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Etosha, sanctuaire sauvage de Namibie : à la rencontre des Big Five +

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🐾 Safari poussiéreux et symphonie sauvage — Etosha, secteur Namutoni théâtre des silhouettes et des cris du bush

ITINERAIRE

Payer son droit d’entrée au royaume animalier d’Etosha, c’est un peu comme acheter un billet pour l’un des plus grands spectacles naturels d’Afrique. Comptez 150 N$ pour les adultes, 100 N$ pour les enfants et 50 N$ par véhicule, à régler au Namutoni Lodge — un tarif bien modeste pour quelques heures d’immersion totale dans un documentaire grandeur nature.

Nous quittons Oshakati dès l’aube, impatients de retrouver le mythique parc national d’Etosha. Deux heures de route nous attendent jusqu’à la King Nahale Gate, mais qu’importe : l’excitation est trop forte. Peu importe les kilomètres, peu importe que nous devions y revenir bientôt pour cinq nuits, l’envie d’y être tout de suite l’emporte sur la raison.
Entre King Nehale Gate, Namutoni, le pan d’Andoni et Twee Palms, les pistes blanches s’étirent dans la lumière crue du matin. La poussière forme un voile doré, et chaque détour de piste réserve une apparition.
Sous la lumière dorée du matin, la savane s’étire à perte de vue. Chaque virage semble rapprocher un peu plus ce territoire légendaire où les éléphants soulèvent la poussière, où les springboks d’Etosha bondissent dans la plaine, où le cœur s’emballe à chaque silhouette aperçue. Une journée seulement à Etosha aujourd’hui — mais déjà, l’aventure commence.
Dès les premiers kilomètres, la lumière rasante révèle les premiers mouvements : des gnous bleus à barbe noire, silhouettes sombres et nerveuses, trottent dans les herbes blondes. Leur allure semble toujours tendue, comme si le vent portait une menace invisible. Les zèbres de Burchell suivent en procession, rayures en cadence, hennissements brefs, traversant la piste avec une élégance presque chorégraphiée.
À l’approche de King Nehale Gate, nous réglons les droits d’entrée et pénétrons dans un décor de savane blonde, ponctué d’acacias et de mopanes. Le sol blanchit par endroits, annonçant la proximité du pan d’Andoni. À peine entrés, nous tombons sur deux éléphants de savane de l’Afrique australe  côte à côte, en pleine séance de déjeuner. Leurs trompes s’enroulent autour des branches, arrachant les feuilles avec lenteur. L’un est couvert de poussière claire, l’autre plus sombre, mais tous deux avancent avec la même majesté tranquille, balançant leurs oreilles comme des éventails vivants.
Sur la piste poussiéreuse d’Etosha, encore hypnotisés par le ballet bondissant des springboks, un éclat noir et blanc a soudain accroché notre regard. Là, figé dans les herbes dorées du secteur d’Andoni, se tenait un mâle d’outarde à miroir blanc (Afrotis afraoides), bec rouge pointé vers l’horizon, comme un général en pleine inspection — hésitant entre parade amoureuse et fuite stratégique.
La piste principale nous conduit vers le pan d’Andoni, vaste étendue saline craquelée, bordée de buissons verts. Nous poursuivons vers Onkonshi Resort
Ce matin-là, dans le secteur de Namutoni, la lumière était douce, les springboks encore engourdis, et les zèbres rayonnaient de calme. Et puis, entre deux touffes d’herbe sèche, il est apparu. Silhouette fine, oreilles dressées, pelage tricolore : le chacal à chabraque (Lupulella mesomelas) venait d’entrer en scène.
Nous l’avons repéré à une cinquantaine de mètres, trottinant le long de la piste comme s’il avait un rendez-vous. Son dos noir, bordé de poils argentés, tranchait nettement avec les flancs roux et le ventre clair. Il avançait d’un pas souple, presque nonchalant, mais ses yeux, eux, balayaient le terrain avec une précision de drone.
Nous avons décidé de le suivre, doucement, sans bruit, comme deux naturalistes en quête de vérité comportementale. Et c’est là qu’il a déployé toute sa ruse. D’un coup, il a quitté la piste, s’est enfoncé dans les hautes herbes, et a disparu. Littéralement. Plus de queue, plus d’oreilles, plus de chabraque. Juste du silence et du vent.
Nous avons attendu. Longtemps. Trop longtemps pour un simple arrêt pipi de chacal.
Et soudain, comme dans un sketch bien rodé, il est réapparu… derrière nous. À bonne distance. Il avait fait demi-tour dans les herbes, contourné notre véhicule, et traversait maintenant la piste bien loin de notre champ de vision initial. Un détour stratégique, une esquive élégante, un “vous ne m’aurez pas” silencieux mais limpide.

Puis nous bifurquons vers Tsumoor et Namutoni par la dérivation longeant le pan. Ce tronçon révèle des scènes saisissantes : un grand koudou mâle se tient près d’une termitière, cornes spiralées, rayures blanches, crinière dorsale dressée. Il avance lentement, s’arrête, écoute, silhouette élancée et discrète.

Dans la lumière blanche du Pan d’Etosha, on le repère de loin : grand, roux, un peu bancal… et pourtant, il avance avec une élégance toute relative. Le bubale rouge (Alcelaphus buselaphus) trotte comme s’il avait oublié de resserrer quelques articulations, mais dès qu’il s’élance, c’est un vrai sprinteur de la savane — 70 km/h, rien que ça.
Sur la piste dorée d’Etosha, entre deux troupeaux de zèbres et un springbok un peu cabotin, un mouvement a trahi une silhouette. Pas un fauve, pas un rongeur… mais une outarde de Hartlaub, experte en camouflage et championne du “je ne suis pas là”.
Elle avançait lentement, à pas feutrés, la tête dans les herbes, l’air de rien — comme si elle craignait qu’on lui demande ses papiers. Son plumage brun-beige, moucheté à la perfection, la rendait presque invisible. Il fallait plisser les yeux pour deviner qu’il y avait bien un oiseau là-dedans, et non un simple mirage d’herbes sèches.
Dans les buissons secs d’Etosha, un éclair rouge nous arrête net. Non, ce n’est pas un super-héros local, mais bien le gonolek à poitrine écarlate (Laniarius atrococcineus) — alias le “chanteur masqué” du bush.
Rouge incandescent sur noir brillant, il a tout d’un artiste dramatique… sauf qu’aujourd’hui, pas un mot. Monsieur a sans doute décidé de répéter en silence. Pourtant, son chant en duo est légendaire : un cri clair, une réponse grinçante, et hop, un couple en parfaite harmonie (ce que bien des humains peuvent lui envier).
On l’attendait pas. On cherchait des koudous, des éléphants, peut-être un oryx-gazelle en train de faire du yoga. Et pourtant, c’est elle qui a déboulé sur le sable, casque vissé sur le crâne, plumage moucheté comme une nappe de pique-nique, et démarche de commando en patrouille.
La pintade couronnée  d’Etosha, Numida meleagris coronata, n’a rien d’une diva. Elle ne vole pas vraiment, elle court. Et quand elle court, c’est avec la conviction d’un agent secret en mission. Son cri ? Un mélange entre klaxon rouillé et rire nerveux. Son look ? Un mix improbable entre punk africain et boule à thé.

