voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout où nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

Parc National d’Azagny – Entre lagunes, forêts et savanes Côte d’Ivoire +

1
WhatsApp-Image-2024-07-31-a-19.51.06_bfba37fc-1024x682

Le Parc National d’Azagny, créé en 1981 et couvrant près de 20 000 hectares, est l’un des joyaux méconnus de la Côte d’Ivoire. Situé dans le sud du pays, entre la lagune Ebrié et le canal d’Azagny, il constitue une véritable mosaïque d’écosystèmes : forêts marécageuses, savanes inondables, galeries forestières et zones lagunaires. Cette diversité d’habitats en fait un haut lieu de biodiversité, mais aussi un espace fragile, où l’équilibre entre faune, flore et activités humaines reste précaire.

La flore du parc reflète cette richesse écologique. Les forêts denses humides abritent de grands arbres comme le fromager (Ceiba pentandra), le framiré (Terminalia ivorensis) ou encore le wawa (Triplochiton scleroxylon), prisés dans l’industrie du bois. Dans les zones marécageuses, on trouve des palmiers raphia et une végétation adaptée aux sols gorgés d’eau, offrant refuge à de nombreux oiseaux aquatiques. Quant aux savanes herbeuses, elles s’ouvrent par endroits en clairières qui permettent d’apercevoir plus facilement la faune.

Azagny est particulièrement connu pour abriter le guépard d’Afrique de l’Ouest (aujourd’hui très rare dans la région), mais aussi le buffon du Cap, les cobes de Buffon, les potamochères et diverses espèces de primates comme les cercopithèques mone et les colobes. Les éléphants, autrefois nombreux, ne subsistent plus qu’à l’état résiduel, conséquence de la fragmentation des habitats et du braconnage.

La zone lagunaire attire aussi une avifaune exceptionnelle : pélicans, aigrettes, hérons, martins-pêcheurs, mais également le mythique pintade de Nimba et le calao à casque jaune. La lagune et les rivières abritent quant à elles le lamantin d’Afrique de l’Ouest (Trichechus senegalensis), espèce vulnérable et difficile à observer, emblème de la conservation dans la région.

Le parc s’inscrit dans le socle précambrien de la Côte d’Ivoire, recouvert par des sols sablo-argileux riches en matières organiques, idéals pour la forêt tropicale. La présence de lagunes et de marécages s’explique par le système hydrographique complexe : l’embouchure du fleuve Bandama et ses ramifications alimentent le canal d’Azagny, créant des zones d’inondation périodique. Ces variations hydrologiques façonnent les paysages et influencent fortement la répartition des espèces.

Nous avons choisi d’entrer par voie fluviale, louant une embarcation à Braffedon pour 25 000 à 30 000 CFA. Après 40 minutes de navigation, une courte marche nous a menés jusqu’au premier point d’observation. Hélas, malgré notre départ à 7h, nous n’avons pas pu observer les buffles qui, d’après les agents, ne sont visibles qu’avant l’aube, vers 6h. Pour cela, il aurait fallu passer la nuit sur place, sous tente, près du ponton – une information pourtant essentielle, mais qui ne nous avait pas été transmise par l’OIPR.

L’autre option, terrestre, mène depuis Irobo jusqu’aux anciens bâtiments du parc – dont l’hôtel, détruit lors de la crise de 2002. Le sentier permet d’accéder à plusieurs miradors, dont l’un surplombe la « petite savane », zone idéale pour les observations à longue distance avec des jumelles. Là encore, les chances d’apercevoir de grands mammifères exigent de passer la nuit sur place.

Avant toute visite, il est indispensable de :

  • s’enregistrer au bureau du parc et prévoir l’accompagnement d’un agent de l’OIPR ;

  • se renseigner sur les horaires exacts pour maximiser ses chances d’observation ;

  • prévoir une nuit sur place si l’on souhaite voir buffles ou autres grands mammifères ;

  • anticiper les frais : entrée du parc, guidage, embarcation (si voie fluviale), ou location de véhicule (si voie terrestre).

