Epupa Falls — le luxe discret d’un paradis naturaliste Namibie
Au crépuscule, nous atteignons les belvédères d’Epupa, happés par la vibration sourde du fleuve Kunene. Le grondement de l’eau précède la vision : une vaste nappe liquide d’environ cinq cents mètres de large, ourlée de verdure, s’épanche en une succession de cascades qui dévalent sur plus d’un kilomètre et demi avant de disparaître dans une gorge profonde. Le nom même d’Epupa, emprunté à la langue héréro, signifie « écume » — une évocation poétique mais fidèle de cette mousse blanche qui persiste sur la roche sombre. À mesure que le soleil descend, les parois de gneiss et d’anorthosite s’enflamment d’ocre et de rouge, et les brumes qui s’élèvent des vasques se teintent d’un or diaphane. L’air est saturé d’embruns et de pollen, et la lumière semble flotter dans cette vapeur minérale ; un instant suspendu où la géologie, la biologie et la beauté se confondent.
Situées à la frontière entre la Namibie et l’Angola, les chutes d’Epupa constituent le dernier grand soubresaut du Kunene avant qu’il ne s’enfonce dans la dépression désertique du Kaokoland. Ce fleuve, né sur les hauts plateaux angolais, draine plus de mille kilomètres de paysages contrastés avant de devenir, dans cette région, l’un des rares cours d’eau permanents du nord-ouest namibien. Son débit modéré mais constant entretient une fine bande de ripisylve qui tranche avec la savane épineuse environnante : une véritable oasis biologique où se mêlent Hyphaene petersiana (le palmier makalani), Adansonia digitata (le baobab africain), Ficus sycomorus et Colophospermum mopane. Cette galerie forestière, étroite mais dense, abrite une faune adaptée à la proximité de l’eau dans un environnement semi-désertique.
Les oiseaux dominent le paysage sonore. L’aigle pêcheur d’Afrique (Haliaeetus vocifer) lance ses cris perçants depuis les branches des figuiers, tandis que les martins-pêcheurs, les guêpiers carmins et les hérons goliaths exploitent les vasques et bras secondaires du fleuve. Dans la strate arbustive, bulbuls, tisserins et souimangas se disputent les fruits et le nectar. Aux heures plus calmes, les vervets s’aventurent sur les troncs, les damans se chauffent sur les dalles de granite, et les varans du Nil arpentent les berges en quête de proies. Dans les eaux stagnantes, les crocodiles demeurent souvent invisibles, mais leur présence impose un respect silencieux. Cet équilibre fragile entre prédateurs et proies, entre eau douce et sécheresse environnante, confère à Epupa un statut d’écosystème de transition, où les influences tropicales côtoient celles du désert namibien.
Sous nos pieds, le paysage raconte une autre histoire — celle de la Terre profonde. Les chutes se déploient au sein du craton du Congo, l’un des noyaux les plus anciens du continent africain. Les gneiss et migmatites qui forment la gorge ont plus d’un milliard et demi d’années : témoins d’une croûte cristalline soumise aux métamorphismes de haute température et aux contraintes tectoniques de l’orogenèse panafricaine, lorsque les blocs continentaux se sont soudés pour former le supercontinent Gondwana. Ces roches, compressées, fracturées et recristallisées, furent ensuite entaillées par le Kunene, qui s’y est frayé un chemin lentement, exploitant les zones de faiblesse du socle. Les cascades multiples résultent de cette topographie différentielle : l’eau s’engouffre dans les diaclases, creuse des marmites d’érosion, s’étale sur des dalles résistantes avant de retomber sur d’autres niveaux fracturés. Ainsi, chaque palier d’Epupa est une leçon d’histoire géologique, une coupe vivante à travers près de deux milliards d’années de transformations de la planète.
Mais au-delà des strates et des espèces, Epupa est aussi un espace humain. Les collines qui dominent la vallée sont habitées par les Ovahimba, peuple semi-nomade dont l’existence reste étroitement liée à la nature. Les Himba puisent dans cette rivière leur subsistance, y abreuvent leurs troupeaux et y ancrent leur spiritualité. L’ocre rouge dont ils se parent provient des sols ferrugineux des hauteurs, et le okuruwo, le feu sacré qui brûle au centre du village, symbolise la continuité entre les ancêtres et les vivants. Dans leur cosmologie, les chutes d’Epupa sont perçues comme un passage des esprits : l’endroit où le tumulte de l’eau relie le monde des hommes à celui des aïeux. Cette vision confère au site une dimension rituelle que la lumière du soir semble raviver.
