Crocodile Ranch (Otjiwarongo) : entre élevage, tourisme et conservation Namibie
Le Crocodile Ranch d’Otjiwarongo apparaît soudain sur le bord de la route, une oasis humide et ombragée en plein bush namibien. Dès l’entrée, on laisse derrière soi la brousse aride pour entrer dans un univers préhistorique : grand bassin bétonné aux rebords polis, chapeaux de paille et eucalyptus plantés, odeur d’humidité mêlée à celle de la ferme. Dans les mares, des reptiles fossiles émergent paresseusement à la surface, ne nous lâchant pas du regard. Notre guide (en français, Auguste) précise d’emblée que ces crocodiles du Nil sont des monstres d’évolution : mâles adultes de 3 à 5 m de long (parfois plus d’une tonne), ce sont les plus grands prédateurs d’Afrique, capables d’attendre des jours et de bondir sur l’éléphant ou l’antilope qui boit au bord de l’eau. Femelles et mâles prennent soin du nid d’œufs (de 35 à 50 œufs enfouis dans le sable), assurant ensemble la couvaison de 90 à 110 jours. Malgré cette protection, la mortalité juvénile est drastique : seuls une poignée d’oisillons écloront pour affronter la savane. Du fait de ces pertes, la ferme récolte chaque année des centaines d’œufs pour les faire incuber en sécurité – à terme les petits rejoignent la nurserie de la ferme.
La visite guidée, d’environ 40 minutes, nous fait traverser les différents espaces d’élevage. On passe d’abord devant les vastes bassins chauds réservés aux adultes, où chaque crocodile dispose de sa « plage » de terre, à la nurserie emmaillotée d’ombre pour les juvéniles. Auguste explique la gestion rigoureuse des bassins et des groupes : chaque animal est trié par taille et par âge pour éviter les attaques intra-espèces. L’alimentation y est gérée comme celle d’un élevage intensif (poissons, restes de bétail malade, carcasses desséchées) – un « cercle vertueux » soulignent les responsables, qui récupèrent ainsi les déchets organiques de la région.
Le nourrissage public a lieu chaque samedi à 11h (inclus dans l’excursion) et fait son petit effet : du haut d’une passerelle, on jette du poisson à ces prédateurs qui se disputent le festin. Les consignes de sécurité sont strictes et très mises en avant (ne pas s’approcher des barrières, pas de gestes brusques). On nous explique aussi les soins vétérinaires et le protocole d’abattage : à 5 ans, un crocodile jugé prêt est immobilisé par électrochocs indolores avant d’être mis à mort, puis immédiatement éviscéré. L’ensemble du processus est soumis aux normes internationales d’hygiène (désinfection des locaux, suivi sanitaire). Au fil de la visite – succédant à l’émerveillement face à ces survivants du Jurassique – la sensation est ambivalente : émerveillement devant la force et l’adaptation d’un reptile millénaire, questionnements devant l’exploitation commerciale d’un animal sauvage.
Le ranch d’Otjiwarongo n’est pas une attraction récente : c’est l’une des premières fermes de Namibie consacrées au crocodile du Nil. Fondé au début des années 1980, il a d’abord répondu à une demande agricole (fournir des alevins à des éleveurs sud-africains) puis à un besoin touristique d’animation sur la « route du nord ». Aujourd’hui l’établissement compte plusieurs milliers de crocodiles (environ 6 000 avant la pandémie). Il est dirigé depuis une dizaine d’années par Dieter et Annè Noelle (couple d’entrepreneurs allemands) qui ont relancé l’exportation des peaux vers l’Europe et modernisé les installations. Dans les années récentes, les Noelle ont étendu leurs investissements : achat d’un petit ranch annexe à Outjo (région d’Okahandja) doté de bassins et points d’eau supplémentaires, acquisition d’un abattoir aux normes internationales dans cette même ville. L’idée est de désengorger Otjiwarongo pour améliorer la qualité des peaux (moins de surpeuplement, plus d’espace) et de traiter localement plus d’animaux.
