Lisbonne « La Cité Blanche au Pays Bleu » PORTUGAL

Ne vous laissez pas intimider par les 7 collines de Lisbonne. Que ce soit pour explorer le dédale de l’Alfama, faire les boutiques de la Baixa ou revivre l’âge des grandes découvertes à Bélem, Lisbonne se prête parfaitement à la promenade. Quand la chaleur devient écrasante, allez vous rafraichir dans les forêts de Sintra ou les eaux de l’Atlantique avant de revenir faire la tournée des bars dans le Bairro Alto
Au cœur de la ville, le Chiado avec des cafés, des boutiques élégantes et l’énigmatique Convento do Carmo. A côté dans Bairro alto, les magasins de vêtements rétro côtoient les bistros et les bars de nuit, les fêtards boivent dans la rue, les vendeurs de hasisch narguent la police et les taxis roulent à tombeau ouvert. Les points forts du quartier sont Cais do Sodré, haut lieu de concert, Principe Real, rendez-vous des gays, et Santa Catarina, lieu favori des bobos
A l’est, la Baixa: les belles arcades de la Praça do comercio rappellent l’Age d’or de la royauté portugaise, tandis que la Rua Augusta, piétonne, fourmille d’adeptes du shopping et de musiciens ambulants. Au nord, Rossio avec ses places pittoresques et ses petits bars à Ginjinha – liqueur de cerise.
Addosé à la Baixa, le quartier ouvrier de l’Alfama est un dédale d’allées tortueuses et de places ensoleillées, où le tram passe en brinqueballant, le linge se balance et les habitants bavardent sur fond de fado. C’est ici que se trouvent la Sé (cathédrale) et le Castelo de Sao Jorge. Plus au nord, Graca offre de vertigineux miradouros (belvédères), le marché aux puces de la Feira da ladra et le paisible cloître de l’Igreja de Sao Vicente de Fora
Un court trajet en tram à l’ouest du centre mène à Bélem, flambeau de l’âge des grandes découvertes, qui abrite des trésors manuélins comme le Mosteiro dos jeronimos. Au nord, le Parque des nacoes est ancré dans le XXIème siècle avec son architecture avant garde, sont art public et les merveilles eaux marines de l’Oceanario
Au nord de la Baixa, les quartiers de Marqués de Pombal, Rato, et Saldanha regroupent des restaurants comme l’Eleven, étoilé au Michelin, des boutiques de couturiers dans l’Avenida da Liberdade et des musées. A l’ouest, Estrela et lapa conjuguent opulence, culture, par cet hôtels de charme. Au bord du fleuve, vers le ponte 25 de Abril, les discothèques occupent les entrepôts des Doca de alcantara
LIENS VERS LES PHOTOS DES ETAPES A Lisbonne & ENVIRONS
J 319 – PARC NATUREL SUD-OUEST ALENTEJO ET CÔTE VICENTINE
J 320 EXPLORER LISBONNE DANS LE TRAM N°28
j 320 LE CAMPO OURIQUE & ESTRALA LISBONNE PORTUGAL
j 320 LE BARRO ALTO & ESTRELA- FIN DE LA JOURNEE 1 – LISBONNE PORTUGAL
J 321 LE QUARTIER DE GRACA – LISBONNE PORTUGAL
J 321 LE QUARTIER DEL’ALFAMA – LISBONNE PORTUGAL
J 322 SOIREE DANS LE BAIXA ET LE ROSSO LISBONNE PORTUGAL
J 323 LE QUARTIER DE BELEM LISBONNE PORTUGAL
J 324 LE PALACE DE PENA – SINTRA – LISBONNE PORTUGAL
J 324 CENTRE HISTORIQUE DE SINTRA & QUINTA DO REGALEIRA – SINTRA – LISBONNE PORTUGAL
J 326 CASCAIS & LA COSTA DO SOL – LISBONNE – PORTUGAL
DE Lagos A Lisbonne
https://goo.gl/maps/dJueySShapvJsnJP8
Pour ceux qui comme nous aime les espaces sauvages, les falaises, les vagues qui se fracassent contre les rochers, les sensations d’être seuls au monde, alors ces deux étapes sur la route de Lisbonne feront leur bonheur !
PARC NATUREL SUD-OUEST ALENTEJO ET CÔTE VICENTINE
Ce parc naturel s’étend de l’Alentejo à l’Algarve sur plus de 120 km du sud de Sines à la pointe du Cabo de São Vicente et au-delà jusqu’à Burgau. C’est une zone côtière n’excédant que rarement les 6 km de largeur. Ce sont 60 624 ha constitués de falaises, de criques schisteuses et calcaires et 28 992 ha de zones maritimes. Un domaine où évoluent librement le balbuzard, la garce au bec rouge, le milan au dos lisse, le pigeon des rochers ou la chauve-souris carnivore.
ZAMBUJEIRA DO MAR
Une grappe de ruelles, quelques petits pavillons blancs autour d’une rue principale, et puis surtout les falaises, la plage, l’océan et un paysage grandiose !
Nous nous garons à l’entrée de la ville et nous dirigeons vers la petite église au bout du promontoire. La vue depuis cette esplanade est grandiose sur les falaises qui bordent la plage du village, une immense étendue de sable
Nous partons sur la droite et empruntons les sentiers de pêcheurs qui permettent d’accéder aux criques par des chemins abrupts sur les escarpements de schiste : c’est le seul moyen de se rendre aux petites plages accessibles seulement à marée basse. Mais attention à vos risques et périls car la falaise menace à tout moment de s’effriter avec l’érosion
Des sentiers aménagés sont proposés mais avouons que la tentation est grande de s’approcher pour mieux observer la grandeur de la nature
L’hiver, Zambujeira do Mar compte 850 habitants. En août, tout change : le petit village accueille alors le plus grand festival de musique de tout le pays : Daft Punk ou Ben Harper ont donné un concert ici ! C’est le MEO Sudoeste, un rendez-vous à ne pas manquer si vous aimez la mer et la musique.
Et l’effervescence de l’été qui approche , si elle n’est pas encore une réalité, se ressent au nombre toujours aussi impressionnant de restaurants et de bars ouverts
Nous nous baladons ensuite dans les rues du village. Les maisons blanches, surlignées de bleu ou de roses s’alignent en s’adaptant aux pentes…
Un peu plus loin les cases de pêcheurs en bois, alignent leurs filets devant les portes et aussi les casiers utilisés pour la pêche aux calamars
PHARE DU CAP SARDAO
Un peu plus loin sur la côte, en remontant vers le nord, nous bifurquons sur la gauche sur une route en impasse qui mène au Phare du Cap Sardao;
Des sentiers aménagés permettent d’en faire le tour et d’apprécier là encore de superbes points de vue sur les falaises et petites plages qui semblent abandonnées, accessibles pour la plupart uniquement par voie maritime.
VILA NOVA DE MILFONTES

Les belles et calmes plages de la Côte Vicentina sont très recherchées car elles conservent des caractéristiques naturelles et offrent d’excellentes conditions pour la pratique des sports nautiques.
Dans le centre historique, on repère l’église Matrice, la forteresse, construite entre 1599 et 1602 pour la défense contre les attaques des pirates, et le phare de Cabo Sardão.

C’est ici à Vila Nova de Milfontès que nous faisons notre pause déjeuner avant de reprendre la route vers Lisbonne ; Le restaurant Patio de Alentejano très bien noté sur Tripadvisor semble recueillir aussi l’avis des locaux. Les tables sont bondées et le nombre de personnes qui sortent avec des plats commandés à emporter est impressionnant. Le restaurant est réputé pour sa cuisine familiale, les quantités servies et le sprix doux. Alors testons-le ! Vous retrouverez les photos en suivant le lien j 319 – PATIO ALENTEJANO – VILA NOVA DE MILFONTES ALENTEJO PORTUGAL et l’article sur la cuisine PORTUGAISE
Nous reprenons ensuite la route pour Lisbonne, à environ 2h30 par les nationales !
Et nous arrivons vers 17h30 à notre logement : une autre belle opportunité à proximité de Lisbonne qui offre tout le confort attendu. Et ce à un excellent prix. Retrouvez la description de notre logement ICI
EXPLORER LISBONNE DANS LE TRAM N°28
Rien de tel pour explorer la ville et commencer sa découverte que de prendre le Tram 28 !
Mais la première difficulté pour nous est de garer le Raptor à proximité de la station de départ sur la place Martim Moniz. Difficile de trouver un parking ouvert permettant d’accueillir les véhicule de plus de 2.3 m et se garer dans les rues bondées s’avère tout aussi compliqué. Demain nous essaierons de trouver un parking en périphérie et de rejoindre le centre en tramway. Cela dit, après avoir tourné une dizaine de minutes nous finissons par trouver une place de parking assez large.
La place Martim Moniz se trouve à environ 10 mn à pieds, une solution finalement bien pratique
Prenons donc la ligne N°28 du tramway jaune mythique de Lisbonne, une attraction à elle seule !
Ce circuit est sans hésitation le plus beau et intéressant de la ville. Il traverse le cœur de Lisbonne de Martim Moniz à Estrela / Campo Ourique, ce qui permet de voir les plus beaux endroits de la capitale !
Le billet acheté à bord coûte 3 euros par personne, mais l’accès au tram est gratuit si vous prenez la Lisboa Card
Les horaires de la ligne N°28 vont de 6h à 23h environ. Le tramway jaune est souvent bondé en journée du fait de son succès auprès des touristes.
Le tram n°28, avec sa couleur jaune vif, ses chromes étincelants, et son intérieur bois, constitue l’attraction idéale. Le trajet de Campo Ourique à Martin Moniz offre 45 mn de vues époustouflantes, de secousses et de montées extraordinairement raides.
Après le Largo da Graça le tram prend de la vitesse et emprunte des rues étroites et escarpées offrant ici et là quelques vues sur les toits rouges et les maisons pastels de l’Alfama. Il ralentit ensuite et suit le Larfo das Portas do Sol au sommet de la colline
Puis il descend en cliquetant vers l’Alfama, prenant de la vitesse pour négocier les virages en épingle à cheveux
A chaque arrêt la foule se presse pour entrer, la plupart du temps pour rester en position debout, s’raccrochant aux barres à chaque virage. Le tram ralentit ensuite lors de son passage dans les rues de la Baixe, bordée de grandioses édifices et marque une brève halte sur la Praca Luis de Camoes.
