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Guadeloupe : L’île papillon entre mer et montagne FRANCE +

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Nichée au cœur des Caraïbes, la Guadeloupe est bien plus qu’un simple archipel aux plages de carte postale. Entre volcans majestueux, forêts tropicales luxuriantes, récifs coralliens colorés et villages empreints d’histoire, elle dévoile une richesse naturelle et culturelle exceptionnelle. Chaque île, chaque recoin raconte une histoire, entre traditions créoles vivantes, cuisine parfumée, diversité biologique unique et paysages à couper le souffle. Partons à la découverte de ce territoire insulaire vibrant, où la nature s’épanouit avec générosité et où l’âme antillaise se dévoile dans toute sa splendeur.

POINTE A PITRE

Nous commençons notre voyage en Guadeloupe par Pointe-à-Pitre, où notre avion atterrit sous un ciel lumineux chargé d’humidité tropicale. À peine descendus de l’appareil, une chaleur enveloppante nous accueille, mêlée aux parfums d’hibiscus, de mangue mûre et d’embruns salés venus du large. L’excitation de la découverte nous pousse à entamer aussitôt la visite de cette ville vibrante, véritable cœur battant de l’archipel.

Nous arpentons d’abord les rues animées du centre-ville, où l’architecture coloniale nous raconte l’histoire d’une cité marquée par son passé. Les maisons en bois, souvent surélevées, exhibent des balcons ajourés en dentelle de fer forgé, vestiges d’un temps où Pointe-à-Pitre était un carrefour commercial stratégique. Chaque façade, avec ses volets colorés et ses galeries ombragées, semble figée dans une autre époque, entre mémoire vivante et traces du métissage culturel. Ici, le style créole s’impose avec élégance, mêlant influences françaises, africaines et antillaises dans une harmonie unique.

Nous faisons une halte sur la place de la Victoire, vaste esplanade bordée de palmiers royaux, véritable poumon vert de la ville. Les enfants y jouent, les anciens s’y retrouvent pour discuter à l’ombre, et les vendeuses de sorbet coco circulent avec leurs chariots colorés. En flânant, nous passons devant la belle église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, dont la structure métallique nous intrigue. Construite au XIXe siècle pour résister aux cyclones et aux tremblements de terre, elle rappelle les défis que la nature impose à ces territoires insulaires.

Non loin de là, le marché couvert de Saint-Antoine nous attire par ses couleurs et ses odeurs. Nous y découvrons un foisonnement de produits locaux : épices, fruits tropicaux, rhums arrangés, remèdes traditionnels à base de plantes médicinales, tissus madras, colliers de graines… L’ambiance est joyeuse, les échanges fusent en créole, et les étals débordent de richesses naturelles. Nous goûtons à des morceaux de canne fraîche, au jus de maracuja, et à des accras de morue encore tièdes. Chaque bouchée est une immersion dans le terroir guadeloupéen.

Au détour d’une ruelle, nous tombons sur le Mémorial ACTe, monument d’une modernité saisissante posé en bord de mer. Ce centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage nous émeut profondément. À travers ses expositions immersives, il retrace les routes de la souffrance, mais aussi de la résistance, de la dignité et de la culture créole. Nous y passons de longues heures, bouleversés mais enrichis.

Dans le port, les pélicans planent au-dessus des embarcations de pêcheurs. L’eau clapote doucement contre les coques, et l’odeur de poisson frais flotte dans l’air. Des frégates volent haut dans le ciel, tandis que, sur les quais, les marchands vendent vivaneaux, langoustes et lambis. Nous observons un crabe terrestre géant traverser la chaussée à pas tranquilles, tandis qu’un colibri vient butiner un hibiscus écarlate. Ici, la faune s’invite jusque dans la ville, et la flore s’exprime partout : dans les jardins, sur les balcons, entre les fissures des trottoirs.

Le soir venu, les lumières dorées illuminent doucement les ruelles. Les effluves de colombo, de court-bouillon et de bokit embaument l’air. Des groupes de musiciens jouent du gwo ka sur les places publiques, faisant résonner les tambours comme un battement de cœur. Nous nous laissons porter par cette ambiance chaleureuse, où la musique, la langue et les sourires racontent l’âme de Pointe-à-Pitre.

Ce premier contact avec la Guadeloupe nous plonge dans un tourbillon de sensations, d’histoires croisées et de beautés vivantes. Pointe-à-Pitre n’est pas seulement une porte d’entrée vers l’archipel : elle est une rencontre à part entière, vibrante, humaine et profondément ancrée dans son territoire.

SAINTE ROSE

Nous profitons de notre visite au domaine de Séverin pour explorer les alentours de Sainte-Rose, cette commune tranquille de la Basse-Terre qui semble encore préservée des foules touristiques. Ici, tout respire l’authenticité et la douceur de vivre caribéenne. À peine sortis de la distillerie, nous sommes enveloppés par l’air tiède chargé de senteurs sucrées, de sel marin et de fleurs tropicales. La route descend en serpentant vers la mer, bordée de maisons colorées, de champs de canne à sucre et de manguiers généreux qui projettent une ombre bienfaisante.

Nous rejoignons la côte, attirés par l’appel du rivage. La plage où nous nous arrêtons est un véritable petit coin de paradis : sable blond, cocotiers inclinés au-dessus de l’eau, mer limpide allant du turquoise au bleu profond. Il n’y a presque personne. Nous retirons nos chaussures et avançons les pieds dans l’eau tiède, grisés par le calme et la beauté du lieu. Sur la plage, quelques pêcheurs sont installés autour de paniers remplis de merveilles marines, et c’est là que nous avons la chance de goûter un mets inattendu et délicieux : des oursins fraîchement pêchés.