Au moment où le soleil bascule derrière les monts de Baines, le vacarme des chutes se transforme en souffle. Les oiseaux regagnent les palmiers, les singes se taisent, et la vallée se couvre d’une clarté diffuse, presque liquide. L’observateur attentif sent alors que la beauté du lieu n’est pas qu’esthétique : elle est écologique, géologique, anthropologique. Elle tient à la coexistence fragile entre l’eau et la pierre, entre l’homme et son fleuve.
Cette fragilité, pourtant, n’est pas acquise. Depuis plusieurs décennies, les projets hydroélectriques envisagés sur le Kunene suscitent des débats intenses. Les barrages planifiés à Epupa ou à Baynes promettaient de fournir jusqu’à deux cent mégawatts d’énergie, mais au prix d’une inondation de centaines de kilomètres carrés, submergeant la vallée, les habitats et les villages himba. Outre l’impact humain, la modification du débit du fleuve aurait bouleversé les cycles hydrologiques, affectant les poissons endémiques, les zones de ponte des oiseaux et la flore riveraine dépendante des crues saisonnières. Face à la mobilisation conjointe des communautés locales et des chercheurs, les projets ont été suspendus. Epupa reste donc, pour l’instant, un laboratoire naturel à ciel ouvert, où la dynamique fluviale se poursuit librement.
Lorsque nous rangeons enfin l’appareil photo, la brume dorée s’élève encore au-dessus du gouffre. L’eau, la roche et la lumière s’unissent en une forme d’équilibre ancien : un dialogue permanent entre la géologie et la vie. Contempler Epupa au coucher du soleil, c’est assister à la rencontre du temps profond et du présent, à la réconciliation fragile de la science et du sacré.
FAUNE ET FLORE
guêpier nain (Merops pusillus,
babouins chacma du Kaokoland, Papio ursinus ruacana,
VIDEOS
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La Cuisine
Toutes les informations, par région sur la gastronomie namibienne en suivant ce lien : La Cuisine namibienne
| Nom du restaurant | Type / Ambiance | Prix moyen (NAD) | Note Google | Téléphone |
|---|---|---|---|---|
| LG Bar & Restaurant | Bar-restaurant convivial | 100 – 200 | ⭐ 4.3 / 5 | +264 65 224 415 |
| Oshakati Guesthouse | Cuisine locale & internationale | 150 – 250 | ⭐ 4.2 / 5 | +264 65 224 659 |
| SOS CLUB OSHAKATI | Restaurant-bar animé | 120 – 220 | ⭐ 4.0 / 5 | +264 81 241 1703 |
| Belle’s Pub & Grill | Grillades, ambiance chaleureuse | 130 – 230 | ⭐ 4.4 / 5 | +264 81 766 6552 |
| Picasso Pizzeria (Sos Cljb) | Pizza et plats rapides | 80 – 160 | ⭐ 4.1 / 5 | — |
| M & M Restaurant | Cuisine namibienne simple | 100 – 180 | ⭐ 4.4 / 5 | +264 81 252 3797 |
| Nandigolo Restaurant | Local, modeste mais authentique | 80 – 150 | ⭐ 3.9 / 5 | +264 81 359 2101 |
| The Local Pub-Restaurant | Spécialité grillades | 120 – 200 | ⭐ 4.3 / 5 | +264 81 399 0250 |
T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT

Premier resto en Namibie… et forcément, on commence par du bœuf ! À peine arrivés à Oshakati, on s’installe au LG Bar & Restaurant, une adresse locale bien connue pour ses grillades. L’accueil est aux petits soins : la serveuse nous propose le Wi-Fi, puis nous apporte une bassine d’eau chaude pour se laver les mains avant et après le repas. Un geste simple, mais qui donne le ton — ici, on prend soin de vous.