Nous arrivons dans le quartier ensuite de l’Estrela d’où l’on aperçoit les eaux bleues du Tage Les avenues de ce riche quartier sont très joliment arborées. Et c’est sans surprise que nous apercevons les palmiers du jardins d’Estrela puis la coupole rococo de la basilique
Nous descendons à l’avant dernier arrêt : Igreja Santo Condestavel
LE CAMPO OURIQUE & ESTRELA – Lisbonne
EGLISE DU SAINT-CONSTABLE
Consacrée et inaugurée en 1951, l’église du Saint-Constable, située entre le Mercado de Campo de Ourique et la Rua Saraiva de Carvalho, a été construite dans le contexte des « Nouvelles Églises », un développement particulier du programme moderniste qui cherchait à concilier les proportions testées par le modernisme et permises par de nouveaux matériaux et techniques, recourant à la renaissance des styles.
L’église de Santo Condestável est un temple néo-gothique, conçu en 1946 par arch. Vasco Regaleira.
À l’intérieur, il abrite les reliques du roi Nuno Álvares Pereira, le connétable, dans une tombe reliquaire construite en 1953 par le sculpteur Domingos Soares Branco.
Il convient également de mentionner les vitraux qui illuminent les autels latéraux, d’Almada Negreiros, faisant allusion à la dévotion du Saint Connétable au Christ et à sa Mère, et les sculptures de Leopoldo de Almeida.
MERCADO DE CAMPO DE OURIQUE
Traversons la rue pour explorer le Mercado de Campo de Ourique, un endroit plutôt populaire où vous avez la possibilité de manger sur place après avoir choisi parmi les stands vos produits.
C’est l’un des plus anciens marchés de la capitale.
Il fut ouvert en 1934. Rénové depuis une dizaine d’année il reste l’un des plus beaux marchés couverts de Lisbonne.
Nous y trouvons quelques stands de poissonnerie, de fruits et légumes et des bars et restaurants rapides.
Il y en a pour tous les goûts: crustacés, charcuterie, snacks, hamburgers, glaces artisanales
Rejoignons maintenant le quartier d’Estrela plus au sud et entrons dans la basilique éponyme
Le quartier d’Estrela est souvent exclu des itinéraires typiques de Lisbonne en raison de la distance ou du manque de temps. En fait, ni l’un ni l’autre n’est une excuse pour ne pas le visiter, puisqu’il est relativement proche du Bairro Alto (le meilleur moyen de s’y rendre est de prendre le tram 28 ) et qu’il ne faut pas longtemps pour voir l’essentiel : cette basilique, les jardins qui sont juste en face
BASILICA DE ESTRELA
La Basílica da Estrela se dresse au cœur du quartier du même nom. Cette Basilique de la Estrella -en espagnol- est officiellement connue sous le nom de Basilique du Sacré-Cœur de Jésus.
Cette basilique a été consacrée en 1789 et elle est la première église au monde a avoir été dédiée au Sacré Cœur de Jésus.
Elle fut érigée para la reine Maria I en accomplissement d’un vœux de faire construire une église si elle aurait un héritier au trône. La construction de la basilique dura une décade.
Près de l’église la Reine fît bâtir un couvent pour des Carmélites Déchaussées.
La Basilique d’Estrela se distingue de l’extérieur par sa monumentalité, mais son intérieur n’en est pas moins intéressant : décorée de marbre coloré, la lumière qui filtre à travers la coupole donne à l’ensemble un air presque lugubre.
Le tombeau de la fondatrice Maria I se trouve dans le transept, à droite. Une crèche magnifique , oeuvre de Machado de Castro se trouve dans une pièce derrière ce tombeau composée de plus de 500 personnages en liège et en terre cuite..
Les architectes Mateus Vicente de Oliveira et Reinaldo Manuel dos Santos, le sculpteur Joaquim Machado de Castro et ses disciples, les peintres Pompeo Battoni et Pedro Alexandrino de Carvalho et aussi l’ébéniste José Abreu do O sont les artistes les plus importants qui ont travaillé dans cet édifice, le monument du XVIIIème siècle le plus remarquable de la ville de Lisbonne.
Avec son grand dôme, la Basílica da Estrela est l’un des édifices religieux les plus importants de Lisbonne.
Montons jusqu’au dôme de la basilique pour profiter d’une belle vue sur les environs (l’admission est obligatoire 12 € pour 2 adultes et deux ados). C’est assez sportif…
Outre la vue sur les environs c’est surtout la vue sur l’intérieur de la basilique via la coupole qui est extraordinaire
Après cette éprouvante ascension, direction les jardins de l’Estrela, juste en face de l’église , pour un moment de repos et de détente
LES JARDINS DE ESTRELA
Le Jardin d’Estrela est l’un des espaces les plus prisés à Lisbonne.
Royaume des pique-niques et des fêtes pour les couples lisboètes avec des enfants, l’été, il propose également des programmes spécifiques pour tous le reste de l’année.
Rien n’arrête le Jardin d’Estrela: festivals en plein air, marchés d’antiquités, de Noël… Nous y trouvons des sportifs, des touristes bien entendu, des enfants apprennent le vélo, des lisboètes attablés devant un café
Juste devant la Basilique d’Estrela, ce jardin construit au 16e Siècle accueillait la reine D. Maria II qui y promenait ses enfants.
Nous y découvrons un kiosque à musique en fer forgé, son square pour enfants, un lac et ses canards, cygnes et autres oiseaux, des paons qui exhibent leur plumage et les perruches.
Il existe de nombreuses espèces végétales uniques, comme magnifiques jacarandas, araucarias et dragonniers.
Nous atteignons ensuite le quartier de Sao bento, le quartier des affaires. Pour autant une jolie place romantique attire notre attention
PRACA DOS FLORES
Une des plus belles places de Lisbonne, la Praça das Flores est un joyau verdoyant entouré de certains des points chauds les plus branchés de Príncipe Real.
Cette place super romantique dégage quelque chose de particulier : c’est la tranquillité qui y règne toujours.
Dans le parc, il n’y a presque que des calçadas avec des bancs et une petite fontaine. Il y a beaucoup d’arbres dans le parc, qui procurent fraîcheur et ombre pendant les journées chaudes.
PRACA DO PRINCIPE REAL
Toute proche la Praca do principe Real (nommé « Royal Prince » en l’honneur du premier-né de la reine Maria II) s’étend au nord du Bairro Alto . C’ est devenu l’un des quartiers les plus branchés de Lisbonne , avec des boutiques et des restaurants sophistiqués.
C’est traditionnellement le « quartier gay » de Lisbonne et la communauté LGBT est célébrée avec un monument sur la place principale, la Praça do Príncipe Real (qui est en réalité un petit parc).
Le monument a la forme d’une porte de placard ouverte avec des découpes de personnages masculins et féminins et porte une inscription rappelant «les victimes de l’intolérance homophobe».
Il fait face à un cyprès vieux de 150 ans, qui ressemble à un parapluie géant.
En contrebas du parc se trouve l’un des secrets les mieux gardés de la ville, un gigantesque réservoir d’eau de 1860, dont les dizaines de piliers de 9 mètres de haut créent un cadre monumental pour les événements (il se visite le week-end).
Le bâtiment le plus frappant du quartier fait face au parc, un palais néo-mauresque des années 1800 appelé Palacete Ribeiro da Cunha, dont l’intérieur romantique est maintenant divisé en boutiques et restaurants.
En dehors des deux rues principales (Rua Dom Pedro V et Rua da Escola Politécnica, qui sont une route continue), c’est un quartier résidentiel calme, avec des bâtiments colorés et des manoirs qui se transforment en certains des biens immobiliers les plus chers de Lisbonne.
Le Jardim do Principe Real, est un romantique jardin de 1863 , au le centre de la place principale de Príncipe Real. Il y a aussi des cafés-kiosques servant des rafraîchissements tout au long de la journée, et des marchés réguliers de fruits et légumes bio, d’artisanat et d’antiquités.
Le long du jardin des échoppes vous proposent de découvrir l’artisanat local et de déguster aussi les spécialités de liqueurs : Gihinja bien entendu mais aussi liqueur d’amandes et liqueur de pastel de nata !
A quelques dizaines de mètres, l’enfilement de façades aux couleurs pastels, précède le magnifique Miradouro de Sao Pedro de Alcantara qui fait face au magnifique Covento de Sao Pedro de Alcantara
CONVENTO DE SAO PEDRO DE ALCANTARA
Le couvent, fondé en 1670, fait face à l’un des plus beaux points de vue de Lisbonne (le Miradouro de São Pedro de Alcântara). C’est un bâtiment en forme de U inspiré des palais du XVIIe siècle et qui n’a été que légèrement endommagé lors du tremblement de terre de 1755 qui a détruit presque tout le reste de la ville.
L’église, encastrée entre deux ailes, présente un autel datant de 1758, et la quasi-totalité de la décoration date de cette époque, y compris les dorures à motifs végétaux.
Cependant, la collection de peintures est antérieure au tremblement de terre et provient du colossal couvent de la ville de Mafra, dont une immense peinture à l’huile représentant la Sainte Trinité, de Pierre-Antoine Quillard, peintre français décédé à Lisbonne. Sur les murs se trouvent également des panneaux de carreaux bleus et blancs du XVIIIe siècle , représentant des scènes de la vie de saint Pierre d’Alcantara.
Le point culminant du couvent est la chapelle funéraire du cardinal Verissimo de Lencastre, qui n’a pas été touchée par le tremblement de terre. C’est un joyau architectural et artistique , recouvert de marbre incrusté
L’ensemble du monument a toujours été fermé au public tout au long de son histoire, jusqu’à son ouverture aux visites en 2014, après le départ des dernières religieuses.
MIRADOURO DE SAO PEDRO DE ALCANTARA
Ce belvédère est emblématique de Lisbonne offrant une vue à 180° sur la capitale.