⚠️ Un besoin urgent de valorisation

Le potentiel du Parc National d’Azagny est immense, mais il reste encore sous-valorisé : infrastructures dégradées, communication limitée, informations souvent incomplètes. Pourtant, ce site pourrait devenir un modèle d’écotourisme en Côte d’Ivoire, en mettant en valeur ses atouts uniques – entre lagunes mystérieuses, forêts majestueuses et faune emblématique.

👉 À retenir : le Parc d’Azagny est un lieu riche et fascinant, mais pour en tirer pleinement parti, il faut anticiper, bien s’informer et accepter que la nature se livre rarement au premier regard.

 

LA FAUNE

Singe vert, Vervet vert, Callitriche Chlorocebus sabaeus BOHICO REGION MAIRTIME COTE D’IVOIRE

TOURACO GRIS GRAND LAHOU REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

VIDEOS de Grand Lahou  Côte d’ivoire et ses environs

AUTRES ARTICLES SUR Grand Lahou Côte d’Ivoire à DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer en Côte d’Ivoire.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE LA Côte d’Ivoire

La Cuisine ivoirienne

Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine ivoirienne

AOUT DEBUT DE LA RECOLTE DU RIZ BOHICO COTE D’IVOIRE

Lors de notre visite à Bohico, nous avons découvert une rizière où les méthodes de récolte du riz sont soigneusement suivies pour assurer un rendement optimal. En août, les producteurs de riz se préparent à la récolte, qui est une période cruciale de leur cycle agricole.
La récolte commence par une vérification de la maturité des grains, qui doivent être bien jaunes avec une humidité d’environ 20-24%. Les agriculteurs de Bohico utilisent principalement des techniques manuelles pour la récolte, coupant les épis de riz avec des faucilles. Cette méthode traditionnelle, bien que laborieuse, permet une sélection minutieuse des épis.
Après la coupe, les épis sont battus pour séparer les grains. À Bohico, le battage est souvent effectué manuellement en frappant les épis contre une surface dure. Cela peut être amélioré par l’utilisation de petites batteuses mécaniques, lorsque disponibles, ce qui rend le processus plus rapide et moins pénible.
Une fois les grains séparés, ils sont nettoyés pour enlever les impuretés et séchés pour réduire leur humidité à environ 14%, nécessaire pour un stockage adéquat. Le séchage se fait généralement en étalant les grains au soleil.
Le stockage du riz est une étape cruciale pour éviter les pertes. À Bohico, les grains sont souvent stockés dans des sacs en polyéthylène ou dans des silos hermétiques pour les protéger de l’humidité et des parasites.
Cette visite nous a permis de mieux comprendre les efforts et les techniques employées par les agriculteurs locaux pour produire du riz de qualité tout en affrontant divers défis agricoles.

TECHNIQUE DU FUMAGE DES POISSONS AU BARBECUE BOHICO COTE D’IVOIRE

Lors de notre visite à Bohico, un village traditionnel en Côte d’Ivoire, nous avons découvert la méthode de fumage des poissons au barbecue, une pratique culinaire riche en saveurs et traditions.
Tout commence par la préparation minutieuse des poissons, souvent des tilapias ou des capitaines. Les villageois les nettoient soigneusement et les éviscèrent, parfois les laissant entiers, parfois les découpant en filets selon leur taille. Ensuite, les poissons sont marinés ou assaisonnés avec un mélange d’épices, de sel, et parfois de jus de citron ou de vinaigre. Les ingrédients typiques de ces marinades incluent l’ail, le gingembre, le piment et des herbes locales, ajoutant des couches de saveur.
Le barbecue, souvent un simple grill métallique ou un foyer en terre, est préparé avec du bois choisi pour ses qualités aromatiques. Le manguier et l’acacia sont couramment utilisés pour leur capacité à produire une fumée parfumée. Les poissons sont placés sur le grill, à une distance appropriée des braises pour éviter qu’ils ne brûlent. La fumée enveloppe lentement les poissons, les cuisant tout en leur imprégnant une saveur riche et fumée. Ce processus peut durer plusieurs heures, selon la taille des poissons et l’intensité du feu.
Pendant tout le processus, il est crucial de maintenir une température constante et de contrôler la quantité de fumée. Trop de chaleur risquerait de brûler le poisson, tandis qu’une fumée insuffisante ne lui donnerait pas la saveur désirée. Une fois fumés, les poissons peuvent être consommés immédiatement ou conservés pour plus tard. Le fumage aide à prolonger leur durée de conservation en réduisant l’humidité et en inhibant la croissance des bactéries.
Goûter à ces poissons fumés révèle une richesse de saveurs et une texture unique qui témoignent de l’habileté et du savoir-faire des artisans locaux. Ce procédé traditionnel de fumage est plus qu’une simple méthode de cuisson : c’est une partie intégrante de la culture ivoirienne, reliant les communautés à leur environnement et à leur patrimoine gastronomique. Cette expérience nous a permis de mieux comprendre et apprécier la richesse des traditions culinaires de Bohico.