Leur goût iodé et onctueux évoque tout le mystère du monde sous-marin. L’un des pêcheurs nous tend un oursin qu’il ouvre devant nous à l’aide d’un couteau bien aiguisé. À l’intérieur, les langues orange vif sont prêtes à être dégustées à même la coquille, avec une pointe de citron vert ou un filet de piment doux. Nous savourons ces bouchées en silence, les yeux tournés vers la mer, comme pour prolonger cette communion avec l’île et son terroir.

En quittant la plage, nous faisons un détour par le cimetière de Sainte-Rose, dont la blancheur éclatante nous saisit. Les tombes, parfaitement entretenues, sont peintes à la chaux, immaculées sous le soleil éclatant. Ce lieu, bien loin de toute tristesse, dégage une grande paix, presque une joie silencieuse. Les croix blanches se dressent comme des sentinelles face à la mer, et les fleurs en plastique colorées ajoutent des touches vives et inattendues dans cet univers baigné de lumière. Ce cimetière créole, tourné vers l’océan, nous parle d’un rapport serein à la mort, d’une mémoire vivante, enracinée dans la terre et dans les vagues.

En flânant dans les rues de Sainte-Rose, nous ressentons ce lien fort entre la nature, les traditions et la spiritualité du lieu. C’est un village où le temps semble s’écouler plus lentement, où chaque geste, chaque rencontre, a quelque chose de vrai et d’intense. Ici, rien n’est figé. Tout vit, respire, palpite à son propre rythme.

Cette journée à Sainte-Rose, entre rhum, mer, oursins et silence éclatant du cimetière, reste l’une des plus poétiques et inattendues de notre séjour. Une halte à la fois sensorielle et intime, qui nous ancre un peu plus profondément dans l’âme de la Guadeloupe.

DOMAINE LE SEVERIN

Notre première visite de distillerie nous mène au Domaine de Séverin, niché dans la campagne verdoyante de Sainte-Rose, sur la Basse-Terre. En empruntant la petite route bordée de cannes à sucre ondulant sous le vent, nous ressentons déjà toute l’atmosphère paisible et généreuse de cette région fertile. Le domaine, anciennement une habitation sucrière du XIXe siècle, conserve encore aujourd’hui son charme authentique, avec ses bâtiments traditionnels aux toits rouges, ses allées ombragées et ses machines anciennes soigneusement préservées.

LES SOURCES DE SOFAIA

À proximité de Sainte-Rose, nous poursuivons notre escapade en remontant vers les hauteurs luxuriantes de Sofaïa, où se cachent les célèbres sources thermales du même nom. La route qui y mène grimpe doucement à travers une forêt dense et verdoyante. L’humidité de l’air se fait plus présente, enveloppante, et les feuillages brillent sous la lumière tamisée qui filtre à travers la canopée. Tout autour de nous, les chants des oiseaux tropicaux, les bruissements de la végétation et le clapotis de l’eau créent une atmosphère paisible, presque mystique.

Arrivés aux sources, une fine vapeur s’élève du sol, signe de l’activité géothermique intense qui anime cette terre volcanique. Ici, l’eau naturellement chaude et soufrée jaillit d’une faille dans la roche, avant d’être canalisée vers une douche en plein air. Le lieu est simple, sans fioritures, mais c’est justement ce qui lui donne tout son charme. Une structure en pierre noire volcanique permet de se placer sous le jet d’eau chaude qui coule avec force.

Nous nous approchons, curieux. Dès les premières gouttes, une sensation de chaleur bienfaisante nous parcourt. L’odeur caractéristique du soufre, un peu âcre, nous surprend au départ, mais on s’y habitue vite. L’eau glisse sur la peau, dénoue les tensions, procure une sensation de détente immédiate. Certains viennent ici régulièrement pour soulager des douleurs articulaires ou musculaires, d’autres simplement pour le plaisir du bain chaud naturel au cœur de la forêt.

Tout autour, la flore est exubérante. Des fougères arborescentes, des balisiers rouge feu, des hibiscus géants et des palmiers royaux bordent le sentier. Des papillons voltigent entre les fleurs, tandis qu’un petit anolis vert se faufile entre les feuilles. On a même aperçu un sucrier à ventre jaune sautiller d’une branche à l’autre au-dessus de nos têtes.

L’endroit semble hors du temps. On y reste volontiers plus longtemps que prévu, à écouter le murmure constant de l’eau, à contempler le jeu de la lumière sur les gouttelettes, à sentir notre corps se relâcher peu à peu. C’est une halte à la fois sensorielle et spirituelle, un moment de reconnexion profonde à la nature.

Lorsque nous reprenons la route, revigorés et un peu flottants, nous avons la sensation d’avoir reçu un cadeau secret, une bénédiction offerte par la terre elle-même. Sofaïa restera pour nous une parenthèse enchantée, où les forces naturelles de la Guadeloupe se sont manifestées avec douceur et intensité.

BAILLE-ARGENT

Baille-Argent est un village situé dans la commune de Sainte-Rose, sur la côte nord de Grande-Terre en Guadeloupe. Ce petit coin de paradis est un endroit moins fréquenté des touristes, offrant ainsi une expérience plus authentique et intimiste de la Guadeloupe. C’est un lieu où la nature demeure préservée, et où la beauté des paysages locaux et la tranquillité de la vie rurale se marient à merveille.

Le village de Baille-Argent est principalement connu pour son emplacement au bord de la mer des Caraïbes, et pour ses magnifiques plages de sable fin, qui, malgré leur beauté, sont encore relativement épargnées par le tourisme de masse. Ici, on peut profiter d’une mer calme et cristalline, idéale pour la baignade, la plongée avec tuba, ou encore la pratique de sports nautiques. Les eaux turquoise se mêlent parfaitement à la végétation luxuriante, créant des paysages à couper le souffle.

Une particularité de Baille-Argent est sa plage, qui est entourée de falaises et de montagnes verdoyantes. Ces formations géologiques, associées à la couleur des eaux, confèrent au site une atmosphère calme et presque magique. C’est un lieu où l’on peut se détendre, loin du tumulte des grandes plages touristiques, et savourer la tranquillité de la nature environnante.

