Les merveilles d’ Otjiwarongo : crocodiles, savane et histoire NAMIBIE +
🛣️ De Namutoni à Otjiwarongo : entre brousse et douceur urbaine
Nous quittons les portes d’Étosha à contrecœur, le cœur encore imprégné des images de savane dorée, de silhouettes animales en mouvement et des lumières irréelles du pan. À mesure que s’éloigne la silhouette blanche du fort de Namutoni, la nature sauvage cède peu à peu la place à un paysage plus cultivé et habité. La piste poussiéreuse devient route bitumée, et les signes de la civilisation réapparaissent : clôtures d’élevage, villages épars, stations-service isolées, vendeurs de bois et de fruits installés à l’ombre des acacias.
La route vers Otjiwarongo, longue d’environ 300 kilomètres, déroule un décor vallonné, parsemé de fermes et de bétail, typique du centre-nord de la Namibie. Parfois, nous croisons des troupeaux de vaches aux longues cornes, gardées par de jeunes bergers héreros, drapés dans leurs tissus colorés. À l’horizon, les monts se dessinent dans la brume de chaleur, et une lumière dorée filtre à travers les nuages, donnant à cette portion de voyage une dimension presque méditative.
Notre halte à Tsumeb, ville minière emblématique, nous plonge dans l’histoire industrielle de la Namibie. Le musée local, installé dans l’ancien bâtiment colonial de la compagnie minière, retrace l’extraction de minéraux rares tels que le germanite, la dioptase ou la tennantite, qui ont fait la réputation géologique de la région. Ce sous-sol exceptionnel, situé sur la ceinture de cuivre de Tsumeb, est l’un des plus riches en minéraux complexes au monde, attirant depuis plus d’un siècle géologues, minéralogistes et collectionneurs.
Mais c’est surtout la proximité du lac Otjikoto qui nous attire, ce gouffre naturel aux eaux sombres et fascinantes, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville.
Le lac Otjikoto est un phénomène géologique remarquable : un gouffre circulaire d’environ 100 mètres de diamètre, formé par l’effondrement du plafond d’une grotte dans un massif de dolomie. Ce processus karstique, typique des régions calcaires, a donné naissance à un lac profond (jusqu’à 55 mètres), dont le niveau varie selon les précipitations. Ses eaux limpides abritent une faune aquatique discrète, dont deux espèces de brèmes endémiques, l’une construisant des nids, l’autre pratiquant la reproduction buccale.
Mais Otjikoto est aussi un site chargé d’histoire. En 1915, lors de la reddition des troupes coloniales allemandes (Schutztruppe) face aux forces sud-africaines, les soldats jetèrent dans le lac des dizaines de canons et des centaines de caisses de munitions pour éviter leur capture. Selon le témoignage de Guenther Walbaim, 30 canons et près de 500 caisses furent engloutis. Les Sud-Africains en récupérèrent une partie, certains gisant à seulement trois mètres de profondeur. Deux petits canons sont aujourd’hui exposés devant le Tintinpalast à Windhoek, et d’autres pièces sont visibles au musée de Tsumeb.
Otjikoto a également attiré l’attention de nombreux scientifiques. Dès 1851, les explorateurs Charles Anderson, John Allen et Francis Galton en firent mention dans leurs récits sur l’Afrique australe. En 1911, le géologue Dr P. Hermann étudia la formation du lac, et le botaniste Kurt Dinter y collecta plusieurs espèces végétales inconnues. Le site est aujourd’hui classé comme zone d’intérêt écologique et géologique, et continue de fasciner chercheurs et plongeurs.
Comme tout lieu chargé de mémoire, Otjikoto est entouré de légendes : on dit qu’il serait sans fond, qu’un tourbillon en occuperait le centre, qu’un trésor y serait caché, et même que des créatures y vivraient. En 1927, un facteur de Tsumeb s’y serait noyé sans que son corps ne soit jamais retrouvé. Ces récits nourrissent l’imaginaire local et renforcent l’aura énigmatique du site.
Enfin, Otjikoto a longtemps servi de ressource en eau pour Tsumeb. Dès 1907, une pompe à vapeur y fut installée pour acheminer jusqu’à 500 m³ d’eau par jour vers la ville, soulignant l’importance stratégique du site dans une région semi-aride.
