Tata Somba – Koussoukoingou BENIN +

Nous poursuivons notre route en direction de Koussoukoingou, suivant la piste qui nous mène vers la célèbre Tata Somba appelée aussi Tata Robert. La piste sableuse traverse une vaste plaine parsemée de scènes rurales typiques : des paysans s’affairent dans leurs champs, des troupeaux de chèvres et de zébus paissent sous le regard attentif de jeunes bergers, tandis que des femmes transportent de lourdes charges sur leur tête avec une aisance admirable. Quelques tatas apparaissent au loin, souvent dissimulées par de majestueux baobabs dont la silhouette noueuse se détache sur le ciel limpide.
Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour immortaliser ces instants, fascinés par la beauté brute du paysage. En arrière-plan, les montagnes dessinent une ligne ondulée qui vient sublimer la scène, et l’une d’entre elles, dressée telle une flèche rocheuse, attire particulièrement notre attention. Son pic élancé semble défier le ciel, ajoutant une touche mystique à cet environnement déjà impressionnant.
Après plusieurs kilomètres, nous apercevons enfin un panneau indiquant la direction de la Tata Robert. La piste devenant plus étroite et accidentée, nous décidons de poursuivre à pied. Un jeune garçon, curieux et visiblement habitué aux visiteurs, s’approche spontanément et nous fait signe de le suivre. Il nous guide à travers un sentier de terre serpentant entre les cultures, aujourd’hui desséchées par la saison sèche. L’air est chargé d’une chaleur sèche et poussiéreuse, et seuls quelques arbres isolés offrent une ombre bienvenue.
En arrivant à la Tata Robert, nous sommes accueillis avec chaleur par les habitants. Ce lieu emblématique se distingue par son architecture typique des tatas béninoises, mais avec certaines particularités qui la rendent unique. Contrairement aux takientas togolaises, où l’accent est mis sur la fonctionnalité défensive et la compacité des habitations, les tatas béninoises présentent des détails distinctifs qui reflètent des croyances profondément ancrées.
Les tatas somba, emblématiques de la culture et de l’architecture du peuple Somba, sont des structures traditionnelles qui suscitent une grande fascination. Nichés dans les collines verdoyantes du nord du Bénin, ces forts en terre sont à la fois des habitations et des fortifications, offrant un aperçu fascinant de la vie sociale et culturelle des Somba. Construits en adobe et en terre battue, ils se distinguent par leur forme particulière, généralement carrée ou rectangulaire, avec des murs épais et une toiture en pente. Cette architecture a été conçue non seulement pour résister aux intempéries, mais aussi pour offrir une protection contre les invasions. À l’origine, ces habitations étaient souvent dotées de douves et de palissades, renforçant ainsi leur rôle défensif dans un contexte historique où les conflits entre tribus étaient fréquents.
À l’intérieur des tatas, la vie s’organise autour de la cour centrale, un espace commun où se déroulent les activités quotidiennes. Les familles vivent en plusieurs unités, avec des espaces dédiés pour la cuisine, le stockage des récoltes et des animaux domestiques. Les Somba sont agriculteurs, cultivant principalement le mil, le sorgho et le maïs, et leurs habitations sont souvent situées à proximité de champs cultivés. Cette proximité permet une gestion efficace des ressources et un mode de vie en harmonie avec la nature.
Les tatas somba se caractérisent également par leur décoration intérieure riche et variée. Les murs sont souvent ornés de motifs géométriques, de fresques et de sculptures qui reflètent les croyances spirituelles et l’identité culturelle des Somba. Ces représentations artistiques sont plus que de simples décorations ; elles racontent des histoires et transmettent des valeurs traditionnelles de génération en génération. La construction d’un tata est un processus communautaire qui mobilise l’ensemble du village. Les techniques de construction sont transmises par les anciens, et chaque étape est marquée par des rituels et des célébrations, soulignant l’importance de ces structures dans la vie sociale. Les tatas sont souvent considérés comme des symboles de fierté et d’appartenance, incarnant l’héritage culturel des Somba.