En plus de ses plages magnifiques, Baille-Argent est également un excellent point de départ pour explorer la végétation tropicale luxuriante qui caractérise la région. La commune de Sainte-Rose, dont fait partie Baille-Argent, est réputée pour ses sentiers de randonnée, et plusieurs itinéraires permettent de découvrir la richesse de la flore locale, allant des forêts tropicales aux champs de canne à sucre. De nombreux arbres et plantes typiques de la Guadeloupe, tels que les hibiscus, les bougainvilliers, et les bananiers, bordent les routes et les sentiers.

Le village de Baille-Argent est aussi connu pour sa culture agricole. On peut y trouver des fermes locales qui cultivent des fruits tropicaux comme la banane, la papaye, l’ananas, et la mangue. Les habitants sont très attachés à leur terre, et cette richesse agricole permet de découvrir un autre aspect de la vie locale. Certaines exploitations agricoles, comme celles qui cultivent la canne à sucre, produisent des produits comme le sucre de canne et le rhum, qui sont emblématiques de l’âme de la Guadeloupe.

Si l’on se rend à Baille-Argent, il est également possible d’explorer les sites naturels environnants, comme la magnifique cascade de la rivière du Plessis, qui se trouve non loin du village. Cette cascade, nichée dans la végétation luxuriante, est un lieu idéal pour se ressourcer et profiter de la nature dans toute sa splendeur.

Baille-Argent offre aussi un aperçu intéressant de la vie créole et de la culture locale. Les habitants, fiers de leur patrimoine, sont généralement très accueillants et aiment partager leur histoire. En flânant dans les ruelles de ce petit village, on peut croiser des marchés locaux, des artisans, et des producteurs qui proposent des produits faits maison, comme des confitures de fruits tropicaux ou des épices locales. L’atmosphère y est détendue, et il est facile de s’imprégner du rythme de vie tranquille des Guadeloupéens.

En somme, Baille-Argent est une destination parfaite pour ceux qui souhaitent découvrir une Guadeloupe plus authentique, loin des sentiers battus. Son cadre naturel époustouflant, son ambiance paisible, et sa richesse culturelle en font un lieu à la fois charmant et relaxant. C’est l’endroit idéal pour se reconnecter avec la nature, s’imprégner de la culture locale, et profiter de la beauté sauvage de l’île.

LE MOULE

Le lendemain matin, nous prenons la direction du Moule, une commune vivante de Grande-Terre qui allie charme créole, patrimoine historique et douceur de vivre en bord de mer. En traversant les paysages de canne à sucre qui s’étendent à perte de vue, nous ressentons le souffle chaud du vent venu de l’Atlantique, porteur de sel, de sucre et de promesses de découvertes.

Arrivés au Moule, l’atmosphère est festive. Les rues sont animées, décorées de guirlandes colorées suspendues entre les lampadaires, et une musique entraînante s’échappe des boutiques. C’est là, en pleine journée, que nous avons la surprise de croiser un Père Noël caribéen, vêtu de son costume rouge traditionnel mais chaussé de tongs, un grand sourire aux lèvres, saluant les passants et distribuant des friandises aux enfants ravis. Il prend volontiers la pose pour une photo, avec dans le regard cette malice chaleureuse typique des Antilles.

En poursuivant notre flânerie, nous tombons par hasard sur une scène inattendue et émouvante : un mariage créole en plein cœur de la ville. Les invités, vêtus de couleurs vives, défilent dans la rue au son du gwo ka et des tambours. Les femmes portent de magnifiques robes traditionnelles à volants, et les hommes des chemises en madras assorties. Le cortège est suivi par une petite fanfare locale, et les sourires, les rires, les youyous fusent dans l’air chaud de midi. Nous nous laissons entraîner par la joie ambiante, spectateurs heureux de ce moment de partage simple et vrai.

L’après-midi, nous gagnons la plage du Moule, où les vagues viennent caresser le sable doré. L’eau est turquoise, vivante, et le ciel, sans nuages, semble vibrer sous le soleil éclatant. Un peu plus loin, de petites paillotes en bois peint offrent l’ombre bienvenue pour se détendre. Nous choisissons l’une d’elles, accueillis avec bonne humeur par le propriétaire qui, en quelques gestes précis, prépare sous nos yeux un Ti punch maison : rhum agricole, un trait de sirop de canne, un morceau de citron vert fraîchement écrasé.

Nous nous installons à l’ombre, Ti punch à la main, face à la mer. Le rhum est fort, aromatique, presque capiteux, mais adouci par la douceur sucrée et l’acidité du citron. Le sable chaud sous nos pieds, la mer qui clapote doucement, la musique créole en fond sonore, tout semble parfait. À côté de nous, des habitués discutent de pêche, d’actualité locale, de la prochaine fête patronale.

L’ambiance est conviviale, détendue, profondément ancrée dans le quotidien antillais.

Ce moment passé au Moule nous plonge au cœur de l’âme guadeloupéenne, entre traditions vivantes, chaleur humaine et art de profiter du présent. C’est une journée où se mêlent rires, rencontres inattendues et plaisirs simples – une journée comme on les aime, inoubliable et profondément authentique.

DISTILLERIE DAMOISEAU

Nous poursuivons notre découverte des distilleries emblématiques de la Guadeloupe en mettant le cap sur Le Moule, pour visiter la célèbre distillerie Damoiseau. Nichée au cœur d’un domaine verdoyant bordé de champs de canne à sucre, elle est l’une des plus connues de l’île et incarne tout le savoir-faire guadeloupéen en matière de rhum agricole.

