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Lobito, là où l’industrie touche l’océan Angola +

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La presqu’île de Lobito se déploie en une longue bande de sable cernée par l’océan Atlantique et la baie intérieure de Benguela. Les premiers rayons du soleil y colorent l’eau de nuances changeantes : du bleu profond vers le large au vert émeraude près du rivage, sous un ciel d’azur immaculé. Sur la restinga — ce banc sableux planté de filaos (pin parasol) — quelques toits rouges et murs ocre percent la végétation clairsemée. L’air marin y est chargé des cris des mouettes et du bruit lointain des vagues brisées sur les récifs.

Au cœur de cette langue de terre, la presqu’île de Lobito puise son origine dans l’histoire coloniale de l’Angola. En 1843, sur ordre de la reine Maria II du Portugal, les ingénieurs portugais firent édifier ici un port fortifié, exploitant cette anse naturelle. L’essor urbain survint avec le chemin de fer de Benguela, achevé en 1928, qui reliait le port de Lobito aux riches mines du Katanga (Congo) et ouvrait l’Angola sur l’Afrique centrale. À partir de cette époque, le port devint un maillon clé pour exporter café, coton et surtout minerais vers l’Europe et les Amériques. La guerre civile (1975–2002) interrompit brusquement cette prospérité ; depuis la paix, les quais ont rouvert et de nouveaux projets industriels se dessinent à l’horizon.

En parcourant la presqu’île, le visiteur passe ainsi des vestiges coloniaux aux signes de renouveau urbain. On y observe un contraste frappant : d’un côté, des maisons portugaises aux façades pastel, aujourd’hui délabrées, occupées parfois par plusieurs familles ou abandonnées aux graffitis ; de l’autre, des bâtiments modernes aux lignes épurées, parfois encore en chantier, qui hébergent hôtels de standing et bureaux flambant neufs. Les fonds d’investissement arrivés récemment ont teinté certains toits de couleurs vives (bleu, vert, jaune) et installé des palmiers le long des avenues nouvellement tracées. Ces interventions de luxe voisinent cependant avec des constructions populaires plus modestes, traduisant le décalage social de la ville. Au final, l’urbanisme de Lobito illustre bien la rencontre entre l’ancien et le moderne sur la côte angolaise.

La Restinga se termine à l’extrémité ouest en un promontoire marqué par un vieux phare cylindrique blanc et rouge. Construit au tout début du XXᵉ siècle, il veille à l’entrée de la baie depuis le sommet de sa falaise. L’édifice lui-même n’est plus utilisé : sa tour est fermée aux visiteurs et sa lampe a été remplacée en 1999 par un simple projecteur solaire. Cette silhouette fanée et isolée témoigne silencieusement du passé maritime de Lobito.

Non loin de là, sur la côte, le visage de la presqu’île change radicalement : depuis 2023, un gigantesque chantier de raffinerie s’est installé sur la restinga. D’importantes infrastructures pétrolières sont en construction, dévoilant des forages, des tuyaux et des grues en action. Dans l’air flotte l’odeur caractéristique du pétrole brut, portée par le vent depuis la mer. Peu à peu, la presqu’île se transforme en un vaste site industriel où se côtoient les vestiges du passé et les promesses d’avenir.

Lobito  offre de nombreux belvédères spectaculaires. Perché au sommet d’une colline de Lobito, on embrasse du regard la baie turquoise où les cargos lents se détachent à l’horizon. Les façades pastel des demeures cossues et leurs toits flamboyants dominent le panorama, offrant une image trompeusement paisible.

En descendant la pente cependant, le contraste est brutal : on tombe sur des quartiers populaires où des maisons précaires en tôles s’accrochent aux rochers. Des femmes étendent leur linge au vent et des enfants jouent pieds nus dans la poussière. L’ambiance sonore mêle le clapotis des vagues, les appels des mouettes et la musique d’une radio lointaine. Les couleurs aussi sont saisissantes : le bleu profond de l’océan tranche avec le vert sombre des filaos et les ocres terreux des ruelles, tandis que les teintes passées des bâtiments coloniaux se mêlent aux façades vives récemment repeintes.