La carte est généreuse, bilingue, et pleine de tentations. Les ados, eux, ne résistent pas à l’appel des gambas sautées à l’ail : une assiette bien garnie, nappée d’une sauce crémeuse et parfumée, servie avec des frites croustillantes et une tranche de citron vert. Le tout pour N$340 — et franchement, ça les vaut.
Pour Nad et moi, c’est le T-Bone qui nous fait de l’œil. À N$165, il arrive saisi à point, posé sur un sizzler encore fumant, accompagné de frites dorées et de légumes verts sautés. La viande est tendre, juteuse, parfaitement grillée. On se regarde, on sourit : c’est probablement notre meilleur bœuf depuis des mois.
En boisson, une Windhoek Premium Draught bien fraîche, dorée et légère, parfaite pour accompagner ce festin sans alourdir. Le tout dans une ambiance détendue, avec un service attentionné et une vraie générosité dans l’assiette.
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🍽️ Pause gourmande au Okapika Tented Camp
Entre tradition namibienne et petits plaisirs maison
Au cœur du Kaokoland, dans ce coin paisible où les collines ondulent sous le souffle du Kunene, le Okapika Tented Camp nous a offert bien plus qu’un simple hébergement : une véritable expérience culinaire, à la fois locale et généreuse.
Nous avions opté pour la formule incluant les petits-déjeuners et dîners — un choix que nos papilles ont applaudi dès le premier jour. Le lodge propose un menu fixe pour le midi et le soir, mais une carte à la demande vient compléter l’offre, avec une belle variété de plats. Et fait rare dans cette région reculée : tous les plats annoncés étaient bel et bien disponibles, sans rupture ni compromis — un luxe discret pour les voyageurs gourmands.
Les repas se prennent à l’étage, sur une terrasse couverte qui surplombe les collines environnantes. La brise légère du Kunene vient caresser les nappes, tempérant la chaleur du jour et ajoutant une touche de fraîcheur bienvenue. La salle du restaurant, au rez-de-chaussée, n’a rien à envier à la terrasse : bois sculpté, tissus tissés main, objets artisanaux — une ambiance chaleureuse et soignée, où chaque détail semble pensé pour le confort sans ostentation.
Le service est irréprochable : souriant, discret, et surtout ponctuel — les plats arrivent pile à l’heure annoncée, ce qui témoigne d’une organisation exemplaire, même loin des grands centres.
Pour ce premier repas, chacun a suivi son instinct :
- Les enfants ont craqué pour des lasagnes fondantes, gratinées à souhait, servies avec une sa
lade croquante aux accents citronnés. Un classique revisité avec soin, qui a fait l’unanimité. - Nad a choisi un chicken schnitzel, fine escalope panée, dorée à la perfection, accompagnée de frites maison croustillantes. Un clin d’œil aux influences germano-namibiennes, bien exécuté.
- Quant à moi, j’ai opté pour une Capana served with pap, un plat emblématique de la cuisine de rue namibienne. De fines tranches de bœuf sautées aux oignons, poivrons et épices, servies sur un lit de pap — cette purée de maïs blanc typique du sud de l’Afrique. Le contraste entre le pap doux et crémeux et la viande épicée est un délice. Ce plat, né dans les marchés urbains de Windhoek, illustre parfaitement la fusion entre tradition africaine et influences modernes : simple, savoureux, et profondément ancré dans le quotidien namibien.
Au Okapika Tented Camp, le dîner proposé à 300 NAD nous a permis de découvrir une cuisine simple, locale et parfaitement maîtrisée. Le repas commence souvent par une soupe de légumes ou une soupe de lentilles bien relevée, idéale pour les soirées plus fraîches du plateau, quand la lumière décline et que le vent du Kunene se fait sentir. Les saveurs sont franches, les épices bien dosées, et la texture veloutée réchauffe autant le corps que l’ambiance.
Le plat principal varie selon les jours, mais toujours avec une belle constance dans la qualité. Le cordon-bleu, doré et croustillant, est accompagné de chips maison et de carottes légèrement caramélisées, apportant une touche sucrée inattendue. Le poulet grillé, quant à lui, est servi avec du Mahangu pap, une purée de millet perlé typique du nord de la Namibie. Plus rustique et granuleux que le pap de maïs, il offre une texture dense et légèrement fumée, parfaite pour accompagner les viandes grillées. Ce plat, profondément enraciné dans les traditions agricoles du Kaokoland, incarne une cuisine de terroir à la fois nourrissante et authentique.