LES ESPACES NATURELS DE BASSE-TERRE

Le lendemain, à la fraîcheur de l’aube, nous prenons la direction de Baie-Mahault. Le jour commence à peine à poindre, et nous roulons sous un ciel rosé aux teintes changeantes. La lumière du matin caresse doucement les palmiers, les champs de canne encore embrumés, et la mer qui borde la route scintille déjà, calme et immobile. C’est un moment suspendu, baigné de douceur, où le temps semble ralentir

MORNE A L’EAU

Morne-à-l’Eau, niché au cœur de la Grande-Terre, est un village qui séduit par son authenticité et son charme créole. Dès notre arrivée, l’atmosphère tranquille de ce lieu nous enveloppe, et nous nous laissons immédiatement captiver par ses rues pittoresques et son ambiance détendue. Ce n’est pas un lieu surpeuplé de touristes, mais plutôt un endroit où les habitants vivent au rythme de l’île, partageant leur quotidien avec un sourire sincère.

Ce qui frappe en premier à Morne-à-l’Eau, c’est son architecture colorée et vivante, typique des maisons créoles. Les façades aux teintes vives de bleu, de vert, de jaune ou de rouge se dressent fièrement, chacune racontant une histoire. L’église, au sommet du village, domine fièrement l’horizon, ses pierres blanches et son toit en tôle ondulée se fondent parfaitement dans le décor, tout en étant un repère central pour les habitants.

L’un des moments forts de notre visite à Morne-à-l’Eau est le cimetière, qui se distingue par une singularité marquante : ses tombes blanches et immaculées. L’ensemble crée un paysage saisissant de beauté, avec ses rangées de stèles parfaitement alignées sous l’ombre des arbres. C’est un lieu de recueillement paisible, mais aussi un reflet de la culture locale, où l’on retrouve une certaine sérénité dans l’organisation du lieu, rendant hommage aux ancêtres d’une manière à la fois simple et majestueuse.

La ville est aussi un point de départ idéal pour explorer les environs, et plus particulièrement pour découvrir la richesse de la campagne guadeloupéenne. En arpentant les petites routes qui sillonnent la région, on aperçoit des champs de canne à sucre qui s’étendent à perte de vue, ainsi que des plantations de bananes et de légumes tropicaux, où les travailleurs s’affairent dans la chaleur humide de l’île. Nous faisons une pause à un marché local, où nous pouvons déguster des fruits exotiques tels que les goyaves, les maracujas, ou encore les petites mangues sucrées, une explosion de saveurs et de couleurs.

Si Morne-à-l’Eau n’est pas aussi touristique que d’autres villes de la Guadeloupe, c’est sans doute ce qui fait tout son charme. C’est une destination idéale pour ceux qui souhaitent vivre une expérience plus authentique, loin des foules, et découvrir la vie locale dans sa plus simple expression. C’est aussi un lieu de rencontre, où les habitants, toujours prêts à partager un sourire ou une histoire, nous offrent une véritable immersion dans la culture guadeloupéenne.

PETIT CANAL

Petit-Canal, situé sur la côte nord de la Grande-Terre, est un village guadeloupéen à la fois calme et pittoresque, qui se distingue par son authenticité et son ambiance tranquille. Dès notre arrivée, nous ressentons la douceur de vivre qui caractérise ce lieu. Contrairement à d’autres destinations plus fréquentées de l’île, Petit-Canal reste encore relativement épargné par le tourisme de masse, offrant ainsi une atmosphère décontractée et authentique.

Le village tire son nom du petit canal, un bras de mer qui sépare la Grande-Terre de l’île de la Désirade, et qui est un point de passage pour les pêcheurs locaux. Ce canal, avec ses eaux turquoises et ses rivages bordés de végétation luxuriante, constitue un véritable havre de paix. En nous promenant le long de l’eau, nous pouvons observer les petites embarcations des pêcheurs qui partent tôt le matin pour leurs récoltes maritimes. La mer, calme et sereine, semble être un miroir parfait, et l’on se laisse envoûter par la beauté tranquille du paysage.

L’un des atouts majeurs de Petit-Canal est sa proximité avec la nature. En nous aventurant à l’extérieur du village, nous découvrons des paysages typiques de la Guadeloupe, avec des champs de canne à sucre, des plantations de bananes et des forêts tropicales qui recouvrent une grande partie de l’île. C’est un lieu idéal pour les amoureux de la nature et les randonneurs, qui peuvent profiter de sentiers bien balisés pour explorer la flore et la faune locales. Parmi les espèces endémiques, les colibris et les geckos sont souvent au rendez-vous, tandis que les cocotiers, les manguiers et les bananiers ajoutent des touches de verdure au paysage.

Petit-Canal est aussi un endroit riche en histoire. Le village a une forte tradition maritime et a été un centre important pour la production de sucre et d’alcool au XVIIIe siècle. En flânant dans le village, nous découvrons des vestiges de cette époque, comme des anciennes habitations créoles, des moulins à vent et des sites liés à la traite des esclaves, témoignant de l’histoire complexe et profonde de la Guadeloupe.

Une autre curiosité de Petit-Canal est son église, qui se dresse fièrement au centre du village. Son architecture simple mais élégante s’intègre parfaitement dans le paysage environnant. L’intérieur de l’église, sobre et lumineux, est décoré de manière traditionnelle, et une visite permet de comprendre l’importance de la religion dans la vie quotidienne des habitants.

Petit-Canal est également connu pour ses petites plages, parfois moins fréquentées que celles des zones touristiques, mais tout aussi belles. Ces plages, comme celle de la Perle, sont parfaites pour ceux qui cherchent à se détendre au bord de l’eau, loin de la foule. L’eau y est claire, idéale pour une baignade rafraîchissante ou une session de snorkeling pour observer les poissons multicolores qui évoluent dans les coraux.

