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Sur le chemin du retour depuis Cabo Rojo, vers Barahona nous longeons l’une des côtes les plus spectaculaires et les plus méconnues des Caraïbes : la Costa Larimar, baptisée ainsi en hommage à la pierre semi-précieuse bleu-vert, symbole de la République dominicaine. Ici, la mer et la montagne se frôlent, se repoussent, se répondent. Le paysage oscille entre falaises vertigineuses, vallées tropicales, plages secrètes et villages au charme rural.

Très vite, nous apercevons sur notre droite l’étendue miroitante de la Laguna de Oviedo. Ce vaste lagon salé, parsemé de petits îlots couverts de mangroves, est un sanctuaire naturel qui abrite une colonie de flamants roses, des hérons, ibis, aigrettes, et même quelques espèces endémiques d’iguanes. Depuis la route, nous admirons leur ballet gracieux, les reflets dans l’eau, les silhouettes immobiles comme des sculptures. La lagune est aussi connue pour ses eaux laiteuses et saumâtres, riches en minéraux, issues d’un subtil mélange entre les sources souterraines de la Sierra de Bahoruco et les incursions marines.

Nous poursuivons notre route en traversant Los Cocos, petit hameau rural au charme tranquille. Des enfants jouent à la pelote sur le bord de la piste, des femmes papotent devant des échoppes de fortune. Ici, le rythme est doux, les sourires francs. Les cocotiers bordent la route comme une haie d’honneur, et l’odeur du feu de bois flotte dans l’air chaud.

Peu après, nous arrivons à Los Patos, un des endroits les plus surprenants de la côte. Ce minuscule village est traversé par le plus court fleuve des Antilles : une rivière aux eaux glacées et cristallines qui surgit directement des entrailles de la montagne, serpente quelques mètres et se jette dans la mer en formant un vaste bassin naturel.

On s’y arrête, fascinés par le contraste entre la mer turquoise agitée et cette eau douce et limpide qui semble figée dans son lit de galets. Les habitants s’y baignent, lavent leur linge, ou installent leurs chaises sous les grands arbres pour profiter de la fraîcheur.

Un peu plus loin, Los Tres Charcos nous offre une scène de vie aussi brute que pittoresque. En bord de route, des hommes s’affairent au plumage de poulets vivants, d’autres s’occupent de la pesée et de la négociation. Le tout dans une ambiance animée, entre cris des volailles, éclats de voix, musique locale et volutes de fumée. Une immersion dans le quotidien agricole et commerçant de la région, sans mise en scène, sans filtre. On achète quelques bananes frites et des morceaux de manioc grillé à une vendeuse installée sur un simple tabouret.

En fin de journée, nous atteignons enfin la playa de Las Águilas, nommée d’après une autre baie célèbre mais ici désignant une plage plus accessible, prisée par les familles locales. Les vagues y sont douces, le sable poudreux, et les couchers de soleil y sont spectaculaires, teintant le ciel de reflets dorés et mauves. On s’y repose un instant, les pieds dans l’eau, le corps encore imprégné de chaleur et de poussière.

Avant de regagner Barahona, nous faisons une dernière halte à la piscine naturelle de San Rafael, nichée au creux d’une vallée tropicale luxuriante. Alimentée par une rivière de montagne, cette piscine d’eau douce et fraîche jaillit en cascades successives entre les rochers blancs. Tandis que certains nagent ou se laissent masser par les chutes, d’autres profitent des petites buvettes installées en surplomb, dégustant un juguito de chinola bien frais (jus de fruit de la passion). L’ambiance est joyeuse, locale, familiale. Une belle manière de conclure cette journée de route et de découvertes, entre montagnes, traditions et mer infinie.

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HOTEL COSTA LARIMAR

Après la traversée chaotique mais inoubliable du Cibao, nos visages encore marqués par la poussière des pistes et les émotions de la route, nous atteignons enfin Barahona, nichée entre les montagnes de la Sierra de Bahoruco et les eaux turquoise de la mer des Caraïbes. Le contraste est saisissant : ici, la lumière devient plus intense, l’air se charge de sel, de chaleur et de douceur. L’atmosphère nous enveloppe comme une promesse de repos.

C’est dans ce décor de bout du monde que nous posons nos valises à l’hôtel Costa Larimar, un grand bâtiment blanc aux volets bleus, légèrement surélevé au-dessus de la mer. Dès l’entrée, un vent doux chargé d’embruns marins nous accueille, accompagné du sourire détendu du personnel. Tout ici invite à ralentir, à relâcher les tensions accumulées sur les routes cabossées de l’intérieur du pays.

Nos chambres, simples mais spacieuses, s’ouvrent sur une grande terrasse avec vue directe sur la mer. Le soleil couchant embrase la surface de l’eau dans un dégradé d’orange et de rose, pendant que les palmiers agitent leurs silhouettes en ombres chinoises. En contrebas, la grande piscine de l’hôtel nous tend les bras, bordée de transats vides et de cocotiers. Un bain rafraîchissant s’impose, accompagné d’un cocktail à base de jus de chinola et de rhum épicé.

Le soir venu, nous dînons au restaurant de l’hôtel, installé sur une terrasse ouverte, avec le ressac comme fond sonore. Au menu : poisson grillé fraîchement pêché, servi avec du riz coco et des bananes plantains croustillantes. Le tout arrosé d’un vin blanc local bien frais. Nos corps, encore fourbus de la route, se détendent peu à peu sous la brise marine.

Une parenthèse entre mer et montagnes

L’hôtel Costa Larimar n’est pas un palace mais un refuge confortable, idéal pour se reconnecter à soi et à la nature environnante. Il sert aussi de point de départ stratégique pour explorer la région de Barahona, encore préservée du tourisme de masse. Ici, la nature règne en maître, entre plages sauvages de galets noirs, forêts tropicales et montagnes abruptes.

Le matin suivant, le lever du soleil nous trouve déjà sur la terrasse, un café noir à la main, face à l’horizon. Le rythme a changé. Plus lent. Plus profond.

LA GASTRONOMIE 

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HOTEL COSTA LARIMAR BAHARONA

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