Ce détour par Otjikoto, entre géologie spectaculaire, mémoire militaire et légendes locales, ajoute une profondeur inattendue à notre voyage. Il nous rappelle que sous les paysages paisibles de la Namibie se cache une histoire riche, parfois tumultueuse, toujours fascinante.
Crocodile Ranch (Otjiwarongo) : entre élevage, tourisme et conservation
La ferme de crocodiles d’Otjiwarongo apparaît soudain sur le bord de la route, une oasis humide et ombragée en plein bush namibien. Dès l’entrée, on laisse derrière soi la brousse aride pour entrer dans un univers préhistorique : grand bassin bétonné aux rebords polis, chapeaux de paille et eucalyptus plantés, odeur d’humidité mêlée à celle de la ferme. Dans les mares, des reptiles fossiles émergent paresseusement à la surface, ne nous lâchant pas du regard.
Notre guide (en français, Auguste) précise d’emblée que ces crocodiles du Nil sont des monstres d’évolution : mâles adultes de 3 à 5 m de long (parfois plus d’une tonne), ce sont les plus grands prédateurs d’Afrique, capables d’attendre des jours et de bondir sur l’éléphant ou l’antilope qui boit au bord de l’eau.
Femelles et mâles prennent soin du nid d’œufs (de 35 à 50 œufs enfouis dans le sable), assurant ensemble la couvaison de 90 à 110 jours. Malgré cette protection, la mortalité juvénile est drastique : seuls une poignée d’oisillons écloront pour affronter la savane.
Du fait de ces pertes, la ferme récolte chaque année des centaines d’œufs pour les faire incuber en sécurité – à terme les petits rejoignent la nurserie de la ferme.
🐆 Rencontre avec les guépards du CCF : une immersion unique au cœur de la savane namibienne

Nous quittons Otjiwarongo dès l’aube, lorsque la lumière dorée enveloppe encore la savane d’un voile doux. La piste, à peine sortie de la ville, file entre les acacias et les touffes d’herbes blondes avant de révéler une enclave dédiée à l’un des félins les plus emblématiques d’Afrique : le Cheetah Conservation Fund. Fondé en 1990 par la biologiste américaine Dr Laurie Marker, le centre est aujourd’hui une référence internationale en matière de protection du guépard, un lieu où se mêlent recherche scientifique, éducation, réhabilitation et coopération avec les communautés locales.
Dès que nous passons le portail, une atmosphère paisible mais studieuse nous enveloppe. On comprend immédiatement que l’objectif ici n’est pas le divertissement, mais la connaissance, la sensibilisation et l’action concrète. La visite commence au centre d’interprétation, où les guides nous plongent dans la biologie complexe du guépard. Ils décrivent son corps fuselé, conçu pour la vitesse, sa colonne vertébrale incroyablement flexible, ses longues pattes qui lui permettent de bondir avec une précision spectaculaire, et sa queue, véritable gouvernail en pleine course.
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🍽️ Restaurants à Otjiwarongo et fourchettes de prix
| Restaurant | Type de cuisine / ambiance | Fourchette de prix (NAD) | Notes |
|---|---|---|---|
| Casa Forno Restaurant & Hotel | Cuisine internationale, grillades, pizzas | 180 – 350 NAD | Adresse réputée, portions généreuses, cadre agréable |
| C’est Si Bon Hotel Restaurant | Cuisine africaine & internationale | 160 – 300 NAD | Bonne variété, plats locaux et européens |
| Memoirs Bar & Restaurant | Steakhouse, pizzas, plats simples | 120 – 220 NAD | Ambiance conviviale, bon rapport qualité-prix |
| Rustic Spoon Urban Eatery | Cuisine moderne, influences italiennes & américaines | 150 – 280 NAD | Plats créatifs, cadre décontracté |
| Crocodile Ranch Restaurant | Spécialité crocodile + plats classiques | 200 – 350 NAD | Expérience originale, dégustation de crocodile possible |
| Etemba Beerhouse | Bar-restaurant, plats simples | 100 – 200 NAD | Idéal pour une halte avec bière locale |
| Bean Tree Café | Café, petit-déjeuner, pâtisseries | 80 – 150 NAD | Parfait pour un brunch ou un café gourmand |
| Village Boutique Hotel Restaurant | Cuisine africaine et internationale | 180 – 320 NAD | Cadre élégant, adapté aux repas plus formels |
| Out of Africa Restaurant | Steakhouse, cuisine allemande | 180 – 300 NAD | Bonne viande, ambiance lodge |
| Karis Restaurant & Pizza Parlour | Pizzas, plats simples | 120 – 200 NAD | Option abordable, sans prétention |
🧭 Repères généraux
- Repas simple (plat unique, boisson) : 100 – 150 NAD
- Plat principal standard : 160 – 250 NAD
- Menu complet ou spécialité : 250 – 350 NAD
- Fast-food (Wimpy, Hungry Lion) : 80 – 120 NAD
C’est si bon Hotel — Chronique d’un séjour savoureux

Il y a des noms qui ne mentent pas. C’est si Bon Hotel, niché dans la douceur namibienne, ne se contente pas d’annoncer la couleur — il la sert sur assiette, avec générosité et panache.
