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Médenine, le ksar aux mille voûtes TUNISIE +

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En quittant Djerba à l’aube, le paysage se transforme peu à peu, des palmeraies irriguées aux étendues ocres du Dahar, jusqu’à ce que se révèle, au cœur de Médenine, le vaste ksar perché comme une citadelle de glaise. Construit au XIXᵉ siècle lorsque les tribus nomades commencèrent à s’installer durablement en plaine, il marque la naissance d’un nouvel art de vivre : ici, plus de cinq cents ghorfas — ces petites cellules empilées sur six niveaux — ont été soigneusement creusées dans la terre crue mêlée de paille, formant un dédale de cours voûtées, de passages secrets et de toits-terrasses. Chaque famille y possédait son propre grenier, où l’on conservait les réserves de blé, d’olives, de dattes et de fromage, mais c’était aussi un lieu d’échanges : on y troquait, on y fêtait le début des moissons, et on y forgeait les alliances nécessaires à la survie dans un environnement parfois hostile.

En pénétrant sous la skifa, ce long corridor couvert, nous sentons encore vibrer les voix feutrées des marchands, les échos des monnaies échangées et le cliquetis des jarres qu’on ouvrait à la volée lors des grandes fêtes du solstice. À l’étage supérieur, un vieux conteur nous confie la mémoire d’Ahmed le passe‑muraille, un berger que l’on disait capable de traverser les murs sans bruit pour distribuer, aux plus démunis, l’excédent des récoltes ; aujourd’hui encore, chaque année, une cérémonie honore sa générosité en offrant du pain et du miel aux visiteurs.

Les restaurations menées depuis les années 1990 ont su préserver l’âme du lieu : certaines ghorfas, retapées à l’identique, accueillent désormais des chambres troglodytiques, où tapis berbères et lampes d’argile diffusent une lumière douce ; d’autres sont restées fidèles à leur vocation, abritant minuscules boutiques d’artisanat, ateliers de tissage ou huileries traditionnelles où le bruissement des pressoirs en bois se mêle à l’arôme vert de l’huile d’olive fraîche. Un petit musée, installé dans une ancienne salle commune, expose les jarres originelles et les objets du quotidien — mortiers de pierre, jarres vernissées, outres en peau — tandis que sur la terrasse panoramique, le regard embrasse la ville moderne en contrebas et la vaste plaine où, au coucher du soleil, le sable semble s’enflammer.

On raconte que George Lucas, fasciné par ces murs de terre et leurs escaliers vertigineux, choisit Médenine pour figurer Mos Espa dans La Menace Fantôme, mais le ksar n’est pas qu’un décor : c’est avant tout le témoignage d’une civilisation berbère ingénieuse, capable de transformer la fragilité de l’argile en une forteresse communautaire, où la solidarité et l’adaptation régnaient en maîtres. Aujourd’hui monument historique, il incarne la résistance et l’hospitalité sahariennes, et nous quitte-t-on jamais vraiment après avoir marché entre ses galeries suspendues et goûté, au crépuscule, la saveur d’un thé à la menthe offert par un ancien gardien, les étoiles du désert scintillant enfin au-dessus de nos têtes ?

Toujane, perle berbère du Dahar

En quittant Médenine, la route filandreuse nous entraîne vers l’est, franchissant bientôt les premières crêtes du massif du Dahar où l’horizon s’illumine d’un désert immense. Après quelques virages, c’est au tour de Toujane de se révéler à nous : un village berbère accroché à flanc de colline, ses maisons en pierre sèche fusionnant avec la roche, comme si l’homme avait ciselé le paysage lui‑même.

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 RESTAURANT PRINCESSE D’HAROUN

Après une journée bien remplie à sillonner les pistes de Djerba en quad, nous décidons de clore cette aventure par une soirée magique au restaurant Princesse d’Haroun, situé en bord de mer, dans un cadre aussi chaleureux qu’authentique.

Dès notre arrivée, nous sommes séduits par l’ambiance unique qui règne ici : lumières tamisées, lanternes suspendues, tables dressées face à la mer, et un personnel accueillant qui nous installe avec le sourire. Le lieu respire la convivialité et le charme typique de l’île.