RESTAURANT LOUNGE BAR LIVINGSTONE GRAND LAHOU

Après cette exploration fascinante, nous avons poursuivi notre route jusqu’à Grand-Lahou, où nous nous sommes arrêtés au Livingstone Restaurant Bar Lounge.

Cet établissement charmant  offre une ambiance à la fois relaxante et conviviale. Le restaurant est impeccablement propre et le service est particulièrement attentionné.

En demandant des informations sur la disponibilité des plats, nous avons eu la surprise de découvrir que tout était non seulement disponible mais aussi préparé en moins d’une heure, ce qui est assez exceptionnel en Côte d’Ivoire. Nous avons dégusté des plats locaux exquis, copieux et magnifiquement présentés. Nous avons particulièrement apprécié le filet de bœuf accompagné de sa purée fromagée onctueuse, les brochettes de poisson, ainsi que les pizzas à la viande hachée, tout simplement divines.

Nous y sommes donc retournés pour déguster d’autres plats comme les gambas à l’ail et l’échine de porc et sommes aussi enchantés que nors de notre première visite !

RESTAURANT DE L’HÔTEL LE RAVIN

Côté restauration, nous ne pouvons que féliciter l’équipe de l’Hôtel Le Ravin à Grand Lahou.

Certes, il est recommandé de réserver les plats à l’avance, mais ils sont servis à l’heure que nous précisons, ce qui est rare en Côte d’Ivoire.

De plus, les plats sont très bien préparés.

En particulier, nous avons apprécié les entrecôtes tendres à souhait, le poisson à la ravinoise accompagné d’une excellente sauce tomate et poivron, ainsi que la marmite de poisson, tout simplement excellente.

Notre séjour à l’Hôtel Le Ravin a été une expérience mémorable, combinant confort, détente et découverte de la beauté naturelle et du patrimoine culturel de Grand-Lahou.

Nous recommandons vivement cet établissement à quiconque visite la région.

LES LOGEMENTS

HOTEL LE RAVIN

Lors de notre visite de la région de Grand-Lahou, nous avons découvert l’Hôtel Le Ravin, un véritable havre de paix niché dans un cadre pittoresque. Dès notre arrivée, nous avons été charmés par l’accueil chaleureux de Françoise, la propriétaire.

L’hôtel propose des cabanons confortables, chacun équipé d’une salle de bains individuelle et d’une télévision. Bien que le wifi ne soit pas très performant, cela n’a en rien diminué notre plaisir de séjourner dans cet endroit. Les cabanons sont répartis dans des allées joliment fleuries, ajoutant une touche de beauté et de tranquillité à notre séjour.

L’hôtel dispose d’une très belle piscine, entourée de tables aménagées qui permettent de profiter pleinement de cet espace agréable. Nous avons particulièrement apprécié observer les calaos et les touracos gris qui venaient en grand nombre se nourrir dans les palmiers environnants.

Ajoutons à cela que les véhicules sont garés en sécurité à l’intérieur de l’enceinte de l’hôtel

Notre séjour à l’Hôtel Le Ravin a été une expérience mémorable, combinant confort, détente et découverte de la beauté naturelle et du patrimoine culturel de Grand-Lahou. Nous recommandons vivement cet établissement à quiconque visite la région.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Grand Lahou  Côte d’Ivoire

J 754 BOHICO REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 755 LE PARC NATIONAL D’AZAGNY REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 756 BALLADE LAGUNAIRE GRAND LAHOU REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

LES LIENS

1 PENSE SUR “Parc National d’Azagny – Entre lagunes, forêts et savanes Côte d’Ivoire +

Laisser un commentaire