Dès le premier soir, la table devient théâtre. Margot ouvre le bal avec un carpaccio d’oryx, fin comme une caresse, relevé juste ce qu’il faut. Bastien, fidèle à son appétit de jeune explorateur, s’attaque à une salade Caesar copieuse, presque militaire dans sa discipline croutonnée. Nadège, elle, plonge dans les penne aux moules, nappées d’une sauce tomate iodée qui évoque les embruns d’un rivage imaginaire. Et toi, Philippe, tu choisis le duo gagnant : filet de poisson pané et anneaux de calamars, croustillants comme des souvenirs d’enfance.
Le lendemain, la sagesse tente une percée. Après une semaine de petits déjeuners roboratifs, de déjeuners généreux et de dîners sans retenue, l’heure est à la modération… toute relative. Nadège et toi optez pour une salade grecque, fraîche et croquante, comme un clin d’œil à la Méditerranée. Bastien, lui, reste fidèle à son style : ailes de poulet caramélisées en braai, dorées, fumées, et délicieusement assumées. Margot, toujours en quête de réconfort, choisit les lasagnes, fondantes et rassurantes.
Mais le soir venu, la légèreté s’évapore comme le beurre dans la poêle. Escargots à l’ail, servis dans leur bain aromatique, ouvrent le bal. Puis viennent les escalopes schnitzel, croustillantes et dorées, et enfin le steak dans le filet pour Bastien, qui clôt la journée comme un gourmet en mission.
Entre les repas, l’hôtel offre son calme, ses sourires, et cette ambiance feutrée où l’on se sent chez soi sans y être. Les serveurs connaissent vos prénoms, les plats arrivent avec le bon tempo, et même les silences ont le goût du repos.
🧭 C’est si bon Hotel, c’est plus qu’un nom : c’est une promesse tenue. Un lieu où les papilles voyagent, où les repas deviennent récits, et où chaque bouchée raconte un peu de vous.
🐊 Crocodile Ranch — Otjiwarongo Quand le prédateur devient plat du jour

Il va sans dire — et pourtant on va le dire quand même — qu’après avoir salué les crocodiles d’Otjiwarongo, il était impensable de ne pas les saluer aussi… en cuisine. C’est donc dans le décor somptueux du Crocodile Ranch , entre verdure, bassins et ambiance de lodge chic, que nous avons pris place, le regard encore chargé d’écailles et de mâchoires puissantes.
Bastien, courageux mais prudent, jette son dévolu sur un Croc Wrap. L’intitulé “twist in the tail” ne le rassure qu’à moitié. Il scrute la sauce, interroge la salade, et finit par croquer… avec dignité. Verdict : “C’est bon, mais le crocodile a un goût de poulet qui a fait de la muscu.”
Margot, plus timide, préfère la voie de la sagesse : un Hawaiian Pork garni d’ananas, bacon croustillant et fromage fondant. Elle sourit, elle savoure, elle ne regrette rien. Le crocodile attendra. Le porc, lui, est à la fête.
Nad et moi, vétérans du reptile, entrons en scène avec assurance. Nous avons déjà cuisiné du crocodile en France, donc pas de surprise. Nous optons sans trembler pour le Crocodile Steak Supreme, servi avec sauce champignon, ananas grillé, rösti et salade grecque. Une assiette qui a du panache, de la texture, et un petit côté “safari gastronomique”.
Le crocodile ? Ferme, savoureux, un peu sauvage mais bien élevé. Il ne mord plus, il fond. Et dans nos assiettes, il devient symbole d’une Namibie qui se déguste autant qu’elle se contemple.