Ses jardins sur deux niveaux furent construits au IX ème siècle
Une table d’orientation faite d’azulejos nous aide à identifier les différents points que l’on peut contempler, notamment le château Sao jorge, la cathédrale Sé, la Baixa, l’avenida da Liberdade et les quartiers modernes
Nous y découvrons également face au couvent une très jolie fontaine, le buste d’Eduardo Coelho et un kiosque bar
Un vieux funiculaire, l’Elevador da Gloria grimpe jusqu’à ce point de vue d’où Lisbonne s’étend comme un patchwork de monuments comme le Castelao de Sao Jorge. Reposez-vous près des fontaines et des bustes grecs
Poursuivons notre chemin en direction de l’Igreja de Sao Roque;
IGREJA DE SAO ROQUE
Au XVIe siècle, l’endroit où se situe l’Église était isolé, en-dehors des murailles de la ville, et pour cette raison, il fut choisi pour faire place à un cimetière où étaient enterrées les victimes de la peste.
En 1506, on construisit ici la chapelle consacrée à São Roque, saint patron des pestiférés. Est alors institué la Confrérie de São Roque, avec ses propres statues et comptant sur le soutien de la maison royale, de la noblesse et du peuple. En 1553, la Compagnie de Jésus prend possession des lieux et y fait construire le temple que l’on voit aujourd’hui, dans l’obligation de conserver à l’intérieur la Chapelle de São Roque.
De façade austère, en accord avec les canons jésuites, l’intérieur est surprenant. En entrant, on découvre un vaste espace, à la structure maniériste, dont la décoration est le témoignage du royal mécénat surtout sous le règne de João V.
La combinaison du marbre, du bois sculpté doré, des tableaux et des panneaux d’azulejos contribue à l’atmosphère scénique, rehaussée par les jeux de clair-obscur maniéristes et par les soigneux effets d’éclairage.
Le plan de l’Église se doit à Filipe Terzi, architecte royal de Philippe II du Portugal et Philippe III d’Espagne.
L’intérieur conserve plusieurs œuvres de grande qualité et valeur artistique, parmi lesquelles on citera la chapelle principale avec iconographie représentative de la Compagnie de Jésus, les peintures en perspective au plafond (1588-89), une œuvre du peintre portugais Francisco Venegas, les panneaux de Francisco de Matos dans la Chapelle de São Roque datés de 1584 (l’une des premières expériences sur azulejos portugaise de la technique de majolique), les autels latéraux des Reliques et la Chapelle de Saint-Jean Baptiste, de fabrication italienne.
En 1768, la Compagnie de Jésus est expulsée du territoire portugais par décret royal. L’Église de São Roque et ses respectifs biens sont alors confiés à la Miséricorde de Lisbonne. Actuellement, ils appartiennent à la Santa Casa da Misericórdia qui les expose au Musée de São Roque, à côté de l’église.
BAIRRO ALTO CHIADO ET ENVIRONS
Bruyant et libre, le Bairro-Alto est l’éternel étudiant de Lisbonne
Ses rues pavées prennent vie au crépuscule, lorsque les jeunes filles branchées envahissent les boutiques de vêtements rétro passant de vieux 33 tours et que les bars crachent des bandes de joyeux noctambules ; L’ambiance festive s’étend au sud jusqu’à santa Catarina, avec ses bars alternatif et la rua nova do Carvalho, où se tiennent des concerts trépidants ; Plus au nord, Principe Real, est le rendez-vous des gays
C’est ici dans le Bairro Alto que bat le cœur de Lisbonne
En allant vers l’est par la Praca Luis de Camöes, on atteint le Chiado, dont les beaux édifices abritent théâtres boutiques de couturiers et cafés à l’ancienne.
Nous commencerons notre visite depuis la Rua do Carmo
Le dédale des rues du Bairro Alto invite incontestablement à la tournée des bars, surtout autour de la rua da Atalaia , de la Rua do Norte , et de la rua da Bica Duarte Belo
C’est le caméléon de Lisbonne : morne et sans éclat le jour, il s’anime à la nuit tombée. Les lanternes s’allument, les volets s’ouvrent, une odeur d’ail s’échappe des cuisines en sous-sol, des fados sortent des restaurants populaires et les taxistas – chauffeurs de taxis – foncent à travers les ruelles étroites, forçant les piétons à faire un bond de côté pour les éviter. Une atmosphère de fête s’abat sur le quartier.
La tournée des bars commence au coucher de soleil dans le cade branché du Noobai Café, avec sa vue sur les lumières de Lisbonne.
Le quartier haut du Bairro Alto commence ici. Maisons branlantes, cafés un peu délabrés, boites à fado, restaurants et boutiques au décor recherché : il dévoile un décor très contrasté. La rue do Norte et la rue Da Rosa donnent un bon aperçu de ce quartier, surtout animé la nuit
C’est l’heure de déjeuner et nos jambes autant que nos estomacs appellent à un peu de répit ! En chemin le restaurant PRINCIPE DO CALHARIZ attire notre regard. Une salle bondée, essentiellement par des lisboètes, des serveurs qui s’affairent . Voilà qui est bon signe. Certes c’est bruyant mais la carte et les prix sont des plus alléchants. Une bonne morue en sauce tomates et poivrons, le stack de veau très bon également, comme l’omelette au Serrano. Et le steak de thon à l’ail divin. Retrouvez toutes les infos sur la cuisine portugaise en suivant le lien en bas de page
MIRADOURO DE SANTA CATARINA
Peu d’habitants connaissent le Miradouro de Santa Catarina, mais presque tous ont entendu parler d’Adamastor.
Il est populaire parmi la jeune génération pour regarder le coucher du soleil, avec une atmosphère unique de musique, de conversation et de bière le soir et dans la nuit.
La vue est magnifique et embrasse tout l’estuaire du Tage, le pont et les toits.
Il a un petit jardin, mais c’est la vaste terrasse qui est la véritable attraction, avec une immense statue d’Adamastor, la figure mythique créée par Camões pour symboliser le Cap du Tourment.
Si vous vous posiez la question, c’était le nom original du Cap de Bonne-Espérance et l’endroit où tant de navires portugais ont fait naufrage.
Enfin arrondi par Bartolomeu Dias en 1488, Adamastor a cessé d’être si effrayant et est aujourd’hui une bonne compagnie pour regarder le soleil se coucher.
RUA DA BICA DE DUARTE BELO
Elle est considérée comme l’une des plus belles rues du monde, en tout cas l’un des endroits les plus photographiés de la ville en grande partie grâce à son funiculaire qui attire des milliers de visiteurs dans cette artère de la ville
IGREJA DE NOSSA SENHORA DA ENCARNACAO
Église paroissiale inaugurée en 1708, elle fut entièrement détruite par le tremblement de terre de 1755.
Reconstruite par arc. Manuel Caetano de Sousa encore au XVIIIe siècle, les travaux se poursuivirent jusqu’en 1873. Sur la façade de style baroque tardif, six pilastres corinthiens accentuent la verticalité de l’édifice, compartimentant le corps central.
Le portail, à colonnes corinthiennes, comprend un bas-relief ayant appartenu à l’église primitive. Au-dessus des portes latérales, deux niches abritent de petites statues du XVIIe siècle. L’ensemble est couronné par un fronton triangulaire, du milieu du XIXe siècle.
À l’intérieur, elle possède une nef unique, sans transept, avec un choeur profond et des voûtes en berceau. Quatre chapelles peu profondes flanquent la nef. Cette propriété fait partie de « Lisboa Pombalina », classée Groupement d’Intérêt Public.
La chapelle principale est recouverte de marbres colorés, dans le respect du style pombalin. La paroi arrière incurvé e sert de retable pour l’ancien autel. Il faut souligner en particulier une remarquable sculpture de Notre Dame de l’Incarnation, ainsi que la niche ouverte sur le trône doré, également appelé pôle de gloire, qui prolonge éternellement l’axe principal de l’église à l’infini, et aussi la peinture du plafond qui sert d’ouverture sur le ciel. Aujourd’hui, la séparation entre la chapelle principale et l’assemblée des chrétiens dans la nef de l’église est floue. Le maître-autel est le petit autel en saillie qui, avec l’ambon à sa droite, sert de pôle actuel principal des célébrations liturgiques.
Sur le côté droit de la chapelle principale, une porte mène à un couloir qui révèle un tableau surprenant.
Il s’agit du plafond de la voûte du couloir, un tableau de l’architecte João de Sousa Araújo, qui représente les différentes Alliances de Dieu avec les hommes, tout en couvrant différents moments de l’histoire du Salut, de la Création à l’Apocalypse, soutenus par leurs références bibliques.
Par exemple, il y a des représentations percutantes de Moïse debout devant le buisson ardent, Abraham et Isaac, l’Annonciation de l’Ange à Marie, la naissance de Jésus, la Cène, la Crucifixion et la Résurrection de Jésus. Après sa présentation publique en 1955, il a été couvert car il ne correspondait pas au goût dominant de l’époque. Les travaux de 2007 l’ont finalement découvert et il est exposé actuellement.
Nous passons ensuite devant l’un des plus anciens bar de Lisbonne, le A Brasileira une sorte d’institution. c’était au départ une boutique de vente de café du Brésil où le client se voyait offert une tasse de café pour tout achat Il devint ensuite le repère de nombreux écrivains, artistes et journalistes avant-gardistes
BASILIQUE NOSSA SENHORA DES MARTYRES
Comme vœu d’action de grâce pour la victoire réussie dans la conquête de Lisbonne aux Maures, le premier roi du Portugal, Afonso Henriques, définie cet emplacement comme celui où serait érigé une chapelle consacrée à Sainte-Marie des Martyrs, la première église catholique de Lisbonne et origine de sa plus ancienne paroisse.
Dans un même document, le roi ordonnait, et ce pour les mêmes raisons, l’édification à l’est d’un monastère consacré à Saint-Vincent.
La chapelle primitive des Martyrs fut totalement rasée par le tremblement de terre de 1755, mais furent sauvées de la destruction les reliques des Saints Martyrs qui étaient conservés dans l’Autel des Âmes, à l’intérieur de l’actuel temple.
Reconstruite en 1769 par l’architecte Reinaldo Manuel dos Santos, l’église des Martyrs s’encadre harmonieusement au sein du Chiado et fait l’objet de nombreuses références dans les romans d’Eça de Queirós comme lieu de convergence social ou de refuge de ses personnages, qui vécurent dans la Lisbonne du XIXe siècle.
Sur la porte principale on retrouve un bas-relief de Francisco Leal Garcia (1695-1781), lequel représente Afonso Henriques agenouillé en action de grâce pour la victoire réussie.
