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Ksar Ez-Zahra, trésor caché de Tataouine TUNISIE +

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En reprenant la route depuis Douiret, nous laissons derrière nous les premières maisons de pisé pour plonger dans l’immensité ocre du Djebel Abiodh ; bientôt, à l’horizon, apparaît Ksar Ez‑Zahra, posé comme une sentinelle silencieuse sur sa colline, à moins de vingt kilomètres au sud‑est de Tataouine. Moins médiatisé que ses frères d’armes d’Ouled Soltane ou de Hadada, ce ksar révèle pourtant une authenticité rare : ses murs, intactes forteresses de pierre, défient le vent et la poussière depuis des siècles.

 

Fondé entre le XVIIIᵉ et le début du XXᵉ siècle, Ez‑Zahra est né de la nécessité pour les tribus voisines de sécuriser récoltes et troupeaux dans un environnement hostile. Son cœur d’origine forme un anneau presque parfait, d’un diamètre de cinquante mètres, où s’emboîtent, en gradins savants, deux cent soixante‑dix à quatre cent quinze ghorfas selon les estimations. Ces cellules troglodytes, aux voûtes de pierre taillées à même le grès, servaient tantôt d’entrepôts à blé, olives et dattes, tantôt d’abris pour les habitants lors des tempêtes de sable. Chacune ouvre sur une unique petite lucarne, laissant filtrer un filet de lumière et assurant une fraîcheur bienvenue aux denrées précieuses.

À quelques pas de là, le Ksar Jedid, rectangulaire et plus vaste, étend ses quatre‑vingt‑dix mètres de long et soixante‑dix de large, décoré d’une skifa — un passage voûté magistralement gravé qui relie l’ancien et le nouveau quartier. Les mêmes artisans berbères sont à l’œuvre dans ces passages étroits : leurs ciseaux ont laissé, dans la pierre, les délicats motifs géométriques et les signes d’appartenance claniques, témoins muets d’une civilisation nomade qui trouva ici son refuge.

Sous le protectorat français, tentant de guider la sédentarisation, de nombreuses ghorfas furent restaurées ; aujourd’hui, certaines conservent leur fonction originelle de celliers, tandis que d’autres abritent de petits ateliers de tissages et de poterie, où la tradition se perpétue. Non loin, plusieurs huileries traditionnelles pressent encore les olives à la meule de pierre, rejetant une liqueur verte et amère, fruit d’un savoir-faire transmis de père en fils.

Un peu à l’écart se dresse le mausolée de Sidi Brahim Zitrini, saint local dont la geste légendaire raconte qu’il aurait invoqué une pluie salvatrice lors d’une sécheresse terrible. Les pèlerins s’y pressent encore pour y déposer une offrande, et l’on jure entendre, parfois à l’heure du crépuscule, le tintement d’une petite clochette suspendue aux branches d’un figuier sacré, laissé en mémoire de son miracle.

L’histoire d’Ez‑Zahra résonne du frémissement des caravanes qui, jusqu’au XXᵉ siècle, traversaient le Sahara pour le sel et l’or blanc du désert. Ses murs épais racontent la vie communautaire : les fêtes de mariage où l’on dansait sous les étoiles, les conseils de sages finissant à l’aube, et ces moments de trêve où, rendus invisibles à l’ennemi, les familles troglodytes partageaient un dernier pain cuit au four communal avant de se disperser.

Classé monument historique en janvier 2024 et pressenti pour l’UNESCO, Ksar Ez‑Zahra ne se visite pas comme un simple vestige : il se vit. Dans le silence minéral de ses ruines, on ressent la force tranquille de ces édifices façonnés pour défier le temps et le désert. Lorsque nous regagnons la voiture, le souvenir de cette citadelle suspendue nous accompagne, promesse que, sous chaque pierre, dort l’écho d’une aventure humaine inlassable.

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

LES LIENS

 

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