Irrisor moqueur Phoeniculus purpureus *
Alors que nous nous promenions dans la forêt de Bijilo à côté de Banjul en GAMBIE, à la recherche d’autres primates, nos yeux furent attirés par une silhouette élancée se détachant parmi les arbres. C’était l’Irrisor moqueur. Son plumage noir et vert foncé métallique scintillait sous les rayons du soleil, et ses pattes rouges éclataient de couleur contre la végétation environnante.
À ses côtés, je remarquai des juvéniles au bec foncé, leur présence témoignant d’une cohésion familiale touchante. Leur vol était lourd mais gracieux, leur longue queue ondulant légèrement derrière eux, comme une bannière flottant dans le vent. Cependant, ce qui captura le plus mon attention fut leur comportement social. Les couples et les groupes, parfois jusqu’à 14 individus, semblaient échanger des plaisanteries incessantes. Leurs caquètements résonnaient dans l’air, remplissant l’espace de leur sonorité hystérique.
Je les observai alors qu’ils se déplaçaient habilement dans les arbres, s’agrippant aux branches tout en explorant les écorces et les crevasses à la recherche de nourriture. Leur habileté était remarquable, témoignant d’une adaptation exceptionnelle à leur environnement. Au loin, je discernai d’autres individus, presque identiques à l’Irrisor moqueur, mais avec un reflet métallique violet cuivré. Ce devaient être les Irrisors de Grant et Damara, des cousins proches. Il était fascinant de constater comment ces espèces coexistaient et parfois même s’hybridaient.
Dans ce coin de la nature, parmi les boisés et les jardins, je me sentis privilégié d’assister à la vie animée et colorée de ces oiseaux sociables, véritables joyaux de la savane. Nous avons ensuite observé l’Irrisor moqueur à Kindia, perché sur un fil au BZ Hotel. Sa présence ajoutait une touche de vie et de couleur à cet environnement, et c’était un plaisir de le revoir dans un cadre différent. Les irrisoirs semblaient aussi à l’aise dans cette nouvelle ambiance, confirmant leur capacité d’adaptation remarquable.
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