Lobito se caractérise par sa topographie douce. Formée d’une longue bande côtière basse et de quelques collines verdoyantes (comme la colline de Saudade) qui la surplombent, cette étroite péninsule est couverte de dunes ocres et de savane sèche. À marée basse, le rivage découvre des bancs de sable et de petits récifs affleurants. Sous la lumière équatoriale, les couleurs du paysage côtier sont d’une grande pureté : l’azur sans nuage du ciel se reflète dans l’eau turquoise, tandis que le vert des filaos et le jaune doré du sable créent des contrastes intenses. Lorsque le soleil est bas, la mer se pare de reflets rose-ambre, et les filaos dessinent sur le sable des ombres filaires dansantes.

Enfin, ce bout de terre porte la mémoire du destin de l’Angola. Pendant des décennies, la presqu’île fut façonnée par la colonisation portugaise, et chaque nom de rue rappelle un pan de cette histoire. L’ère post-indépendance, marquée par la guerre civile, laissa Lobito longtemps endormi et ses infrastructures aux abois. Mais depuis la paix de 2002, un renouveau s’amorce : le chemin de fer de Benguela a été rénové et l’on voit à nouveau passer les trains vers l’est, symbole d’une ouverture retrouvée. La future raffinerie, encore en travaux, symbolise l’espoir d’une relance industrielle. En somme, cette presqu’île est un condensé de l’histoire du pays : elle porte les traces du passé colonial et guerrier, tout en regardant vers l’avenir avec ses chantiers et ses ambitions.

#Lobito #Angola #Voyage #Histoire #Panorama #Urbanisme

Catumbela

Le lendemain, nous quittons Benguela et partons à la découverte de Catumbela, à proximité de Lobito, impatients d’explorer ce lieu où se mêlent mémoire coloniale, vie locale et nature généreuse.

Notre première halte est le Fort de São Pedro, silhouette austère accrochée à la colline. En approchant, nous distinguons ses murailles rongées par le temps, ouvertes aux vents du large. Le fort, aujourd’hui à moitié en ruine, semble appartenir à la végétation qui l’enlace : herbes hautes, figuiers sauvages et pierres descellées forment un tableau romantique et mélancolique. Dans la cour, quelques jeunes du quartier se réfugient à l’ombre des remparts pour chercher un peu d’intimité, rires étouffés et musiques discrètes se mêlant au souffle du vent.

#Catumbela #FortDeSãoPedro #HistoireAngolaise #ChristRedempteur

FAUNE ET FLORE

hérons garde-bœufs, Bubulcus ibis

Springbok angolais

aigle martial

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR l’ Angola à DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer en Angola.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE L’ANGOLA

La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie congolaise en suivant ce lien : La Cuisine angolaise

🍴 Restaurants à Benguela avec prix estimés

Nom du restaurant Cuisine principale Ambiance / Particularité Prix moyen (AOA)
Tudo na Brasa Portugaise, grillades Spécialité : cochon de lait (leitão) 10 000–15 000 AOA
Benamor Café-Restaurante Européenne, bar Produits de qualité, ambiance élégante 12 000–18 000 AOA
Morena Beach Restaurant Africaine, européenne Vue sur mer, cadre relaxant 8 000–14 000 AOA
Cassanga Bar Internationale, européenne Endroit cool, cuisine variée 10 000–16 000 AOA
Restaurante Ferro Velho Bar, européenne Style rétro, ambiance chaleureuse 9 000–13 000 AOA
Art Doce Café, pâtisseries Excellents desserts, ambiance cosy 3 000–6 000 AOA
Chakula Caseira Africaine, maison Cuisine locale authentique 6 000–10 000 AOA
Cervejaria Fininho Pizza, fruits de mer Bon rapport qualité-prix 7 000–12 000 AOA
Jango Bar & Grill Pizza, internationale Meilleur pain de Benguela (selon avis) 8 000–14 000 AOA
O Bodona Fruits de mer Restaurant de plage à Baía Farta 10 000–15 000 AOA

🇫🇷 Feijoada à Tudo na Brasa Benguela : un héritage entre l’Angola et le Portugal

Après cette magnifique journée à la découverte des environs de Benguela, nous nous arrêtons pour le déjeuner au restaurant Tudo Na Brasa, une adresse locale réputée pour sa cuisine généreuse et familiale. C’est ici que nous découvrons le plat du jour emblématique à la fois de l’Angola et du Portugal : la Feijoada.