Le filet de bœuf mérite une mention spéciale. Sa cuisson est impeccable, la chair tendre, et l’assiette bien équilibrée avec des pommes de terre croustillantes et des légumes sautés aux saveurs douces et relevées. C’est un plat sans fioritures, mais exécuté av
ec soin et précision.
Pour terminer, le dessert joue la carte du réconfort. Une banane nappée de chocolat fondant, servie tiède, offre une douceur simple et généreuse. Le gâteau du jour, souvent une génoise ou un cake parfumé, complète le repas avec légèreté. Rien d’extravagant, mais tout est juste, bien pensé, et servi avec le sourire.
Chaque repas s’accompagne de ce supplément d’âme qu’on retrouve souvent en Namibie : un accueil sincère, un service attentionné, et cette impression d’être reçu comme un invité plutôt qu’un client. À Okapika, les rires qui s’échappent de la cuisine, les conversations feutrées entre les tables et la lumière dorée du soir qui glisse sur la terrasse composent une atmosphère unique. Dîner ici, c’est bien plus qu’un simple repas — c’est un moment suspendu, une parenthèse de calme et de chaleur dans le cœur du Kaokoland.
La cuisine est variée, fraîche, et toujours marquée par une touche locale. Le service est ponctuel, discret et chaleureux, et la terrasse panoramique offre un cadre idéal pour les repas du soir, quand le ciel s’embrase doucement au-dessus des collines. Le rapport qualité-prix est excellent, surtout dans une région où l’approvisionnement peut être incertain. À Okapika, tout semble fonctionner avec une simplicité bien huilée, comme si l’hospitalité était une seconde nature.
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Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
🛒 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
🛒 SPAR Oshakati Supermarché bien achalandé, idéal pour les produits frais, viandes emballées, légumes et épicerie générale.
🛒 WB Supermarkets Oshakati Express Chaîne locale réputée, avec un bon rayon boucherie et poissonnerie. Produits de qualité et prix compétitifs.
🧺 Omatara Market Marché traditionnel animé, parfait pour acheter des légumes frais, du poisson local, et parfois de la viande en direct des producteurs.
🛒 Aashi Mini Market Petite surface bien notée, pratique pour les courses rapides et les produits de base.
🛒 Model Oshakati Situé dans le Game Complex, ce magasin propose des produits alimentaires, notamment légumes et viandes.
🛒 Shoprite Oshakati Hypermarché bien connu avec un large choix : viandes, poissons, légumes, produits importés et locaux. C’est ici que nous avons fait notre première véritable immersion dans l’approvisionnement local. Dès l’entrée, le contraste entre les rayons bien garnis et l’agitation extérieure nous a frappés. Nous avons exploré les allées réfrigérées avec curiosité, découvrant des viandes emballées sous vide, des saucisses aux noms évocateurs, des ribs marinés aux épices généreuses, et même des pizzas surgelées en packs familiaux. Les étiquettes détaillées, les prix au kilo, les origines affichées — tout cela nous a permis de mieux comprendre les habitudes de consommation locales, entre importation sud-africaine et production namibienne. Ce fut une expérience à la fois pratique et sensorielle : observer les textures, comparer les marinades, calculer les portions pour nos repas familiaux. Une manière concrète de s’ancrer dans le quotidien d’Oshakati, entre logistique culinaire et découverte culturelle.
🛒 Oshakati Mini Market Petite épicerie locale, utile pour les achats de proximité.
🛒 Multisave Supermarket Oshakati Épicerie bien notée, avec des produits frais et un bon rapport qualité-prix.
Les Banques
Dans le nord de la Namibie, entre Oshakati et Oshikango, les principales banques offrent des services complets et un bon réseau de distributeurs automatiques. Il faut cependant rester vigilant sur les frais de retrait, parfois élevés : certains ATM prélèvent 3 % du montant retiré, tandis que d’autres, comme la Standard Bank Namibia Limited, appliquent un forfait fixe de 45 NAD, quel que soit le montant.
