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Jarabacoa, le paradis vert des Caraïbes République Dominicaine +

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Nichée au cœur des montagnes de la Cordillère Centrale, Jarabacoa incarne une République dominicaine différente, loin des plages de sable fin et des stations balnéaires. Ici, c’est la nature luxuriante qui prend le dessus, une nature indomptable et généreuse, qui donne à la région une atmosphère à la fois fraîche, vivifiante et profondément apaisante.

Surnommée à juste titre la « ville de l’éternel printemps », Jarabacoa profite d’un climat doux toute l’année, ce qui en fait un refuge prisé pour les amateurs de plein air, les amoureux de paysages grandioses et les voyageurs en quête de déconnexion. Dès l’arrivée, les collines verdoyantes, les plantations de café et de fraises, et l’air frais qui descend des sommets invitent à ralentir le rythme.

Les rivières aux eaux cristallines, comme le Yaque del Norte – le plus long fleuve des Caraïbes – serpentent entre les vallées, offrant des spots idylliques pour le rafting, la baignade, ou tout simplement pour contempler la beauté intacte des lieux. Les cascades, notamment Salto Baiguate et Salto Jimenoa, impressionnent autant par leur hauteur que par leur cadre naturel spectaculaire, encaissées entre parois rocheuses et végétation tropicale.

Pour les plus aventureux, Jarabacoa est un terrain de jeu exaltant : randonnée à cheval, parapente au-dessus des vallées, VTT, ou trek jusqu’au Pico Duarte, le plus haut sommet des Antilles, dont le départ se fait souvent non loin de là. Chaque activité se vit intensément, toujours avec en toile de fond un paysage grandiose.

Mais Jarabacoa, c’est aussi une culture locale chaleureuse, une ambiance montagnarde décontractée et une gastronomie ancrée dans les produits du terroir. On y déguste un café fraîchement torréfié, des jus de fruits pressés à la main, ou encore un sancocho bien chaud en regardant la brume descendre sur les sommets au coucher du soleil.

En somme, Jarabacoa est une pause nature, une bouffée d’air pur au cœur d’un pays souvent associé au farniente. Ici, on respire, on bouge, on contemple. Et surtout, on se reconnecte à l’essentiel.

Sur la route de Jarabacoa : du tumulte côtier à la fraîcheur des montagnes

À peine sortis de l’aéroport de Saint-Domingue, la chaleur tropicale vous enveloppe comme une chape dense et parfumée. Palmiers, bougainvillées, vendeurs ambulants de fruits exotiques et premiers éclats de klaxons donnent le ton : bienvenue en République dominicaine. Mais c’est vers l’intérieur des terres que commence une toute autre aventure — un voyage de près de 2h30 à 3 heures, ponctué de changements de paysages saisissants, presque comme un passage entre deux mondes.

Les premiers kilomètres longent l’autoroute Autopista Duarte, axe majeur du pays, qui relie la capitale à Santiago. On y croise des bus colorés, des motos qui slaloment sans règles apparentes, et des petites échoppes en bord de route où l’on grille du maïs ou du poulet sur des barbecues artisanaux. Le bitume chauffe sous le soleil, et les affiches de campagne ou les réclames pour des rhums locaux ponctuent le trajet.

Au fil des kilomètres, la ville s’estompe peu à peu. Le paysage s’ouvre sur une campagne vallonnée, faite de champs de canne à sucre, de plantations de bananiers et de petits villages aux maisons pastel, souvent bordées de manguiers et de cabris en liberté. Des coqs traversent la route sans prévenir ; les odeurs changent, entre feuillage humide, terre chaude et friture.

Puis, à l’approche de La Vega, la nature gagne en densité. On quitte peu à peu les grandes voies rapides pour s’enfoncer dans une route sinueuse et montagneuse, entourée de végétation luxuriante. Le thermomètre baisse légèrement, l’air devient plus vif, presque poivré. Des arbres tropicaux massifs encadrent la route, des cascades miniatures surgissent par endroits le long des falaises, et des vendeurs proposent, depuis des stands en bois rudimentaires, du miel sauvage, des fraises de montagne, ou encore du fromage local enveloppé dans des feuilles de bananier.