🌿 Note de terrain culinaire collective “Crocodile dégusté — texture musclée — goût entre poulet et poisson — sauce champignon validée — ambiance reptilienne assumée.”
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Derniers festins à Otjiwarongo — entre guépards et oryx grillé
Après une matinée palpitante à la CCF, où les guépards nous ont offert leur élégance féline et leurs regards perçants, nous rentrons au C’est Si Bon Hôtel pour un déjeuner bien mérité. L’excitation retombe doucement, les ventres commencent à grogner, et chacun choisit son camp culinaire.
Bastien, fidèle à ses classiques, opte pour une salade Caesar — croquante, fraîche, rassurante, avec juste ce qu’il faut de parmesan pour se sentir en sécurité. Margot, elle, plonge dans les lasagnes comme dans un roman italien : couches généreuses, sauce fondante, fromage qui file — un vrai chapitre de réconfort. Nadège choisit le poisson, discret mais savoureux, accompagné de légumes colorés et d’un filet de citron qui fait danser les papilles. Et moi, en clin d’œil à la mer lointaine, je commande des penne aux moules — sauce tomate, coquillages bien ouverts, parfum iodé dans l’assiette. Un plat qui fait voyager sans quitter la terrasse.
Le soir, l’appétit revient avec le coucher du soleil. On laisse les pâtes et les salades derrière nous et on passe en mode Game. Pour les grands, ce sera oryx grillé, tendre, parfumé, parfaitement saisi — un vrai seigneur du bush dans l’assiette, sans la course. Les enfants, eux, restent en terrain connu : T-bone pour les amateurs de croquant, filet de bœuf pour les plus sages — chacun trouve son bonheur sans risque ni surprise.
Le service est chaleureux, les assiettes bien garnies, et l’ambiance détendue. On savoure, on raconte les guépards, on anticipe la route du lendemain. Et dans ce dernier dîner à Otjiwarongo, on goûte un peu à la Namibie, version sauce brune et frites dorées.
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Les Marchés, supermarchés et Hypermarchés
À Otjiwarongo, tu trouveras plusieurs options pour t’approvisionner en viande, poisson et produits alimentaires :
- Des marchés locaux (souvent en plein air) où l’on trouve fruits, légumes, céréales, ainsi que de la viande fraîche vendue par les bouchers.
- Des supermarchés de taille moyenne (Shoprite, Woermann Brock, Spar) qui proposent un large choix de produits alimentaires, viandes emballées, produits laitiers et surgelés.
- Quelques épiceries spécialisées et boucheries locales pour la viande de bœuf, de gibier ou de volaille.
- Pour le poisson, l’offre est plus limitée (Otjiwarongo étant une ville intérieure), mais on en trouve dans les rayons surgelés des supermarchés et parfois sur les marchés hebdomadaires.
👉 Les supermarchés comme Shoprite et Woermann Brock sont les plus fiables pour un choix complet, tandis que les marchés locaux offrent une expérience plus authentique et souvent des prix plus abordables.
Les Banques
🏦 Banques présentes à Otjiwarongo
- FNB Namibia (First National Bank)
- Agence centrale en ville, avec distributeurs accessibles.
- Horaires : lundi–vendredi 9h00–16h30, samedi matin 9h00–11h30.
- Bank Windhoek
- Plusieurs distributeurs (ATM) en ville, notamment près de Tuin Road.
- Banque fiable pour retraits et opérations courantes.
- Nedbank Namibia
- Présente avec agence et distributeurs.
- Bonne option pour retraits avec cartes internationales.
- Standard Bank Namibia
- Agence et distributeurs disponibles.
- Acceptent la plupart des cartes Visa et Mastercard.
💳 Distributeurs automatiques (ATM)
- Répartis dans le centre-ville, souvent proches des supermarchés (Shoprite, Woermann Brock, Spar).
- Les cartes Visa et Mastercard sont largement acceptées.
- Les retraits se font en dollars namibiens (NAD), mais certaines machines acceptent aussi les cartes sud-africaines (ZAR).
🧭 Conseils pratiques
- Les distributeurs sont fiables, mais il est préférable de retirer dans les ATM attenants aux banques plutôt que dans des lieux isolés.
- Les frais varient selon ta banque d’origine : compte environ 50 à 80 NAD de frais fixes par retrait si ta banque n’a pas de partenariat.