🏦 FNB Oshakati Branch
Parmi les plus populaires du pays, cette agence propose tous les services bancaires classiques et plusieurs distributeurs. Les avis sont parfois contrastés, mais la fiabilité du réseau FNB reste un atout.
🏦 FNB Oshikango Branch & ATM
Située à la frontière, cette agence FNB est pratique pour les retraits avant de passer en Angola ou en Namibie. Attention toutefois : les frais de 3 % y sont systématiquement appliqués.
🏦 Bank Windhoek – Oshakati North Agency
Installée dans le centre commercial Etango Mall, cette banque est idéale pour combiner courses et démarches bancaires en un seul arrêt.
🏦 Standard Bank Namibia Limited
Présente dans le centre-ville d’Oshakati, cette banque est réputée pour son sérieux et ses distributeurs fiables. Ses frais fixes de 45 NAD par retrait peuvent cependant peser sur les petits montants.
🏦 NedBank – Shoprite Mall
Située dans le centre commercial Shoprite, cette agence dispose de plusieurs guichets automatiques pratiques, mais applique elle aussi 3 % de frais sur les retraits par carte étrangère.
🏦 Bank of Namibia
La banque centrale du pays, à consulter pour les informations officielles, le change ou certaines démarches administratives spécifiques.
🏦 Bank Oshakati (C46)
Une agence locale bien notée, facilement accessible sur la route C46, souvent plébiscitée par les voyageurs pour la rapidité et la simplicité de son service.
💡 Conseil pratique : privilégiez les retraits importants et regroupés pour limiter les frais fixes ou les commissions proportionnelles. Pensez aussi à garder toujours un peu de liquide — certaines stations-service, lodges ou petits commerces n’acceptent pas encore les paiements par carte.
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LES LOGEMENTS
🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola
Après plusieurs semaines d’aventure en Angola, entre routes cabossées, marchés animés et quelques coupures de courant bien senties, poser nos valises à la Villa Graf d’Ongwediva ressemble presque à des vacances dans les vacances. Dès l’entrée, le ton est donné : piscine turquoise, jardin verdoyant et silence absolu, à peine troublé par le chant des oiseaux et le regard curieux de bergers allemands aussi doux qu’imposants. Ils montent la garde, certes, mais avec un sens de l’accueil irréprochable (et une passion évidente pour les gratouilles).
La villa privée est un vrai cocon : climatisation, Wi-Fi qui fonctionne sans acrobaties, télé écran plat, salle de bains impeccable, et surtout une cuisine toute équipée – four, plaques et micro-ondes – un luxe après des semaines d’Airbnb ou de réservations Booking faisant défaut d’équipement. On retrouve ici le plaisir simple de préparer un repas dans le calme, avec une bière fraîche !
Le jardin est superbe : citronniers, figuiers, grenadiers, sans oublier les plantes aromatiques – menthe, persil, basilic, aneth – parfaites pour redonner un peu de couleur à nos assiettes. On s’y promène comme dans un petit paradis botanique, entre deux plongeons dans la piscine.
Les hôtes sont d’une gentillesse rare, toujours disponibles sans être envahissants. Le salon commun, la terrasse ombragée et le bar complètent ce cadre chaleureux, idéal pour un apéro au coucher du soleil ou un moment d’échange avec d’autres voyageurs.
Côté pratique, rien à redire : parking sécurisé, propriété clôturée, connexion Wi-Fi stable. En bonus, la Villa Graf se trouve à seulement 10 km du Oshakati Golf Club et 42 km du Uukwambi King’s Monument, parfait pour quelques escapades locales.
Après l’intensité de l’Angola, la Namibie nous accueille ici avec douceur et confort. Nous savourons pleinement cette halte paisible, un vrai moment de répit sur notre route vers le sud.
TARIF 5000 NAD pour 4 nuits
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Okapika Camp — Escale au bord du Kunene
Nous quittons Oshakati, encore tout rafraîchis par la piscine de la Villa Graf, direction Ruacana et les rives du Kunene. La route ? Un vrai bonheur : goudron nickel, paysages paisibles, et juste ce qu’il faut de virages pour ne pas s’endormir. Au panneau C46/D3621 Oshifo, on sait qu’on y est presque : Okapika Camp, notre repaire du jour.
