La Mauritanie – Entrée – Séjour +

Nous vous proposons de retrouver ici toutes les informations vous permettant de visiter la Mauritanie en voiture en toute sécurité !
Préparatifs avant votre entrée sur le territoire
Les Vaccins
Il convient évidemment de prendre ses précautions avant tout voyage en Afrique et le renouvellement des vaccins est essentiel.
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour les passagers provenant de zones d’endémie amarile. Au vu de l’existence d’une circulation active du virus amaril et de la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune pour un séjour en Mauritanie, en particulier pour les voyageurs qui se rendent au sud du Sahara.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée en incluant Rubéole Oreillons et Rougeole chez l’enfant ; la vaccination antituberculeuse est également souhaitable.
En fonction des conditions locales de voyages, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
MESURES GENERALES DE PROTECTION CONTRE LES PIQURES DE MOUSTIQUES
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire et imprégnés de traitement textile insecticide (efficace deux mois et résistant au lavage) ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés ;
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.) ;
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Le Certificat de Passage en Douane – CPD
Le Certificat de Passage en Douane (CPD) s’avère indispensable pour traverser de nombreux pays en Afrique, et il est préférable de se rapprocher du Mobilité Club en amont du voyage.
Pour obtenir le CPD, il faut mettre en garantie une somme équivalente à la valeur du véhicule, soit sur le compte de l’association, soit en fournissant une garantie bancaire. Cette somme peut être majorée pour certaines traversées, comme en Égypte.
Il est également nécessaire de fournir des détails précis sur le véhicule, notamment le numéro de moteur et une description de ses accessoires tels que le hardtop, les galeries, etc.
Il faut prévoir environ quinze jours à compter de la demande et du versement des fonds pour obtenir le CPD, qui entrera en vigueur à la date du premier passage dans un pays l’exigeant. Dans notre cas, cela serait le 19 janvier en Mauritanie.
Chaque année, il est impératif de renouveler le CPD, en évitant certains pays très exigeants comme l’Afrique du Sud, qui a le pouvoir de refuser le renouvellement. Dans ce cas, il est préférable de renouveler le CPD dans des pays voisins plus souples, tels que la Namibie ou le Mozambique.
En ce qui concerne la Mauritanie, toute entrée de véhicule est normalement soumise à la présentation d’un carnet de passage en douane. Cependant, dans la pratique, les autorités mauritaniennes permettent l’entrée des véhicules après les avoir inscrits sur les passeports des propriétaires. Ces véhicules doivent être présentés à la sortie du territoire, ou en cas de cession, les quitus correspondants. En cas d’abandon du véhicule, une déclaration doit être faite au poste de police ou de gendarmerie le plus proche, avec un double de cette déclaration conservé.
En réalité, le CPD ne s’avère pas obligatoire et n’est même pas réclamé à la frontière terrestre.
La Frontière Maroc-Mauritanie
L’entrée sur le territoire mauritanien se fait par les 45 points de passage autorisés par le gouvernement. Il convient de respecter cette règle et d’éviter le franchissement sauvage de la frontière.
À mesure que nous nous dirigeons vers le grand sud marocain et vers la Mauritanie, les paysages évoluent vers des étendues désertiques, des dunes de sable et une atmosphère plus aride.
Le passage de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie est une expérience unique, offrant un aperçu fascinant des différences culturelles entre ces deux pays d’Afrique du Nord. Lorsque vous vous aventurez dans cette transition, vous êtes confronté à un mélange de formalités administratives, de diversités culturelles et de changements de paysages.