- Les banques sud-africaines (FNB, Standard Bank) étant présentes en Namibie, il peut y avoir des frais réduits si tu utilises une carte liée à ces réseaux.
Les Stations services
Voici les principales stations-service à Otjiwarongo :
- Caltex Otjiwarongo Service Station – station bien située, services classiques.
- Midway Convenience Shell – Shell avec boutique de proximité.
- Engen Jakaranda Service Station – station Engen avec services de base.
- Shell – station sur Hage Geingob Street, carburants et boutique.
- Engen Truckport – adaptée aux poids lourds et longs trajets.
- Puma Energy Otjiwarongo – station Puma sur la B1, carburants et commodités.
👉 Ces stations offrent toutes essence et diesel, certaines disposent de petites boutiques, toilettes et services annexes.
LES LOGEMENTS
🏕️ Otjiwarongo : escale tropicale au “C’est Si Bon Hôtel” 🌴 Où la savane rencontre les cocktails et les serviettes roulées
Après plusieurs heures de route à travers les paysages arides du centre-nord de la Namibie — où même les acacias semblent transpirer — nous atteignons enfin Otjiwarongo. Ville-carrefour, ville agricole, ville où l’on peut enfin dire : “On s’arrête là, on pose les sacs, et on se jette dans la piscine.”
Le soleil décline doucement derrière les collines, dorant les rues bordées d’acacias et les maisons aux couleurs pastel. On traverse la ville au rythme des passants nonchalants et des pick-ups poussiéreux, avant d’arriver à notre halte du soir : le C’est Si Bon Hôtel. Rien que le nom donne envie de commander un jus de baobab et de fredonner du Charles Trenet.
Dès le portail franchi, c’est une surprise : un jardin luxuriant, des palmiers, des bougainvillées, des bananiers et même un arbre à tronc sculptural digne d’un cours de botanique. On se croirait dans une oasis version lodge africain. Les allées de pierre serpentent entre les massifs fleuris, les chaises en bois invitent à la sieste, et les petits panneaux “Toilet” ou “Reception” nous rappellent qu’on est bien dans un hôtel… mais avec du style.
Au centre, la piscine brille comme un saphir sous les projecteurs nocturnes. De jour comme de nuit, elle est irrésistible : bordée de pierres, entourée de gazon, avec ses palmiers stratégiquement placés pour les selfies. Le soir, l’éclairage bleu donne des airs de spa tropical, et les rires des convives autour des tables ajoutent à l’ambiance détendue.
On nous conduit à notre chambre, simple mais efficace : deux lits bien faits, des serviettes roulées comme des sushis, un mobilier en bois sombre, et une clim qui fonctionne (ce qui vaut une étoile à elle seule). Le parquet craque juste ce qu’il faut pour rappeler qu’on est dans un lodge, pas dans un centre commercial.
Le “C’est Si Bon” porte bien son nom. Ce n’est pas le luxe tapageur, mais le confort juste, le calme bienvenu, et cette ambiance chaleureuse qui fait du bien après les pistes poussiéreuses. On y croise des voyageurs en route vers le CCF, Twyfelfontein, ou Swakopmund, tous ravis d’avoir trouvé ici un petit coin de paradis entre deux aventures.
Alors si vous passez par Otjiwarongo, ne cherchez pas plus loin : le “C’est Si Bon Hôtel” vous attend avec ses palmiers, ses piscines, ses serviettes roulées et son charme namibien. Et franchement… c’est si bon.
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LES LIENS VERS LES PHOTOS
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De Namutoni à Otjiwarongo : entre savane et secrets engloutis
J 1233 🏕️ Otjiwarongo : escale tropicale au “C’est Si Bon Hôtel”
J 1234 Crocodiles & Café (presque) — visite au Crocodile Ranch d’Otjiwarongo
J 1234
Crocodile Ranch — Otjiwarongo Quand le prédateur devient plat du jour
J 1233 C’est si bon Hotel — Chronique d’un séjour savoureux
J 1235 Cheetah Conservation Fund — Au cœur de la savane, là où l’histoire du guépard s’écrit encore
J 1235 Cheetah Run — 30 minutes de pure vitesse au cœur de la savane
Acinonyx jubatus jubatus — Le guépard d’Afrique australe, entre puissance et vulnérabilité
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LES LIENS
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