La stratégie commerciale évolue aussi. Bien que la plupart des peaux destinées à la maroquinerie soient encore expédiées crues vers des tanneries européennes (Italiens et Sud-Africains demeurent maîtres du savoir-faire du cuir exotique), le propriétaire affirme que l’objectif est de relocaliser la production dans le pays. « Notre rêve est de tanner davantage de peaux et de fabriquer nos propres articles en Namibie », nous confie Annè Noelle. De fait, une petite partie des peaux est désormais traitée sur place pour la vente locale, et le reste prend la route de l’Italie sous sel. L’alimentation et l’hébergement des crocodiles font l’objet d’une présentation transparente du ranch, qui vante ses pratiques écologiques : recyclage des déchets (alimentation des animaux avec le bétail mort), consommation maîtrisée d’eau et d’énergie, tout en suivant des quotas d’abattage conformes à la réglementation CITES II.
La visite guidée se déroule en empruntant un circuit structuré. D’abord, nous observons les adultes très immobiles au soleil, parfois à demi enfoncés dans l’eau tiède, alignés en hiérarchie (les plus gros mâles dominants). Auguste signale que le ranch s’apparente à une ferme commerciale d’aquaculture: il n’y a aucun zoo à proprement parler, mais un élevage intensif. On passe ensuite par les bassins de reproduction et par les petits bassins de couvée. Ici, les jeunes crocodiles se pressent autour d’une source de chaleur et d’un abri : on apprend que l’éclosion des œufs est stricte (environ 36 °C de température), et que la majorité des nouveau-nés est élevée artificiellement (taux de survie bien supérieur aux 10–20 % qu’ils auraient à l’état sauvage). Les guides nous montrent comment est trié le jeune bétail : chaque cage contient des animaux d’un même âge, pour éviter la prédation des gros sur les petits. De loin, on peut parfois toucher la peau d’un bébé croco (sous surveillance) pour comparer sa chair blanche, ferme et « au goût de poulet » à celle d’une volaille – comme nous l’explique un soigneur en termes culinaires.
Du point de vue technique, la partie infirmerie est particulièrement soignée : chaque nouvel arrivant passe par une phase de quarantaine (pour prévenir la variole du crocodile, maladie redoutée), les blessures sont traitées et même « vaccines » anti-morsures sont administrées par écouvillonage (infos transmises par le guide). Les normes bio-sécuritaires sont soulignées : c’est un élevage strictement contrôlé. Au-delà du spectacle, les responsables insistent sur la mission de protection. La Namibie considère désormais l’exploitation commerciale comme un outil de conservation : l’espèce ne figure plus sur la liste rouge (IUCN « préoccupation mineure ») et son commerce est légalement encadré. Les ranchs offrent une utilisation « durable » des animaux : en produisant de manière contrôlée la viande et le cuir, ils découragent le braconnage.
Le Crocodile Ranch est ouvert quotidiennement (souvent 08h–17h en semaine, horaires réduits week-end), avec un tarif pour adultes autour de 135 NAD (jeunes/enfants tarif réduit). L’entrée inclut la visite guidée. Le point d’orgue est le nourrissage des crocodiles : tous les samedis à 11h (pendant l’été australe), les plus gros specimens se rassemblent pour un « banquet » public (le directeur en lance depuis une passerelle). Il faut prévoir des chaussures fermées et de l’eau, et respecter scrupuleusement les consignes de sécurité (ne pas franchir les barrières ni nourrir les animaux). Sur place, on trouve un petit musée en plein air sur la biologie du crocodile, ainsi qu’une boutique de souvenirs à base de cuir (sacs, portefeuilles, ceintures)m et un restaurant. Ce dernier propose parfois des spécialités locales à base de crocodile: steaks grillés, brochettes ou burgers au « croco » servis avec des condiments africains. Les guides précisent que la viande, maigre et « faible en gras, goûtant le poulet », est entièrement passée au grill pour des raisons d’hygiène, mais qu’elle plaît beaucoup aux touristes.
