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Cabo Rojo : havre de tranquillité PN Jaragua République Dominicaine +

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Le lendemain, galvanisés par notre rencontre avec les iguanes et le mystère du lac Enriquillo, au départ de Barahona, nous mettons le cap vers l’un des joyaux les plus sauvages et méconnus de la République dominicaine : Cabo Rojo, au cœur du Parc national de Jaragua.

Dès les premiers kilomètres, la route se transforme. Le bitume laisse place à des pistes de terre rougeâtre, bordées de palmiers nains, de cactus géants et de plantes xérophiles qui semblent sortir tout droit d’un décor de western tropical. Le paysage est aride, presque désertique, mais d’une beauté brute et saisissante. Peu de véhicules croisent notre chemin : ici, la nature règne en maître.

Nous pénétrons dans le Parque Nacional Jaragua, l’un des plus vastes et anciens parcs protégés du pays, classé Réserve de biosphère par l’UNESCO. Cette région englobe aussi bien les terres que les eaux côtières, les forêts sèches, les mangroves et des îlots marins. Elle abrite une biodiversité exceptionnelle, notamment des espèces endémiques d’oiseaux, de reptiles, ainsi qu’une richesse marine inestimable.

Et soudain, au détour d’un virage, Cabo Rojo se dévoile. La falaise rouge qui donne son nom au site se dresse face à nous, tombant abruptement dans une mer turquoise éclatante. Le contraste entre la terre ocre, le ciel d’un bleu éclatant et les eaux cristallines est absolument spectaculaire. C’est un tableau de couleurs franches et de lumière vive, à couper le souffle.

Nous garons le 4×4 à l’ombre d’un acacia, et partons à pied en longeant les falaises. En contrebas, une plage immaculée s’étire en arc de cercle : Bahía de las Águilas, souvent décrite comme l’une des plus belles plages des Caraïbes, totalement vierge et inaccessible par la route. Elle est uniquement atteignable à pied ou en bateau, ce qui lui vaut d’avoir conservé une beauté intacte, sans aucune construction humaine.

Sur le chemin, les frigates planent au-dessus de nous, les iguaneaux fuient dans les buissons secs, et les coquillages fossilisés incrustés dans les roches rappellent que cette zone fut autrefois sous la mer. La géologie ici parle d’un temps ancien, où les soulèvements tectoniques ont fait émerger ces terres, formant des falaises calcaires rougeâtres qui donnent tout son caractère au lieu.

Nous descendons jusqu’à une anse protégée, où l’eau est si claire qu’on distingue les poissons multicolores nageant à quelques mètres du rivage. Le sable est blanc, presque rosé par endroits, et d’une finesse surprenante. Nous nous baignons seuls au monde, dans un silence seulement troublé par le clapotis de l’eau et le cri des oiseaux marins.

Après ce moment d’extase, nous partageons un pique-nique à l’ombre d’un surplomb rocheux, entre mangues juteuses, pain de coco et restes de poisson grillé. Le sel de la mer, le vent chaud et l’aridité du paysage rendent chaque gorgée d’eau précieuse, chaque bouchée savoureuse.

Avant de quitter les lieux, nous faisons un détour par les salines naturelles qui, à l’écart du littoral, scintillent comme des miroirs. Certaines zones sont teintées de rose par la présence de micro-algues, et des flamants roses s’y regroupent à la recherche de nourriture — une scène paisible et presque irréelle.

Cabo Rojo, c’est l’expérience d’un monde minéral et sauvage, un lieu hors du temps où la mer, la roche et le ciel se parlent dans une harmonie primitive.

On repart le cœur gonflé, comme si l’on avait touché, l’espace d’un instant, l’essence même de la nature originelle.

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HOTEL COSTA LARIMAR

Après la traversée chaotique mais inoubliable du Cibao, nos visages encore marqués par la poussière des pistes et les émotions de la route, nous atteignons enfin Barahona, nichée entre les montagnes de la Sierra de Bahoruco et les eaux turquoise de la mer des Caraïbes. Le contraste est saisissant : ici, la lumière devient plus intense, l’air se charge de sel, de chaleur et de douceur. L’atmosphère nous enveloppe comme une promesse de repos.

C’est dans ce décor de bout du monde que nous posons nos valises à l’hôtel Costa Larimar, un grand bâtiment blanc aux volets bleus, légèrement surélevé au-dessus de la mer. Dès l’entrée, un vent doux chargé d’embruns marins nous accueille, accompagné du sourire détendu du personnel. Tout ici invite à ralentir, à relâcher les tensions accumulées sur les routes cabossées de l’intérieur du pays.

Nos chambres, simples mais spacieuses, s’ouvrent sur une grande terrasse avec vue directe sur la mer. Le soleil couchant embrase la surface de l’eau dans un dégradé d’orange et de rose, pendant que les palmiers agitent leurs silhouettes en ombres chinoises. En contrebas, la grande piscine de l’hôtel nous tend les bras, bordée de transats vides et de cocotiers. Un bain rafraîchissant s’impose, accompagné d’un cocktail à base de jus de chinola et de rhum épicé.

Le soir venu, nous dînons au restaurant de l’hôtel, installé sur une terrasse ouverte, avec le ressac comme fond sonore. Au menu : poisson grillé fraîchement pêché, servi avec du riz coco et des bananes plantains croustillantes. Le tout arrosé d’un vin blanc local bien frais. Nos corps, encore fourbus de la route, se détendent peu à peu sous la brise marine.

Une parenthèse entre mer et montagnes

L’hôtel Costa Larimar n’est pas un palace mais un refuge confortable, idéal pour se reconnecter à soi et à la nature environnante. Il sert aussi de point de départ stratégique pour explorer la région de Barahona, encore préservée du tourisme de masse. Ici, la nature règne en maître, entre plages sauvages de galets noirs, forêts tropicales et montagnes abruptes.

Le matin suivant, le lever du soleil nous trouve déjà sur la terrasse, un café noir à la main, face à l’horizon. Le rythme a changé. Plus lent. Plus profond.

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