L’intérieur, formé d’une seule nef, le plafond présente une intéressante peinture de Pedro Alexandrino (1730-1809) représentant la promesse du premier roi du Portugal d’édifier l’église de Notre-Dame des Martyrs et le monastère de São Vicente de Fora.
GRACA
Les immenses remparts du château dominent l’Alfama, un quartier où se révèle l’héritage maure de Lisbonne. Une ballade à travers ses becos (allées) escarpées, ses places plantées de palmiers et ses ruelles tortueuses réserve de multiples découvertes : la lumière qui joue sur les façades pastel, un Miradouro d’où l’on découvre le rouge foncé des toits et le bleu du Tage, la résonnance des conversations des Alfacinhas, le linge qui sèche aux fenêtres, le poisson qui grille, les sons mélancoliques du fado.
Au nord, la verdoyante Graca, les coupoles blanches du Panteao Nacional et de l’Igreja de Sao Vincente de fora se détachent sur le ciel que nous admirons depuis les hauteurs du Liradouro de Senhora do Monte, avant de descendre vers Santa Apolonia
MIRADOURO DE SENHORA DO MONTE – GRACA
Nous garons notre véhicule finalement pratiquement à l’identique de la veille. Et nous n’avons que quelques centaines de mètres pour rejoindre notre première étape, le Miradouro de Senhora do Monte : son ambiance est décontractée, pour autant le plus haut belvédère de Lisbonne bénéficie d’une vue époustouflante sur le château.
Tranquille, il a moins d’affluence que les autres, malgré sa vue panoramique exceptionnelle. À quelques mètres du belvédère de Graça, en forme de scène de théâtre, il offre une vue privilégiée sur la ville. À sa gauche se trouve l’église de Graça, le hameau et le Château St. Georges, imposant et majestueux, gardien de la ville. Au fond, la mer de paille et l’estuaire du Tage brillent et éclairent les toits de Baixa, les ruines du Couvent des Carmélites, Monsanto et les couleurs pastel des avenues nouvelles.
Le Belvédère de Senhora do Monte marque une étape historique essentielle de Lisbonne. C’est ici que le premier roi du Portugal, D. Afonso Henriques, a installé son campement avant de conquérir Lisbonne.
Nous descendons au sud dans la Calçada do Monte, en passant par le Miradouro dos Barros, plus petit, qui surplombe le Jardim de Cerca de Graça.
JARDIM DE CERCA DE GRACA
Au cœur de Lisbonne, près de l’Église de la Graça, se trouvent presque deux hectares d’espaces verts.
Une grande pelouse centrale est bordée de 180 arbres et arbustes et, aussi, d’un parc de pique-nique et d’un verger de pommes.
Celui qui se promène aujourd’hui dans ce beau jardin lisboète est loin d’imaginer qu’il était interdit au public pendant des siècles et que c’est seulement en 2015 qu’il a ouvert ses portes.
Aujourd’hui il est possible de profiter de la vue panoramique sur le Château de São Jorge, Chiado et le Tage, de profiter du verger de pommes, du terrain de jeu ou du kiosque où l’on peut voir de plus en plus de gens au coucher du soleil.
Au Jardin de la Cerca da Graça, vous pourrez admirer la fabuleuse vue sur le vieux Lisbonne, qui va du Château de São Jorge à la Mouraria, en profitant des rayons du soleil ou même d’une ombre fraîche par un jour de chaleur. Ce nouveau poumon lisboète, idéal pour les habitants du quartier de Graça est fait pour pouvoir profiter de moments de détente.
Depuis le jardin il n’est plus possible de rejoindre le Miradouro de Graça. Nous rebroussons chemin et prenons à droite au Miradouro dos Barros pour rejoindre l’Igrejia Paroquial de Graça
CONVENTO & IGREJA DE GRACA
Au début, le couvent a été fondé sur le Monte de São Gens, où D. Afonso Henriques a campé avec ses troupes pendant le Siège de Lisbonne en 1147.
La façade de l’ensemble a une double façade en angle, composé de l’église et de l’ancien couvent, sur lequel s’élève le clocher. Après l’extinction des ordres religieux, le couvent a été transformé en caserne pour l’armée. L’église cruciforme présente une nef divisée en 5 sections avec des chapelles, un transept allongé et une chapelle principale en profondeur.
À l’intérieur de l’église de la Graça, on y trouve les azulejos des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles; le travail en bois doré dans des autels dans un style rococo, les sculptures du XVIIIème siècle des chapelles intermédiaires, la décoration baroque de la sacristie avec le plafond allégorique, le grand panneau des Reliques et la tombe de D. Mendo de Foios Pereira. Aussi bien l’église de Graça que l’ancien couvent, tous deux sont classés comme Monument National.
En obliquant vers l’est par la Rua de Graca jusqu’au Largo de Graca nous admirons les azulejos géométriques de la villa Sousa
En traversant cette place verdoyante nous rejoignons le Miradouro da Graca et contemplons le panorama sur le dédale de l’Alfama et le Tage étincelant
MIRADOURO DA GRACA
C’est probablement l’endroit idéal pour profiter d’une vue époustouflante sur Lisbonne.
L’ombre de l’église et ses pins lui donnent un certain air de refuge spirituel pour ceux qui se reposent au café ou sur les murs qui l’entourent.
La ville tombe à vos pieds, la vie quotidienne des quartiers historiques vaque à ses occupations, le Tage coule en arrière-plan et le son semble se perdre dans ce coin tranquille si prisé de ceux qui aiment découvrir Lisbonne à pied.
Nous traversons à nouveau la place et suivons la Travessa da Monica jusqu’à la Rua Sao Vicente où l’on retrouve notre Tram 28 ! Quelques dizaines de mètres plus bas nous apercevons les tours élancées de l’Igreja de Sao Vicente de Fora
IGREJA DE SAO VICENTE DA FORA
L’Église et le Couvent de São Vicente de Fora est un arrêt obligatoire
Ce monument religieux grandiose a été érigé après la prise de la capitale lors de la Reconquête Chrétienne en 1147.
Du temple roman original, promis par D. Afonso Henriques à Saint Vincent – patron de Lisbonne – il ne reste plus grand chose à part le lieu de construction original.
L’extraordinaire ensemble maniériste visitable aujourd’hui a été commencé à la fin du 16e Siècle et c’est Philippe II d’Espagne qui a ordonné la reconstruction du monument alliant simplicité, symétrie et équilibre.
Un imposant escalier mène à l’église revêtue de marbre, mais c’est en entrant dans le couvent que vous pourrez accéder à son choeur.
Les chapelles du Saint et de Notre Dame du Pilar sont très anciennes et magnifiquement décorées.
La chapelle principale possède un autel baroque commandé par D. João V et l’orgue de Saint Vincent, un des meilleurs de Lisbonne.
La grande entrée du couvent est également à visiter. Nous pénétrons tout d’abord dans un large réservoir situé sous le cloitre qui servait autrefois de citerne. puis nous empruntons un large escalier paré sur les côtés d’azulejos bleus et blancs avant d’entrer dans le premier hall.
De proportions nobles, car c’était la première zone visible et accessible aux visiteurs du monastère. Cette porte d’entrée a été abondamment décorée au XVIIIe siècle dans le style baroque du règne de D. João V (1689-1750). En regardant le plafond et les carreaux, on peut voir le style riche et somptueux dans lequel ils étaient décorés.
Plafond voûté, peint en trompe l’oeil par Vicenzo Baccarelli (1682-1745). C’est un peintre italien qui a introduit ce style de décoration au Portugal.
Il crée une illusion mettant grandement en valeur les pièces à plafond bas. Restauré par Manuel da Costa en 1796, c’est le seul plafond restant du maître florentin
La colonnade en marqueterie de marbre polychrome et la rampe en bois brésilien sont d’une date ultérieure.
On peut y voir les armoiries de D. João IV – les armoiries royales du Portugal, les armoiries de D. Luísa de Gusmão – les armoiries de la famille Guzman – et celles des chanoines réguliers de Saint-Augustin – un cœur.
Les deux cloîtres, est et ouest, forment le centre du monastère, donnant accès aux dépendances les plus importantes.
Ils n’ont été achevés que dans la seconde moitié du XVIIe siècle, mais selon le projet philippin de la fin du XVIIe siècle. XVI. Ils suivent la typologie des cloîtres de l’époque. architecturalement très sobre. A l’origine, les arcades étaient ouvertes sur les deux étages.
Les carreaux de pierre de taille. découpés, qui tapissent les murs représentent des fables, des paysages, des vues de mer, des scènes de cour, des sujets de chasse, pastoraux et ruraux.
Auteur inconnu, il y a 81 panneaux composés de 14 521 carreaux posés en 1737. Artistiquement, ils font partie du cycle de la grande production de João D. João V (1689-1750) avec ses bordures monumentales caractéristiques.
Au-dessus des portes, on retrouve des symboles relatifs au saint patron (Saint Vincent et Saint Sébastien) du Monastère : les flèches de Saint Sébastien et le Conrgos régulier de Saint Sébastien. Augustin le cœur, symbole de l’Ordre, et la mitre de l’évêque de St. Agostinho, Dans la cour, l’embouchure de la citerne est circulaire et murée en pierre
Au second étage une exposition sur les fables de Jean de la fontaine est intéressante
Les Fables de La Fontaine furent publiées en trois recueils: le premier parut en 1668, avec 124 fables Tréparties en 6 livres, le second, consécutivement en 1678, avec 45 fables (Livres VII et VIII) et en 1679, avec 44 fables (Livres IX, X et XI): le troisième en 1693 (Livre XII), avec les 27 dernières fables.
L’illustration des Fables est devenue, des le premier recueil, une tradition qui s’est maintenue jusqu’à nos jours.
Au cours du XVIIIe siècle parurent, entre autres, trois éditions de grande importance:
Celle de 1755, publiée à Paris chez Desaint et Saillant en 4 grands volumes in-folio:
Celle de 1765-1775, en 6 volumes in-octavo, entièrement gravée par Étienne Fessard, avec la collaboration de nombreux peintres;
Et enfin celle de 1787, en 6 volumes, in-dix-huit, imprimée à Paris chez Didot le Vieux et illustrée par les graveurs Simon et Coiny.