Servie fumante, la feijoada du jour est préparée avec des haricots blancs, une variante locale plus douce et légère que celle aux haricots noirs souvent servie au Brésil. Ce plat mijote lentement depuis le matin — un détail qui change tout. Contrairement aux versions réchauffées ou décongelées, ici chaque ingrédient a eu le temps de libérer ses arômes : les morceaux de viande de porc fondent dans une sauce onctueuse, parfumée à l’ail, au laurier et à l’huile de palme.

Ce ragoût épais et savoureux, accompagné de riz blanc, de choux sautés et parfois de tranches d’orange, incarne toute la convivialité de la table angolaise. La feijoada n’est pas seulement un plat, c’est une mémoire commune, un pont culinaire entre l’Afrique et le Portugal, où chaque cuillerée raconte une histoire de métissage et de lente cuisson partagée.

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🍴 Le buffet du Flow Hotel : une expérience gastronomique à Benguela

Pour le dîner, nous décidons de nous attabler au restaurant de l’hôtel Flow, attirés par la réputation de son buffet. Et la promesse est largement tenue. Dès l’entrée, la salle séduit par son atmosphère élégante : un éclairage tamisé, une décoration contemporaine mais chaleureuse, un mélange subtil de bois clair, de teintes sable et de touches marines rappelant la proximité de l’océan. Le service, discret mais attentif, met tout de suite à l’aise.

Le buffet, lui, impressionne par son abondance et surtout par sa qualité. Les plats changent chaque soir, ce qui en fait une véritable invitation à la découverte gastronomique. On passe des grillades de poissons fraîchement pêchés aux viandes parfaitement rôties, des salades colorées aux légumes subtilement assaisonnés, sans oublier une belle sélection de fromages et de desserts maison. Les influences se mêlent : cuisine angolaise revisitée, recettes méditerranéennes, touches asiatiques. On sent que le chef accorde une grande importance à la fraîcheur des produits et à la présentation, chaque plat semblant pensé pour éveiller l’appétit autant que les yeux.

Le rapport qualité-prix est remarquable. Pour 17 500 kwanzas par personne, on accède à une expérience culinaire de haut niveau, digne des meilleures tables d’hôtels internationaux. Les fruits de mer, notamment, témoignent de la richesse du littoral angolais — crevettes charnues, poissons grillés, calamars fondants — préparés avec une maîtrise qui sublime leur goût naturel.

Nous terminons le repas sur une note sucrée : mousses légères, fruits tropicaux, gâteaux raffinés… Le tout accompagné d’un café servi avec soin, dans la tranquillité d’une salle où flotte une douce musique d’ambiance. En sortant, rassasiés et ravis, nous avons le sentiment d’avoir vécu bien plus qu’un simple dîner d’hôtel — une véritable expérience gastronomique, à la fois locale et cosmopolite, fidèle à l’esprit de Benguela, cette ville ouverte sur le monde et sur la mer.