Avec l’évolution des modes de vie modernes et l’influence croissante des cités environnantes, certains tatas somba sont en train de disparaître, laissant place à des habitations plus contemporaines. Toutefois, un effort de préservation est en cours pour protéger ces trésors architecturaux. Des initiatives sont mises en place pour encourager le tourisme responsable, permettant aux visiteurs de découvrir et d’apprécier la beauté et la complexité de ces constructions.
Il est important de noter que les Somba sont réputés pour être des gens farouches. Dans un passé pas si lointain, alors que les hommes étaient vêtus de leur seul étui pénien, ils étaient souvent perçus comme des curiosités. Par ailleurs, les tatas ne se visitent pas comme des maisons témoins, ouvertes au public. Ce sont des lieux de vie. Ainsi, pour découvrir un tata de l’intérieur, il est nécessaire d’être introduit par un guide, que l’on peut trouver à Natitingou ou à Boukombé. En nous promenant parmi ces structures fascinantes, nous ressentons un profond respect pour la résilience et l’ingéniosité des Somba, et une admiration pour leur capacité à allier tradition et modernité.
La Tata Robert est bien plus qu’une simple habitation ; elle est le reflet d’une philosophie de vie où le lien entre le visible et l’invisible est indissociable. Ici, la présence des ancêtres est omniprésente. Dès l’entrée de la tata, leurs représentations sont visibles, symbolisant leur rôle de protecteurs du foyer. Dans la cour, des sculptures de terre figurent les anciens accompagnés de leurs enfants, témoignant de la continuité entre les générations. Ce culte des ancêtres est également marqué par deux protubérances au-dessus de la porte principale, situées au niveau de la chambre de la mère sur le toit. Ces formes arrondies ne sont pas de simples éléments décoratifs, mais de véritables symboles de la présence des esprits bienveillants qui veillent sur la famille et sur la maison.
La culture animiste se manifeste à chaque recoin de la tata. Des autels de terre dédiés aux divinités protectrices sont placés stratégiquement, recevant des offrandes sous forme de calebasses remplies de nourriture ou de libations de boisson locale. Le chef de la famille nous explique avec fierté que chaque élément de la tata a une signification spirituelle : la disposition des pièces, l’organisation de la cour, la hauteur des murs et même la forme des ouvertures sont pensées en fonction des croyances et des rites traditionnels.
Les tatas somba ne sont pas seulement des habitations ; ils représentent un lien profond avec l’histoire, la culture et l’identité du peuple Somba. Leur visite offre une occasion unique d’explorer un mode de vie traditionnel encore bien vivant et de comprendre les valeurs qui sous-tendent la communauté. En quittant les lieux, nous mesurons la richesse culturelle et spirituelle de cette architecture vivante, témoin d’un mode de vie qui a su traverser les siècles tout en conservant son essence.