Le ranch se situe sur Henk Willems Street, en bordure d’Otjiwarongo (province du Khomas). Pour réserver ou vérifier les horaires, on peut appeler le numéro officiel +264 67 302 121 (ou consulter le site web). Le site dispose d’un restaurant de bistro (planches de viandes locales) et d’une boutique de curiosités. Les peaux de crocodile et les produits dérivés (porte-clefs, carnets, cravaches…) sont authentifiés CITES et les vente se font sur place. La Namibie Industrial Development Agency (NIDA) a même mis en place des partenariats pour favoriser la création de tannages locaux, signes de la volonté nationale de maîtriser la chaîne de valeur de la filière crocodile.
L’élevage de crocodiles est à la fois attraction touristique et activité agro-industrielle. Le ranch emploie une vingtaine de personnes (soins, encadrement des visites, restaurateurs, tanneurs), distribuant un revenu local significatif. Les produits issus de l’exploitation sont variés : côté cuir, chaque crocodile produit deux longues peaux de haute qualité. Environ 1 000 peaux brutes sont aujourd’hui écoulées chaque année vers les marchés internationaux (expositions de cuir en Italie, Espagne, Asie) – un volume qui reste faible (la ferme n’a que 6 000 crocos, contre des dizaines de milliers chez les concurrents d’Afrique australe). Pour augmenter sa compétitivité, le ranch essaie d’augmenter la production et envisage de créer lui-même des articles finis sur place. Côté viande, les filets de crocodile (équivalent du « steak ») sont vendus dans la boutique ou cuisinés au restaurant. Le taux de carbone de cette viande est cité comme plus bas que celui du poulet, un argument mis en avant pour la durabilité. Au total, ce modèle d’élevage contrôlé est considéré comme rentable et profitable : les études locales estimaient que 1 000 femelles reproductrices pouvaient générer plus d’un million de dollars namibiens par an tout en couvrant les coûts de gestion. Les revenus du tourisme (visites) et des produits dérivés complètent ceux de la filière primaire et contribuent au développement rural de la région.
Cette double vocation – attraction touristique et élevage intensif – suscite des débats légitimes. D’un côté, le ranch sert la conservation in situ : il garantit une traçabilité totale (chaque peau est enregistrée et exportée selon CITES), et prône que l’argent généré justifie le maintien des crocodiles dans la nature. D’un autre côté, on se questionne sur le bien-fondé moral d’un élevage généralisé d’animaux sauvages. Le propriétaire rétorque que la Namibie a peu de crocodiles de toute façon (moins de 15 000 individus dans la nature) et qu’il s’agit de jouer sur la filière commerciale légale plutôt que de laisser la place au braconnage. Il souligne enfin les efforts écologiques : pas de gâchis (boeuf morts ou poisons sont donnés aux crocos, « nous sommes un peu les vautours de la communauté ») et strict respect des quotas vétérinaires. Le visiteur repart, lui, avec un avis nuancé : l’expérience a mis en lumière l’expertise des soigneurs et la modernité du site, mais a aussi rappelé les tensions entre « faune utilitaire » et « faune sauvage ». C’est un lieu qui fait réfléchir aux multiples usages possibles d’une espèce menacée – du simple objet de curiosité à la ressource économique encadrée.
En partant, on retient quelques conseils : venir tôt le matin (pour la fraîcheur), porter des chaussures fermées et des vêtements couvrants (les moustiques peuvent sévir), et surtout penser à vérifier les horaires exacts avant (ils peuvent changer hors saison). Respectez les barrières et les consignes : c’est un lieu sérieux de travail autant qu’une attraction. Pour les gourmets, sachez que le restaurant sert parfois des mets originaux : croco au curry, brochettes de crocodile ou burger de croco (une expérience culinaire locale qu’on peut juger surprenante). Enfin, n’hésitez pas à poser des questions lors de la visite : les guides sont passionnés et connaissent toutes les ficelles de l’élevage.