De ces trois éditions la plus fameuse est, de loin, la première, illustrée d’excellents dessins de Jean- Baptiste Oudry, retouchés par Charles-Nicolas Cochin et gravés par une équipe de spécialistes.
C’est d’après les illustrations de cette édition que furent commandés pour le monastère de São Vicente de Fora les 38 remarquables panneaux d’azulejos qui, après une longue et minutieuse restauration, constituent la collection que l’on peut voir aujourd’hui. Commandés pour revêtir les murs interposés dans les arcs des cloîtres, et bouchés à la fin du XVIIe siècle, ils en ont été retirés quand les cloitres ont été de nouveau ouverts lors des récents travaux de remise en état du monastère
Nous poursuivons la visite par la terrasse du monastère qui offre là aussi de très jolies vue sur la ville mais aussi sur le quartier de l’Alfama à se pieds et sur le panthéon national
LE QUARTIER D’ALFAMA
L’Alfama est le quartier le plus ancien et le plus caractéristique de Lisbonne. c’est un charmant dédale de rues étroites et pavées et de maisons traditionnelles qui serpentent sur une colline escarpée depuis les rives du Rio Tejo jusqu’au château de Sao Jorge
Nous descendons depuis l’Igreja de Sao Vicente vers le Panthéon National
PANTEAO NACIONAL
Ce panthéon baroque d’un blanc éclatant, dernière demeure des Portugais illustres au long des siècles, offre un tableau de toute beauté, avec son dôme en marbre rose entrelacé d’or.
Bâtie au 16e Siècle par l’Infante Dona Maria, fille de D. Manuel I, l’Église de Santa Engrácia n’a jamais servi de lieu de culte.
C’est elle qui a donné naissance à l’expression « travaux de Santa Engrácia » pour désigner ce qui ne finit jamais.
À vrai dire, les travaux ont duré 350 ans et ont été achevés au milieu du 20e Siècle.
Découvrez ainsi la légende de l’amour secret entre Simão Pires et Violante, une novice contrariée du couvent voisin de Santa Clara.
C’est la malédiction de Simão qui a donné naissance à l’expression lorsqu’il a été injustement condamné au bûcher, soupçonné du vol d’une relique alors qu’il rendait visite à sa bien-aimée.
Nous ne manquons pas de regarder les cénotaphes de Vasco de Gama avant de grimper les 181 marches jusqu’au point de vue pour contempler Lisbonne étalée à nos pieds
Nous descendons ensuite la colline et profitons du labyrinthe des ruelles escarpées de l’Alfama
Un petit restaurant O Tainadas, avec quelques tables positionnées à même le trottoir nous ouvre l’appétit. Il est bien noté sur Tripadvisor et propose un menu qui défie toute concurrence. 9.99 € pour un plat une boisson et un café. Certes les portions sont congrues mais les plats sont bien préparés. Les sardines sont délicieuses : c’est vrai que c’est la grande spécialité du quartier
Nous empruntons ensuite la Rua dos Remedios, bordée de maisons aux couleurs pastel abritant des cafés, des épiceries et des galeries.
Nous montons ensuite la Calcadinha de Santo Estevao jusqu’à la rua de Reguiera et prenons à gauche dans la rua de Sao Miguel ; nous arrivons au Largo de Sao Miguel, l’une des plus jolies places du quartier, avec sa chapelle blanchie à la chaux et son fier palmier.
Nous suivons la rua de Sao Miguel jusqu’à la Rua de Sao Joao da Praca, en faisant une halte sur la terrasse ensoleillée de la Porta d’Alfama
LA CATHEDRALE LA SE
Cette cathédrale romane fortifiée présente son plus beau visage au crépuscule quand ses briques s’illuminent d’or. Une rosace éclaire son intérieur frais et ses voûtes espiègles. Notez les gargouilles espiègles au-dessus des orangers sur le flanc sud
C’est l’église la plus ancienne de la capitale.
Sa construction débuta en 1147 à la demande du premier roi du Portugal Afonso Henriques.
Cette décision fut prise peu de temps après avoir repris la ville aux maures.
Cet édifice chrétien, initialement appelé Igreja de Santa Maria Maior, fut édifié sur l’emplacement d’une ancienne mosquée pour marquer le triomphe de la reconquête de Lisbonne,
Son architecture, inspirée de la cathédrale de Coimbra, lui donne un aspect de forteresse. notamment au niveau de sa façade principale. L’église fut élevée au rang de cathédrale en 1393.
Juste en face le Museu de Teatro Romano rappelle les racines romaines de Lisbonne. Nous remontons la Rua di Limoeiro pour découvrir la vue sur l’Alfama et la Graca depuis le Miradouro de Santa Luzia planté de vignes, et la porte maure du Largo da Porta do sol
Nous montons les étroites marches pavées de la traversa de Santa Luzioa près du Museu. Des musiciens ambulants divertissent souvent les passants à l’ombre des arbres du Largo do castador.
LA BAIXA ET ROSSIO
Redessinée selon un plan en damier la Baixa est coupée ne deux par le Rua Augusta, qui relie la Praca do Commercio au quartier de Rosso. Malgré les innombrables boutiques de souvenirs et l’abondance de pigeon, difficile de ne pas aimer ce quadrillage de rues piétonnes où les vues superbes sur le fleuve font oublier les touristes armés d’appareils photos, et dont la découverte d’authentiques trésors compense les sempiternels coqs en céramique.
Pour plonger dans la vie lisboète, le Rossio nous attend. Occasions multiples de se rafraichir près des fontaines, d’admirer le château qui coiffe la colline et d’observer l’animation depuis la terrasse d’un café. En cet fin d’après-midi sous la lumière dorée du soleil, c’est l’occasion aussi d’admirer les africaines en costumes éclatants vendant leurs babioles et tissus ou encore de boire une Ginjinha – liqueur de cerise
Nous réussissons à nous garer près du port maritime et commençons notre visite par ce dernier quartier
Nos pas nous mènent à la Pink Street. Officiellement appelée Rua Nova do Carvalho, cette petite rue piétonne est mieux connue sous le nom de « Pink Street » depuis 2013, lorsqu’un projet de rénovation urbaine a peint en rose le trottoir entre les terrasses, les bars et les clubs. Il est devenu la destination la plus chaude de Lisbonne la nuit et est également souvent utilisé comme galerie d’art en plein air.
Nous poursuivons vers le nord en mettant d’entrée à l’épreuve nos mollets pour rejoindre le Couvent des Carmes
COUVENT DES CARMES
Parée de plusieurs jacarandas, qui de leurs fleurs violettes parfument le printemps lisboète, la place des Carmes est un haut lieu du romantisme à Lisbonne, et il est agréable de s’y arrêter pour profiter de la douceur de la ville.
C’est sur cette Place du Carmo que le 25 avril 1974, lors de la Révolution des Oeillets, le peuple portugais se rassembla et, uni, mit fin à la dictature de l’Estado Novo (Etat Nouveau) de Salazar, qui aura duré un demi-siècle.
L’église qui était autrefois la plus importante de Lisbonne est aujourd’hui en assez mauvais état.
Le tremblement de terre de 1755 ne l’a pas épargnée et son toit béant reste le témoignage principal de cette catastrophe. C’est d’ailleurs pour ce témoignage que les autorités portugaises décidèrent de ne pas procéder à sa reconstruction
Seuls demeurent le portail, quelques murs et voûtes ainsi que les arcs boutants gothiques, d’ailleurs en cours de rénovation encore aujourd’hui
Les ruines de l’Eglise du Carmo ont été aménagées et accueillent actuellement un musée archéologique dans lequel nous découvrons des objets étonnants : différents tombeaux comme celui du roi Fernand Ier, taillé dans la pierre, de superbes pièces d’azulejos mais également quelques statues et surtout deux momies !
Pour rejoindre le cœur de la ville et la Praca Rossio appelée aussi Praca Dom Pedro IV, nous empruntons la Calçada do Carmo, qui nous offre un joli point de vue sur la colonne centrale, statue de Pierre IV du Portugal
ROSSIO
Surnommée Rossio, cette place vibre d’animation avec son incessant ballet de cireurs de chaussures, de vendeurs de billets de loterie et d’employés de bureau.
Ses pavés ont tout vu : sorcières brulées sur le bucher, corridas, rassemblements, manifestations diverses.
C’est le centre névralgique de Lisbonne. La Place du Rossio est la zone la plus animée de la ville et le lieu de rendez-vous des Lisbonnais et des visiteurs. Sur les côtés de la place et dans les rues avoisinantes, vous trouverez les boutiques, bars et restaurants les plus célèbres de la ville.
Au centre de la Place du Rossio se trouve la statue de Pierre IV du Portugal, Le Roi Soldat. Sur son socle se trouvent quatre figures féminines représentant les qualités du roi (la justice, la force, la sagesse et la modération).
À gauche du Théâtre National se trouve la gare ferroviaire à l’imposante façade construite en 1887.
Des trains pour Sintra partent depuis la gare ferroviaire de Rossio.
Juste à côté la PRACA DOS RESTARAUDORES
PRACA DOS RESTARAUDORES
C’est l’une des places les plus intéressantes du centre de Lisbonne, qui combine architecture classique du XVIIe avec des bâtiments ornés d’art déco.
Au centre de la place se dresse l’imposante obélisque des Restaraudores, qui commémore l’indépendance du Portugal vis à vis de l’Espagne.
Surplombant l’obélisque se trouve le somptueux Palacio Foz avec son extérieur rose distinctif et son intérieur grandiose
Aux alentours nous trouvons un grand nombre de restaurants, des boutiques de souvenirs et aussi comme dans tous les quartiers de Lisbonne et des villes portugaises les traditionnels « Official Store » des équipes de football portugais.
Sur le côté du théâtre national, à la jonction avec la place du Rossio, nous retrouvons au numéro 8 de Largo de Sao Domingo, cette petite boutique qui vend depuis des années les cup de Ginhinja à 1.5 €. Grand comme un timbre-poste il enivre les clients depuis les années 1840 comme l’atteste le sol le plus poisseux de la ville…
A proximité “Au roi de la morue”, le bacalhau séché et sale s’achète au poids.
PRACA DA FIGUEIRA
Comme sa voisine, le Rossio, cette place se distingue par son intense circulation automobile et ses édifices bourgeois.
Cette place était autrefois le principal marché de Lisbonne et abritait un marché couvert, construit en 1885 , démoli dans les années 1950.