Alors que le bush semblait somnoler sous le soleil d’Etosha, un mouvement subtil attire l’œil : deux grandes oreilles dressées, un regard fixe, un pelage fauve parfaitement assorti aux herbes sèches. C’est lui. Le steenbok. Le ninja des savanes. Le champion du camouflage passif-agressif.

Il ne court pas. Il ne bondit pas. Il reste là, figé, convaincu que s’il ne bouge pas, il devient invisible. Et honnêtement, ça marche presque. Sauf quand on a l’œil affûté et qu’on sait que derrière chaque touffe d’herbe peut se cacher un petit sabot nerveux.

Ce matin-là, dans les herbes blondes d’Etosha, on ne cherchait rien de particulier. Et pourtant… elle était là. Majestueuse. Silencieuse. Un peu snob. L’outarde de Kori australe.
Elle ne court pas. Elle défile. Elle ne vole pas. Elle méditationne. Elle ne chante pas. Elle fait des “oom-oom-oom” très graves, comme si elle répétait une basse d’opéra.
On l’a surprise en pleine séance de marche lente, entre deux gnous distraits.
Plus loin, des impalas gracieux broutent dans les clairières, pelage roux, posture alerte, toujours prêts à bondir. Un guêpier d’Europe , perché sur une branche épineuse, expose son plumage multicolore : bleu turquoise, lilas, brun-roux. Il reste immobile, puis s’envole dans une acrobatie brève, cri sec, vol nerveux. Un francolin à bec rouge saute entre les racines, plumage brun-gris, pattes et bec rouges, cri rauque et posture dressée. Sur une pierre, un vanneau armé scrute les alentours, plumage noir et blanc, yeux rouges, cri métallique, gardien des zones ouvertes.
Dans les branches sèches du secteur Namutoni, un oiseau surgit comme un agent de sécurité en uniforme clair : tête blanche, queue noire, bec gris, regard perçant. C’est le cratérope à joues nues (Turdoides gymnogenys), endémique du nord de la Namibie, et visiblement très à l’aise dans son rôle de guetteur du bush.
À Tree Palms, le décor s’élargit. Un groupe d’autruches d’Afrique australe avance lentement, suivi de leurs petits. Les poussins, couverts de duvet brun-beige, trottinent en file, imitant chaque mouvement de l’adulte. Le cortège progresse dans la lumière rasante, entre herbes sèches et buissons épineux.
Dans les herbes sèches du secteur de Namutoni, entre deux acacias épineux, il était là. Perché, immobile, le regard perçant. Un oiseau de proie, sobre et élégant, au plumage gris foncé et aux pattes rouges vives. Pas de cri. Pas de mouvement brusque. Juste une présence. Celle de l’autour sombre (Melierax metabates), maître du guet et du silence.
Un phacochère traverse la piste, queue dressée comme une antenne, corps trapu, défenses recourbées, crinière dorsale. Il trottine, fouille, creuse, toujours en mouvement. Une mangouste rouge surgit furtivement des racines d’acacia, pelage roux-gris, yeux rougeoyants, museau teinté, posture alerte. Elle s’arrête, observe, disparaît.
Le retour se fait par la piste nord, longeant à nouveau le pan. Un gemsbok solitaire avance lentement dans les herbes dorées, cornes droites, masque facial noir et blanc, pelage gris-beige. Il incarne la beauté austère du pan, parfaitement adapté à la sécheresse. La lumière du soir dore les silhouettes : girafes d’Angola, un oryx-gazelle, koudous et springboks se détachent sur fond de sel et de ciel pâle. Les points d’eau secondaires révèlent une vie intense, parfois fugace, dans une ambiance de solitude presque irréelle.

Ce safari dans le nord d’Etosha nous offre une expérience rare : celle d’un parc presque silencieux, où chaque rencontre — qu’elle soit un cortège d’autruches d’Afrique australe ou un calao à bec rouge du sud perché — semble surgir du sel et du vent. Loin des circuits classiques, cette boucle entre King Nehale, Namutoni et Tree Palms révèle un Etosha brut, intime, et profondément vivant.


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🚙 De la Kaokoland sauvage aux portes d’Etosha : en route vers Olifantsrus – samedi 15 Novembre

ITINERAIRE

Nous quittons l’Ongongo Waterfalls Campsite et les pistes sauvages du Kaokoland pour rejoindre une étape tant attendue de notre voyage en Namibie : le parc national d’Etosha. La route qui mène vers le mythique sanctuaire de faune est déjà une promesse d’émerveillement. Les paysages évoluent rapidement : des vallées encaissées et rocailleuses de la région Himba, nous glissons progressivement vers de vastes plaines arides, ponctuées de quelques acacias et mopanes qui annoncent déjà les écosystèmes typiques d’Etosha.

Avant même d’atteindre les portes du parc, la route est l’occasion de belles rencontres : on croise parfois des girafes nonchalantes broutant les épineux, des oryx traversant la piste avec majesté, ou encore des autruches qui s’éloignent dans un nuage de poussière. Ce trajet donne déjà un avant-goût de la richesse faunistique qui nous attend.

L’accès au parc se fait par l’une des entrées officielles – Galton Gate, la plus proche lorsque l’on vient du Kaokoland. C’est ici que nous devons nous acquitter des frais d’entrée : environ 150 NAD par adulte et par jour, auxquels s’ajoutent 50 NAD par véhicule. Ces formalités sont indispensables avant de poursuivre la route vers Olifantsrus, notre premier campement à l’intérieur d’Etosha.

Une fois la barrière franchie, l’excitation monte. Le parc dévoile ses étendues immenses, dominées par l’Etosha Pan, cette gigantesque dépression saline visible jusque dans l’horizon. Sur la piste, nous découvrons un décor façonné par la lumière : herbes dorées, bosquets de mopanes, points d’eau qui deviennent les véritables théâtres de la vie sauvage.

Etosha est un sanctuaire où la faune se dévoile sans retenue. Sur le chemin d’Olifantsrus, il n’est pas rare de croiser des éléphants solitaires ou en petits groupes, souvent recouverts de poussière blanche qu’ils projettent sur leur dos pour se protéger du soleil. Les zèbres et springboks, omniprésents, animent le paysage en immenses troupeaux, tandis que les gnous s’ébattent dans les plaines ouvertes. Avec un peu de chance, on peut déjà observer les majestueux koudous ou même les prédateurs en maraude : lions étendus à l’ombre, chacals filant entre les herbes hautes, ou hyènes en quête de nourriture.

