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20230527 SENTIER PEDESTRE DE PENA A SINTRA PORTUGAL (116)

Plus loin, alors que nous progressons dans notre exploration des jardins du Palais de Pena à Sintra au Portugal , nous sommes étonnés d’observer des plantes d’origine sud-américaine se développer dans cet environnement. Parmi elles, l’Aechmea fasciata attire immédiatement notre attention avec son feuillage argenté et son allure exotique. Nous la reconnaissons instantanément, car cette broméliacée est bien connue comme plante d’intérieur en Europe, mais la voir s’épanouir ici, en pleine nature, est une surprise totale.

Nous nous approchons pour observer de plus près. Ses feuilles rigides, couvertes de fines striures blanches, s’élancent en formant une rosette parfaite. Nous savons que cette disposition n’est pas anodine : elle permet à la plante de capter et de stocker l’eau de pluie au cœur de son entonnoir naturel, une adaptation ingénieuse aux conditions climatiques parfois irrégulières. Mais ce qui nous fascine le plus, c’est son inflorescence. Un grand épi floral d’un rose éclatant surgit du centre de la rosette, portant de petites fleurs violettes. Ce contraste de couleurs est saisissant, presque irréel, comme une touche de peinture vive déposée sur le vert argenté de son feuillage.

Nous nous demandons comment cette plante originaire du Brésil a pu s’installer ici. A-t-elle été introduite volontairement par un jardinier passionné, ou bien a-t-elle trouvé son chemin naturellement, transportée par des oiseaux ou des courants d’air chargés de graines ? Quoi qu’il en soit, elle semble parfaitement acclimatée, nichée entre des troncs moussus et des rochers humides.

Nous savons que l’Aechmea fasciata est une épiphyte, ce qui signifie qu’elle peut pousser sans terre, accrochée à des arbres ou des supports naturels. Ici, certaines se sont enracinées sur le sol, tandis que d’autres semblent s’agripper aux branches comme si elles s’y étaient toujours trouvées. Nous nous souvenons d’avoir lu que ces plantes n’ont pas besoin d’un substrat riche, mais plutôt d’un support bien drainé et d’un minimum d’humidité ambiante. Peut-être que le climat local, influencé par l’humidité marine ou les brumes matinales, leur offre un environnement idéal.

Nous touchons du bout des doigts ses feuilles aux bords dentelés. Elles sont épaisses et légèrement rugueuses. On nous a déjà prévenus : la plante produit une enzyme appelée bromélaïne, connue pour provoquer des irritations cutanées chez les personnes sensibles. Nous nous souvenons de cette sensation légèrement piquante ressentie en manipulant des ananas, une autre broméliacée. Il vaut donc mieux éviter de trop s’attarder sur son feuillage sans protection.

En nous éloignant, nous jetons un dernier regard à ces étonnantes plantes tropicales qui semblent s’être fait une place bien à elles dans ce paysage inattendu. Une fois de plus, la nature nous surprend par sa capacité d’adaptation et ses contrastes saisissants. Qui aurait cru qu’une plante originaire des forêts brésiliennes pourrait prospérer ici, ajoutant une touche d’exotisme à ce coin de verdure ?

ique et sa facilité d’entretien. Sa présence dans des parcs botaniques, comme le Parc du Palais de Pena au Portugal, témoigne de son adaptabilité à différents climats et de son intérêt ornemental. Grâce à son feuillage élégant, sa floraison spectaculaire et son mode de vie épiphyte, elle apporte une touche exotique aux jardins et aux intérieurs, évoquant la beauté des forêts tropicales brésiliennes. Que ce soit fixée sur un support naturel ou cultivée en pot avec un bon drainage, elle reste une plante fascinante, à la fois décorative et surprenante.

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