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🍽️ Restaurants recommandés à Lobito

Nom du restaurant Cuisine principale Ambiance / Particularité Prix moyen (AOA)
Batuk Fruits de mer, européenne Romantique, en bord de plage 10 000–18 000 AOA
Zulu Restaurante Bar Steakhouse, bar Déco soignée, très fréquenté 8 000–15 000 AOA
Alfa Beach Bar Fruits de mer, européenne Petit-déjeuner tranquille sur la plage 6 000–12 000 AOA
Restaurante Mil Cidades Indienne, européenne Cadre agréable pour dîner 10 000–16 000 AOA
Luna Lounge & Ocean Bar Italienne, bar Lounge moderne, cocktails 8 000–14 000 AOA
Hotel Restinga Eatery Internationale Vue sur mer, restaurant d’hôtel 10 000–18 000 AOA
Gunga Bar Restaurante Brésilienne, africaine Cuisine fusion, ambiance locale 9 000–15 000 AOA
O Caldas Européenne, portugaise Style pittoresque, cuisine traditionnelle 7 000–13 000 AOA
Restaurante Miluis Africaine, grillades Feijoada de búzios, plats atypiques 8 000–14 000 AOA
Hungry Lion Lobito Fast-food Restauration rapide, burgers 3 000–6 000 AOA

Batuk à Lobito — un déjeuner qui fait battre le cœur du voyage

Nous arrivons à Lobito le ventre creux, cherchant un refuge pour le déjeuner. Ce sera le Batuk, sur la Restinga, et dès que nous franchissons le seuil, nous comprenons que ce moment sera particulier.

Dès l’entrée, Batuk nous accueille dans une mise en scène qui surprend : un camion vintage bleu se dresse fièrement sous les lumières, chargé de paniers tressés, de bananes fraîches, de chapeaux de paille — comme posé là comme un clin d’eau au marché côtier. Le nom « Bubba » imprimé sur la calandre ajoute une touche espiègle.

Autour, statues animales et plantes tropicales : fougères, palmiers, feuilles larges qui filtrent la lumière. Les grandes baies vitrées ouvrent sur une terrasse qui longe la plage, donnant sur la mer bleue et, au loin, les palmiers qui se balancent doucement dans le vent marin. Chaque objet, chaque texture respire l’équilibre : entre la rusticité tropicale et une volonté de raffinement, une élégance assumée.

Nous nous installons à une table en bois brut sur la terrasse, le bruit de l’eau en fond, la brise salée sur le visage. Nous commandons divers plats : Bastien opte pour une brochette de fruits de mer, Margot pour un steak à la mode de Madère, Nadège fond sur un riz au poisson et gambas, et moi, je choisis un steak terre-mer agrémenté de gambas.

Chaque plat arrive dans un nuage de parfums — grillades, herbes fraîches, poivre, citron. Le poisson grillé — peut-être du mérou ou un autre spécimen local — est parfaitement assaisonné, chair tendre. Le riz au poisson et gambas déborde de saveurs marines, gambas roses juteuses, riz moelleux. Le steak terre-mer mélange la puissance de la viande avec la délicatesse des crustacés ; Margot note que la sauce Madère (si c’est bien ce à quoi il s’agissait) apporte une profondeur douce, presque sucrée, équitablement dosée.

Le service est souriant, disponible. On sent une fierté à servir, à marier les ingrédients locaux avec des idées venues d’ailleurs. Malgré quelques chemins de table un peu éclaboussés par le vent ou les embruns, l’ensemble dégage une atmosphère relaxée, presque festive.

Ce moment au Batuk restera dans nos souvenirs : pas seulement pour les plats, mais pour la combinaison — décor audacieux, vue sur l’océan, chaleur du service, authenticité dans les goûts — un peu comme un souffle marin sur le voyage.

Batuk n’est pas juste une étape de plus, c’est un arrêt qui respire, qui invite à la lenteur, à l’observation — le reflet bleu de la mer dans la verrière, le craquement des planches sous nos pieds, les conversations qui roulent avec le roulement des vagues. Nous repartons le cœur un peu plus léger, le ventre comblé, satisfaits de cette parenthèse iodée.