À l’arrivée, accueil royal : un grand sourire et un verre de jus de fruits frais pour nous remettre de la route. On découvre nos bungalows sous toit de chaume — confortables, spacieux et joliment décorés.
Chaque porte en bois sculpté arbore le nom d’un animal : la hyène pour nous (on ne sait pas trop si c’est un compliment 😄) et le buffalo pour les enfants. À l’intérieur, tout est pensé pour le repos du voyageur : eau chaude (ô bonheur !), lits moelleux, et le doux parfum du bois travaillé qui donne envie de ne plus repartir.

Le camp respire la sérénité : une piscine turquoise qui brille au soleil, un bar-restaurant parfait pour prolonger la soirée sous les étoiles, du Wi-Fi (quand les esprits du réseau sont de bonne humeur) et un parking privé pour notre 4×4 poussiéreux.
Et la surprise du chef ? Le patron est… un Ch’ti de Halluin, ancien de la DGSE ! Entre histoires d’espionnage et accent du Nord, on refait le monde autour d’un verre, en plein cœur du bush namibien. Une scène improbable, mais totalement savoureuse.
Okapika, c’est l’étape rêvée avant de filer vers les cascades de Ruacana, la rivière Kunene ou les pistes du Kaokoland.
Un camp convivial, plein de charme et d’histoires, où il fait bon poser les valises, barboter un peu et écouter le vent du désert raconter la suite du voyage.
Ce matin-là, pendant que les humains hésitaient entre café et plongeon, un petit sniper à plumes avait déjà pris position. Perché sur une branche nue, le guêpier nain (Merops pusillus, sous-espèce méridionale, mais avec l’attitude d’un général), scrutait l’horizon avec la concentration d’un agent secret en mission.
On s’attendait à croiser quelques lézards discrets, bien camouflés dans les tons beige du Kaokoland. Mais non. À Ruacana, c’est un mâle Agama anchietae qui a déboulé sur le sable comme une rockstar en tournée. Tête turquoise, gorge bleu électrique, dos tacheté de rouge comme un graffiti sur mur d’école — ce lézard n’était pas là pour se fondre dans le décor, mais pour le redécorer.
Ce matin-là, à Ruacana, le soleil monte rapidement au-dessus des mopanes et inonde de chaleur la cour sablonneuse . Le sable, encore tiède, se couvre de reflets dorés. Alors que je longe la terrasse en bois, un mouvement discret attire mon regard : un petit reptile file d’une ombre à l’autre, dans un éclat métallique. L’observation commence.
L’individu s’immobilise un instant, parfaitement exposé à la lumière. Sa peau lisse brille comme vernie — un signe distinctif des scinques du genre Trachylepis. Le corps est allongé, effilé, de teinte brun sable ponctuée de reflets dorés, traversé de rayures sombres continues qui s’étendent du museau à la queue. Ces lignes nettes, associées à la brillance des écailles et à la fuite fulgurante vers le couvert, ne laissent guère de doute : il s’agit de Trachylepis striata, le scinque rayé commun, un petit saurien typique des savanes d’Afrique australe.
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Arrivée à Epupa Falls Lodge — immersion joyeuse au bord du Kunene
Ça y est, nous y sommes. Après les montagnes russes de la piste Ruacana–Epupa, le fleuve Kunene nous accueille avec ses premiers murmures. Avant même d’apercevoir les chutes, on sent que quelque chose change : l’air devient plus dense, plus vibrant, et la poussière rose retombe doucement sur les rochers comme pour nous souhaiter la bienvenue.
On gare le Raptor, on descend les sacs, et en quelques pas, nous franchissons la dernière palissade. Là, posé au bord du fleuve, l’Epupa Falls Lodge nous attend, comme une halte paisible au bout du monde. Le cadre est tout simplement magique : palmiers géants, rochers sculptés, rivière en contrebas, et ce chant sourd des chutes qui ne nous quittera plus.