Natitingou
Natitingou, que nous appelons affectueusement « Nati », s’étire dans une vallée au cœur de la chaîne montagneuse de l’Atakora. En nous promenant dans cette ville, nous découvrons une longue avenue bordée à l’est par une colline. Natitingou a été fondée par un certain Nanto, dont le nom a donné celui du village.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de Natitingou et environs
j 936 de KOUTAMMAKOU à la frontière béninoise – REGION DE LA KARA TOGO
j 937 LES TATAS SOMBA DE KOUSSOUKOINGOU – Natitingou BENIN
j 937 HOTEL TOTORA– Natitingou région Atakora BENIN
j 938 LES CHUTES DE KOTA– Natitingou région Atakora BENIN
j 938 MUSEE KOBA– Natitingou région Atakora BENIN
j 938 MARCHE CENTRAL– Natitingou région Atakora BENIN
j 938 MUSEE REGIONAL– Natitingou région Atakora BENIN
j 939 LE ROYAUME DE KOUANDE région Atacora BENIN
j 939 GBOMAN & telibo Restaurant de l’hôtel TOTORA – Natitingou région Atakora BENIN
j 939 Restaurant de l’hôtel TOTORA – Natitingou région Atakora BENIN
j 940 LES VILLAGES TANEKA – REGION DE LA DONGA BENIN
j 940 LE PALAIS ROYAL DE DJOUGOU – REGION DE LA DONGA BENIN
J 940 RESTAURANT DE LA DONGA DJOUGOU – REGION DE LA DONGA BENIN
LA FAUNE ET LA FLORE DE LA REGION
j 938 Parkia biglobosa ou Néré – Natitingou région Atakora BENIN
j 940 Drongo brillant Dicrurus adsimilis – Fork-tailed Drongo
j 938 Euphorbe de Poisson Euphorbia poissonii LES CHUTES DE KOTA– Natitingou région Atakora BENIN
VIDEOS sur Natitingou et environs
AUTRES ARTICLES SUR Le Bénin A DISPOSITION :
La Cuisine au Bénin
Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine Béninoise
RESTAURANT DE L’HOTEL TOTORA
Notre expérience au restaurant de l’hôtel Totora a commencé de manière assez mitigée. Les premiers repas manquaient de finesse, et nous avons eu l’impression que la cuisine peinait à s’élever au niveau des attentes d’un établissement de cette catégorie. Les plats étaient simples, parfois trop salés, et l’ambiance générale un peu négligée, nous faisant penser plus à un maquis qu’à un véritable restaurant. Mais ce qui nous a surpris, c’est l’effort évident qui a suivi, une volonté de se réinventer et de mieux servir, ce qui a transformé l’expérience au fil des jours.

L’évolution a été notable lors des derniers repas, et c’est un réel plaisir de constater cette amélioration. Nous avons particulièrement apprécié les recettes locales, qui ont apporté une vraie touche authentique et savoureuse au menu. Le Ngoman, une préparation à base de maïs, aux arômes subtilement épicés, nous a ramenés à la richesse culinaire du Bénin. Le wake atassi à la viande de bœuf, délicatement mijoté, offrait une viande tendre et savoureuse, bien que parfois un peu grasse, un plat réconfortant qui se marie à merveille avec le riz local. Le télibo, une spécialité à base de pâte de maïs et de sauce, était d’une grande simplicité mais d’une telle profondeur de saveur qu’il a éveillé nos papilles de façon agréable. Enfin, le wakassi frit est devenu un incontournable, offrant un contraste parfait entre la texture fondante et croquante du fromage frit.
Cependant, un aspect récurrent reste la qualité de la volaille, typique des volailles de type « bicyclette », communes en Afrique de l’Ouest. Ces volailles sont souvent plus fermes et moins charnues que les poulets élevés de manière industrielle. Ainsi, le blanc de poulet, même dans les émincés, était rare et la chair plutôt maigre. Cette caractéristique est presque universelle dans la région, mais elle laisse parfois un goût de frustration pour ceux qui attendent une viande plus tendre et plus généreuse.
Malgré ces petits bémols, il est évident que le restaurant fait des efforts significatifs pour offrir une expérience culinaire digne de ce nom. Les repas des derniers jours témoignent d’une volonté de proposer des plats locaux avec plus de soin, et c’est une évolution qui, espérons-le, se poursuit. On sent que le potentiel est là, et avec quelques ajustements, le restaurant pourrait vraiment devenir une belle adresse
RESTAURANT DE L’HOTEL DE LA DONGA DJOUGOU
À Djougou, nous nous installons à l’Hôtel De la Donga, un établissement modeste mais offrant tout le confort nécessaire pour notre séjour. Les chambres, simples mais fonctionnelles, nous surprennent par une salle de bains spacieuse dotée d’eau chaude à bonne pression – un luxe rare dans la région – qui nous permet de nous détendre pleinement après notre voyage.