Le dernier tronçon, en direction de Jarabacoa, est tout simplement enchanteur. La lumière filtre à travers les branches, les virages offrent des vues spectaculaires sur les vallées encaissées, et on commence à apercevoir les premiers chalets en bois à l’allure alpine, les ranchs équestres et les auberges de montagne. Tout autour, le vert domine, intense et profond, parfois éclaboussé de rouge par les flamboyants en fleur.

À l’arrivée, l’impression est claire : on a quitté la mer pour rejoindre le cœur battant des montagnes. Jarabacoa, avec son air pur et sa douceur de vivre, vous accueille comme un havre secret, après ce voyage initiatique entre deux mondes dominicains.

Une journée à la Confluencia : nature, rencontres et liberté à cheval

Dès le lendemain matin, l’air frais de Jarabacoa nous réveille doucement, chargé de senteurs de pin et de terre humide. Le ciel est d’un bleu limpide, zébré de quelques nuages blancs accrochés aux sommets. Après un petit-déjeuner simple mais savoureux – fruits tropicaux juteux, café local corsé et pain chaud – nous prenons la route vers El Balneario de la Confluencia, à seulement quelques minutes du centre-ville.

Ce lieu emblématique de Jarabacoa tient son nom de la rencontre entre deux rivières : le Yaque del Norte et le Jimenoa. Là, les eaux se mêlent dans une danse turquoise, créant des bassins naturels entourés de pierres lissées par le temps, où les locaux viennent se baigner, discuter, jouer de la musique ou simplement se rafraîchir.

À notre arrivée, le chant des oiseaux se mêle au murmure constant de l’eau. Des familles sont déjà installées sur les berges avec des paniers de pique-nique, des enfants plongent joyeusement dans les courants, et des groupes d’amis improvisent un match de domino sous les arbres. L’atmosphère est à la fois vivante et apaisante, empreinte de cette chaleur humaine propre aux montagnes dominicaines.

Nous engageons la conversation avec quelques jeunes du coin, curieux de notre présence, qui nous parlent avec enthousiasme de leur région, de leurs rêves, de la vie à Jarabacoa. Certains nous recommandent des sentiers secrets, des spots de baignade, ou des points de vue encore méconnus. L’échange est sincère, ponctué de rires et d’un mélange spontané de français, d’anglais et d’espagnol.

En fin de matinée, un guide local nous rejoint avec deux chevaux sellés, aux regards doux et aux robes brillantes. La balade débute sur un chemin de terre rouge, serpentant entre plantations de café et de fraises, champs verdoyants et bosquets d’eucalyptus. Le pas rythmé des chevaux sur le sol meuble, le bruit du vent dans les feuillages, et la lumière dorée filtrant entre les arbres créent une ambiance presque irréelle.

Au sommet d’une petite colline, nous faisons halte pour admirer la vue : en contrebas, la Confluencia s’étale comme une fresque mouvante, scintillant sous le soleil de midi. Autour, les montagnes de la Cordillère Centrale s’élèvent fièrement, immobiles et majestueuses.

Nous rentrons en fin d’après-midi, encore vibrants des rencontres et des paysages traversés. Dans le silence tranquille qui suit, un sentiment de plénitude s’installe : ici, tout semble couler avec douceur et vérité, au rythme simple de la nature et des liens humains.

Vers le Salto de Jimenoa : pont suspendu, vertige et rhum partagé

L’après-midi s’annonce encore plus intense.
Après les eaux paisibles de la Confluencia, nous poursuivons notre exploration vers l’un des trésors naturels les plus impressionnants de Jarabacoa : le Salto de Jimenoa I. La route serpente à travers des collines verdoyantes, bordées de pins et de caféiers, avant de se resserrer en un sentier de terre battue qui mène à l’entrée du parc.