Au poste-frontière, nous sommes soumis aux procédures douanières et aux contrôles de sécurité. Nous y sommes arrivés pour l’ouverture 10h et étions assez satisfait de constater que la file de voiture n’était pas énorme : une dizaine de véhicule tout au plus devant nous
C’est sans compter sur un phénomène que nous ne maitrisons pas : la lenteur de la bureaucratie et la possibilité de se faire dépasser par des conducteurs avisés…
Les procédures sont longues et avouons le un peu anarchiques. Nous avons perdu du temps parce qu’un cachet n’avait été apposé, une signature manquait à un autre endroit (manifestement les procédures ne sont pas partagées entre les différetns services de police et de douane sur place). et manque de chance lorsuq’il faut faire apposer le cachet manquant c’est l’heure du déjeuner (14h) et il faut attendre le retour (15h … en réalité 15h30) pour le faire valider. Encore un dernier poste pour quitter le Maroc..Et non nous devons faire demi-tour car il fallait qu’une photocopie de nos passeports et carte grise soient déposés dans un dernier bureau…
Nous quittons donc le Maroc à 16h…
La traversée du no man’s land à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie est une expérience saisissante, plongeant les voyageurs dans une atmosphère presque irréelle. À l’approche de la frontière, on a l’impression d’entrer dans une ville fantôme, où les éléments naturels exercent leur emprise sur l’environnement.
La tempête de sable qui sévit crée des conditions extrêmes, enveloppant tout dans un voile de sable. Les bâtiments délabrés se dressent comme des vestiges d’une époque révolue, témoins silencieux des rigueurs du désert. Les douaniers, vêtus de kaki de la tête aux pieds, se protègent contre le vent violent et le sable qui fouette l’air. La visibilité est réduite à néant, créant une atmosphère mystique et isolée.
La chaleur intense oblige à entrouvrir les fenêtres des véhicules, tandis que le sable s’infiltre à l’intérieur, ajoutant une dimension supplémentaire à cette expérience désertique.
La traversée du poste est ici plus rapide et c’est probablement lié au fait que nosu avons fait le choix d’un passeur Il nous coute 20 € mais s’occupe de toutes les formalités. et c’est heureux car rien n’indique en réalité dans quel bureau il faut se rendre, ni dans quel ordre…
Pour ceux qui souhaitent prendre ses services prenez contact avec Hameida WhatsApp +22247403323
À la sortie de la douane, on a l’impression d’atteindre le bout du monde, où la route, balayée par les vents de sable, se dévoile entre des espaces dunaires de chaque côté.
Le revêtement de la route montre les stigmates de ces conditions extrêmes, forçant les voyageurs à affronter un trajet cahoteux. Les contrôles se succèdent, soulignant la frontière entre deux mondes distincts. Au loin, une ligne de chemin de fer apparaît, accompagnée d’un convoi de plusieurs kilomètres de long : le train fantôme, symbolisant la persistance de la vie et du commerce dans cet environnement hostile.
Visa
Un visa biométrique est obligatoire pour les Français se rendant en Mauritanie.
Tout détenteur d’un passeport valide au moins 6 mois à compter de la date d’entrée sur le territoire peut demander ce visa biométrique auprès de certaines représentations diplomatiques mauritaniennes à l’étranger. Il est toutefois recommandé de solliciter le visa biométrique à l’arrivée :
- dans les aéroports internationaux de Nouakchott, Nouadhibou ou Atar ; ce dernier n’étant ouvert que durant la période touristique de septembre à avril ;
- aux postes frontaliers du PK55 Nouadhibou (frontière du Sahara occidental), de Rosso et de Diama (frontière du Sénégal) ;
- à l’aéroport de Nouadhibou pour les plaisanciers ayant rejoint Nouadhibou par la voie maritime.
Le visa délivré à l’arrivée par l’Agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS) coûte 55 euros ; il est valable pour 30 jours et une seule entrée.
Le visa se fait dans un bureau sur la gauche. Ils vous prennent les empreintes, une photo et le visa est imprimé et accolé sur votre passeport
Assurance Véhicule
La souscription d’une assurance est obligatoire à l’entrée en Mauritanie.
Elle peut se prendre à la frontière ou à Nouadhibou. Compter 35 € pour 30 jours d’assurance. Le prix est variable selon la catégorie du véhicule
En cas d’accident, il est recommandé de :
- signaler l’accident par les feux de détresse et un triangle ;
- prévenir la police au 17, les pompiers au 18, et les gendarmes au 119, en précisant le lieu et la nature de l’accident, le nombre approximatif de victimes et le type de dégâts matériels ;
- contacter la section consulaire de l’ambassade dans les meilleurs délais ;
- s’assurer que le représentant de la compagnie d’assurance est présent.