Arriver à Olifantsrus, c’est découvrir un camp unique, plus petit et plus intimiste que les grands camps du parc. Sa particularité réside dans son observatoire au-dessus d’un point d’eau, qui permet d’admirer la faune en toute tranquillité, souvent à la tombée du jour quand la vie sauvage se rassemble pour s’abreuver.

Ce trajet, de l’Ongongo Waterfalls Campsite au cœur d’Etosha, symbolise parfaitement la transition entre l’aventure hors des sentiers battus du Kaokoland et l’immersion totale dans l’un des plus grands sanctuaires animaliers d’Afrique. Une promesse de découvertes qui ne fait que commencer.

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ETOSHA – Le grand vide

Etosha, que les Nama appellent « le grand vide », se révèle dès notre entrée comme un univers à part, façonné par des millénaires d’évaporation et de poussière blanche. Jadis vaste de plus de 93 000 km² lorsqu’il fut déclaré réserve animalière en 1907, ses frontières ont été dramatiquement réduites avant l’indépendance pour ne conserver aujourd’hui “que” 22 912 km². Pourtant, cette dépression calcaire de 4 731 km², vestige d’une mer intérieure s’étant asséchée il y a deux à dix millions d’années, demeure l’une des plus grandes réserves de brousse sauvages au monde, s’étirant sur 350 km d’est en ouest.

En son centre, le pan d’Etosha s’étend, vaste lit d’argile blanchâtre qui ne revêt son manteau d’eau qu’à la saison des pluies. Alors, les flamants roses et les grues couronnées affluent par milliers, transformant la terre aride en miroir rose pâle. Mais c’est surtout aux bêtes de la savane que nous consacrons notre regard. Protégés par nos véhicules, nous parcourons les pistes balisées, croisant tour à tour éléphants majestueux, troupeaux de zèbres zébrés, gnous bousculés par la soif et les lions tapis à l’affût. Les rhinocéros noirs et l’impala à face noire, espèces plus discrètes, trouvent ici un havre de tranquillité, notamment dans la partie ouest, plus reculée, où nous avons posé nos valises pour la nuit au Olifantsrus Camp.

Olifantsrus, ou « le repos des éléphants », est le plus récent des camps d’Etosha et propose une immersion totale : dix emplacements au cœur de la brousse, chacun limité à huit personnes, sans concession sur le confort essentiel. Une cachette à double étage, dernier cri en matière d’observation, surplombe un point d’eau artificiel devenu un lieu de pèlerinage pour les pachydermes. Ici, le spectacle ne s’interrompt jamais, de l’aube hésitante au crépuscule flamboyant, tandis que les phacochères fouillent le sable et que les oiseaux exotiques rivalisent de couleurs.

Plus à l’est, Okaukuejo, Halali et Namutoni, ces trois camps ceints de clôtures, offrent une palette d’hébergements allant du simple camping aux chalets surplombant les oasis éclairés la nuit. Nous nous souvenons de l’émerveillement suscité par la source chaude des douches de Namutoni, installées dans l’ancien fort allemand reconstruit après 1904, aujourd’hui transformé en lodge. Les boutiques aux abords des piscines comblent les oublis de dernière minute, et rien ne vaut une nuit assis au bord du point d’eau principal, guettant la danse des lions à la lueur des projecteurs.

À chaque virage, chaque halte près d’une mare asséchée, nous redécouvrons l’étroite relation qui unit la vie animale au végétal : l’ombre d’un acacia suffit à rassembler les zèbres, et la proximité d’un point d’eau provoque un ballet permanent d’antilopes, de rhinocéros et parfois de lycaons insaisissables. Etosha n’est pas qu’un parc, c’est un théâtre où la nature joue ses plus belles scènes, et nous, humbles spectateurs, acceptons d’y perdre la notion du temps pour mieux l’admirer.

Pour qui rêve de safari accessible et authentique, Etosha est un passage obligé : à 400 km au nord de Windhoek, cette terre blanche dévoile à chaque visite une nouvelle merveille. Il est conseillé de réserver longtemps à l’avance pour la haute saison, de juillet à septembre, lorsque les animaux se concentrent autour des dernières mares et que l’atmosphère, bien que plus fraîche la nuit, n’en reste pas moins étincelante de vie. Nous repartons de ce monde figé dans le temps, les yeux pleins de lumière et le cœur chargé de souvenirs, convaincus que l’excès de contemplation ne nuit jamais quand il s’agit de la magie d’Etosha.

OLIFANTRUS CAMP Olifantsrus : entre mémoire et vie sauvage

Dès notre arrivée à Olifantsrus, après avoir monté notre campement sous l’ombre généreuse d’un mopane, la curiosité nous pousse à partir aussitôt à la découverte des environs. L’appel du bush est trop fort.

Le hide et son point d’eau

Nous empruntons un sentier de bois surélevé qui nous conduit hors de l’enceinte sécurisée du camp. Là se dresse la structure la plus fascinante d’Olifantsrus : un hide à deux niveaux qui surplombe un vaste point d’eau artificiel. L’architecture est simple mais ingénieuse : au rez-de-chaussée, de larges vitres permettent d’observer les animaux à hauteur d’œil, protégés du vent et des courants d’air nocturnes ; à l’étage, une plateforme ouverte offre une vision panoramique sur la plaine et sur les mouvements de la savane.

À la tombée de la nuit, le plan d’eau s’illumine doucement. Nous prenons place, silencieux, le regard rivé sur la surface calme. Les premiers à apparaître sont les éléphants, silhouettes colossales surgissant de l’ombre. Leur démarche est lourde et tranquille, mais chaque pas semble faire vibrer la terre. Puis viennent les zèbres, plus discrets, s’approchant par petits groupes. Plus tard encore, une forme massive et sombre s’avance prudemment : le rhinocéros noir. Dans le clair-obscur des projecteurs, son pas lent et sa silhouette trapue nous coupent le souffle. Autour, les springboks et les impalas à face noire complètent ce tableau vivant. Même les oiseaux nocturnes viennent profiter de cette source, ajoutant leurs cris perçants à la symphonie de la nuit.

À Olifantsrus, tout respire la tranquillité. La zone ouest d’Etosha reste encore à l’écart des circuits les plus fréquentés, et cette rareté donne à chaque rencontre animale une intensité particulière. La journée, nous croisons parfois un troupeau de zèbres au détour d’une piste, un oryx ou un kudu s’éloignant lentement dans la poussière dorée. La nuit, ce sont les bruits du campement qui prennent le relais : le crépitement du bois dans le brasero, le souffle du vent dans les mopanes, et, au loin, le barrissement étouffé d’un éléphant ou le ricanement d’une hyène.

