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Ksar Hadada, forteresse de sable et de cinéma TUNISIE +

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Avant de nous engager dans les étendues infinies du désert tunisien, nous faisons halte à quelques encablures de Tataouine, là où se dresse Ksar Hadada, ou Haddada, un grenier fortifié berbère dont les voûtes de terre crue et de pierre se mirent un jour sous les feux de la rampe hollywoodienne. À l’abri de ses murs épais, mille ghorfas jalonnent les cours intérieures, superposées sur plusieurs niveaux comme autant de casiers destinés, naguère, à recevoir le blé, les amphores d’huile et les dattes précieuses des tribus nomades. Le ksar, construit sur un promontoire rocheux, jouait alors un rôle vital : gardien des récoltes, il défendait les vivres contre les pillages et la voracité du vent saharien.

Nous découvrons Ksar Hadada perché sur son éperon de grès. Fondé probablement entre les XVIIᵉ et XIXᵉ siècles par les tribus berbères Ouled Debbab, ce grenier fortifié servait à abriter les récoltes — blé, dattes et huile d’olive — mais aussi à protéger la communauté lors des razzias. Les ghorfas s’élèvent sur trois niveaux, lovées autour de cours intérieures où l’on plongeait jadis des outres pour capter la fraîcheur. Les voûtes, construites en terre crue et galets, sont un témoignage vivant de l’architecture vernaculaire : épaisse de près d’un mètre, elle régule naturellement la température, offre une isolation remarquable et résiste aux rafales de sable que le djebel Abiodh déchaîne parfois.

La notoriété du site explosa en 1997, lorsque George Lucas installa ici son décor du quartier des esclaves de Mos Espa, dans Star Wars : La Menace Fantôme. Les équipes hollywoodiennes transformèrent quelques ghorfas en échoppes d’artisans aliens, et le puits central servit de coulisse à la fuite d’Anakin jeune padawan. Depuis, les visiteurs, appareils braqués, cherchent l’empreinte du sabre laser dans la poussière, tandis que les anciens du village partagent volontiers leurs souvenirs d’électriciens amateurs, engagés pour câbler en catastrophe d’étranges projecteurs.

Mais Hadada n’est pas qu’un plateau de cinéma : ses murs portent la mémoire de routes caravanières sahariennes qui, du VIIᵉ au XIVᵉ siècle, acheminaient l’or et le sel vers Kairouan et Cordoue. On raconte qu’un souterrain secret reliait le ksar à la palmeraie voisine, permettant aux femmes de fuir les assauts et de rejoindre discrètement l’oasis en cas de siège. Cette légende, transmise au crépuscule par les conteurs, évoque un passage si étroit et tortueux qu’il fallait ramper presque à quatre pattes ; seules deux lanternes à l’huile guidaient le chemin, laissant croire aux chasseurs que le ksar était désert, alors qu’il abritait l’essentiel de ses habitants.

Les restaurations menées dans les années 2000 ont respecté ces traditions : les nouvelles réparations utilisent la même terre crue et la méthode ancestrale de bauge, mêlée à un léger apport de chaux pour la pérennité. Certaines ghorfas sont aujourd’hui aménagées en chambres d’hôtes, chaque pièce décorée d’objets artisanaux — tapis tissés main, jarres vernissées et lampes ciselées — qui prolongent la continuité historique.

En traversant la skifa, le passage voûté qui relie les deux cercles de ghorfas, nous découvrons un petit oratoire dédié à Sidi Brahim Zitrini, saint local dont la légende raconte qu’il aurait protégé le ksar d’une épidémie de choléra au XIXᵉ siècle. Chaque année, au siège du printemps, les habitants montent en procession jusqu’à la grille du mausolée, déposant dattes et morceaux de pain, et l’on dit que, si l’on écoute bien, on entend encore le carillon discret de la cloche sacrée, oscillant entre pierre et ciel.

À la tombée de la nuit, lorsque les premières étoiles percent l’obscurité, le ksar se fait écrin de silence et d’histoire ; le souffle du vent dans les toits de terre, le craquement d’une porte de bois ancienne et l’ombre du djebel dressé au loin nous rappellent la force tranquille de ces lieux. Avant de rejoindre le désert de dunes de l’erg oriental, nous emportons avec nous l’écho des époques croisées — caravaniers, nomades, cinéastes et pèlerins — convaincus que chaque ghorfa recèle encore un fragment de récit, prêt à se révéler à qui sait tendre l’oreille

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 La Cuisine en Tunisie

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

LES LIENS

 

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