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Matmata, perle troglodytique du sud de la TUNISIE +

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Nous quittons Toujane en direction de Matmata et la silhouette massive du Sangho Privilege s’efface derrière nous. La piste, ourlée de roches ocres et de buissons épineux, s’enfonce dans un paysage lunaire où le silence n’est troublé que par le crissement de nos roues et le cri lointain d’un rapace. Après une heure de trajet, la terre s’abaisse et la vaste plaine du Dahar s’étend à perte de vue, ciselée par des vents millénaires qui ont sculpté ses vallons et ses rides.

Soudain, la profondeur d’une dépression circulaire capte notre regard : c’est Matmata, ce « village de pierre » niché au creux d’un amphithéâtre naturel. Nous garons le 4×4 et, à pied, suivons un sentier qui mène au bord du plus grand des puits centraux. Ces cavités troglodytiques, creusées directement dans le grès tendre, se superposent en gradins et forment autant de quartiers intimes. Le puits, large de plus de dix mètres, capture la lumière du soleil afin de l’envoyer dans les chambres souterraines reliées par un ingénieux réseau de galeries.

En nous penchant sur le rebord, nous distinguons les parois lisses, patinées par le temps et l’humidité, qui préservent une fraîcheur bienfaisante pendant la canicule estivale, tout en restituant la chaleur emmagasinée lors des nuits froides d’hiver. C’est un principe thermique hérité des tribus berbères du premier millénaire : ici, l’habitat s’adapte au climat hostile et offre en même temps un refuge imprenable face aux envahisseurs.

La terre crue mêlée à la chaux, dont l’on devine les couches stratifiées, garantit la solidité des murs, tandis que les niches creusées par endroit servaient à stocker ble, dattes et amphores d’huile, témoignant de l’autonomie alimentaire de ces communautés en transition entre nomadisme et sédentarité.

Nous quittons ce puits pour gagner l’incontournable hôtel Sidi Driss, dont les murs immaculés, coiffés de voûtes arrondies, ont servi de décor aux premières scènes de Luke Skywalker sur Tatooine (Un Nouvel Espoir (1977). La petite cour, aujourd’hui illuminée de lanternes dorées, vibre encore de l’écho des prises de vue : on raconte que George Lucas, fasciné par la pureté des volumes et l’écho presque sacré de la pierre, choisit ce lieu pour sa simplicité et sa profondeur visuelle. Les guides nous montrent le rebord où Mark Hamill gravissait ses premières marches, et les visiteurs, appareil photo à la main, semblent chercher la trace de sabres laser dans la poussière.

À quelques encablures se dresse le Musée berbère, abrité dans une ancienne ghorfa restaurée.

Nous y découvrons des outils de pierre polie ; des tapis finement brodés de motifs symboliques ; des bijoux d’argent ornés de corail rouge et de perles de verre ; et des manuscrits enluminés en caractères coufiques, vestiges du commerce transsaharien. Une vieille dame, conservatrice des lieux, nous confie que, dans une grotte voisine, on trouvait jadis un sanctuaire aux esprits de la pluie : aux solstices d’hiver, on descendait y déposer du lait et des dattes, et certains affirment encore entendre, lorsqu’ils approchent leur oreille du conduit, le lointain battement d’un tambour rituel.

Alors que le jour décline, nous grimpons sur une terrasse de pierre pour embrasser du regard ces ghorfas alignés comme des gradins de théâtre antique, ce puits central formant la scène d’un spectacle immuable. Les ombres s’allongent, la lumière devient or et pourpre, et la colère du désert s’apaise dans un murmure de pierre et de vent.

La route du sud nous appelle enfin vers Ksar Ghilane et les dunes dorées de l’erg oriental, mais nous repartons le cœur alourdi d’émotion : Matmata nous aura donné à voir les contours d’une civilisation qui sut, en creusant la roche, bâtir non seulement des maisons, mais un lien profond entre l’homme, la pierre et l’infini du désert.

Gabès, entre mer et palmeraie : une oasis à découvrir

En quittant Matmata aux premières lueurs du jour, notre convoi file vers le nord en direction de Gabès, cette « oasis maritime » unique où se mêlent palmiers dattiers, jardins verdoyants et eaux azur de la Méditerranée. À peine arrivés, nous décidons de commencer notre exploration par la corniche, où la brise marine charrie l’odeur salée de la mer et la fraîcheur protectrice des palmiers. Tandis que le soleil décline, les façades blanches des bâtiments se parent de reflets roses et or, et les promeneurs se pressent sur le front de mer pour admirer ce spectacle quotidien.

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

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