Le camp lui-même est simple mais pensé avec soin : sanitaires impeccables, cuisine commune fonctionnelle, douches chaudes bienvenues après une journée de piste. Chaque emplacement offre un minimum d’intimité, avec ses arbres protecteurs et son coin pour le feu. Lorsque les lampes solaires s’allument doucement à la nuit tombée, le ciel immense prend toute la place. On se sent à la fois minuscule et profondément relié à la nature.

Olifantsrus n’est pas seulement un lieu où l’on passe la nuit : c’est une immersion complète dans l’esprit d’Etosha. Un espace où l’on observe la vie sauvage dans son intimité, où l’on se souvient aussi des erreurs humaines, et où chaque instant, du lever du soleil au chant des oiseaux à l’aube jusqu’aux veillées au hide, résonne comme une expérience rare.

Safari à Étosha : Immersion au Cœur de la Vie Sauvage – Dimanche 16 Novembre

Le dimanche 16 novembre, nous commençons la journée par la visite du petit centre d’interprétation attenant à Olifantsrus Camp. L’ambiance y est lourde, presque solennelle. Les panneaux racontent le passé longtemps caché de cette région. Jadis, Olifantsrus fut un lieu d’abattage massif des éléphants, et les archives exposées, photographies jaunies et récits poignants à l’appui, témoignent de cette exploitation sans mesure. On ressent la lourdeur de l’histoire à chaque pas. Ce lieu invite au recueillement et à la réflexion : il rappelle combien la conservation est essentielle pour que ces paysages et leurs habitants continuent à vivre et à raconter leur histoire.

Nous replions nos affaires et reprenons la piste en direction d’Okaukuejo Camp, cœur battant du parc national d’Étosha. À peine avons-nous quitté Olifantsrus qu’une silhouette massive se dessine au bord de la piste : un éléphant s’avance, imposant et silencieux, ses pas laissant des empreintes profondes dans le sable matinal. Le moteur du 4×4 ronronne doucement, presque respectueusement, tandis que nous parcourons les soixante kilomètres qui séparent les deux camps. Nous longeons d’abord des points d’eau naturels, où zèbres et gnous s’abreuvent en rangs serrés, leurs corps rayés se fondant dans la poussière dorée.

Plus loin, un groupe d’oryx se découpe sur l’horizon, leurs longues cornes fines comme des flèches dressées vers le ciel. Un rhinocéros noir, ventre contre terre, fouille la terre sèche d’une mare presque asséchée. Chaque arrêt est un instant suspendu : silencieux, binoculaires aux yeux, nous guettons le moindre mouvement derrière un acacia solitaire ou dans le creux d’une termitière géante.

En milieu de matinée, la piste débouche sur le Largo Pan, vaste cuvette saline où le blanc éclatant du sol capte la lumière crue du soleil. Des milliers de flamants roses ponctuent l’horizon de touches délicates, tandis que des grues couronnées se pavanent autour des flaques d’eau, semblant danser sur un plateau immaculé. Les essuie-glaces balaient la poussière du pare-brise, révélant cette mer d’argile où les nuages se reflètent, flottant comme des mirages.

À l’approche d’Okaukuejo, le paysage change à nouveau : les bassins d’eau artificiels, creusés pour ravitailler les animaux pendant la saison sèche, concentrent la faune. Un lion se prélasse à l’ombre d’un manguier rabougri, observant la valse silencieuse des zèbres. Non loin de lui, des éléphanteaux, curieux et espiègles, éclaboussent leurs mères dans un jeu innocent. Nous roulons à pas de tortue, partageant la piste avec un troupeau de girafes majestueuses, dont le long cou se courbe avec grâce pour boire, transformant ce geste banal en chorégraphie naturelle.

À midi, nous atteignons Okaukuejo Camp et nous installons dans un chalet sur pilotis  à proximité du célèbre point d’eau central, où un léopard furtif avait fait son apparition la veille. Nous déjeunons en silence, captant la vibration constante de la vie sauvage autour de nous : lionnes en chasse, hyènes rôdant à la lisière, phacochères fouillant la terre. Chaque son, chaque mouvement semble amplifié dans l’air chaud et sec de la savane.

Dans l’après-midi, nous reprenons la piste pour un dernier safari avant le coucher du soleil. Le Dolomite Waterhole, quelques kilomètres plus à l’est, s’anime sous nos yeux : rhinocéros blancs et buffles s’abreuvent côte à côte, défiant la cohabitation dans un ballet inattendu. La lumière rasante du soleil embrase les paysages, faisant scintiller les flaques et accentuant les ombres des animaux.

Nous regagnons enfin Okaukuejo, le cœur vibrant de ces instants rares, et nous endormons bercés par le craquement des branches et le chant lointain des hyènes. Cette journée, riche et intense, nous aura offert l’un des safaris les plus mémorables d’Afrique.

Selon l’expérience des visiteurs les plus assidus, certains points ne doivent pas être manqués : Olifanbad vers Aus à l’ouest, Okondeka vers le nord pour observer les lions, Nebrownii où ils sont souvent présents, et plus à l’est, vers Suède, pour de gros troupeaux. Mais la faune reste imprévisible, et chaque safari réserve ses propres surprises.


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Game Drive à Okaukuejo : L’Aube de la Vie Sauvage Lundi 17 Novembre

Le lundi 17 novembre, nous partons à la découverte des environs d’Okaukuejo, prévoyant de revenir dormir au camp en fin de journée.

Au petit jour, nous enfilons nos vestes épaisses et remontons la capote du 4×4. À peine l’horizon rosit-il que la brousse autour d’Okaukuejo s’éveille. Nous démarrons notre game drive en silence, filant le long de la piste sablonneuse qui contourne le célèbre point d’eau éclairé. Les derniers phacochères de la nuit disparaissent sous les arbustes épineux, tandis que les zèbres, silhouettes fantomatiques, s’effacent dans la pénombre avant de se figer au passage de l’ombre du véhicule.

À l’aube, la lumière devient douce et dorée, révélant un groupe de springboks aux cornes fines. Le véhicule ralentit, et nous retenons notre souffle : ces gazelles africaines s’étirent pour brouter de jeunes pousses d’herbe, presque inconscientes de notre présence. Plus loin, une harde d’oryx s’approche prudemment d’un point d’eau rocheux, leurs rayures noires et blanches dessinant sur la terre un motif presque graphique.

Lorsque le soleil perce vraiment l’horizon, les éléphants quittent leur dortoir nocturne. En colonnes silencieuses, ils se dirigent vers un point d’eau voisin : un vieux mâle brandit sa trompe en signe de salutation avant de plonger dans une mare boueuse, éclaboussant de sa trompe ses congénères restés à l’ombre d’un acacia. Quelques mètres plus loin, nos regards s’accrochent à la silhouette trapue d’un rhinocéros noir, difficile à distinguer dans les premiers rayons, venu s’abreuver aux premières heures.