Voile de Manabao

Avec nos amis américains du jour, complices d’un instant grâce à notre rencontre au Salto de Jimenoa, nous poursuivons l’aventure, cette fois en direction de Manabao, un petit coin reculé au charme brut, niché entre collines et rizières.

La route serpente à travers une végétation dense, entre champs cultivés et bouquets de pins. L’air se fait plus frais, plus pur, chargé des effluves de terre humide et de résine. Soudain, au détour d’un virage, une cascade surgit en bord de route, comme un secret mal caché par la nature.

Ce n’est pas une chute monumentale, mais plutôt un voile d’eau fin et cristallin, tombant gracieusement d’une paroi rocheuse couverte de mousse. Elle glisse délicatement sur la roche, dessinant un rideau translucide sous lequel nous pouvons littéralement passer. Un vrai plaisir d’enfant !

Rires complices, pieds nus sur les pierres humides, nous nous glissons derrière la cascade, découvrant une petite alcôve rocheuse abritée des regards. L’eau ruisselle doucement sur nos épaules, la lumière du soleil filtre à travers le voile liquide, créant des reflets argentés et un sentiment de liberté absolue. Le temps suspend son cours. Ici, on ne pense plus à rien : juste le bonheur pur et simple d’être là, au cœur de la nature, rafraîchis et émerveillés.

C’est un de ces instants rares et inattendus, hors des sentiers battus, où la beauté s’invite sans crier gare. Et ce qui devait être une simple halte en bord de route devient un souvenir précieux, partagé avec de nouveaux amis.

Salto de Bayagate

Le lendemain, toujours portés par l’élan de découverte et la fraîcheur des hauteurs dominicaines, nous poursuivons notre exploration des environs de Jarabacoa, cette fois en direction du Salto de Baiguate – une cascade moins connue que Jimenoa, mais tout aussi saisissante de beauté.

La traversée du Cibao en 4×4

Puis vient le moment de quitter Jarabacoa, à regret, le cœur encore imprégné de ses rivières fraîches, de ses cascades majestueuses et de ses rencontres lumineuses. Nous prenons la route en 4×4, prêts pour une traversée inoubliable de la région du Cibao, l’un des joyaux naturels de la République dominicaine.

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Installation à l’hôtel Gran Jimenoa : entre jardin tropical et rivière impétueuse

À notre arrivée à Jarabacoa, c’est un véritable écrin de nature qui nous accueille : le Gran Jimenoa, un hôtel au charme discret, niché entre montagnes verdoyantes et rivière impétueuse. Dès l’entrée, le ton est donné : fleurs tropicales aux couleurs vives, palmiers élancés, et senteurs sucrées qui flottent dans l’air chaud et humide.

Nous posons nos valises dans une chambre simple mais confortable, avec un balcon privé donnant sur la rivière Jimenoa. En contrebas, l’eau dévale avec force entre les rochers, produisant un grondement constant, presque hypnotique. Ce tumulte naturel devient rapidement une douce berceuse.

L’hôtel est traversé par de petits sentiers bordés d’hibiscus, d’orchidées et de bougainvillées éclatantes. On se promène pieds nus sur les dalles tièdes du jardin, croisant parfois un lézard paresseux ou un colibri butinant une fleur.

À quelques mètres seulement, une magnifique piscine bordée de palmiers invite à la détente. L’eau y est fraîche et limpide, parfaite pour se délasser après une journée d’excursion. Autour, des transats et des parasols, mais aussi de charmants abris en bois perchés sur pilotis, qui dominent le cours d’eau. On s’y installe pour lire, méditer ou simplement contempler le spectacle de la nature : les remous de la rivière, les oiseaux qui chantent, les nuages qui glissent doucement au-dessus des cimes.

Ici, tout semble pensé pour ralentir le temps, se reconnecter à l’essentiel, profiter de la fraîcheur des montagnes dominicaines et de la chaleur humaine de l’équipe de l’hôtel, toujours souriante et attentionnée.

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