À sa place, une statue équestre en bronze du roi João I a été érigée.
Elle se trouvait au centre de la place, mais a été déplacé de quelques mètres vers l’ouest, face à la Rua da Prata, lors de la construction du parking en dessous. La place est maintenant principalement une plaque tournante du transport , bien qu’un marché alimentaire sous tente ait toujours lieu le dernier week-end du mois.
De nombreux bâtiments délabrés de quatre étages qui l’entourent sont en cours de rénovation et occupés par des hôtels et des cafés. Le centre est utilisé par les skateurs, qui tournent autour de la statue du roi.
Nous empruntons la rue de Madalena qui nous amène au front de mer, en faisant étape à gauche dans une montée d’escaliers bordée de graffitis sur le thème du Fado
Nous poursuivons en direction de la Praca Do Comercio. Au passage nous ne résistons pas à la tentation de manger quelques frites . Le Potato Project Pt est un concept assez novateur. Vous choisissez la taille de votre cornet et votre accompagnement et sauces. Succès garanti
PRACA DO COMERCIO
Cette grandiose place arbore fièrement ses bâtiments couleur citron et ses arcades avec vue sur le Tage
Le majestueux Arco Vitoria de Verissimo da Costa s’impose magistralement
Cet arc de triomphe où trônent de grands personnages comme Vasco de Gama et qui conduit à la Rua Augusta symbolise la renaissance de la ville pendant sa reconstruction.
Il est possible de monter au sommet de l’arche pour avoir une vue panoramique sur la ville et le Tage.
Flâner sous les arcades, en admirant les édifices couleur citron ou poser devant l’arc de triomphe, avant de le franchir pour atteindre la Rue Augusta bordée de boutiques chics et de magasins de souvenirs sont les principales occupations ici des touristes !
LE QUARTIER DE BELEM
A première vue Bélem ressemble à un village, avec ses pavés et ses maisons aux teintes pastel au bord du Tage.
Le quartier reste cependant imprégné de l’âge des grandes découvertes, comme en témoignent des monuments tels que le puissant Padrao dos Descobrimentos ou la Torre de Belem
La météo annonçait un beau soleil ce matin mais c’est finalement le gris qui domine
Commencez par vous immerger dans l’extraordinaire architecture manuéline du Monastère dos Jéronimos avant les heures d’affluence
LE MOSTEIRO DOS JERONIMOS
Le Monastère Royal de Santa Maria de Belém, communément appelé Monastère des Jerónimos, car il était destiné à l’Ordre de São Jerónimo, est un chef-d’œuvre de l’architecture portugaise. Classé monument national en 1907 et inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1983, il est lié au protocole d’État. L’église, siège de la paroisse de Santa Maria de Belém, avec service religieux et calendrier des visites du patrimoine, et le cloître, sécularisé au XIXe siècle, ont des accès différents et forment le complexe patrimonial le plus visité du pays.
Monument phare de Belém, ce monastère bâti en l’honneur de Vasco de Gama est une pure merveille manuéline classée au patrimoine Mondial de l’Unesco, avec ses tourelles étroites et ses motifs décoratifs en filigrane.
Dans ce monument, classé par l’UNESCO au patrimoine mondial, les façades, l’église et le cloître méritent une mention spéciale. Sur la façade sud, on peut admirer le portail sculpté par João de Castilho, où les personnages sont disposés selon une hiérarchie précise : en bas, l’Infant D. Henrique garde l’entrée, au milieu, la Vierge de Belém bénit le monument , et l’archange São Gabriel, le protecteur du Portugal, complète l’arc. Le portail occidental, par lequel vous entrez dans l’espace sacré, a été conçu par Nicolau Chanterenne. A gauche, protégée par São Jerónimo, se trouve la statue du roi D. Manuel, dit être un portrait fidèle, et, à droite, celle de la reine D. Maria, sa femme, protégée par São João Baptista.
À l’intérieur, il y a l’église-halle, un chef-d’œuvre manuélin, conçu par João de Castilho. Remarquez comment, dans un audacieux travail d’architecture, la belle voûte du transept n’est soutenue par aucune colonne. À l’entrée, après le chœur bas, se trouvent les cénotaphes du poète Luís de Camões, auteur du poème épique « Os Lusíadas », et de Vasco da Gama, commandant de la flotte qui, en 1497, se dirigea vers l’Inde. Dans les chapelles latérales sont enterrés les rois, princes et enfants descendants du roi Manuel Ier, leurs épouses. Une mention spéciale doit être faite au tabernacle en argent massif, une œuvre de joaillerie portugaise du milieu du XVIIe siècle.
Un lien vers une vidéo de l’intérieur est disponible en bas d’article
Entrez ensuite au musée adjacents pour voir des momies égyptiennes ou au musée de la marine pour retrouver le passé maritime du Portugal. Dirigez-vous ensuite dans la Calcada do Galvao pour faire une pause sous les palmiers du jardin do Ultramar.
JARDIM DA PRACA DO IMPERIO
Traversons les jardins parsemés de fontaines jusqu’au bord du fleuve, où se dresse le Padrao dos Descobrimentos en forme de caravelle. C’est l’endroit idéal pour obtenir des photos du monastère dans son intégralité.
La Praça do Império a été construite à l’époque de « l’Exposition universelle portugaise » (1940), un événement commémorant le 800e anniversaire de l’Indépendance du Portugal et le 300e anniversaire de la Restauration de l’Indépendance. La Fonte Luminosa est également de cette période.
Le jardin est composé d’un ensemble de 32 blasons de culture mosaïstes, dont les dessins de petits buissons et de fleurs représentent les anciennes provinces de l’Empire et de 4 lacs périphériques surmontés de deux imposants groupes sculpturaux représentant des figures mythiques de deux chevaux à queue d’animaux marins.
Autour du jardin se trouvent un ex-libris de Lisbonne, le monastère des Jerónimos et le Centro Cultural de Belém, un centre d’exposition et de spectacle.
PADRAO DOS DESCOBRIMENTOS
Cette massive caravelle en pierre de 52m de haut vous coupera le souffle.
Nous avons opté pour l’ascenseur pour gravir à son sommet et descendre par les 267 marches, pour profiter de la vue….
Haut de 52 mètres, le monument symbolise une caravelle, dirigée par la figure de l’infant D. Henrique, suivie en procession par 32 personnalités historiques qui ont contribué à l’ère de la découverte, comme le roi D. Afonso V (1432-1481). , moteur des premières découvertes, Vasco de Gama (1460-1524) qui découvrit la route maritime des Indes, Pedro Álvares Cabral (1467-1520), découvreur du Brésil et Fernão de Magalhães, qui traversa l’Atlantique en 1520-21, entre autres.
La façade tournée vers la terre est en forme de croix ornée de l’Épée de l’Ordre d’Aviz, grand financier des voyages.
Nous rejoignons ensuite la Praca do Imperio puis suivons à l’ouest l’Avenida da India pour atteindre la Torre de Belém où plane encore l’esprit intrépide des grands explorateurs portugais
TORRE DE BELEM
La balade pour aller voir la Tour de Belém est fortement recommandée. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, cette tour fortifiée du 16ème siècle est impressionnante et magnifique, avec son architecture manuéline.
Nulle part l’appel de l’Atlantique n’est plus puissant que dans cette tour gris perle classée par l’Unesco et dressée au bord du Tage pour défendre le port de Lisbonne.
Elle s’orne d’arcs délicats, de coupoles et d’ouvrages en pierre typiques de l’art manuélin.
La Torre de Belém est considérée comme l’une des plus grandes œuvres du style manuélin, notamment pour ses nombreux motifs typiques tels que la sphère armillaire (symbole de D. Manuel I), la croix de l’ordre du Christ (à laquelle appartenait D.) ou des voûtes nervurées élaborées. Cependant, certains ornements de la tour datent de sa restauration, au milieu du XIXe siècle, comme les blasons portant la croix de l’ordre militaire du Christ, ornant les créneaux ou encore le petit cloître. Les décors les plus élaborés font face au Tage.
Le rempart comporte une salle voûtée, la casemate, avec des ouvertures dans les murs de 3,5 m d’épaisseur pour les 17 canons à culasse de gros calibre. Le toit ouvert au centre de la casemate facilitait la dispersion des fumées générées par l’utilisation de ces armes. La plate-forme du bastion pourrait également servir de position pour des armes de plus petit calibre.
La tour de Belém fut la première fortification portugaise à deux niveaux de postes de tir, marquant une nouvelle évolution de l’architecture militaire. Les angles de cette plate-forme, ainsi que le sommet de la tour, sont équipés de tours de guet surmontées de dômes rappelant l’art mauresque. La base des tours de guet présente des images d’animaux sauvages, dont un rhinocéros qui est considéré comme la première sculpture de cet animal dans l’art d’Europe occidentale. Ce rhinocéros était probablement l’un de ceux que Manuel Ier envoya au Pape en 1515. La plate-forme présente également, face à la tour, une statue de la Vierge à l’Enfant de Bethléem.
LES PALAIS DE SINTRA
Le soleil nous accompagne ce matin et promet une belle journée.
Mais à l’arrivée sur Sintra la colline est cerclée de nuages lourds. Cela ne nous empêchera pas de profiter de cette journée qui s’avère extraordinaire. D’autant qu’au final l’après-midi sera ensoleillée
Extraordinaire car Sintra est une ville pittoresque qui possède des palais extravagants, des châteaux anciens et des paysages à couper le souffle. Située seulement à 25 km de Lisbonne, la ville de Sintra dispose de nombreux parkings. Néanmoins il faudra du courage pour rejoindre l’entrée du parc à moins que vous ne préfériez payer les voiturettes qui vous y emmènerons pou run prix variant entre 5 et 10 € par personne
L’itinéraire d’excursion le plus populaire démarre au Palacio da Pena, se poursuit (pour les plus courageux car il faut encore grimper) par le Castelo dos Mouros, revient pour le déjeuner sur le centre historique. L’après-midi pourra être consacré au tout proche Palais de la Quinta da Regaleira.
Nous garons notre véhicule au Largo de Sao Pedro. Idéal pour les véhicules hors gabarit et gratuit.