En Mauritanie, il n’existe pas de constats à l’amiable. En cas d’accident impliquant des dégâts matériels, il convient de ne pas déplacer les véhicules : les forces de l’ordre viendront sur place procéder à tous les relevés et constats.
En cas d’accident impliquant des blessés, les conducteurs peuvent être sollicités pour acquitter, à l’établissement de soins, des frais médicaux liés à cet accident le temps d’établir les responsabilités. Ils pourront, suivant les circonstances, se faire rembourser par leur assurance mauritanienne.
S’il y a blessure ou mort d’homme, les responsables présumés peuvent faire l’objet d’une garde à vue jusqu’à la détermination des responsabilités par la justice.
Documents à fournir
Il n’est plus nécessaire d’avoir sur soi des photos d’identité, les douaniers sont équipés d’appreils photos numérique
Réglementation Douanière
Les voyageurs entrant en Mauritanie s’abstiendront de transporter toute boisson alcoolisée dans leurs bagages. Le constat de la possession de la moindre quantité d’alcool, de cannabis ou autre produit illicite lors d’un passage frontalier ou d’un contrôle sur le territoire induit une garde-à-vue et la présentation devant un juge, avec un fort risque de condamnation à des peines de prison, des amendes et à la confiscation de biens personnels.
L’introduction d’alimentation à base de porc est interdite. En cas de contrôle, celle-ci sera saisie par les services douaniers.
L’importation et la sortie de devises étrangères sont légalement soumises à déclaration, ce qui nécessite la conservation des factures de change et d’achat
La vie sur place
Risques
Selon le site Diplomatie.gouv il faut distinguer différents types de zone:
Zones formellement déconseillées
Compte-tenu de la situation sécuritaire dégradée au Mali voisin, il est formellement déconseillé de s’approcher des frontières de ce pays.
Il est formellement déconseillé de se rendre dans les zones situées :
- au nord de la ville de Zouérate ;
- à l’est d’une ligne Ghallaouia – Akhrejit ;
- au nord-est d’une ligne Zouérate – Ghallaouia ;
- au sud-est d’une ligne Akhrejit – Kankossa ;
- dans la bande frontalière avec le Mali.
Dans la partie nord-est du pays, aux confins des frontières malienne, algérienne et avec le Sahara occidental, l’existence d’activités illicites (passage à travers le territoire mauritanien de trafiquants armés, orpaillage illégal), ainsi que le risque d’infiltration de groupes terroristes, ont amené les autorités mauritaniennes à déclarer une « zone militaire ». Ce territoire est délimité à l’est et au nord par les frontières, à l’ouest par le 10ème méridien et au sud par la latitude 18°40’. Selon les termes du ministère mauritanien de la défense, « tout individu circulant ou transitant dans cette partie du territoire national serait traité comme cible militaire ». Une autorisation expresse de l’état-major ou du gouverneur de la région est requise pour y accéder (voir l’onglet Entrée/séjour).
Zones déconseillées sauf raisons impératives
La zone frontalière de Nouadhibou jusqu’à Zouérate est déconseillée sauf raison impérative. Il convient de ne pas quitter la piste sur cet itinéraire.
Il est déconseillé sauf raison impérative de se rendre :
- au nord d’une ligne Choum – Aghouedir ;
- à l’est d’une ligne Aghouedir – Tichit ;
- au sud-est d’une ligne Tichit – Kaedi. Cette zone inclut les wilayas de l’Assaba, du Gorgol, et du Guidimaka.
Franchissement du PK55 : sur la piste traversant le « no man’s land » séparant le Sahara occidental de la Mauritanie, la circulation dans les deux sens est libre depuis le 1er janvier 2000, sous réserve d’accomplir les formalités de passage (de 8h à 18h) : les autorités mauritaniennes délivrent des visas au niveau de la frontière. Les abords de cette piste sont minés, il est impératif de ne pas s’en écarter.
Zones en vigilance renforcée
Le reste du territoire est en vigilance renforcée.