Le restaurant de l’hôtel, tout aussi sobre que convivial, se distingue par la qualité de ses préparations, tant pour le déjeuner que pour le dîner. La salle, dépourvue de fioritures, offre un cadre authentique où l’on se sent immédiatement à l’aise. Le menu est exprimé vocalement par le personnel, en fonction des produits disponibles du jour. Les propositions habituelles incluent viande de bœuf, poulet, pintade ou poisson, le tout accompagné des classiques traditionnels. Même si l’ambiance reste simple, la qualité des plats est indéniable et le service, attentionné, assure que chaque met est bien présenté et savoureux.
Pour le déjeuner, nous avons opté pour un poulet servi avec du riz, où la tendreté de la viande se marie parfaitement avec la texture du riz, lui conférant un goût à la fois réconfortant et généreux. D’autres convives se sont laissés tenter par l’omelette spaghetti préparée sans sauce tomate, une version originale et légère qui surprend agréablement par sa simplicité.
Au dîner, l’expérience culinaire se poursuit avec des choix tout aussi intéressants. Nous avons dégusté un steak-frites, où la viande était accompagnée d’une sauce tomate relevée d’oignons et de piment, savamment élaborée pour apporter douceur et une pointe de piquant en équilibre parfait. La pintade frites, quant à elle, a séduit par sa viande délicate et sa cuisson précise, rappelant l’authenticité des recettes locales. Chaque plat, qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner, témoigne du savoir-faire des cuisiniers et du respect des traditions culinaires de la région.
Ainsi, malgré la simplicité du cadre, l’Hôtel De la Donga nous offre une expérience culinaire riche et authentique. Les repas, servis aussi bien au déjeuner qu’au dîner, nous procurent un véritable plaisir gustatif, nous permettant de savourer la générosité et la fraîcheur des produits locaux dans une ambiance à la fois sobre et chaleureuse.
LES LOGEMENTS
HOTEL TOTORA
Après la visite des tatas somba béninoises, nous arrivons à Natitingou et nous installons à l’hôtel Totora. La vue depuis l’hôtel est exceptionnelle sur les montagnes environnantes et la vallée en contrebas. L’hôtel est construit de manière singulière : trois satellites cylindriques entourent le bâtiment principal qui abrite l’accueil. Les mini-suites, situées à proximité de l’accueil, offrent un confort remarquable pour un tarif de 35 000 FCFA, incluant le petit-déjeuner.
Chaque mini-suite est équipée d’un lit double, d’un salon, d’un petit espace d’entrée avec une table et une chaise, ainsi que d’une salle de bains attenante. Une particularité appréciable est la présence de toilettes indépendantes pour les visiteurs. La chambre est également dotée d’une télévision, d’une climatisation et d’un réfrigérateur, garantissant un séjour agréable et confortable.
L’un des atouts majeurs de l’hôtel Totora est sa magnifique piscine. D’une grande superficie, elle s’ouvre sur la vallée en contrebas, offrant une vue imprenable sur le paysage environnant. La profondeur progressive de la piscine permet à chacun de profiter d’un bain rafraîchissant en toute sécurité. L’entretien de la piscine est irréprochable, et l’eau cristalline reflète le ciel bleu de Natitingou.
Alors que nous nous détendions aux abords de la piscine, nous avons été surpris par la présence d’un Drongo brillant, venu étancher sa soif dans l’eau. Cet oiseau, d’environ 25 cm, nous a immédiatement impressionnés par sa stature et son allure. De loin, il apparaît entièrement noir, mais à mesure que nous nous rapprochions, sous une lumière suffisante, nous avons pu distinguer sur ses parties exposées un plumage lustré aux reflets bleus ou bleu-vert, qui scintillent au soleil. Seule l’aile échappe en partie à ce lustre, les rémiges externes semblant plus brunes, et le dessous de l’aile, d’un gris-brun, apparaît beaucoup plus pâle lorsqu’il est en vol.