Depuis le parking nous empruntons la Calçada Pena qui grimpe assez fortement sur 1.7 km. Il faut compter une bonne demi-heure pour arriver à l’entrée du parc de Pena, notre première étape
Attention, le Palais de Pena ne se visite qu’avec des billets pré-achetés à un horaire défini. Et les arrivées tardives sont refusées. Un battement de 30mn est accepté.
Mais l’heure prise en compte n’est pas celle de l’entrée du parc mais celle du Palace , un bon kilomètre plus haut, à près de 20 mn de distance à pieds. Bien sûr vous avez la possibilité de prendre une navette (payante) pour réaliser cette dernière partie de chemin
LE PALACIO DE PENA
Le Palácio da Pena est l’un des plus beaux palais du monde, et c’est pourquoi des millions de touristes affluent chaque année. Il est donc extrêmement fréquenté et le trafic est assez épouvantable jusqu’au sommet de la colline
A l’entrée les arrivants sont répartis en différentes files en fonction de l’horaire réservé
Patiemment nous attendons notre tour en admirant déjà progressivement l’extérieur du palace, l’’un des plus beaux palais du monde avec son extérieur minutieusement décoré, ses magnifiques cabines et ses jardins boisés
Ce magnifique palais est un exemple exceptionnel du style d’architecture romantique du XIXe siècle, avec ses terrasses aux couleurs vives, ses remparts ornementaux et ses statues de créatures mythologiques.
Situé sur le Mont de la Pena, le Palais a été érigé sur le site d’un ancien couvent de Moines de l’Ordre de São Jerónimo.
Il est le fuit de l’imagination de D. Fernando Saxe Coburgo-Gotha, qui s’était marié en 1936 avec la reine D. Maria II.
Amoureux de Sintra, il avait décidé de devenir propriétaire du couvent et des terres qui l’entouraient afin d’y construire le palais d’été de la famille royale.
Pour le Palais, le Prince consort avait choisi des formes architectoniques et décoratives typiquement portugaises et passéistes (néo-gothique, néo-manuélin, néo-islamiste, néo-renaissant). Tout autour, il avait décidé d’édifier un magnifique Parc à l’anglaise, avec les espèces d’arbres exotiques les plus variées.
A l’heure dite, la foule enfile le premier couloir et nous entreprenons à la queue leu-leu la visite intérieure du palace.
A un rythme forcément lent et avec quasiment l’impossibilité de jouir d’une pièce seul
INTERIEUR DU PALAIS
L’intérieur du Palácio da Pena est malgré tout fascinant, car il a été restauré comme il aurait dû l’être en 1910, lorsque la noblesse portugaise a fui au Brésil pour échapper à la révolution.
A l’intérieur du Palais, toujours décoré en fonction du goût des rois qui y ont habité, la chapelle ressort clairement avec son magnifique retable en marbre d’albâtre, attribué à Nicolau Chanterenne (un des architectes du Monastère des Jerónimos de Lisbonne). Les peintures murales en trompe l’œil et les revêtements en azulejos méritent également d’être mentionnés.
Un restaurant est installé dans une des ailes et possède une superbe vue sur la Serra de Sintra et sa côte.
LE PARC DU PALAIS DE PENA
Autour du palais se trouvent les terrains boisés du Parque da Pena, qui perpétue les idéaux de « Romantisme ». On y trouve des sentiers forestiers romantiques, des sentiers cachés autour de rochers géants, des jardins de fougères luxuriants et des panoramas spectaculaires
Depuis la sortie du Palais nous redescendons jusqu’à la noria et suivons le sentier qui nous amène dans un premier temps (pointillés bleus) jusqu’au jardin des camélias, la serre et descendons progressivement vers la vallée des lacs
Ce milieu naturel est d’une beauté et d’une importance scientifique rare
Le parc est un remarquable exemple de projet paysager de transformation d’un mont à cette époque dénudé en un arboretum intégrant différents jardins historiques
Il occupe environ 85 ha bénéficiant de conditions géologiques et climatiques spécifiques
Depuis la sortie basse du palais, nous empruntons le sentier pédestre qui nous permet de rejoindre le centre-ville plus rapidement (1.5 km contre près de 3km par la route).
La difficulté est moyenne, surtout en descendant.
Et ce sentier nous permet d’apprécier à nouveau la végétation et aussi d’avoir de très jolis points de vue sur la ville et les autres palaces disséminés dans la forêt
Tout particulièrement nous pouvons observer le Castelo dos Mouros, un château maure qui se dresse au dessus de Sintra et offre des vues merveilleuses depuis ses remparts.
Il dispose toujours du cadre paisible et tranquille qui avait beaucoup plu au roi Ferdinand II. son atmosphère est aussi très différente des autres lieux de Sintra.
Mais les 400m avec un fort dénivelé nous fait renoncer et nous poursuivons la descente vers la villa Sasseti
LA VILLA SASSETI
C’est l’une des résidences les plus belles et les moins connues de Sintra.
Avec sa grande tour circulaire de style roman lombard, dans des tons de terre cuite, la propriété véhicule une esthétique méditerranéenne unique.
La structure à tourelles est en parfaite symbiose avec le majestueux jardin qui l’entoure, ce qui transforme ce site en un merveilleux scénario de fusion entre ces deux univers. Le chemin qui traverse la propriété relie le centre historique de Sintra au château maure et au parc de Pena et constitue l’un des tronçons les plus surprenants existant dans les collines de Sintra.
L’histoire de ce lieu a commencé à être écrite par Victor Carlos Sassetti.
Né à Sintra et éternellement passionné par son environnement, il était le propriétaire de l’hôtel Braganza, un célèbre hôtel de Lisbonne qui a accueilli d’innombrables dignitaires et célébrités, et de l’hôtel Victor, à Sintra, situé sur les pentes en contrebas du château maure.
Le conseil municipal de Sintra a acheté la propriété en 2004 et, quelques années plus tard, Parques de Sintra a acheté la Villa Sassetti et la propriété attenante en 2011 dans le but à la fois de préserver sa valeur patrimoniale et d’établir un nouveau sentier allant du centre historique au Palais National de Pena/Château des Maures comme alternative à la rampe de Pena.
Dans ce cadre, l’entreprise a réalisé des interventions sur l’extérieur du bâtiment principal de la Villa Sassetti, sur les annexes et la Maison de Ménage. En parallèle, le jardin a également fait l’objet d’un processus de restauration approfondi.
Nous arrivons enfin en vue du centre historique où nous décidons de faire la pause déjeuner
LE CENTRE HISTORIQUE DE SINTRA
Le centre de Sintra est charmant avec ses rues pavées et ses bâtiments peints de façon traditionnelle.
Les ruelles sont principalement occupées par des bars , des cafés familiaux et des restaurants qui proposent essentiellement des tapas et des en-cas rapide. Nombreuses boutiques de souvenirs également
Dès la place principale, nous apercevons le palais de la Ville avec ses deux cheminées coniques, si caractéristiques
Elles nous serviront de boussole pour revenir à ce point de rencontre.
Remontant à la fin du XIVe siècle, il fut la résidence d’été de nombreux rois tout au long de l’histoire du Portugal. Chaque pièce est décorée de façon différente et a une histoire à raconter, en plus de la surprise que vous réserve son intérieur, qui est un véritable musée d’azulejos, avec des revêtements datant du XVIe siècle, c’est-à-dire du début de leur utilisation.
Nous sortons du cœur historique afin d’éviter les restaurants trop touristiques. Le Restaurant Thulas, un peu à l’écart nous propose des plats traditionnels : chorizo grillé en tapas, puis une excellente chiquetaille de morue à la mode locale avec de spois chiche, des haricots, des épinards, du pain. Le proc ibérique noir était également excellement tout comme le bitoque de boeuf avec une sauce à base de vin blanc, de bière et de brandy
En dessert un surprenant gâteau au chocolat à la courgette (courgette cuite, un peu de farine, miel oeuf et levure) !
Après une promenade au hasard des ruelles étroites et des magasins de produits régionaux, nous décidons de visiter le palais et domaine de Regaleira (Palácio e Quinta da Regaleira). C’est un palais qui date du XIXe siècle, bien qu’il semble être plus ancien, avec une décoration impressionnante, riche en symboles maçonniques.
QUINTA DO REGALEIRA
La Quinta de Ribafria est une ancienne propriété du XVIe siècle située à Várzea de Sintra.
Elle comprend un magnifique manoir de style Renaissance, où se détache l’impressionnante tourelle d’inspiration médiévale, dont le volume est surmonté du blason des Ribafria, les anciens Alcaides-Mores de Sintra.
Aux abords du Solar, nous découvrons un jardin de buis à la française, en parterre, agrémenté d’un escalier original, de pièces d’eau et d’une belle statuaire d’inspiration classique.
Traversée par la rivière Colares, la propriété dispose également de 13 hectares de jardins et de bois, où sont plantés des séquoias centenaires et d’autres spécimens remarquables d’arbres et d’arbustes.
Seul le rez-de-chaussée du Palácio da Regaleira est accessible aux visiteurs, car il fait partie de la visite de la Quinta.
Les étages supérieurs ne sont ouverts au public que dans le cadre des expositions et exclusivement pendant la période où elles se tiennent.
La salle à manger est dominée par la cheminée monumentale surmontée de la sculpture de Monteiro.
Dans cette cheminée, le thème de la chasse s’impose avec une exécution exceptionnelle en maçonnerie.
De la polychromie de la mosaïque vénitienne aux corbeaux de la voûte, le thème du cycle de la vie transparaît.
La Chapelle néomanuéline présente un riche programme iconologique ayant pour thème central le cycle marial et christique, mettant l’accent sur les scènes de l’Annonciation et du Couronnement de Marie.
Son symbolisme fait également allusion à l’ordre du Christ, héritage des Templiers.
La crypte a un accès souterrain qui se connecte au Palais.
Parmi les éléments qui rendent le parcours extraordinaire nous ne pouvions manquer le puit initiatique : une « Tour inversée » qui s’enfonce d’environ 27 mètres dans le sol, accessible par un escalier à vis monumental.