 

La savane s’anime peu à peu : le cri rauque d’un lion retentit non loin, caché dans les herbes hautes. Notre guide cale le moteur, et nous restons suspendus au spectacle. Les fauves rampent jusqu’à un croisement de pistes, décidés eux aussi à profiter des maigres flaques d’eau. Chaque instant est une leçon de patience et de respect devant la vie sauvage, où le moindre souffle ou mouvement devient crucial.

À mesure que la chaleur s’installe, nous reprenons la route du camp, le cœur gonflé de ces rencontres magistrales. Ce game drive d’aube nous a offert la promesse tenue d’Étosha : un parc vibrant de vie, où chaque virage réserve un nouveau trésor sauvage et où l’émerveillement ne faiblit jamais.


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Game Drive d’Okaukuejo à Halali : Voyage au Cœur du Pan d’Étosha Mardi 18 Novembre

Le mardi 18 novembre, aux premières lueurs, nous refermons la capote de notre 4×4 et quittons doucement Okaukuejo, enveloppés par la fraîcheur matinale qui plane encore sur les points d’eau. La piste s’étire sur soixante-quinze kilomètres, et très vite, le paysage se transforme : d’abord les vastes étendues blanches du pan d’Étosha, puis les graviers semés de buissons épineux, et enfin les bosquets de mopanes et d’acacias tordus. Chaque virage révèle une nouvelle facette de cette savane immense, où la lumière du matin joue avec les ombres des arbres et des herbes hautes.

En chemin, nous faisons halte à Rietfontein, un point d’eau ombragé. Là, un vieux lion pousse un rugissement sourd en réponse à l’appel d’une compagne invisible. À quelques mètres, un troupeau de springboks, aux cornes fines comme des arcs, s’avance prudemment pour s’abreuver, les oreilles dressées, guettant chaque bruissement dans le vent. Le temps semble suspendu, chaque respiration et chaque mouvement devenant partie intégrante de ce tableau vivant.

Nous reprenons la piste, traversant des zones plus reculées, loin des itinéraires touristiques les plus fréquentés. La poussière de gravier tourbillonne derrière nous, et seules les empreintes dans le sable trahissent la présence discrète de la faune. Le relief se fait plus vallonné, ponctué de montées douces et de descentes sinueuses. Après une heure et demie, la silhouette familière des bâtiments d’Halali Camp apparaît enfin, blottie dans un creux de collines, entre deux points d’eau surveillés par une tour d’observation en bois. Nous stationnons sous l’ombre généreuse des acacias, prêts à découvrir ce camp plus intime, oasis rafraîchissante au cœur du parc, point de départ de nouveaux face-à-face avec les merveilles sauvages d’Étosha.

Ce décor fascinant doit beaucoup au pan d’Étosha, vaste étendue éclatante de sel et d’argile qui s’étire sur près de 4 800 km², soit presque un quart de la superficie totale du parc. Long de 130 km et large par endroits de 50 km, il s’agit du plus grand marais salant d’Afrique, visible même depuis l’espace. Dans la langue des Ovambos, « Etosha » signifie « le grand endroit blanc ». Les premiers Européens, guidés par les marchands ambulants Ovambos, Francis Galton et Charles Andersson, pénétrèrent la région en 1851 et adoptèrent ce nom.

Ce pan minéral naturel s’est formé il y a plus de 100 millions d’années. Il y a environ 16 000 ans, le fleuve Kunene, venant d’Angola, coulait jusqu’à cette dépression, formant un immense lac profond. Mais un déplacement des plaques tectoniques modifia son cours, l’orientant vers l’Atlantique, laissant le lac s’assécher peu à peu, jusqu’à ne plus laisser que ce marais salant spectaculaire.

Aujourd’hui encore, des sources salées surgissent du plateau, formant des monticules d’argile et de sel utilisés par la faune comme pierres à lécher. Pendant la saison humide, certaines zones se couvrent d’eau, formant des mares peu profondes. Lors d’années exceptionnellement pluvieuses, le pan tout entier se transforme en un vaste lac attirant des milliers de flamants migrateurs. Cette étendue unique, inscrite au Fonds mondial pour la nature, a même servi de décor au film 2001, l’Odyssée de l’espace. En parcourant ses abords, on comprend pourquoi : ici, tout semble suspendu entre ciel, poussière et lumière, entre silence et vie sauvage.


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Game Drive Halali → Namutoni : Dernière Escale au Cœur d’Étosha – Mercredi 19 Novembre

Le mercredi 19 novembre, aux premières lueurs, nous replions nos affaires à Halali et remettons le 4×4 en marche pour rejoindre notre ultime étape : Namutoni Camp. La piste s’élève doucement, révélant au loin le pan d’Étosha, immense miroir d’argile blanche encore baigné par la lumière bleutée de l’aube. Les acacias laissent peu à peu place à une savane plus clairsemée, où des groupes épars de springboks et de zèbres s’avancent prudemment vers les dernières flaques d’eau.

Moins d’une heure plus tard, nous atteignons Tsumcor Waterhole, un point d’eau artificiel connu pour sa fréquentation permanente. À notre arrivée, un éléphant solitaire s’y abreuve longuement, tandis qu’un clan de babouins se balance dans les branches voisines. Plus loin, des impalas à face noire approchent à pas mesurés. L’atmosphère est suspendue entre nuit et jour, les derniers rayons des projecteurs solaires se mêlant aux lueurs du soleil naissant. Le clapotis de l’eau, entrecoupé du souffle puissant des éléphants, compose une bande-son apaisante et envoûtante. Assis dans notre véhicule, nous observons en silence ce ballet animalier.

Nous reprenons la route vers Namutoni, cent kilomètres plus à l’est. Le chemin, d’abord gravillonné, devient progressivement goudronné et traverse des plaines ponctuées de termitières géantes. Un groupe d’oryx détale devant nous, silhouettes fuselées sur fond de ciel pastel, tandis qu’un rhinocéros noir surgit à contre-jour avant de disparaître entre les mopanes.

À mesure que nous approchons, la silhouette de la forteresse allemande de 1901 se dessine sur l’horizon. Ses murs d’ocre et ses tourelles blanchies par le soleil annoncent notre arrivée à Namutoni. Dans l’enceinte du camp, le souvenir d’un après-midi joyeux, rythmé par le grondement des moteurs et les éclats de rire d’enfants près de la piscine, résonne encore. Nous retrouvons nos bagages et prenons possession de deux chambres doubles donnant sur le point d’eau principal, éclairé de nuit : promesse d’un dernier tête-à-tête avec la faune sauvage.

Alors que le jour décline, nous nous installons sur la terrasse surplombant le pan. Girafes, éléphants et lions se succèdent à l’heure bleue, découpant leurs silhouettes puissantes sur la terre blanche. Le dîner est servi dans le restaurant aménagé dans le fort restauré : un repas généreux partagé sous la brise du soir qui chasse la poussière accumulée. Demain, la piste nous ramènera vers la civilisation, mais pour l’heure, chaque reflet sur l’eau et chaque apparition d’animal nous rappelle que le cœur d’Étosha bat ici, à Namutoni, dans la plus pure tradition du self-drive safari.