Une conduite prudente est indispensable. Les déplacements de nuit sont dangereux. Les régions qui ne sont pas desservies par des routes goudronnées, comme le site touristique du Banc d’Arguin, justifient un déplacement à deux véhicules et le recours à des guides expérimentés.
Aucune insécurité n’a été ressentie lors de notre exploration d’une grande partie de la Mauritanie. Nous avons pu laisser nos véhicules garés en toute confiance lors de nos visites en ville, que ce soit à Nouadhibou ou à Nouakchott, sans rencontrer de problèmes. C’était également une opportunité pour faire nettoyer nos véhicules (environ 150 MRU).
Cependant, il est essentiel de souligner que l’insécurité routière représente un réel défi en Mauritanie. Les véhicules sur les routes sont souvent en mauvais état, les panneaux de signalisation ne sont pas respectés, et le non-respect des feux de signalisation est fréquent. Il semble y avoir un manque général de règles de conduite et de courtoisie sur la route. Il est donc crucial de rester vigilant et prudent en conduisant sur les routes mauritaniennes.
Change
Les cartes bancaires et les chèques ne sont pas acceptés chez les commerçants. Il convient de prévoir des espèces, plus faciles à changer que des travellers’ cheques. Un distributeur automatique de billets, réputé sécurisé, est disponible dans les locaux de la Société générale de Nouakchott
La nouvelle Ouguiya (MRU) est la seule monnaie locale en circulation depuis le 1er juillet 2018 mais elle est encore largement utilisée en milieu rural et désertique…
Le taux de change officiel est de 1 € = 43 MRU. Sur place l’euro s’échange à 41 voire 42 MRU
Circulation routière
Les déplacements dans le désert requièrent une préparation et du matériel adaptés. Il convient de recourir à des guides expérimentés.Au-delà des routes goudronnées, il est conseillé de se déplacer en convoi de deux véhicules au moins, d’en vérifier l’état au préalable, de prévoir une réserve d’eau, de vivres et de carburant, d’avoir informé ses proches de sa destination. Les moyens de communication par satellite (téléphone de type Thuraya) peuvent être d’un grand secours.
Les véhicules sont généralement en piteux état. Il convient donc de faire très attention
Le coût moyen d’un litre d’essence en Mauritanie est d’environ 1,09 €.
Cependant, cette tarification peut varier en fonction des endroits, oscillant entre 1 € et 1,35 €.
Cette fourchette de prix représente une économie significative de 42% par rapport aux coûts observés en France.
A nouadhibou nous avons pu observer le prix du litre de gasoil à . 49.43 oUGUIYAS soit 1.15 €
Us et coutumes
Mesures d’hygiène alimentaire
Préservez-vous des contaminations digestives ou de contact :
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes ;
- Veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson ;
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits ;
- Peler les fruits ou légumes ou bien les laver (à l’eau saine) ;
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids ;
- Ne boire que de l’eau ou des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable (filtration, ébullition ou à défaut produit désinfectant) ;
- Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli ;
- Éviter les contacts avec des personnes malades ;
- Respecter les règles d’hygiène de base et nettoyer avec attention les cuisines, salles de bain et WC
Quelques règles simples
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Se tenir à distance des cadavres d’animaux, des animaux et de leurs déjections ;
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
- Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité, port du casque en deux roues) ;
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
La Frontière Mauritanie- Sénégal
Il n’y a pas de taxe de sortie du territoire, mais en cas de dépassement de la durée de séjour, une régularisation sera nécessaire avant de quitter le pays.
Cependant, certains frais sont à prévoir, notamment :
- 200 MRU par personne pour la traversée du parc naturel de Diawling,
- 100 MRU pour la commune,
- 200 MRU pour la police.
Le processus est relativement rapide et simple. À la première barrière, la douane récupère le passavant en environ 10 minutes. À la deuxième barrière, la police tamponne le passeport moyennant 200 MRU.
C’est également le moment opportun pour changer vos MRU restants, avec un taux de change assez intéressant de 150 FCFA pour 100 MRU.