En soirée, Petit-Canal se transforme en un lieu encore plus paisible, où les habitants se retrouvent souvent autour de leurs maisons ou au bord du canal pour discuter, écouter de la musique locale ou savourer un plat traditionnel. Nous avons eu la chance d’assister à une petite fête de quartier, où l’on nous a offert des spécialités locales comme le colombo de poulet et le blaff de poisson, le tout accompagné d’un ti-punch rafraîchissant.

Ce village guadeloupéen est un véritable écrin de tranquillité et de beauté naturelle, loin des grandes foules touristiques. C’est un endroit parfait pour découvrir l’authenticité de l’île, ses paysages tropicaux, sa culture et son histoire, tout en profitant de moments de calme au bord de la mer ou dans la verdure environnante. Petit-Canal nous a conquis par son atmosphère détendue et son accueil chaleureux, nous laissant des souvenirs de paix et d’harmonIE

PORT LOUIS

Port-Louis, situé à l’extrémité nord-ouest de la Grande-Terre en Guadeloupe, est un véritable havre de paix qui mêle beauté naturelle, traditions locales et moments de détente. Dès notre arrivée, nous sommes frappés par la tranquillité du lieu, à la fois loin des grandes foules et proche d’une nature préservée. Ce village de pêcheurs est un endroit idéal pour se ressourcer, avec ses plages magnifiques qui s’étendent à perte de vue, bordées de sable doré et baignées par une mer calme aux eaux turquoises.

L’une des particularités de Port-Louis est sa plage, qui semble presque suspendue dans le temps. Contrairement à d’autres plages de l’île, ici, l’atmosphère est détendue et sereine, sans l’agitation touristique. Nous avons pris le temps de nous y installer, profitant de la douceur de l’air marin et du paysage pittoresque qui nous entoure. En longeant la plage, nous apercevons les petites cabanes en bois typiques des pêcheurs locaux, et plus loin, le bleu de la mer se confond avec l’horizon, créant une sensation de calme absolu.

Un des moments les plus insolites de notre visite à Port-Louis a été la découverte de la fabrication de glace, un savoir-faire ancestral qui se perpétue encore sur la plage. Dans un petit coin de la plage, une petite cuve en métal, alimentée par la chaleur du soleil, est utilisée pour produire de la glace, sans aucune machine ni système de réfrigération. Le processus est simple mais fascinant : grâce à l’humidité ambiante et à la chaleur du soleil, la glace se forme lentement, et elle est ensuite utilisée pour rafraîchir les boissons et servir des glaces artisanales. Nous avons eu l’occasion de goûter à cette glace locale, servie dans des cornets faits maison. C’était un vrai délice, une expérience à la fois rafraîchissante et authentique qui nous a permis de goûter à un produit local à la fois simple et savoureux.

Plus tard dans l’après-midi, alors que le soleil commence à se coucher, la magie de Port-Louis opère. Le ciel se teinte de nuances spectaculaires de rose, d’orange et de violet, alors que les derniers rayons du soleil plongent lentement dans la mer. Le coucher du soleil à Port-Louis est un moment inoubliable, où la lumière changeante donne un éclat particulier à la plage et à l’eau. Nous avons pris place sur le sable, en silence, admirant ce spectacle naturel et laissant la beauté du paysage nous envahir. Le contraste entre les couleurs du ciel et de l’eau, et la silhouette des pêcheurs rentrant au port avec leurs embarcations, crée une scène apaisante, empreinte de sérénité.

À cette heure de la journée, l’ambiance du village se transforme. Les pêcheurs déchargent leurs prises du jour, et les habitants se rassemblent, souvent autour des petits restaurants locaux, où l’on peut déguster des spécialités créoles fraîchement préparées. L’atmosphère devient conviviale, et les senteurs des plats mijotés se mêlent à l’air salin, créant une ambiance chaleureuse et accueillante.

Port-Louis, avec sa plage magnifique, son artisanat local et ses magnifiques couchers de soleil, nous a offert un instant de pure tranquillité et de beauté. C’est un endroit où l’on peut se détendre pleinement, loin de l’agitation, tout en découvrant un aspect authentique de la vie en Guadeloupe. Que ce soit pour profiter de la plage, déguster une glace artisanale ou admirer la nature, Port-Louis est une destination qui nous invite à la détente et à l’émerveillement.

LES ESPACES NATURELS DE GRANDE-TERRE

Grande-Terre, souvent perçue comme la « plage de la Guadeloupe », dévoile pourtant bien plus que ses célèbres lagons et son sable blond. Derrière ses paysages de carte postale se cache une diversité naturelle surprenante, parfois insoupçonnée. Plate et calcaire, cette partie orientale de l’archipel contraste fortement avec sa voisine Basse-Terre, volcanique et montagneuse. Ici, les falaises se dressent face à l’Atlantique, les mangroves s’étendent discrètement en bord de mer, les champs de canne ondulent au gré des alizés, et les zones sèches du nord offrent un écosystème unique où la flore s’adapte à l’aridité.

ILET CARET

L’îlet Caret est l’un des joyaux cachés de la Guadeloupe, un petit paradis tropical situé au cœur de l’archipel de la mer des Caraïbes. C’est une petite île corallienne, un véritable sanctuaire naturel qui séduit les visiteurs par ses eaux turquoise cristallines, ses plages de sable blanc immaculé, et sa faune et flore sous-marine incroyablement riche.

SAINT ANNE

Sainte-Anne, située sur la côte sud de la Grande-Terre en Guadeloupe, est un véritable joyau de l’île, offrant un mélange parfait de beauté naturelle, de charme créole et d’authenticité. Cette petite ville balnéaire est un incontournable pour tous les visiteurs souhaitant découvrir un aspect plus détendu et typique de la Guadeloupe.