Le lodge ne cherche pas à impressionner par le luxe, mais par l’essentiel : cinq chalets avec vue sur le fleuve, des bungalows accessibles, un vaste espace de camping, et surtout une atmosphère qui respire la nature. Nous avons pris deux bungalows pour quatre personnes — même si, surprise à l’arrivée, un seul aurait suffi : chaque unité dispose de deux chambres séparées, un détail que Booking avait omis. Mais qu’importe, le lieu compense largement les petits ratés logistiques.
L’accueil est discret, presque timide. Il faut chercher un visage disponible, pas de jus de bienvenue ni de sourire appuyé. Mais une fois les clés en main, le charme opère. Les chambres sont simples mais soignées : literie correcte, moustiquaires bien nouées, douche fonctionnelle, et une déco boisée qui joue la carte du rustique chic. Le lodge fonctionne en autonomie : panneaux solaires, gestion raisonnée de l’eau, et une équipe locale impliquée dans chaque geste du quotidien.

Le matin, la lumière rase sur le fleuve révèle les raies blanches de la turbulence. Le soir, les rochers renvoient des reflets cuivrés, et le chant des chutes devient une berceuse. Depuis la terrasse, on lit, on rêve, on écoute. Autour, quelques baobabs dressent leurs silhouettes sculpturales, et des sentiers courts mènent à des belvédères où l’on embrasse toute la puissance du Kunene.
Et puis, il y a la piscine, bien entretenue, à la température parfaite pour se délasser après la piste. On peut même s’offrir un massage en plein air, à deux pas de l’eau, pour 350 NAD l’heure — un luxe simple, mais délicieux.
À Epupa Falls Lodge, on s’attend à croiser des varans furtifs, des agames cabotins, et des voyageurs en quête de Wi-Fi dosé. Mais ce matin-là, ce sont deux bulbuls à oreillons rouges qui ont volé la vedette — perchés à quelques mètres de la piscine, l’œil vif et le plumage impeccable.
le Wi-Fi fonctionne vraiment… mais attention, ce n’est pas du streaming illimité : comptez 40 NAD pour 250 Mo. De quoi envoyer vos plus belles photos sans faire exploser la bande passante du bush.
Le restaurant propose une cuisine locale généreuse, incluse dans notre formule (13 235 NAD pour deux nuits, dîner et petit-déjeuner compris). On mange bien, on mange frais, et on mange avec vue.
Au moment de partir, on emporte plus qu’un reçu ou des photos. On repart avec une sensation de calme retrouvé, une admiration pour ceux qui vivent au rythme du fleuve, et le sentiment d’avoir participé, à notre mesure, à un tourisme respectueux et conscient.
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LES LIENS VERS LES PHOTOS
J 1212 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati
J 1214 🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola
J 1215 Entre huttes et héritage : immersion dans la cour royale d’ Uukwaluudhi
J 1215 T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT
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J 1219 Okapika Camp — Escale au bord du Kunene
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Ruacana Falls — la claque aquatique du Kunene !
J 1220 LE HAUT DES CHUTES RUACANA NAMIBIE
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Pause gourmande au Okapika Tented Camp
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Dernière danse à Okapika — entre déhanchés et éclats de rire
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Agama anchietae à Ruacana — le punk sablonneux du Kunene
J 1220
Le scinque de Ruacana — furtif, rayé, et pas pressé
J 1220
Le guêpier d’Okapika — sniper tropical en bord de piscine
J 1221
Le guêpier du Kunene — chic, perché, et prêt à dégainer
J 1222
Sculptures, sourires et poussière rouge — les haltes Himba du Kunene
J 1222
Le champignon du Kunene — l’intrus blanc dans le royaume de la poussière
J 1222
Fin de piste, début de regard — le babouin philosophe du Kunene
J 1222 Sur la piste du Kunene — entre poussière, mémoire et murmures de roche – NAMIBIE
J 1222 Epupa Falls Lodge — le luxe discret au bord du rugissement
J 1222
Le lézard qui voulait voler la vedette aux chutes
J 1222
Le varan du Nil d’Epupa — discret résident à écailles
J 1222
Les bulbuls d’Epupa — inspecteurs de piscine à œil rouge
LES LIENS
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