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🍴 Restaurants à Catumbela

Nom du restaurant Cuisine principale Ambiance / Particularité Prix moyen (AOA)
Restaurante 7Grill Fruits de mer, grillades Familial, terrasse agréable 10 000–18 000 AOA
Fortaleza Bar & Restaurante Bar, cuisine locale Vue sur la rivière, ambiance détendue 8 000–14 000 AOA
Drive Thru Catumbela Fast-food, snacks Rapide, kids-friendly 4 000–8 000 AOA
Restaurante Var Luz Portugaise, africaine Cuisine traditionnelle, service simple 6 000–12 000 AOA

🍽️ Options de restauration à Lucira

  • Petites cantines locales Ces lieux n’ont souvent pas de nom officiel ni de présence en ligne, mais ils servent des plats simples comme le calulu, le funge, ou du poisson grillé fraîchement pêché. Demande aux habitants — c’est le meilleur moyen de trouver ces pépites.
  • Cuisine chez l’habitant Dans certains cas, les hébergements proposent des repas faits maison. C’est une excellente façon de goûter à la cuisine locale dans une ambiance conviviale.
  • Marché local ou vendeurs ambulants Tu peux y trouver des snacks typiques comme des beignets, du manioc frit ou des brochettes.

Magasins Alimentation

🏙️ À Benguela

  • Shoprite Benguela Situé dans la zone de Casseque Marítimo, ce supermarché propose une large gamme de produits locaux et importés, notamment viande, poisson, produits secs, boissons et produits d’entretien.
  • Shoprite U$AVE Une version plus compacte et économique de Shoprite, également présente à Benguela. Elle est proche du point de vue panoramique Colina da Saudade.
  • Autres enseignes locales Bien que Shoprite soit la plus connue, tu peux aussi trouver des petites supérettes et marchés de quartier qui vendent des produits frais, souvent à des prix plus abordables.

🌊 À Lobito

  • Shoprite Lobito Présent dans la ville, à proximité du commissariat de police Unidade de Trânsito do Lobito et de la gare routière Ango-Real. C’est une adresse fiable pour les courses du quotidien.
  • Supermarchés alternatifs Lobito compte plus de 30 supermarchés répertoriés. Certains sont des enseignes locales ou régionales, avec des produits similaires à ceux de Shoprite : conserves, produits frais, surgelés, boissons, etc.

🏞️ Lucira – Village isolé, options limitées

  • Petits commerces et marchés locaux : À Lucira, tu trouveras quelques boutiques de commerce général et marchés de village pour les produits de base. Pas de supermarchés modernes, mais l’essentiel est disponible.
  • Astuces :
    • Apporte du cash, car les paiements électroniques sont rares.
    • Les horaires peuvent être irréguliers, donc mieux vaut faire ses courses tôt.

Banques

🏦 Distributeurs à Benguela et Lobito

Banque Type de services Localisation probable Remarques utiles
Banco BAI DAB, retraits, virements Centre-ville, zones commerciales Très répandu, fiable
Banco BIC DAB, dépôt, consultation Près des marchés et gares Souvent accessible 24h/24
Banco SOL DAB, services bancaires Quartiers résidentiels Peut avoir des files d’attente
Banco Millennium Atlântico DAB, multi-services Centres commerciaux, Lobito port Bonne couverture dans les deux villes
Banco Caixa Geral Angola DAB, retraits Zones administratives Moins fréquent mais présent

LES LOGEMENTS  

Escale à Benguela – le charme moderne du Flow Hotel

Après plusieurs heures de route ponctuées de nids-de-poule et de virages entre les collines, nous apercevons enfin Benguela, baignée par les dernières lueurs du jour. La lumière du soir effiloche les contours des façades, les rues s’élargissent, bordées d’immeubles aux airs coloniaux, et l’on sent déjà la proximité de l’océan. Le vent chaud transporte une odeur de sel et de sable.

Nous traversons la ville lentement, savourant cette arrivée douce après la poussière du trajet, jusqu’à pousser le portail du Flow Hotel. Le contraste est immédiat : derrière la rue animée se cache un havre moderne, un petit écrin de calme et de fraîcheur. La façade claire, les touches de bois et la végétation tropicale composent un ensemble harmonieux, où le contemporain dialogue avec la mémoire des anciens entrepôts portuaires.