Le jardin de l’hôtel est un véritable havre de paix. Orné de plantes tropicales et de fleurs colorées, il invite à la détente et à la contemplation. Les visiteurs peuvent s’y promener ou s’asseoir à l’ombre des arbres pour apprécier la quiétude des lieux.
Nous avons eu la chance d’observer un Parkia biglobosa, également connu sous les noms de Nzia (en Gbaya) ou Néré (en Bambara). Cet arbre, membre de la famille des Mimosaceae (ou Fabaceae, sous-famille des Mimosoideae selon la classification phylogénétique), est originaire des zones sahéliennes et soudaniennes. Il porte également divers noms vernaculaires, tels que l’arbre à farine, l’arbre à fauve, et le caroubier africain, en raison de la ressemblance de ses gousses avec celles du caroubier, ou encore mimosa pourpre, en raison de la similitude de ses feuilles avec celles du mimosa. En langue Zarma, il est appelé dosso, et en Bambara, néré.
En fin de journée, nous savourons un moment de détente sur la terrasse de l’hôtel, admirant les nuances dorées du coucher de soleil sur les montagnes. L’ambiance est paisible et même si l’accueil du personnel pourrait être plus chaleureurs, notamment au bar-restaurant de la piscine, l’hôtel Totora reste une escale idéale après la découverte des tatas somba. Entre tradition et modernité, cette halte à Natitingou restera gravée dans nos souvenirs comme un mélange parfait de confort et d’authenticité.
HOTEL DE LA DONGA DJOUGOU
À Djougou, nous nous installons à l’Hôtel De la Donga, un établissement modeste mais offrant tout le confort nécessaire pour notre séjour. Les chambres, simples mais fonctionnelles, nous surprennent par une salle de bains spacieuse dotée d’eau chaude à bonne pression – un luxe rare dans la région – qui nous permet de nous détendre pleinement après notre voyage.
Le restaurant de l’hôtel, tout aussi sobre que convivial, se distingue par la qualité de ses préparations, tant pour le déjeuner que pour le dîner. La salle, dépourvue de fioritures, offre un cadre authentique où l’on se sent immédiatement à l’aise. Le menu est exprimé vocalement par le personnel, en fonction des produits disponibles du jour. Les propositions habituelles incluent viande de bœuf, poulet, pintade ou poisson, le tout accompagné des classiques traditionnels. Même si l’ambiance reste simple, la qualité des plats est indéniable et le service, attentionné, assure que chaque met est bien présenté et savoureux.
Pour le déjeuner, nous avons opté pour un poulet servi avec du riz, où la tendreté de la viande se marie parfaitement avec la texture du riz, lui conférant un goût à la fois réconfortant et généreux. D’autres convives se sont laissés tenter par l’omelette spaghetti préparée sans sauce tomate, une version originale et légère qui surprend agréablement par sa simplicité.
Au dîner, l’expérience culinaire se poursuit avec des choix tout aussi intéressants. Nous avons dégusté un steak-frites, où la viande était accompagnée d’une sauce tomate relevée d’oignons et de piment, savamment élaborée pour apporter douceur et une pointe de piquant en équilibre parfait. La pintade frites, quant à elle, a séduit par sa viande délicate et sa cuisson précise, rappelant l’authenticité des recettes locales. Chaque plat, qu’il s’agisse du déjeuner ou du dîner, témoigne du savoir-faire des cuisiniers et du respect des traditions culinaires de la région.
Ainsi, malgré la simplicité du cadre, l’Hôtel De la Donga nous offre une expérience culinaire riche et authentique. Les repas, servis aussi bien au déjeuner qu’au dîner, nous procurent un véritable plaisir gustatif, nous permettant de savourer la générosité et la fraîcheur des produits locaux dans une ambiance à la fois sobre et chaleureuse.
LES LIENS
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