À la sortie du ranch, le sentiment est partagé : émerveillement devant ces reptiles légendaires, et réflexion sur leur traitement. Cette halte élargit la perspective sur la faune africaine, montrant combien l’avenir d’une espèce peut être lié à l’industrie, au tourisme et à la recherche de durabilité.
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🍽️ Restaurants à Otjiwarongo et fourchettes de prix
| Restaurant | Type de cuisine / ambiance | Fourchette de prix (NAD) | Notes |
|---|---|---|---|
| Casa Forno Restaurant & Hotel | Cuisine internationale, grillades, pizzas | 180 – 350 NAD | Adresse réputée, portions généreuses, cadre agréable |
| C’est Si Bon Hotel Restaurant | Cuisine africaine & internationale | 160 – 300 NAD | Bonne variété, plats locaux et européens |
| Memoirs Bar & Restaurant | Steakhouse, pizzas, plats simples | 120 – 220 NAD | Ambiance conviviale, bon rapport qualité-prix |
| Rustic Spoon Urban Eatery | Cuisine moderne, influences italiennes & américaines | 150 – 280 NAD | Plats créatifs, cadre décontracté |
| Crocodile Ranch Restaurant | Spécialité crocodile + plats classiques | 200 – 350 NAD | Expérience originale, dégustation de crocodile possible |
| Etemba Beerhouse | Bar-restaurant, plats simples | 100 – 200 NAD | Idéal pour une halte avec bière locale |
| Bean Tree Café | Café, petit-déjeuner, pâtisseries | 80 – 150 NAD | Parfait pour un brunch ou un café gourmand |
| Village Boutique Hotel Restaurant | Cuisine africaine et internationale | 180 – 320 NAD | Cadre élégant, adapté aux repas plus formels |
| Out of Africa Restaurant | Steakhouse, cuisine allemande | 180 – 300 NAD | Bonne viande, ambiance lodge |
| Karis Restaurant & Pizza Parlour | Pizzas, plats simples | 120 – 200 NAD | Option abordable, sans prétention |
🧭 Repères généraux
- Repas simple (plat unique, boisson) : 100 – 150 NAD
- Plat principal standard : 160 – 250 NAD
- Menu complet ou spécialité : 250 – 350 NAD
- Fast-food (Wimpy, Hungry Lion) : 80 – 120 NAD
Les Marchés, supermarchés et Hypermarchés
À Otjiwarongo, tu trouveras plusieurs options pour t’approvisionner en viande, poisson et produits alimentaires :
- Des marchés locaux (souvent en plein air) où l’on trouve fruits, légumes, céréales, ainsi que de la viande fraîche vendue par les bouchers.
- Des supermarchés de taille moyenne (Shoprite, Woermann Brock, Spar) qui proposent un large choix de produits alimentaires, viandes emballées, produits laitiers et surgelés.
- Quelques épiceries spécialisées et boucheries locales pour la viande de bœuf, de gibier ou de volaille.
- Pour le poisson, l’offre est plus limitée (Otjiwarongo étant une ville intérieure), mais on en trouve dans les rayons surgelés des supermarchés et parfois sur les marchés hebdomadaires.
👉 Les supermarchés comme Shoprite et Woermann Brock sont les plus fiables pour un choix complet, tandis que les marchés locaux offrent une expérience plus authentique et souvent des prix plus abordables.
Les Banques
🏦 Banques présentes à Otjiwarongo
- FNB Namibia (First National Bank)
- Agence centrale en ville, avec distributeurs accessibles.
- Horaires : lundi–vendredi 9h00–16h30, samedi matin 9h00–11h30.
- Bank Windhoek
- Plusieurs distributeurs (ATM) en ville, notamment près de Tuin Road.
- Banque fiable pour retraits et opérations courantes.
- Nedbank Namibia
- Présente avec agence et distributeurs.
- Bonne option pour retraits avec cartes internationales.
- Standard Bank Namibia
- Agence et distributeurs disponibles.
- Acceptent la plupart des cartes Visa et Mastercard.
💳 Distributeurs automatiques (ATM)
- Répartis dans le centre-ville, souvent proches des supermarchés (Shoprite, Woermann Brock, Spar).