En arrivant à Sainte-Anne, nous sommes immédiatement frappés par l’atmosphère chaleureuse et conviviale de la ville, qui semble respirer le calme et la tranquillité. La première chose qui nous frappe est sans doute sa plage emblématique, la Plage de Sainte-Anne, une étendue de sable blanc bordée par des eaux turquoise, un cadre paradisiaque où il fait bon se détendre et se baigner. L’eau est cristalline, et la plage est idéale pour des baignades rafraîchissantes sous le soleil chaud des Caraïbes. C’est un endroit parfait pour passer quelques heures à profiter des vagues douces, de la chaleur du sable sous les pieds, ou pour se relaxer à l’ombre des palmiers. Pour les amateurs de sports nautiques, la plage offre également des opportunités de faire du jet-ski, du paddle ou de la plongée.

Mais Sainte-Anne n’est pas qu’une destination balnéaire ; elle regorge également de découvertes culturelles et historiques. Le centre-ville, bien que modeste, est pittoresque, avec ses ruelles animées, ses marchés colorés et ses maisons créoles aux façades vivantes et colorées. Le marché de Sainte-Anne est un lieu de rencontre idéal pour s’imprégner de l’ambiance locale. Il regorge de produits frais, de fruits tropicaux, de légumes locaux et de spécialités guadeloupéennes, mais c’est aussi un lieu où l’on peut goûter à l’artisanat local, comme des bijoux faits main, des sacs en paille ou des objets décoratifs inspirés de la culture créole.

Une autre expérience incontournable lors de notre visite à Sainte-Anne est la dégustation de noix de coco, une tradition bien ancrée dans cette région. Nous avons eu la chance de rencontrer des producteurs locaux qui vendent des noix de coco fraîches sur le marché ou à même la plage.

La noix de coco est un véritable symbole des Caraïbes, et ici, elle est bien plus qu’un simple fruit, elle fait partie intégrante du mode de vie local. Lors de notre dégustation, on nous a coupé la noix de coco sous ses différentes formes : d’abord l’eau fraîche, d’un goût sucré et rafraîchissant, parfaite pour s’hydrater après une journée de chaleur. Puis, la chair tendre et légèrement sucrée de la noix, idéale pour une collation saine et savoureuse. C’est une expérience simple, mais tellement authentique, qui nous permet de goûter à la nature locale dans sa forme la plus pure.

Au-delà de la plage et du marché, Sainte-Anne propose également quelques activités de plein air. Les sentiers qui longent la côte offrent des vues spectaculaires sur l’océan et la végétation environnante. Il est possible de faire des promenades à pied ou en vélo pour explorer les environs, et découvrir des points de vue magnifiques sur la mer des Caraïbes. De plus, l’île voisine de l’îlet du Gosier, accessible en bateau depuis Sainte-Anne, est une excursion populaire, offrant des plages sauvages et un cadre naturel préservé.

Sainte-Anne est aussi une ville où il fait bon flâner en soirée. Les restaurants et les bars en bord de mer proposent des spécialités locales, comme le colombo de poulet ou de poisson, les acras de morue ou encore les fameux ti-punchs créoles. Se poser sur une terrasse avec vue sur la mer au coucher du soleil est une manière idéale de terminer une journée à Sainte-Anne, en dégustant des spécialités locales et en profitant de l’atmosphère décontractée de la ville.

En résumé, Sainte-Anne est un véritable havre de paix, où la beauté naturelle, la culture créole et les plaisirs simples de la vie se mêlent harmonieusement. Entre ses plages paradisiaques, son marché vivant, ses moments de dégustation de noix de coco et son ambiance chaleureuse, cette petite ville de Guadeloupe est un lieu incontournable pour ceux qui cherchent à s’immerger pleinement dans la douceur de vivre des Caraïbes.

TROIS RIVIERES

Trois-Rivières, un charmant village situé sur la côte sud de la Basse-Terre en Guadeloupe, est une destination souvent ignorée par les touristes mais qui regorge de trésors naturels et culturels à découvrir. Ce village, qui tire son nom des trois rivières qui le traversent, est un véritable havre de paix, offrant une combinaison parfaite de paysages spectaculaires, d’histoire locale et d’une ambiance authentique.

En arrivant à Trois-Rivières, nous sommes immédiatement frappés par la beauté sauvage de la région. La ville est nichée au pied de la montagne, entourée de forêts luxuriantes et de rivières cristallines qui serpentent à travers le paysage. La verdure omniprésente donne à cet endroit une atmosphère tranquille et apaisante, loin de l’agitation des sites plus touristiques de l’île.

Nous commençons notre exploration par le sentier de la rivière de Sainte-Marie, un incontournable pour les amoureux de la nature. Ce parcours de randonnée nous mène à travers une forêt tropicale dense, où nous avons eu la chance d’observer la faune locale, notamment des oiseaux exotiques et des insectes colorés. Les rivières qui bordent le sentier sont incroyablement limpides, et nous avons souvent été tentés par un bain rafraîchissant dans leurs eaux fraîches. Au fur et à mesure de notre avancée, nous découvrons des cascades cachées, des bassins naturels parfaits pour une baignade ou un pique-nique en pleine nature.

Après cette randonnée, nous prenons le temps de visiter l’une des distilleries de la région, car Trois-Rivières est aussi connue pour son production de rhum agricole. La distillerie Trois-Rivières est l’une des plus célèbres, et sa visite nous permet de plonger dans l’histoire de la production du rhum en Guadeloupe. Nous découvrons les étapes de fabrication, depuis la récolte de la canne à sucre jusqu’à l’élaboration du rhum, et bien sûr, nous terminons la visite par une dégustation de leurs meilleurs crus. Le rhum agricole de Trois-Rivières est réputé pour sa richesse et ses arômes uniques, grâce au climat propice et à la qualité de la canne à sucre cultivée dans la région.

Tout près du centre du village, nous visitons le musée de la canne à sucre, où l’on peut en apprendre davantage sur l’histoire de l’industrie sucrière et de la distillation de rhum, qui ont marqué le développement économique et culturel de la Guadeloupe. Le musée est installé dans un ancien moulin, et à travers ses expositions, on plonge dans les traditions agricoles et industrielles de l’île, en découvrant le travail des anciens esclaves et l’évolution des techniques de production au fil des siècles.