À la frontière sénégalaise, garez-vous avant la barrière sur la droite pour la police, où vos empreintes digitales seront prises, des photos seront prises, et vos passeports seront enregistrés (environ 15 minutes). De l’autre côté de la rue, du côté de la douane, établissez le passavant. Vous disposez de 5 jours ouvrés pour le faire régulariser à Dakar, avec un coût de 10 €, ou autant si vous vous faites aider par un passeur. Du même côté, procurez-vous l’assurance CEDEAO, avec un coût d’environ 60 € pour une couverture de 3 mois.
Les deux frontières ont été franchies sans encombre, et sans fouille du véhicule, en moins de 2 heures ! Une étape administrative rapide avant de poursuivre votre aventure.
VIDEO DE L’ETAPE
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LA GASTRONOMIE MAURITANIENNE
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RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU
Le test du restaurant Casanova à Nouadhibou semble prometteur. La belle devanture et la variété de la carte, qui propose des snacks mais aussi le célèbre poisson Thiof, attirent l’attention. Déguster le thiof est une expérience culinaire appréciée dans plusieurs régions d’Afrique de l’Ouest, et il est intéressant de constater que ce poisson est également très prisé en Mauritanie.
Le thiof, également appelé mérou, est vanté pour sa chair savoureuse et sa texture ferme. La manière dont il est préparé, ici grillé et accompagné de frites, de légumes et d’une sauce à base d’oignons et d’épices, semble délicieuse. La présence d’un chef cuisinier prêt à conseiller sur le choix des plats ajoute une touche personnalisée à l’expérience culinaire.
L’aspect commercial et sympathique du service est également un point positif, et l’offre d’un thé mauritanien en complément est une attention appréciée. De plus, des prix très corrects, comme indiqué (1560 MRU pour 6 personnes), ajoutent une dimension économique favorable à cette expérience culinaire.
En résumé, le restaurant Casanova offre une combinaison attrayante de bonnes saveurs, d’un service attentionné et d’une ambiance conviviale, ce qui en fait un lieu à considérer pour ceux qui souhaitent explorer la scène culinaire de Nouadhibou !
REPAS CHEZ LES IMRAGUENS
LE COUSCOUS DE DROMADAIRE – CHEZ JEMAL OASIS DE TERJIT MAURITANIE

CHEZ SYLVETTE A CHINGUETTI


LE ZRIG – AUBERGE AGOUEIDIR OUADANE MAURITANIE
Après des heures de piste blanche avalées sous un soleil de plomb, nous apercevons enfin la silhouette de Ouadane se dessiner à l’horizon. La chaleur du désert, retenue par les dunes nues, s’évapore peu à peu à mesure que nous approchons de l’oasis. Notre 4×4 poussiéreux traverse un dernier virage : la cité ancienne aux murailles ocres émerge, tranquille et majestueuse. Nous touchons terre au pied d’une palmeraie apaisée qui abrite l’Auberge Agoueidir, havre de fraîcheur tant attendu après la longue traversée.
Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés d’une hospitalité empreinte de douceur. Les hôtes, souriants et vêtus de l’indispensable boubou léger, nous saluent d’un chaleureux salam aleikum. L’air, désormais tiède, est ponctué du parfum subtil de menthe et de thé à l’ombre d’une tonnelle. Sous un kiosque de palmes, des nattes et des coussins colorés invitent à la détente. Dans ce jardin suspendu où les oiseaux du désert voltigent sous un feuillage tamisé, nous nous laissons gagner par le calme du lieu. On nous fait comprendre, par quelques gestes bienveillants, que nous faisons partie des invités et non des étrangers.
Un repas partagé nous attend bientôt. Autour d’une grande table en bois brut, sous un ciel devenant pâle, on dépose devant nous une salade mixte locale aux couleurs vives. Elle regroupe des œufs durs tranchés, du thon émietté, des rondelles de carottes fraîches, des lamelles de poivrons jaunes et rouges, des pommes de terre fondantes et des olives noires. Chaque ingrédient raconte la générosité du jardin saharien : la salade est à la fois rustique et pleine de saveurs franches. L’huile d’olive coule doucement, parfumant le plat d’une note chaude et familière.