- Les cartes Visa et Mastercard sont largement acceptées.
- Les retraits se font en dollars namibiens (NAD), mais certaines machines acceptent aussi les cartes sud-africaines (ZAR).
🧭 Conseils pratiques
- Les distributeurs sont fiables, mais il est préférable de retirer dans les ATM attenants aux banques plutôt que dans des lieux isolés.
- Les frais varient selon ta banque d’origine : compte environ 50 à 80 NAD de frais fixes par retrait si ta banque n’a pas de partenariat.
- Les banques sud-africaines (FNB, Standard Bank) étant présentes en Namibie, il peut y avoir des frais réduits si tu utilises une carte liée à ces réseaux.
Les Stations services
Voici les principales stations-service à Otjiwarongo :
- Caltex Otjiwarongo Service Station – station bien située, services classiques.
- Midway Convenience Shell – Shell avec boutique de proximité.
- Engen Jakaranda Service Station – station Engen avec services de base.
- Shell – station sur Hage Geingob Street, carburants et boutique.
- Engen Truckport – adaptée aux poids lourds et longs trajets.
- Puma Energy Otjiwarongo – station Puma sur la B1, carburants et commodités.
👉 Ces stations offrent toutes essence et diesel, certaines disposent de petites boutiques, toilettes et services annexes.
LES LOGEMENTS
🏕️ Otjiwarongo : escale tropicale au “C’est Si Bon Hôtel” 🌴 Où la savane rencontre les cocktails et les serviettes roulées
Après plusieurs heures de route à travers les paysages arides du centre-nord de la Namibie — où même les acacias semblent transpirer — nous atteignons enfin Otjiwarongo. Ville-carrefour, ville agricole, ville où l’on peut enfin dire : “On s’arrête là, on pose les sacs, et on se jette dans la piscine.”
Le soleil décline doucement derrière les collines, dorant les rues bordées d’acacias et les maisons aux couleurs pastel. On traverse la ville au rythme des passants nonchalants et des pick-ups poussiéreux, avant d’arriver à notre halte du soir : le C’est Si Bon Hôtel. Rien que le nom donne envie de commander un jus de baobab et de fredonner du Charles Trenet.
Dès le portail franchi, c’est une surprise : un jardin luxuriant, des palmiers, des bougainvillées, des bananiers et même un arbre à tronc sculptural digne d’un cours de botanique. On se croirait dans une oasis version lodge africain. Les allées de pierre serpentent entre les massifs fleuris, les chaises en bois invitent à la sieste, et les petits panneaux “Toilet” ou “Reception” nous rappellent qu’on est bien dans un hôtel… mais avec du style.
Au centre, la piscine brille comme un saphir sous les projecteurs nocturnes. De jour comme de nuit, elle est irrésistible : bordée de pierres, entourée de gazon, avec ses palmiers stratégiquement placés pour les selfies. Le soir, l’éclairage bleu donne des airs de spa tropical, et les rires des convives autour des tables ajoutent à l’ambiance détendue.
On nous conduit à notre chambre, simple mais efficace : deux lits bien faits, des serviettes roulées comme des sushis, un mobilier en bois sombre, et une clim qui fonctionne (ce qui vaut une étoile à elle seule). Le parquet craque juste ce qu’il faut pour rappeler qu’on est dans un lodge, pas dans un centre commercial.
Le “C’est Si Bon” porte bien son nom. Ce n’est pas le luxe tapageur, mais le confort juste, le calme bienvenu, et cette ambiance chaleureuse qui fait du bien après les pistes poussiéreuses. On y croise des voyageurs en route vers le CCF, Twyfelfontein, ou Swakopmund, tous ravis d’avoir trouvé ici un petit coin de paradis entre deux aventures.
Alors si vous passez par Otjiwarongo, ne cherchez pas plus loin : le “C’est Si Bon Hôtel” vous attend avec ses palmiers, ses piscines, ses serviettes roulées et son charme namibien. Et franchement… c’est si bon.
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LES LIENS
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