Une autre belle découverte de Trois-Rivières est sa plage, un petit coin de paradis moins fréquenté que les plages du nord de l’île. Bien que l’eau soit parfois plus agitée, la plage de Trois-Rivières offre une tranquillité et une beauté naturelles rares. Le sable est d’un doré éclatant, et les vues sur l’océan Atlantique et les montagnes environnantes sont spectaculaires. Les amateurs de plongée apprécieront également la richesse sous-marine de la région, avec ses coraux et sa faune marine diversifiée. En plus de cela, le village est un excellent point de départ pour explorer la région de la Soufrière, avec ses paysages volcaniques impressionnants et ses sources thermales.

Enfin, Trois-Rivières est également un lieu chargé d’histoire. Le village a été témoin de nombreux événements marquants, notamment durant l’époque coloniale. Son patrimoine est encore visible dans les bâtiments anciens, les maisons créoles et les vestiges de plantations. La petite église du village, simple mais pleine de charme, offre un cadre paisible pour un moment de contemplation. Les ruelles de Trois-Rivières, bordées de maisons traditionnelles et de jardins tropicaux, invitent à la flânerie, permettant de s’imprégner de l’atmosphère locale.

En résumé, Trois-Rivières est un endroit où la nature et l’histoire se rencontrent pour offrir une expérience authentique de la Guadeloupe. Entre randonnées dans les forêts tropicales, découverte de la culture du rhum, baignades dans les rivières et immersion dans la vie locale, ce village mérite amplement une visite. C’est une destination idéale pour ceux qui cherchent à s’éloigner des sentiers battus et à découvrir un autre visage de l’île, plus calme, plus intime, mais tout aussi fascinant.

DESHAYES ET GRANDE ANSE

Deshaies est une charmante commune située sur la côte nord-ouest de Grande-Terre, en Guadeloupe, qui séduit immédiatement par son cadre naturel préservé, son ambiance tranquille et son authenticité. Le village est niché entre la mer des Caraïbes et les montagnes verdoyantes de la région, offrant ainsi un panorama à couper le souffle. Son cœur, avec ses petites rues animées, regorge de commerces locaux, de restaurants typiques et de marchés où l’on trouve des produits frais, des épices et de l’artisanat. L’architecture créole qui caractérise la ville, avec ses maisons colorées et ses balcons en bois sculpté, ajoute au charme indéniable de Deshaies.

Un des points forts de Deshaies est son jardin botanique, un lieu incontournable pour les amoureux de la nature. Ce jardin, situé sur un ancien domaine, regorge d’une grande variété de plantes tropicales, d’arbres fruitiers, de fleurs exotiques et d’espèces endémiques. Il constitue un lieu idéal pour se promener et admirer la diversité végétale de la Guadeloupe tout en profitant de la tranquillité du site.

Mais c’est avant tout la Grande Anse, une magnifique plage située à quelques kilomètres de Deshaies, qui attire le plus grand nombre de visiteurs. Véritable carte postale, cette plage de sable fin est bordée par des eaux cristallines d’un bleu éclatant, idéales pour la baignade et les sports nautiques. La plage de la Grande Anse est l’une des plus belles de la Guadeloupe, et sa grande étendue permet de s’y sentir à l’aise, même en haute saison.

L’ambiance qui règne sur la Grande Anse est paisible et décontractée. C’est un lieu parfait pour se détendre sous les cocotiers, écouter les vagues, ou savourer un cocktail ou une noix de coco fraîche vendue par les petits marchands locaux. La plage est protégée des vagues par une barrière de corail, ce qui la rend idéale pour les familles et les amateurs de snorkeling. En vous aventurant dans l’eau, vous pouvez découvrir une faune sous-marine remarquable, avec des poissons tropicaux colorés et des coraux vivants.

Au fil des années, la Grande Anse a su préserver son caractère authentique et naturel, sans l’industrialisation ou la sur-commercialisation que l’on peut parfois trouver sur d’autres plages touristiques. L’absence de grands complexes hôteliers permet à la plage de conserver une atmosphère tranquille et relaxante.

Les montagnes environnantes offrent également de nombreuses possibilités de randonnées et de promenades, et l’on peut rapidement se retrouver dans des forêts tropicales denses, offrant ainsi une immersion totale dans la nature guadeloupéenne. Le site est donc un véritable paradis pour les amoureux de la nature, de la mer et des paysages à couper le souffle.

En plus de son caractère touristique, Deshaies est un endroit empreint d’histoire, où l’on peut encore ressentir l’âme de la Guadeloupe d’antan. C’est un lieu où l’on se sent à la fois loin du tumulte de la vie quotidienne et pourtant immergé dans la culture et la beauté naturelle de l’île.

Pour ceux qui souhaitent s’éloigner des plages les plus fréquentées et découvrir un cadre plus intime, Deshaies et la Grande Anse sont des destinations parfaites, alliant beauté naturelle, tranquillité et authenticité. Que ce soit pour se détendre au bord de l’eau, explorer la nature ou s’imprégner de la culture locale, ces lieux ne manqueront pas de séduire tous ceux qui s’y aventurent.

LE JARDIN D’EAU

Le Jardin d’Eau de Deshaies est un véritable havre de paix niché au cœur d’un écrin de verdure, à quelques minutes du bourg de Deshaies, en Basse-Terre. Loin de l’agitation des plages, ce jardin peu connu offre une immersion totale dans un univers végétal et aquatique d’une beauté rare. Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés par une atmosphère paisible, presque hors du temps, rythmée par le clapotis de l’eau et les bruissements discrets de la nature.