Alors que nous partageons la salade, une calebasse de zrig fait le tour de la table. Cette boisson laiteuse fermentée, préparée à base de lait de chamelle ou de chèvre, est souvent sucrée et légèrement aigre. Nous observons la coutume : tous s’alignent autour de la calebasse. Le maître de maison la tient et, de sa louche en bois, verse le zrig épais pour chaque convive en une mesure égale. Chacun boit à son tour, toujours de la même louche, en passant discrètement la calebasse. L’odeur acidulée du zrig mêlée au sucre nous rafraîchit et déclenche un sentiment de complicité et d’amitié naissante. La coutume veut en effet que l’on gratte le beurre résiduel collé aux parois de la calebasse avec un morceau de pain, rituel final qui scelle la convivialité.
Après une courte sieste réparatrice au bord de la piscine (où seuls les palmiers osent enfin offrir un peu de fraîcheur), le soir tombe sur Ouadane. Le ciel s’embrase à l’ouest, puis se couvre de millions d’étoiles. Le village s’éteint doucement, rythmé seulement par quelques derniers appels du muezzin. C’est l’heure d’un repas plus festif : on nous sert le leksour, spécialité de l’Adrar. Le leksour est un plat unique : des galettes épaisses de farine (mil ou blé), cuites sur feu de bois, accompagnées d’une sauce riche aux légumes et à la viande.
Autour du feu de l’auberge, la grande platée arrive : les galettes moelleuses sont empilées dans un plat creux, la sauce fumante baigne les morceaux de viande tendre. On nous encourage, d’un large sourire, à nous servir directement avec les doigts. Les traditions commandent de rouler un gros morceau de galette imbibée de sauce dans le creux de la main droite. La table silencieuse, éclairée par la seule lueur vacillante des lanternes, se concentre sur ce geste convivial.
Nous goûtons : le contraste est saisissant entre la farine toastée, presque noisette sous la dent, et la sauce onctueuse aux épices chaudes (cumin, paprika, ail et tomate). Chaque bouchée, mêlant la pâte douce au jus salé, nous rappelle combien ce plat est à la fois humble et noble. Les saveurs se superposent comme un feu d’artifice qui calme la faim du désert. Dans la nuit légère, entre deux gorgées de thé à la menthe – autre rituel bienvenu pour conclure le repas – nous échangeons sur la journée. Les rires résonnent sous les palmes, bercés par le chant lointain d’une flûte touareg.
Peu à peu, les dernières braises s’éteignent, et c’est rassasiés et joyeux que nous nous retirons dans nos chambres. Les étoiles nous accompagnent vers un sommeil doux, riches de cette halte humaine et gourmande. L’Auberge Agoueidir a fait plus que nous nourrir : elle nous a offert un moment suspendu, où le désert et ses habitants se sont révélés dans la saveur d’un repas et la chaleur d’un sourire. Nous nous endormons, encore imprégnés des parfums du zrig sucré et des épices du leksour, ravis de cette parenthèse mauritanienne.
COUSCOUS AU POULET CHEZ JAMAL TERGIT

RESTAURANT AL FANTASIA NOUACKCHOTT MAURITANIE
Nous voici enfin arrivés à Nouakchott, la capitale, après une longue route à travers les étendues arides de l’Adrar. L’entrée dans la ville marque un vrai changement : un rythme plus urbain, une circulation plus dense… et l’envie de retrouver un peu de confort moderne, notamment à table !
Nous avions hâte de retrouver une cuisine plus européenne : des pizzas bien garnies, des pâtes carbonara crémeuses, mais aussi quelques plats d’inspiration locale comme le tajine de poulet au citron ou un mixed grill de la mer. Le restaurant Al Fantasia, bien connu des expatriés et des familles locales, a parfaitement répondu à cette envie.
Le service y est soigné, le cadre agréable, avec une petite terrasse calme à l’écart de l’agitation. L’intérieur est simple mais propre, et les plats bien présentés. Mention spéciale aux grillades de fruits de mer : crevettes, poissons et calamars savamment assaisonnés.
