante.
Les plats arrivent rapidement, bien présentés, et chacun trouve dans son assiette un équilibre entre générosité et finesse, entre influences internationales et adaptation locale. Le service est attentionné, les portions copieuses, et l’ambiance détendue. On entend des conversations en portugais, en umbundu, parfois en anglais. Le Café do Monte devient ainsi un point de rencontre culinaire, où les goûts du monde se croisent dans une atmosphère typiquement lubanguense.
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Lubango, grillades et retrouvailles : halte gourmande au Katedral
Le Restaurante Katedral à Lubango nous accueille dans une ambiance simple mais chaleureuse, où la viande grillée est reine et les assiettes généreuses. Chacun trouve son bonheur dans une carte éclectique mêlant cuisine angolaise et influences internationales.
À notre arrivée à Lubango, après les lacets de la Serra da Leba et les haltes panoramiques, nous faisons une pause bien méritée au Restaurante Katedral, une adresse réputée pour ses grillades savoureuses et son cadre sans prétention mais soigné. Deux salles sobres, une petite terrasse agréable, un service rapide et attentionné — ici, la viande est au centre de l’expérience, qu’elle soit locale ou importée.

Margot choisit le burger spécial, une composition généreuse : pain brioché aux graines de sésame, steak haché grillé, tranche de jambon, fromage fondu, laitue croquante, crispy d’oignons, un oeuf et sauce légèrement fumée. Le tout servi avec des frites dorées, croustillantes à l’extérieur, tendres à l’intérieur. Un plat à la fois réconfortant et bien exécuté.
Nad opte pour un burger composé, plus audacieux : pain moelleux, viande effilochée en sauce, tranches de concombre frais, fromage fondu, jambon, laitue et une touche de piment doux. Un équilibre entre fraîcheur et richesse, relevé par une sauce maison légèrement sucrée.
Bastien, fidèle à ses classiques, commande un bitoque, plat portugais emblématique : steak de bœuf grillé, nappé d’un œuf au plat au jaune coulant, accompagné de riz blanc moulé, de frites croustillantes et d’une salade colorée (carottes râpées, tomates, betteraves, laitue). Un plat complet, à la fois rustique et savoureux, qui fait honneur aux traditions lusophones.
Quant à moi, je choisis le plat du jour : Bife à la Panela. Il s’agit d’un ragoût de bœuf mijoté longuement en cocotte, dans une sauce brune parfumée aux oignons, ail, poivre noir et parfois un soupçon de vin rouge. La viande est fondante, imprégnée de saveurs profondes, servie avec riz blanc, frites maison, et une salade fraîche. Ce plat, typique des cuisines de terroir, évoque les repas familiaux du dimanche, où le temps de cuisson devient un ingrédient à part entière.
Ce déjeuner à Lubango est plus qu’un simple repas : c’est une parenthèse gourmande, une manière de goûter à l’Angola urbaine, entre influences portugaises, grillades locales et touches internationales. Le Restaurante Katedral, sans artifice, nous offre une halte généreuse et conviviale, à l’image de la ville elle-même.
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🍽️ Dissonance sous les peaux de léopard— halte mitigée au Medara Nuno Batata
De retour à Lubango après l’exploration des cascades de la Huíla, nous décidons de dîner au Medara Nuno Batata restaurante, une adresse locale vantée pour son décor et son ambiance. À l’arrivée, le cadre impressionne : bois sombre, peaux de zèbre, cornes sculptées et éclairage tamisé. L’atmosphère évoque une savane stylisée, à mi-chemin entre le lodge et le cabaret africain. La carte promet, elle aussi, un mélange de traditions et de modernité : grillades, spécialités nationales, pizzas aux garnitures généreuses. Tout laisse penser à une belle étape pour clore la journée.
Pourtant, très vite, l’expérience déraille. Les plats arrivent dans un désordre qui trahit une certaine improvisation. La pizza commandée ne ressemble guère à celle du menu : olives disparues, poivrons remplacés par du maïs, viande posée au hasard.
Le Churrasco national, censé célébrer la convivialité des braais angolais ou brésilien, se révèle tout aussi décevant : deux cuisses de poulet maigres, grillées sans saveur. Nadège, qui espérait un plat typique et généreux, reste un instant interdite. Le tout manque d’âme, comme si la cuisine avait perdu son feu sacré.
Le service, souriant mais brouillon, peine à suivre. Les plats arrivent en décalé, les commandes se croisent, et l’impression générale est celle d’un lieu où l’ambiance festive prend le pas sur la qualité. Un bon endroit, sans doute, pour boire un verre, chanter au karaoké ou partager une soirée animée, mais pas pour savourer un vrai repas après une journée de découverte.
En recoupant avec les avis en ligne, ton ressenti se confirme : le Medara Nuno Batata séduit par son cadre et son atmosphère conviviale, mais déçoit par la constance des plats et le manque de rigueur du service. Un restaurant à la personnalité attachante, mais encore en quête d’équilibre entre spectacle et assiette.
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Magasins Alimentation
Voici les principaux magasins d’alimentation à Lubango où tu pourras trouver de la viande, du poisson, des légumes et autres produits frais :
Shoprite Lubango est bien présent à Lubango, situé sur l’Avenida Agostinho Neto, dans le quartier Comandante Cowboy. C’est une chaîne de supermarchés bien connue en Afrique australe, avec un large choix de produits alimentaires, viande, poisson, légumes, boulangerie, et même des services comme billetterie et transfert d’argent.
🕗 Ouvert tous les jours :
- Lundi à samedi : 08h00 – 21h00
- Dimanche : 08h00 – 17h00
C’est une excellente option pour des courses complètes, surtout si tu cherches des produits bien conservés et un environnement structuré.