Le dîner débute avec une délicieuse sélection de spécialités tunisiennes : briks croustillants, salade méchouia parfumée, poissons grillés fraîchement pêchés, et couscous généreusement servi.

Chaque plat est préparé avec soin et les saveurs authentiques enchantent nos papilles. Une mention spéciale pour la chorba en entrée, riche et parfumée, ainsi que les pâtisseries orientales servies en dessert, accompagnées d’un thé à la menthe brûlant.

Mais c’est surtout le spectacle traditionnel qui marque cette soirée d’une empreinte inoubliable. Dès les premières notes de musique, la scène s’anime : chants berbères, danses orientales, musique live au rythme des derboukas et des ouds, tout contribue à créer une ambiance festive et vibrante. Les artistes enchaînent les prestations avec talent et énergie. La célèbre danseuse du ventre du restaurant, vêtue de soie et de sequins, captive l’audience par sa grâce et son charisme.

Le public est invité à participer, et bientôt, nous voilà entraînés sur la piste, riant et dansant sous les étoiles, au son des tambours. Un véritable moment de communion, où touristes et locaux partagent la même joie simple et sincère.

Cette soirée au restaurant Princesse d’Haroun restera comme l’un des temps forts de notre séjour à Djerba : un parfait mélange de plaisirs culinaires, de culture vivante et d’émotions partagées, dans un décor qui célèbre toute la magie de l’île.

RESTAURANT DAR EL BHAR Une soirée d’élégance au bord de l’eau

En quête d’un moment raffiné pour clore notre journée, nous choisissons de dîner au restaurant Dar El Bhar, l’un des établissements les plus réputés de l’île de Djerba. Situé dans un cadre enchanteur, les pieds dans le sable ou presque, ce restaurant chic est niché au bord de la plage, à l’écart de l’agitation, entre palmiers, embruns marins et lumière tamisée.

Dès notre arrivée, l’élégance du lieu nous séduit. Le décor mêle avec subtilité architecture arabo-andalouse, mobilier en bois noble, touches orientales et ambiance intimiste. La terrasse surplombant la mer offre une vue splendide sur le golfe, parfaite pour un dîner au coucher du soleil ou sous les étoiles.

Nous nous laissons guider par une carte inspirée, mettant à l’honneur les produits frais de la mer, les spécialités tunisiennes revisitées, mais aussi une sélection de plats internationaux. Au menu ce soir-là : un carpaccio de dorade délicatement assaisonné, suivi d’un couscous royal aux fruits de mer généreux et parfumé. La cuisson est juste, les saveurs équilibrées, et chaque plat présenté avec soin.

Le service, discret et attentif, rend l’expérience encore plus agréable. Le personnel est à l’écoute, de bon conseil pour accompagner les plats d’un bon vin tunisien, et toujours souriant.

En dessert, nous nous laissons tenter par un millefeuille oriental aux amandes et à la fleur d’oranger, accompagné d’un thé à la menthe, concluant ce repas en beauté.

LES LOGEMENTS

 HOTEL SOFITEL DJERBA

Après avoir quitté l’aéroport, impatients de découvrir notre havre de paix, nous prenons la route en direction du Sofitel Djerba, situé en bord de mer, entre palmiers ondulants et jardins soigneusement entretenus. Dès notre arrivée, nous sommes accueillis avec un sourire chaleureux, à l’image de l’hospitalité tunisienne.

Le hall, baigné de lumière naturelle, marie élégamment l’architecture djerbienne traditionnelle à un design contemporain aux tons doux. Une brise légère nous parvient des jardins, tandis qu’un thé à la menthe nous est offert pour marquer le début de notre séjour.

Notre chambre, spacieuse et raffinée, s’ouvre sur une terrasse privée avec vue sur la mer ou les palmiers. Les matériaux naturels, les motifs artisanaux, et le confort haut de gamme créent une atmosphère apaisante, propice au repos et à la contemplation.

Une première balade nous mène jusqu’à la piscine à débordement, puis à la plage privée de l’hôtel, où transats et parasols nous attendent. Tout autour, le calme, le sable fin, et les eaux cristallines de la Méditerranée nous invitent à relâcher la pression du quotidien.