En effet, la terre est le symbole de l’utérus maternel, en même temps que le lieu de la sépulture
Le puits comporte un escalier en spirale, soutenu par des colonnes aux chapiteaux sculptés. Ses neuf paliers seraient une évocation des neuf cercles, de l’enfer, du Paradis, du Purgatoire, de la divine Comédie de Dante. Au fond du puits se trouve encastrée une rose des vents de marbre à huit pointes, disposée sur une croix des Templiers
En bas du puits, il faut cheminer à travers un labyrinthe de grottes humides de faible hauteur : ce un vaste réseau souterrain relie différents bâtiments du palais
COSTA DA CAPARICA
Proche d’Almada, Costa da Caparica vaut le coup d’œil si vous êtes à la recherche d’une plage.
C’est la plus grande plage rectiligne du Portugal, avec une étendue de près de 30 km de long.
Le bord de mer est occupé par des restaurants de plage et des cabanons proposant des cours de surf
A proximité dans la rue longeant la plage, de nombreux autres restaurants dont un grec que nous recommandons !
LA COSTA DO SOL
Pour notre dernier jour dans la région de Lisbonne, nous reste à visiter la Costa Do sol, cette partie de côte au nord de Lisbonne.
Le trajet le long de la rive droite de l’estuaire est passionnant. Aux installations portuaires et à l’urbanisme filandreux des faubourgs ouest de Lisbonne succède, au-delà de Belém, un littoral de moins en moins défiguré. Déjà apparaissent quelques plages généralement dominées par des forts jalonnant le couloir naturel de pénétration de la capitale. La plus tentante est celle de Carcavelos, fréquentée par les surfeurs, qui se situe juste après le quartier de Torre et le magnifique Forte de Sao Jualio da Barba
Construit dans un emplacement stratégique surplombant l’entrée de Barra, le Fort de São Julião da Barra est l’une des constructions militaires les plus importantes du pays. Bien qu’il ne soit pas possible de préciser l’époque à laquelle les travaux de la forteresse de São Julião ont commencé, les avis sont partagés entre les années 1553 et 1556, la paternité du projet étant attribuée à Miguel de Arruda, l’un des architectes les plus célèbres du temps. .
C’est aujourd’hui la résidence officielle du ministre de la Défense.
A noter les esplanades, les casemates voûtées et la citerne où se déroulent régulièrement des manifestations culturelles.
Les agglomérations d’Estoril et de Cascais, buts de la promenade, n’en font désormais plus qu’une. Les deux localités alignent chacune de grands hôtels en bord de mer. D’élégantes villas du XIXème rappellent l’attrait qu’exercèrent ces deux stations de la costal Del Sol, aussi nommée « Cotes des deux printemps » parce que les plantes y fleurissent deux fois dans l’année
ESTORIL
C’est une sorte de Monaco portugais avec son casino, son golf, et ses grandes villas. Estoril attire la bourgeoisie lisboète.
Elle est également réputée pour son open de tennis en mai, ses semaines musicales, son ancien circuit de Formule 1, son festival de cinéma, sans oublier les manifestations hippiques et les compétitions nautiques se déroulant dans la baie. Ajoutons l’ambiance cosmopolite des élégants cafés établis près du parc du casino, au centre de la ville.
Estoril ne présente pas un intérêt ébouriffant.
Les plus belles quintas se cachent dans les hauteurs, en allant vers le golf ainsi que dans le faubourg de Monte Estoril. Elles sont souvent étonnantes, avec leur architecture alambiquée et un peu prétentieuse. En vous promenant le long des rues plantées de palmiers bous remarquerez toutes sortes d’essences exotiques, jacarandas, et araucarias notamment, qui se sont parfaitement acclimatés.
CASCAIS
L’ancien village de pêcheurs de Cascais a connu des heures plus fastes.
Aujourd’hui de pêcheur il n’en reste que le passé. La marina voit s’amarrer un nombre considérable de bateaux et il faudra beaucoup d’efforts pour voir une barque dans la rade. et probablement autant d’effort si ce n’est plus pour trouver des poissons frais dans les restaurants à l’exception de la mention sur la carte affichée dehors pour attirer le touriste. Et si si peu de restaurants sont bien notés cela en est certainement la raison
Toutefois la petite cité balnéaire a un charme certain ; rues piétonnières, commerces à foison, parterres fleuris, petits jardins, forteresse du XVIIème….
LA CITADELLE
La citadelle est composée d’un fort et d’un palais où la famille royale passait souvent ses chaudes journées de septembre et d’octobre.
La tour de Cascais a été construite vers la fin du XVe siècle sous le règne de Jean II et, avec ses tours sœurs, la tour de Belém et la tour de Caparica,
Il a suivi un nouveau modèle d’architecture qui montre la transition entre le château médiéval et un fort fortifié de contreforts.
Conçu par Pêro Anes à des fins défensives avec une cour et construit juste à côté de la mer, il a ensuite été remplacé par la forteresse de Nossa Senhora da Luz qui a été achevée précisément lorsque Philippe Ier du Portugal est monté sur le trône.
La forteresse, qui a une forme triangulaire avec des contreforts, a considérablement amélioré la défense de la ville et de la barre du Tage en raison du fait que les plans architecturaux ont pris en compte les nouvelles stratégies et tactiques de guerre.
Aujourd’hui à l’intérieur des murs solides aux créneaux imposants se trouvent un hôtel , un palais dont l’entrée est payante et des galeries qui, collectivement, ont donné au lieu le titre de « quartier de l’art ».
L’ ancienne résidence royale est ouverte au public depuis 2011, mais est encore parfois utilisée par le président de la République.
Il propose des visites guidées et présente des expositions temporaires.
Une statue du roi Carlos I , qui utilisait une partie de la citadelle comme laboratoire de biologie marine, se dresse à l’extérieur, face à la mer.
Une plaque à côté de lui rappelle que Cascais a été la première ville du Portugal à avoir l’électricité, et la citadelle a été le premier endroit à l’avoir allumée, en septembre 1878.
La marina de Cascais est située derrière la citadelle et c’est là que la population la plus aisée de Lisbonne garde ses bateaux pontés et ses yachts élégants.
Il fait face à quelques restaurants et bars, qui servent ceux qui amarrent leurs bateaux, les habitants et les touristes.
En se dirigeant vers la ville la vue sur le symbole de la ville de Cascais, palais Seixas est superbe. Il a été construit sur le site du Baluarte da Foz.
Il est également connu sous le nom de bâtiment Seixas, en raison du nom du propriétaire, Henrique Seixas, qui en fit ensuite don.
nous prenons ensuite le temps d’arpenter les rues commerçantes et piétonnes en cherchant une carte et un menu qui nous inspire pour le déjeuner. tout en gardant un oeil sur la note attribuée sur google et sur Tripadvisor nos fidèles compagnons ! et avouons que nous trouvons rarement des notes sécurisantes bien que les cartes soit alléchantes
Nous nous arrêtons au Restaurant Flavor. La carte est tentante. Mais nous serons au final déçu de ne pas avoir pu déguster du poisson et des fruits de mer frais…
Nous continuons notre promenade dans la ville jusqu’au marché central
LE MARCHE DE CASCAÏS
Modernisé en 2014, le marché couvert traditionnel de Cascais date de 1952.
Il a une forme de demi-cercle assez inattendue dont l’extérieur est recouvert d’azulejos. A l’intérieur des boutiques et des restaurants
Ses étals vendent toujours du poisson fraîchement pêché et des produits locaux comme ils le faisaient autrefois, mais ceux-ci ont été rejoints par des restaurants et des bars contemporains .
Visitez tôt dans la journée pour le poisson et les produits frais, et revenez plus tard dans la soirée ou la nuit pour les restaurants et les bars. Divisé en deux niveaux, il dispose de sièges à l’extérieur et les options de restauration vont des fruits de mer à la pizza.
Depuis le marché nous prenons un peu de hauteur pour rejoindre d’autres rues commerçantes, puis nous redescendons et traversons le superbe parc du Marechal Cormona
PARQUE MARECHAL CORMONA
Le parc Marechal Carmona , également connu sous le nom de parc Gandarinha , est l’un des jardins les plus vastes et les plus beaux de Cascais .
Situé dans le centre historique de la ville, le Parc comprend les jardins du Palais des Condes de Castro Guimarães et la propriété du Vicomte de Gandarinha .
Il a de grands arbres, de vastes pelouses, des parterres de fleurs et des arbustes ornementaux herbacés un petit bois et un beau sentier, et abrite de nombreux éléments architecturaux et sculpturaux d’intérêt.
Dans ce parc, vous trouverez également le sentier pédestre de Ribeiro dos Mochos, plusieurs lacs, une aire de pique-nique et un terrain pour jouer à des jeux traditionnels.
Si vous visitez ce parc, sachez que vous y trouverez peut-être même une bibliothèque pour enfants unique, un café avec terrasse et une aire de jeux.
Autour de vous se trouvent quelques-uns des bâtiments les plus remarquables de la région : la salle de Cascais , l’hippodrome, le musée du centre culturel de la mer, le musée Condes Castro Guimarães et la maison des histoires Paula Rego .
BOCA DO INFERNO
En sortant de Cascais par l’ouest, vous arrivez à la Boca do Inferno, impressionnant trou béant au fond duquel s’engouffrent les flots.
Boca do Inferno est l’un des endroits les plus fascinants de Cascais .
Son nom est lié à la taille et à la force des énormes vagues qui frappent ces côtes en hiver. Traduit littéralement par la bouche de l’enfer, Boca do Inferno est le vestige d’une ancienne grotte avec sa bouche grande ouverte qui s’avance dans la mer sous la forme d’une arche, à travers laquelle les vagues de l’Atlantique s’écrasent sans relâche.
Avec des caractéristiques aussi uniques que celle-ci, les visiteurs ne peuvent que s’émerveiller devant un spectacle aussi incroyable et profiter des magnifiques couchers de soleil depuis ce même endroit.
À côté de la plate-forme d’observation, les visiteurs trouveront un restaurant, une cafétéria et quelques boutiques vendant des produits locaux.
DE CASCAIS AU CABO RASO
En poursuivant la même route, vous atteindrez le Cabo Raso, qui offre une belle vue au nord sur le Cabo da Roca. Dans un paysage de terre plate couverte de landes, s’étend le Praio do Guincho, plage de sable fin et spot réputé pour les surfeurs.
Situé à 5 km au nord-ouest de Cascais, Praia do Guincho est une plage idéale pour le surf, la planche à voile et le kitesurf. Elle est également célèbre pour avoir servi de décor dans le film James Bond Au service secret de Sa Majesté.
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