- Kero Supermarket : un hypermarché bien achalandé, idéal pour les courses complètes.
- Xyami Shopping Lubango : centre commercial avec plusieurs enseignes, souvent un bon choix pour produits variés.
- Fresmart Express Lubango : supermarché moderne, réputé pour ses produits frais et son organisation.
- Ango Mart Cash & Carry – Lubango : magasin de gros, pratique pour les achats en quantité ou à prix réduit.
- Maxi Supermercado (Lubango) : bon compromis entre variété et accessibilité.
- Nosso Super : épicerie locale, utile pour les produits de base.
- Rjg Lubango : supermarché bien noté, souvent apprécié pour sa qualité.
- Mini mercado Casa Branca Lubango : petit commerce de proximité, utile pour les courses rapides.
💡 Pour les produits frais comme la viande et le poisson, privilégie Kero, Fresmart Express, ou Ango Mart, qui ont des rayons bien fournis.
Voici quelques marchés locaux à Lubango où tu pourras trouver des produits frais, typiques et abordables :
- Chouriço da Mãe Yena : petit marché spécialisé, idéal pour les produits artisanaux ou locaux.
- MERCADO DO SOFRIO : marché aux poissons et fruits de mer, parfait pour les produits frais du jour.
- cascata da huila : marché de quartier, ambiance locale garantie.
- mutundo : marché populaire avec fruits, légumes et produits de base.
- Mercado Municipal do Lubango : marché central, excellent pour les produits frais et l’ambiance locale.
- Mercado Municipal do Mutundo : marché bien établi, très fréquenté, bon choix pour les légumes, viandes et épices.
💡 Ces marchés sont parfaits pour compléter ce que tu ne trouves pas en supermarché : produits locaux, fruits tropicaux, herbes fraîches, et parfois même du poisson pêché le matin.
Banques
Voici les principaux distributeurs de billets que tu peux trouver à Lubango :
- Banco BIC – Agência Lubango IV : situé sur l’Avenida 4 de Fevereiro, pratique pour les retraits en centre-ville.
- Banco BIC : sur la Rua Deolinda Rodrigues, bien noté et accessible.
- Banco BIC – Agência Lubango III : autre antenne locale du même réseau.
- Banco de Fomento Angola : dans le quartier Comandante Cowboy, bon réseau de guichets.
- Banco Millennium Atlântico : également sur l’Avenida 4 de Fevereiro, souvent fréquenté.
- Centro de Empresas do Lubango (CEL) : centre d’affaires avec services bancaires.
- BANCO ECONÓMICO : distributeur disponible, bien que moins fréquenté.
💡 Pour les retraits, privilégie les agences principales comme Banco BIC ou Banco de Fomento Angola, qui ont généralement des guichets bien approvisionnés et sécurisés.
LES LOGEMENTS
🏠 Confort annoncé, réalité contrariée — chronique d’un hébergement déceptif à Lubango
À Lubango, capitale tranquille de la province de Huíla, les annonces de location sur Airbnb abondent. Villas élégantes, Wifi haut débit et promesse de confort moderne : les descriptions rivalisent de superlatifs. Pourtant, derrière ces images léchées et ces textes séduisants, la réalité se montre souvent plus rugueuse. Nous en avons fait l’expérience à deux reprises, lors d’un séjour familial censé combiner repos et découverte.
Notre première halte, la Vivenda T4, semblait cocher toutes les cases : grande maison, jardin soigné, équipements complets. Mais dès l’arrivée, les illusions se sont dissipées. Aucun signal Wifi, bien que l’annonce le garantisse ; télévisions hors service, prises électriques à nu, douches capricieuses — certaines sans eau chaude, d’autres sans pression ou condamnées. Dans une ville où les soirées peuvent être fraîches, cette absence de confort élémentaire s’est vite transformée en contrariété. Malgré une localisation pratique, la maison s’avéra inhabitable dans ses promesses. Heureusement Airbnb a accepté l’annulation gratuite.
Espérant mieux, nous avons tenté une seconde villa, plus récente, aux photos engageantes : mobilier moderne, cuisine équipée, lumière naturelle. Mais les apparences, encore une fois, trompaient. Le four et le micro-ondes ne fonctionnaient pas, l’électricité s’interrompait sans prévenir, et les coupures d’eau rythmaient les douches et les lessives. L’ambiance feutrée des images Airbnb se muait, sur place, en obscurité réelle — plusieurs ampoules grillées plongeant la maison dans une semi-pénombre. L’agent promis pour la maintenance ne passa jamais.
Au-delà du désagrément matériel, c’est la fiabilité du service qui interroge. À Lubango, nombre d’annonces sont esthétiquement valorisées mais techniquement négligées. Les photos, souvent prises lors de l’inauguration des lieux, ne reflètent plus leur état réel. Les descriptions, généreuses, oublient de mentionner l’essentiel : les équipements vétustes, la gestion absente, la dépendance à un réseau électrique instable.
Pour les voyageurs souhaitant séjourner dans cette région, mieux vaut privilégier les logements avec plusieurs avis récents et détaillés, demander une confirmation écrite de la disponibilité des services (Wifi, eau chaude, électroménager), et prévoir un minimum d’autonomie : lampe frontale, batterie externe, voire petit chauffe-eau portable. Car dans cette ville pourtant accueillante, la transparence hôtelière reste encore à construire.
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J 1208
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LES LIENS
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ITINERAIRE
Lorsque nous quittons les routes poussiéreuses de Huíla pour nous enfoncer vers les plateaux du sud-ouest angolais, un sentiment d’ancienneté nous enveloppe. Ici, tout semble chargé de mémoire.
ITINERAIRE
1 réflexion sur “Lubango, porte d’entrée vers les majestueux Hauts Plateaux de l’ ANGOLA +”