LE JARDIN BOTANIQUE DESHAYES

Le Jardin Botanique de Deshaies est l’un des joyaux de la Basse-Terre, un lieu que nous découvrons avec émerveillement dès notre arrivée. Niché sur les hauteurs de Deshaies, ce jardin est un véritable écrin de biodiversité, offrant une vue panoramique sur la mer des Caraïbes tout en plongeant ses visiteurs dans un univers végétal foisonnant, à la fois apaisant et spectaculaire.

BASSE-TERRE

Nous arrivons à Basse-Terre, capitale administrative de la Guadeloupe, avec l’impression de remonter le temps. Contrairement à Pointe-à-Pitre, plus moderne et commerçante, Basse-Terre nous charme par son ambiance coloniale, ses rues pavées, ses maisons créoles colorées et son rythme tranquille. Ici, l’histoire est inscrite dans chaque pierre, chaque façade, chaque arbre.

Nous commençons notre promenade par le cœur historique, où trône le palais du Conseil départemental, imposant bâtiment datant du XIXe siècle, au style néoclassique sobre et élégant. Non loin de là, la cathédrale Notre-Dame-de-Guadeloupe attire notre regard avec sa façade de pierre volcanique sombre et ses vitraux vibrants de couleurs. À l’intérieur, le calme et la lumière filtrée créent une atmosphère recueillie, presque mystique. Cette cathédrale, reconstruite plusieurs fois après les séismes, reste un témoin de la résilience du peuple guadeloupéen.

En flânant dans les ruelles, nous découvrons des maisons traditionnelles en bois, ornées de lambrequins finement découpés, souvent peintes en teintes vives : turquoise, jaune citron, vert menthe. Les jardins débordent de bougainvillées, d’hibiscus et de palmiers. Des senteurs de vanille, de café, de sucre et d’épices nous parviennent des marchés ou des cuisines ouvertes.

Nous faisons halte au marché couvert, véritable centre nerveux de la ville. L’ambiance est animée, colorée, vivante. Les étals regorgent de fruits tropicaux aux formes étonnantes — corossols, sapotilles, mangues, caramboles — et d’épices à la palette infinie : cannelle, curcuma, bois d’Inde, muscade. Nous goûtons des confitures maison, des rhums arrangés aux parfums puissants, et échangeons quelques mots avec les vendeuses, toujours promptes à partager une recette ou une anecdote.

Un peu plus loin, nous empruntons la route qui monte jusqu’au Fort Delgrès, perché sur une hauteur, dominant la mer. Ce lieu de mémoire, entouré de murailles épaisses et de canons rouillés, rend hommage au colonel Louis Delgrès, héros de la résistance contre le rétablissement de l’esclavage en 1802. Depuis les remparts, la vue est à couper le souffle : les flots sombres de la mer des Caraïbes, les toits rouges de la ville, et au loin, la silhouette majestueuse de la Soufrière, recouverte souvent d’un voile de brume.

Nous nous enfonçons ensuite dans les quartiers plus tranquilles, là où les manguiers géants offrent de l’ombre, où les écoles et les petits commerces rythment la vie quotidienne. Ici, Basse-Terre se révèle dans sa dimension la plus humaine : une ville à taille douce, avec une âme. On y ressent une identité forte, une fierté tranquille, enracinée dans son histoire, sa culture et sa nature.

Partout, la végétation est luxuriante : frangipaniers en fleurs, fougères arborescentes, orchidées suspendues dans les arbres. Les oiseaux chantent, parfois un colibri passe en un éclair irisé. À quelques kilomètres seulement, commence la forêt tropicale du parc national, et déjà on sent l’humidité plus dense, les senteurs plus profondes, la nature plus sauvage.

Basse-Terre est une ville qu’on ne visite pas dans la précipitation. Elle se savoure comme un vieux rhum : lentement, avec respect, en laissant les arômes et les histoires s’infuser. Elle est à la fois discrète et profondément enracinée, authentique et vivante, un concentré de la Guadeloupe dans ce qu’elle a de plus vrai.

LE DOMAINE DE LA GRIVELIERE

Nichée au cœur de la vallée de la Grande Rivière, dans la commune de Vieux-Habitants en Guadeloupe, l’Habitation La Grivelière est une ancienne plantation caféière datant de la fin du XVIIᵉ siècle. Fondée par des moines jacobins sous le nom de Manufacture Saint-Joseph, elle s’est développée au fil des siècles pour devenir un témoin emblématique de l’économie de plantation de l’île.

Classée monument historique en 1987, La Grivelière a conservé une grande partie de son architecture d’origine. Le domaine comprend une douzaine de bâtiments, dont des structures agricoles telles que des boucans, une bonifierie et une déceriseuse, ainsi que des bâtiments domestiques comme les longères des maîtres et du contremaître, les cuisines et les cases des esclaves. Ces constructions, harmonieusement intégrées dans un environnement luxuriant, offrent un aperçu précieux de la vie sur une plantation antillaise d’autrefois.

Aujourd’hui, l’Habitation La Grivelière a retrouvé sa vocation agricole en produisant du café et du cacao selon des méthodes traditionnelles. Les visiteurs peuvent explorer les plantations, observer les différentes étapes de la transformation du café, de la cueillette à la torréfaction, et déguster le produit final reconnu pour sa qualité exceptionnelle. La production artisanale de cacao est également mise en avant, avec la fabrication du bâton de kako, ingrédient essentiel du chocolat chaud local. 

Outre son intérêt agricole, La Grivelière propose des visites guidées qui plongent les visiteurs dans l’histoire de la Guadeloupe, abordant des thèmes tels que l’esclavage, l’économie de plantation et les savoir-faire traditionnels. Le site accueille également des événements culturels, des ateliers de découverte et dispose d’une boutique offrant des produits locaux et artisanaux.

En somme, l’Habitation La Grivelière est un lieu incontournable pour quiconque souhaite comprendre le patrimoine historique et culturel de la Guadeloupe, tout en profitant d’un cadre naturel exceptionnel.

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