Au restaurant, les parfums des épices orientales s’échappent de la cuisine ouverte. Nous goûtons à nos premiers mets tunisiens, magnifiquement présentés, entre tajines parfumés, poissons grillés et douceurs à base d’amandes et de miel, le tout sublimé par un service attentif.

Le Sofitel Djerba se révèle dès les premières heures comme bien plus qu’un lieu d’hébergement : un cocon élégant où le confort, la culture et la nature s’unissent pour offrir une parenthèse enchantée.

HOTEL LES SIRENES DJERBA

À notre arrivée à Djerba, après quelques heures de vol au-dessus du golfe de Gabès, c’est sous un ciel éclatant que nous foulons enfin le sol de l’île aux sables d’or. La chaleur douce du sud tunisien nous enveloppe dès la sortie de l’aéroport. Un court trajet nous mène vers notre lieu de séjour : l’hôtel Les Sirènes, situé en bord de mer, à quelques kilomètres de Houmt Souk.

Dès l’entrée sur le domaine, nous sommes charmés par le vaste jardin luxuriant qui entoure les bâtiments blancs à l’architecture djerbienne typique : coupoles, arcades, murs chaulés et patios ombragés. L’accueil est attentionné, presque familial. Un verre de jus frais à la main, nous profitons déjà de la douceur de vivre qui règne ici.

Notre chambre, simple mais spacieuse, s’ouvre sur un balcon offrant une vue sur les jardins et, plus loin, un aperçu de la mer scintillante. À l’intérieur, la fraîcheur de la climatisation contraste agréablement avec le soleil du dehors. Les carreaux artisanaux au sol, les textiles colorés, les meubles en bois clair… tout est pensé pour créer une atmosphère accueillante et reposante.

Rapidement, nous partons explorer les lieux. La grande piscine, bordée de transats et de palmiers, semble nous tendre les bras. Mais c’est du côté de la plage privée, à deux pas, que nous nous dirigeons. Le sable est doux, presque blanc, et la Méditerranée nous offre ses reflets turquoise. Quelques pêcheurs au loin, des dromadaires nonchalamment installés sous les tamaris, et le doux clapotis des vagues… Nous y sommes. Les vacances peuvent commencer.

Le soir venu, un buffet généreux nous attend au restaurant : spécialités tunisiennes, poissons grillés, salades parfumées, pâtisseries au miel et à l’amande, sans oublier un bon couscous djerbien accompagné d’un verre de muscat local. Le service est souriant, détendu, toujours à l’écoute.

À peine installés, nous nous sentons déjà chez nous. L’hôtel Les Sirènes incarne à merveille ce que nous étions venus chercher à Djerba : le calme, l’authenticité, et la promesse de journées lumineuses au rythme du soleil et de la mer.

HOTEL SANGHO PRIVILEGE TATOUINE

À notre arrivée à Tataouine, c’est au Sangho Privilege que nous posons nos bagages pour les prochaines nuits. Perché dans les hauteurs de la ville, l’hôtel dégage une élégance simple : des tons beige et ocres qui se fondent dans le paysage désertique, des patios ombragés de palmiers et de lauriers roses, et une piscine dont l’eau calme reflète les murs chaulés.

À peine nos valises déposées, nous sommes accueillis par un thé à la menthe servi sur une terrasse d’où s’offre un panorama sur les toits de Tataouine et les massifs lointains.

La chambre, spacieuse et lumineuse, mêle tapis berbères tissés main, lit moelleux et salle de bains en marbre clair.

Le confort y est réel sans ostentation : climatisation pour échapper à la chaleur du jour, petits déjeuners généreux sous un kiosque de bois, et un service discret prêt à répondre à chaque envie, qu’il s’agisse de conseils pour notre excursion en quad ou d’une simple bouteille d’eau fraîche après une randonnée dans les ksour.

Installés dans ce refuge de quiétude, nous savourons déjà l’idée de nous replonger demain dans l’aventure saharienne, reposés et prêts à en découvrir plus encore sur cette terre chargée de légendes.

FAUNE ET FLORE

 

LES LIENS

 

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