Le secret d’Étosha réside dans ses nombreux points d’eau, véritables oasis disséminées à travers le parc. Durant la saison sèche, ces sources permanentes deviennent vitales : lions, éléphants, zèbres, impalas et oryx s’y retrouvent, parfois en nombre impressionnant. Certains camps, comme Okaukuejo ou Namutoni, offrent même des oasis éclairées la nuit, où l’on peut voir rhinocéros, lions et éléphants boire côte à côte dans une atmosphère presque irréelle.

Étosha abrite 114 espèces de mammifères, dont les célèbres Big Four : éléphant, lion, léopard et rhinocéros. Le cinquième, le buffle, est absent du parc. Les éléphants, parmi les plus grands d’Afrique, sont fréquents, tout comme les lions. Les léopards, plus discrets, préfèrent les zones denses et ombragées. Mais la star incontestée reste le rhinocéros noir, espèce en danger critique que l’on peut encore observer ici dans des conditions exceptionnelles, en particulier autour des points d’eau.

Le parc est aussi le refuge de nombreuses espèces rares ou menacées, comme l’impala à face noire, ou le guépard, agile et furtif, traversant parfois les plaines à toute vitesse. La diversité est remarquable : koudous majestueux, gnous, girafes, élans, zèbres de plaine et de montagne se partagent l’espace avec les oryx aux cornes droites, phacochères, chacals, blaireaux à miel et écureuils terrestres.

Dans cette immensité de lumière et de poussière, chaque halte devient un instant de grâce. Étosha n’est pas seulement un parc ; c’est un théâtre à ciel ouvert, un monde suspendu entre réalité et rêve, où l’on comprend la fragile grandeur de la nature africaine.


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FAUNE ET FLORE

gnous bleus à barbe noire,

zèbres de Burchell

grand koudou

guêpier d’Europe

springboks d’Etosha

outarde à miroir blanc (Afrotis afraoides)

chacal à chabraque (Lupulella mesomelas)

bubale rouge (Alcelaphus buselaphus)

outarde de Hartlaub

gonolek à poitrine écarlate (Laniarius atrococcineus)

calao à bec rouge du sud

éléphants de savane de l’Afrique australe 

pintade couronnée  d’Etosha

girafes d’Angola

cratérope à joues nues (Turdoides gymnogenys)

steenbok

impalas

oryx-gazellle

autruches d’Afrique australe

outarde de kori australe

autour sombre (Melierax metabates)

VIDEOS  

Points de ravitaillement en carburant

Étape Point de ravitaillement le plus proche Remarques
Epupa Falls → Marble Camp Opuwo Dernier point fiable avant les zones reculées. Station Shell ou Puma.
Marble Camp → Hartmann/Marienfluss Pas de station dans les vallées Zone extrêmement isolée. Prévoir jerrycans depuis Opuwo.
Marienfluss → Ongongo Waterfalls Sesfontein (si itinéraire via Purros ou Hoanib) Petite station locale, parfois en rupture. Vérifier à l’avance.
Ongongo → Olifantrus (Etosha Ouest) Kamanjab ou Palmwag (selon route choisie) Palmwag a une station fiable. Kamanjab est plus grand, ravitaillement sûr.
Olifantrus → Namutoni (Etosha Est) Okaukuejo, ✅ Halali, ✅ Namutoni Les camps d’Etosha ont des stations, mais parfois avec horaires limités.

⚠️ Recommandations pratiques

  • Opuwo est votre dernier point de ravitaillement fiable avant d’entrer dans les zones reculées du Kaokoland.
  • Prévoir des jerrycans pleins pour traverser les vallées de Hartmann et Marienfluss, où il n’y a aucune infrastructure.
  • Sesfontein peut dépanner, mais il est prudent de vérifier la disponibilité du carburant à l’avance.
  • Palmwag et Kamanjab sont des points stratégiques pour refaire le plein avant Etosha.
  • Dans Etosha, les camps principaux (Okaukuejo, Halali, Namutoni) disposent de stations, mais il est conseillé de ne pas y arriver à sec.

🛣️ Itinéraire & Points de ravitaillement en vivres

Étape Eau potable Nourriture générale Viande fraîche / produits carnés Remarques
Epupa Falls → Marble Camp ✅ Epupa Lodge / campings ✅ Épicerie de base à Epupa village ❌ Très limité — pas de boucherie locale Prévoir ravitaillement à Opuwo avant de partir
Marble Camp → Hartmann/Marienfluss ❌ Aucun point fiable ❌ Aucun commerce ❌ Aucun accès Zone totalement isolée — autonomie complète requise
Marienfluss → Ongongo Waterfalls ✅ Sesfontein (source + lodge) ✅ Petite supérette à Sesfontein ⚠️ Parfois disponible au lodge ou marché local Sesfontein est un point de ravitaillement modeste mais utile
Ongongo → Olifantrus (Etosha Ouest) ✅ Palmwag Lodge / Kamanjab ✅ Supérette à Palmwag ou Kamanjab ✅ Boucherie à Kamanjab (plus fiable) Palmwag : lodge bien équipé ; Kamanjab : ville avec commerces diversifiés
Olifantrus → Namutoni (Etosha Est) ✅ Okaukuejo, Halali, Namutoni (camps) ✅ Boutiques dans les camps principaux ⚠️ Viande parfois disponible dans les shops de camp Les camps d’Etosha ont des boutiques, mais choix limité et prix élevés

🧭 Recommandations pratiques

  • Opuwo est le dernier vrai centre logistique avant d’entrer dans le Kaokoland : eau, nourriture, viande, carburant.
  • Prévoir des réserves d’eau pour 3 à 5 jours dans les vallées de Hartmann et Marienfluss.
  • Sesfontein peut dépanner, mais il est prudent de ne pas compter sur une disponibilité constante.
  • Palmwag et Kamanjab sont des points stratégiques pour refaire le plein en vivres, avec accès à viande fraîche.
  • Dans Etosha, les boutiques de camp proposent des produits de base, parfois de la viande sous vide, mais à des tarifs élevés.