À la réception, l’accueil angolais se fait sentir dès le premier sourire. Les formalités sont rapides, et l’on nous confie bientôt les clés de notre chambre. À l’étage, l’espace nous enveloppe dans une atmosphère paisible : un grand lit moelleux nous invite à la détente, les draps impeccables respirent le coton frais, et la climatisation murmure à peine. Une petite terrasse s’ouvre sur le parking ombragé — parfait pour faire sécher nos vêtements de voyage et reprendre notre souffle.

Le mobilier aux lignes épurées s’orne de détails locaux : tableaux d’artistes angolais, textiles tissés aux motifs géométriques, couleurs naturelles. L’ensemble respire le bon goût et l’élégance discrète. Dans la salle de bain, spacieuse et claire, les produits d’accueil diffusent une légère senteur d’agrumes — un plaisir simple mais réconfortant après une longue journée sur les routes du Kwanza Sul.

Nous garons notre Ford Ranger Raptor devant l’hôtel, dans un espace sécurisé. Savoir le véhicule bien gardé nous permet enfin de nous relâcher complètement. Une douche rapide, quelques vêtements propres, et nous descendons dîner.

La terrasse du restaurant nous attire aussitôt : une piscine magnifiquement éclairée s’étend au centre du patio, miroitant sous les lampes, tandis que la brise de l’Atlantique effleure les tables. L’air embaume d’épices et de grillades. Le service, attentionné sans être pressant, ajoute à la sérénité du lieu.

Le Flow Hotel pense à tout : un petit-déjeuner buffet généreux pour bien démarrer la journée, une connexion internet fluide pour trier nos photos du voyage, une salle de sport discrète pour détendre les jambes fatiguées, et un bar convivial pour clore la soirée autour d’un verre.

Nous nous laissons aller à la douceur de cette halte. Entre confort moderne et chaleur humaine, Benguela nous accueille avec élégance — promesse d’un séjour paisible avant de poursuivre la route vers la mer et les lagunes.

Dans ce décor la vie s’adapte avec souplesse — et parmi les silhouettes familières de la ville, ce sont les hérons garde-bœufs, Bubulcus ibis, qui attirent immédiatement notre regard.
Leur blancheur tranche sur le béton chauffé par le soleil. Certains se tiennent immobiles, figés dans une attitude hiératique au bord d’un trottoir ou d’un bassin d’eau chlorée. D’autres évoluent en petits groupes, planant d’un vol lent au-dessus des pelouses ou des remblais, avant de se poser à proximité des zones d’entretien ou des jardins d’hôtel. Nous sommes fascinés par leur aisance à s’approprier cet environnement façonné par l’homme : un territoire de substitution où le bétail est remplacé par les activités humaines, les insectes soulevés par les sabots devenant ceux dérangés par les tondeuses ou les véhicules.

Après 1197 jours de voyage, sur des pistes poussiéreuses, des plages lointaines, des villages silencieux et des panoramas grandioses, cette étape au Flow Hotel nous semble déjà promise à figurer parmi les cinq meilleures adresses que nous avons connues depuis le départ.

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LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1196 🇫🇷 De Binga à Benguela — Sur la route des fleuves et des montagnes

J 1197 Catumbela, trait d’union entre Lobito et Benguela

J 1197 Lobito, là où l’industrie touche l’océan

J 1197 Escale à Benguela – le charme moderne du Flow Hotel

J1197 Batuk à Lobito — un déjeuner qui fait battre le cœur du voyage

J 1198 🇫🇷 Le balcon de Benguela : le Morro do Sombreiro

J 1198 🇫🇷 Parque Natural Regional Chimalavera : Un joyau secret de l’Angola

J 1198 🇫🇷 Benguela : entre histoire coloniale et renaissance atlantique

J 1198 À travers les pierres et les vents : rencontre avec le springbok angolais

J 1198 Silence minéral et vol souverain : l’aigle martial de Chimalavera

J1198 🇫🇷 Feijoada à Benguela : un héritage entre l’Angola et le Portugal

LES LIENS

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