Petit bémol à noter : la carte Visa n’est pas acceptée, il faut donc prévoir du liquide (ou du mobile money si vous êtes équipés).
Pour un repas complet à six personnes, nous avons réglé 1670 MRO, soit environ 38 euros au total – un excellent rapport qualité-prix dans la capitale mauritanienne.
RESTAURANT TAFARIT NOUACKCHOTT MAURITANIE

LES LOGEMENTS
NOUADHIBOU GUESTHOUSE
Située au sud de l’aéroport, dans un quartier calme mais bien centralisé, NOUADHIBOU GUESTHOUSE est une excellente adresse pour séjourner à Nouadhibou, que l’on voyage seul, en couple ou en famille avec enfants.
Cette résidence hôtelière offre tout le confort nécessaire pour un séjour serein. Les chambres sont spacieuses, bien aménagées, avec lits très confortables. Certaines disposent même d’une terrasse privative et d’une petite cuisinière, idéale pour plus d’autonomie.
L’accueil est un vrai point fort. Ricardo et Peter veillent avec gentillesse et attention au bien-être de leurs invités. À l’arrivée, un délicieux jus de bissap vous est offert. Le petit déjeuner, inclus, est très copieux et savoureux.
Un excellent rapport qualité-prix : 30 € la nuit, pour un hébergement agréable, propre et chaleureux dans la capitale économique de la Mauritanie.
CAMPEMENT CHEZ LES IMRAGUENS
Notre périple débute par une traversée saisissante en direction du campement, niché entre dunes et lagunes, au cœur du territoire des Imraguens, ces pêcheurs légendaires du Banc d’Arguin. L’arrivée se fait dans une atmosphère hors du temps, où le confort cède le pas à l’authenticité.
Le campement nous accueille dans une rusticité totale : douches glacées, matelas rudimentaires posés à même le sol, et une aire commune pour les repas, simple, presque négligée, mais vivante et sincère. Rien n’est fait pour séduire le touriste en quête de luxe ; ici, on vit au rythme de la mer et du vent.
Autour de la table commune, l’accueil se fait chaleureux. On nous sert un délicieux riz au poisson, parfumé, généreux. C’est le plat emblématique du Banc d’Arguin, où le poisson — souvent mulet, dorade ou mérou — est le roi incontesté de l’assiette. Point de viande, ni volaille : ici, tout vient de l’océan, transmis avec fierté par les pêcheurs Imraguens, qui perpétuent des techniques ancestrales de pêche durable.
Assis en cercle, nous partageons ce moment en silence, portés par la simplicité du lieu, le goût de l’instant, et la force tranquille de ces hommes et femmes qui vivent en harmonie avec un environnement aussi rude qu’époustouflant.
CHEZ JAMAL OASIS DE TERJIT

Les khaïmas traditionnelles, de tailles diverses, sont installées à même le sable. À l’intérieur, un simple matelas d’environ 5 cm posé sur une natte fait office de lit. Le confort est minimal, mais l’ambiance est magique : la tente laisse filtrer la brise du soir, les sons de la nature enveloppent doucement la nuit, et l’absence totale de Wi-Fi renforce le sentiment d’isolement total, au milieu d’un havre de paix.
Les commodités sont basiques : des douches fraîches, parfaites pour se rafraîchir après une randonnée ou une sieste à l’ombre des palmiers. Les repas, partagés autour d’une grande table commune, sont simples mais savoureux. Pour notre première soirée, un couscous de dromadaire nous est servi, mijoté avec soin et débordant de saveurs locales.
À deux pas du campement, la vie suit son cours : quelques chèvres, un dromadaire, une vieille case à palabre, posée sous l’arbre du même nom, où les anciens se réunissaient autrefois pour discuter des affaires du village.
Pour les plus curieux ou les amoureux de panoramas, un sentier pierreux permet de grimper jusqu’à un sommet voisin. Là-haut, la vue sur l’oasis de Terjit est simplement saisissante. On contemple d’un regard l’étroite bande verte de la palmeraie nichée dans la faille désertique. Un instant suspendu, dans une Mauritanie à la fois rude et profondément belle.