🏦 Points de retrait et Western Union sur l’itinéraire

Localité / Étape Distributeur (ATM) Western Union Remarques
Epupa Falls ❌ Aucun distributeur ❌ Aucun service Western Union Zone isolée — prévoir retrait à Opuwo avant d’y accéder
Opuwo ✅ Plusieurs distributeurs (Bank Windhoek, FNB) ✅ Western Union via agences locales Dernier vrai centre logistique avant le Kaokoland
Marble Camp / Vallées ❌ Aucun distributeur ❌ Aucun service Western Union Autonomie complète requise — pas de services bancaires
Sesfontein ⚠️ Parfois un petit distributeur (à vérifier) ❌ Pas de Western Union Services très limités — ne pas compter dessus pour du cash
Palmwag ✅ Distributeur au lodge (selon disponibilité) ❌ Pas de Western Union Peut dépanner, mais pas garanti — vérifier à l’avance
Kamanjab ✅ Distributeurs (Bank Windhoek, FNB) ✅ Western Union disponible Ville bien équipée pour ravitaillement et services bancaires
Etosha (Olifantrus → Namutoni) ✅ ATM à Okaukuejo, Halali, Namutoni (selon fonctionnement) ❌ Pas de Western Union dans les camps Les distributeurs fonctionnent mais peuvent être hors service ou limités
Tsumeb (près de Namutoni) ✅ Plusieurs distributeurs ✅ Western Union disponible Ville proche de Namutoni avec tous les services bancaires

🧭 Recommandations pratiques

  • Opuwo et Kamanjab sont vos points stratégiques pour retirer du cash et utiliser Western Union.
  • Palmwag peut dépanner, mais il est prudent de ne pas compter sur sa disponibilité.
  • Dans Etosha, les distributeurs existent mais peuvent être capricieux : mieux vaut ne pas y arriver à sec.
  • Tsumeb, à l’est d’Etosha, est un bon point de repli pour tous les services bancaires.

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La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine namibienne

LES LOGEMENTS  

Olifantsrus Camp : entre mémoire, faune et immersion sauvage

Un peu plus tard, après une longue route ponctuée de rencontres animales et de paysages sauvages, nous arrivons enfin à Olifantsrus Camp, niché dans la partie ouest plus isolée du parc national d’Etosha. Le nom du lieu, “Elephant’s Rest” (le repos des éléphants), prend tout son sens dès que l’on s’approche du point d’eau aménagé, très fréquenté par ces géants paisibles.

Olifantsrus est le campement le plus récent du parc, le premier dédié exclusivement au camping — ni lodges ni chalets, uniquement des emplacements pour tentes. Il se trouve à environ 60 km de la Galton Gate, 130 km d’Okaukuejo et 50 km de Dolomite Camp. Cette position en fait une étape idéale pour ceux qui viennent du Kaokoland ou des régions de l’ouest, cherchant à éviter les foules.

Le camp dispose de 10 emplacements avec une capacité maximale de 8 personnes par site. Chaque site est aménagé : base plate (souvent en ciment) pour installer la tente, structure d’ombre ou au moins des arbres, points d’électricité (ils sont reliés tous les deux emplacements), robinets d’eau, éclairage discret, et poubelles. Les blocs sanitaires sont modernes et impeccables, avec douches chaudes à plateaux profonds, toilettes à chasse, lavabos. Il existe une cuisine commune équipée d’un réfrigérateur et d’une cuisinière à gaz à deux feux, ainsi qu’une zone de lavage. Un kiosque vend boissons froides, snacks légers, charbon ou bois pour feu/brasiers. Des installations de pique-nique sont aussi disponibles pour les visiteurs de jour.

Pour la saison novembre 2024 à octobre 2025, le coût est d’environ NAD 510 par personne pour un emplacement par nuit (camping – max 8 personnes) . Les tarifs sont un peu moins élevés pour la saison précédente (Nov 2023-Oct 2024) : NAD 460 par personne.

Le camp est souvent très demandé, car il offre une expérience plus “brute”, plus authentique, moins de monde autour, et une proximité avec la nature sauvage. Il faut réserver à l’avance, surtout pendant la haute saison.

Okaukuejo Rest Camp : La Savane sous les Projecteurs

Nous pénétrons dans Okaukuejo Rest Camp en fin d’après-midi, juste à temps pour assister au spectacle le plus emblématique d’Étosha : le point d’eau illuminé. Jadis avant-poste militaire fondé en 1901, Okaukuejo est devenu, grâce à sa tour de pierre érigée en 1963, le centre administratif du parc et l’un des camps les plus fréquentés de Namibie. À peine avons-nous franchi Anderson Gate que nous sommes happés par la lueur chaude des projecteurs qui baignent le bassin artificiel, véritable carrefour de la faune sauvage : lions, éléphants, rhinocéros noirs et oryx s’y côtoient en toute quiétude, offrant un tableau d’exception aux photographes nocturnes. Le clapotis de l’eau, le souffle des pachydermes et les grognements lointains des prédateurs composent une symphonie unique, celle de la savane au crépuscule.

En route vers nos deux bush chalets, nous faisons halte au bloc central où l’institut écologique d’Étosha a installé son centre d’information. Quelques pas plus loin, la boutique de curiosités, le magasin général et la station-service répondent à tous les oublis de dernière minute. Le restaurant propose un dîner copieux sous une toiture légère, tandis que la piscine, entourée de chaises longues, promet un rafraîchissement salvateur aux heures les plus chaudes de la journée.

Chacun de nos chalets, perchés sur pilotis, offre un vaste espace de vie ouvert sur la savane, un coin braai pour les grillades à la tombée de la nuit et une salle de bains privative aux installations impeccables : eau chaude, toilettes à chasse et vasque en pierre locale. Depuis notre terrasse, la vue sur le point d’eau, à peine cent mètres en contrebas, est tout simplement magique. Nous assistons à la chorégraphie silencieuse des animaux : un rhinocéros s’avance sous l’éclairage doux, ses pas lourds résonnant sur la terre sèche ; un éléphant barbotte, soulevant des gerbes d’eau comme pour applaudir la scène ; et plus loin, un troupeau de zèbres s’arrête pour boire, chacun de leurs sabots frappant le sol avec un rythme naturel et fascinant.

Lorsque le soleil disparaît derrière l’horizon, la savane s’emplit de crépitements nocturnes : hyènes lointaines, cris des oiseaux et bruissements d’insectes créent une ambiance immersive, presque mystique. Assis sur notre terrasse, le regard rivé sur le point d’eau, nous comprenons pourquoi Okaukuejo est si emblématique : c’est un lieu où l’histoire humaine se mêle à l’éternité de la vie sauvage, un endroit où chaque regard croisé avec un animal devient un souvenir inoubliable.

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HALALI Rest Camp : Oasis Sauvage au Cœur d’Étosha

Au lever du jour, nous rangeons nos affaires et prenons la piste poussiéreuse reliant Olifantsrus à Halali, un trajet de 75 kilomètres à travers la brousse d’Étosha que nous parcourons en à peine une heure et demie. Les acacias défilent de part et d’autre de notre véhicule, bientôt rejoints par les premiers kopjes granitiques à l’approche du camp. Dans ce paysage par ailleurs plat, Halali se niche entre quelques collines couvertes d’une végétation plus dense, un écrin vert attirant léopards, rhinocéros et éléphants en quête de fraîcheur.