AUBERGE CHEZ SYLVETTE « La Française » à CHINGUETTI
Nous sommes enfin arrivés à Chinguetti, après un voyage fascinant à travers la passe de l’Ould Ebnou, la visite de Fort Saganne et une escapade sur les dunes de Chinguetti au coucher du soleil. Notre choix d’auberge se révèle être un véritable refuge gastronomique, avec des chambres spacieuses, une douche offrant une eau chaude à pression, des toilettes séparées impeccables et des lits d’un confort exquis. Ce lieu devient un havre de fraîcheur, de tranquillité et de luxe bienvenu, surtout après notre étape relativement rustique à Tergit !
L’ambiance dans l’auberge évoque un charme d’époque, rappelant les établissements prestigieux de l’ère coloniale. La bibliothèque regorge de livres soigneusement sélectionnés, et les fauteuils confortables attendent avec élégance leurs invités. Sylvette, la propriétaire, se joint gracieusement à nous, partageant des récits passionnants sur le passé, les trésors incontournables de la région, ainsi que les défis qu’elle relève pour maintenir le prestige de son auberge.
Un festin gastronomique nous est offert, débutant par une soupe exquise en entrée, suivie d’un couscous de dromadaire et d’un flan aux dattes d’une finesse remarquable. Les graines de couscous au blé complet, agrémentées d’un mélange d’herbes aux vertus diurétiques, ajoutent une touche de raffinement. Une tisane bien-être vient parfaire cette expérience culinaire.
Le lendemain matin, un petit-déjeuner opulent est présenté, mettant en avant des délices locaux tels que la confiture de lait de chamelle, la crème de dattes, la confiture d’hibiscus, du miel et des yaourts maison préparés avec des ferments importés de France. Une expérience gastronomique qui sublime notre séjour à Chinguetti.
AUBERGE AGOUEDIR OUADANE
Une belle auberge qui propose tentes, chambres et même un petit appartement avec deux chambres,cuisine et salon
L’auberge est propre, le service soigné et les repas sont corrects. Une belle entrée de salade mixte suivie d’une crèpe servie avec un ragout de dromadaire. Un peu spécial
Petit déjeuner copieux
VILLA NAJAH NOUACKCHOTT
Après une première désillusion : le propriétaire de la location n’a jamais répondu à nos messages ( foot oblige, nous étions en plein dans la période de la CAN), il nous a fallu en dernière minute trouver un autre logement
L’appartement najah est neuf et très moderne avec un confort exceptionnel. Les propriétaires sont très sympathiques et nous ont permis d’y loger en dernière minute. Paiement en espèce sur place
L’appartement dispose d’un grand garage, d’une belle cuisine (un peu sous équipée malgré tout), d’une machine à laver (et après le désert c’était très important, d’une grande salle à manger avec Smart TV et de deux très belles chambres)
PRIX 125 € pour 2 nuits
CONDITIONS D’ENTREE DANS LE PAYS
LES LIENS VERS LES PHOTOS
j 561 LA FRONTIERE MAROC-MAURITANIE
j 562 le Coeur de la vieille ville NOUADHIBOU MAURITANIE
RESTAURANT CASANOVA NOUADHIBOU
CEREMONIE DU THE EN MAURITANIE
j 563 POINTE DE CANSADO NOUADHIBOU MAURITANIE
J 563 LE CAP BLANC – ZONE DE CONSERVATION DU PHOQUE MOINE
J 563 LES BAIES DE L’ETOILE ET DU LEVRIER
j 566 OASIS DE TERJIT REGION DE L’ADRAR MAURITANIE
j 567 ATAR REGION DE L’ADRAR MAURITANIE
J 566 D’ATAR A CHINGUETTI PAR LE FORT SAGANNE MAURITANIE
J 567 CHINGUETTI La vieille ville et les bibliothèques du désert MAURITANIE
J 568 LA PISTE BLANCHE CHINGUETTI- OUADANE MAURITANIE
J 569 LA VIEILLE VILLE DE OUADANE MAURITANIE
J 569 OASIS DE MHAÏRETH ET SES GUELTAS MAURITANIE
LES LIENS
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