Situé à mi-chemin entre Namutoni et Okaukuejo, Halali Rest Camp est à la fois une oasis et une halte stratégique. Son nom, « Halali », évoque en allemand la fin traditionnelle de la chasse : ici s’achève la traque du gibier pour laisser place à l’écotourisme et à l’observation respectueuse de la faune. Dès notre arrivée, nous sommes charmés par l’ombre généreuse des mopanes qui entourent les dix-sept cases et chalets, ainsi que par la plus grande piscine du parc, dont l’eau turquoise tranche avec le sable ocre des environs.

Après avoir choisi nos chambres doubles – confortables, avec salle de bains privative et lits moelleux – nous partons explorer le fameux point d’eau Moringa, lové aux pieds des rochers granitiques. En journée, l’endroit bruisse des aboiements des babouins et du clapotis des éléphants venus s’abreuver. Quand la nuit tombe, les projecteurs discrets s’allument, prolongeant l’observation : lions et rhinocéros noirs se succèdent à l’ombre des collines, indifférents à notre présence protégée. Chaque instant est un émerveillement silencieux, où la nature impose son rythme.

Nous regagnons ensuite le restaurant du camp pour un déjeuner simple mais généreux sous la tonnelle, avant de nous offrir une glace au bar de la piscine. Les boutiques de curiosités, la station-service et un petit magasin d’appoint complètent les installations, rendant notre escale à la fois pratique et dépaysante.

Lorsque les grilles du parc se referment, nous contemplons depuis la terrasse de notre chambre le coucher de soleil embraser l’horizon infini. Le point d’eau, baigné de lumière orangée, devient un théâtre vivant. À mesure que les étoiles apparaissent, le murmure de la brousse nous rappelle que, ici, la nature dicte le temps et offre l’un des spectacles les plus mémorables d’Étosha.


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Dernière Nuit à Namutoni : Histoire et Faune au Cœur d’Étosha

Pour notre dernière nuit à Etosha, nous nous installons au Namutoni Camp, construit dans un ancien camp militaire allemand, le Fort Namutoni, qui dégage une atmosphère unique, presque hors du temps. Dès que l’on franchit la grande porte blanche, flanquée de deux tourelles crénelées, on pénètre dans un lieu chargé d’histoire, où le silence des murs raconte encore les échos du passé colonial. Aujourd’hui restauré, le fort abrite un camp de repos qui conjugue patrimoine, confort et immersion totale dans la brousse.

Nous avons choisi deux chambres doubles, simples mais agréables, dotées de salle de bain privative et d’un espace extérieur propice à la détente entre deux safaris. Les chalets, reliés par des passerelles en bois, offrent intimité et patios ombragés, tandis que les douches extérieures donnent directement sur la savane. Mais ce sont les murs mêmes du fort qui offrent le plus beau spectacle : au coucher du soleil, ils deviennent des promontoires parfaits pour admirer les couleurs enflammées du ciel namibien, dans un calme absolu seulement troublé par les cris lointains des pintades et le bruissement discret du vent dans les herbes sèches.

Situé dans la partie orientale du parc, tout près de la porte Von Lindequist, Namutoni est un point de départ idéal pour explorer la région est, notamment Fisher’s Pan, célèbre pour sa riche avifaune. Les ornithologues y trouvent un véritable paradis : spatules, cigognes, aigrettes et flamants roses se rassemblent pendant la saison humide, transformant les plaines inondables en un ballet d’ailes et de cris.

À l’intérieur du fort, les installations sont nombreuses et bien pensées. Deux restaurants permettent de varier les plaisirs culinaires : African Fusion, inspiré des traditions locales, et le Steakhouse, plus classique. La terrasse ombragée donnant sur le point d’eau du roi Nehale est un refuge idéal pour observer girafes, éléphants et kudus venir s’abreuver à quelques dizaines de mètres seulement.

Le camp dispose également d’une supérette bien achalandée, d’une boutique de souvenirs, d’une station-service et même d’un bush bar, où voyageurs et rangers échangent leurs anecdotes autour d’un verre. Une piscine, bienvenue après les longues heures passées sur les pistes poussiéreuses, complète l’ensemble.

Mais au-delà du confort, ce qui rend Namutoni fascinant, c’est son histoire. Le site fut d’abord un poste de contrôle établi en 1897 pendant l’épidémie de maladie de la vache folle. Il fut ensuite fortifié par la Schutztruppe allemande entre 1902 et 1903, détruit en 1904 par les Ovambos, puis reconstruit deux ans plus tard. Utilisé comme poste de police et base militaire par les Sud-Africains, il est classé monument national depuis 1950 et ouvert au tourisme en 1957.

Aujourd’hui, le vieux fort n’est plus un bastion militaire, mais un havre paisible, un trait d’union entre mémoire et nature. Dormir à l’intérieur de ses murs, s’y promener au crépuscule, écouter les bruits du parc filtrer entre les pierres blanchies par le soleil… tout cela confère à Namutoni une aura particulière. Ici, plus qu’ailleurs dans le parc, l’histoire humaine et la vie sauvage cohabitent dans un équilibre fragile mais fascinant, offrant un dernier souvenir impérissable d’Étosha.


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LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1217 🦓 Safari dans le nord d’Etosha

J 1217 Observation du gnou bleu à Etosha – Namutoni : entre barbe noire et sabots prudent

J 1217 🦌 Le springbok d’Etosha Namutoni : bondissant, élégant… et un brin cabotin

J 1217 🦤 “Le cri du miroir blanc” — Rencontre avec le Korhaan d’Etosha outarde à miroir blanc

J 1217 🦓 “Rayures en mouvement” — Rencontre avec les zèbres d’Etosha, secteur Namutoni

J 1217 🐺 “Le détour du rusé” — Rencontre avec un chacal à chabraque à Etosha

J 1217 🦌 “Le désarticulé du Pan” — Bubale rouge, l’antilope qui trotte de travers mais file droit

J 1217 🪶 La fantomatique de Namutoni — L’outarde de Hartlaub joue à cache-cache

J 1217 🔴🖤 gonolek à poitrine écarlate Le chanteur masqué du bush à Etosha

J 1217 🦤 Tockus rufirostris — Le calao à bec rouge du Sud dans les savanes d’Etosha…

J 1217 🐘 Les géants plissés du Pan —elephant d’Afrique australe  chronique éléphantesque à Etosha

J 1217 🦌 Grand Koudou : “Rayures, oreilles et élégance : le koudou, ce fantôme du bush

J 1217 🦤 “Casque bleu sur terrain sablonneux — la pintade d’Etosha en opération spéciale

J 1217 🦒 Giraffa giraffa angolensis — Les grandes dames d’Etosha

J 1217 🎨 Le guêpier d’Europe fait son show à Namutoni

J 1217 🐦 Le cratérope à joues nues fait son numéro à Namutoni

J 1217 🦌 Steenbok à Namutoni

J 1217 🦌 Impalas à Namutoni

LES LIENS

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