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Sous la poussière rouge des Himbas : immersion au cœur du Kaokoland Namibie

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🪶 Dans le village Himba : poussière rouge, regards ocre et gestes ancestraux

Nous partons après le petit-déjeuner avec l’organisation d’Okapika Tented Camp, impatients et curieux. Aujourd’hui, la visite d’un village himba nous attend — une immersion conçue pour favoriser les échanges authentiques et préserver la dignité des habitants.

Après une courte route sur piste, la savane arbustive s’ouvre, et un petit cercle de huttes rondes apparaît. Le soleil est déjà haut, et la lumière crue découpe des ombres nettes sur la terre rouge. Le village semble surgir du silence : des toits de chaume, des enclos de bois tressé, des enfants courant pieds nus, et partout cette poussière ocre qui colore les gestes et le temps.

Le premier contact est cérémoniel. Notre guide local — un Herero du village voisin — annonce notre arrivée au chef ou à l’une des aînées. Avant d’entrer, nous saluons et demandons la permission, un geste simple mais essentiel, ancré dans la coutume de l’hospitalité. Les visites encadrées par des lodges comme Okapika respectent cette éthique : une part des revenus est reversée à la communauté, et un panier de vivres est remis symboliquement à la chefferie.

Le village s’organise en cercle autour de l’enclos à bétail, véritable cœur spirituel et économique du lieu. C’est là que brûle souvent le feu sacré (okuruwo), lien entre les vivants et les ancêtres, qui ne doit jamais s’éteindre. Ce feu incarne la continuité du clan et la mémoire des générations. Autour, les huttes en bois et en terre séchée abritent une vie rythmée par les saisons et le bétail.

Les femmes, le corps enduit d’otjize — un mélange d’ocre rouge, de graisse animale et parfois de cendre — s’affairent à tresser les cheveux, pétrir le pain ou fabriquer des bijoux. Cette pâte rouge, signature visuelle des Himbas, protège du soleil et des insectes, mais incarne aussi la beauté et la vitalité féminine.
Une jeune mère applique l’otjize sur les bras de son enfant, dans un geste à la fois tendre et rituel. Les coiffures et parures révèlent tout : l’âge, le statut marital, la maternité, le rôle social. Les jeunes filles portent deux tresses vers l’avant, les femmes mariées un turban de cuir recouvert d’ocre, les mères des ornements de fertilité.

À l’intérieur des huttes, l’air est dense, mêlant odeurs de bois, de cuir et de cendres. Nous observons des calebasses servant à séparer le lait, des tissus pliés avec soin, des objets rituels — ceintures, colliers, chapeaux coniques. Le guide nous explique que les femmes ne se lavent jamais à l’eau, ressource rare et sacrée. À la place, elles pratiquent le bain de fumée : elles brûlent des résines, herbes et fleurs séchées sous un cône de tissu pour se purifier et se parfumer, un rituel à la fois hygiénique et spirituel.

Dehors, les enfants rient et jouent dans la poussière, tenant des poupées en terre cuite ou des peluches offertes par des voyageurs. L’un d’eux pleure, serrant son jouet contre lui — un geste universel, émouvant, qui nous rappelle la même tendresse, ici ou ailleurs.

Les hommes, souvent absents dans la journée, mènent les troupeaux de bovins et de chèvres dans les pâturages. Le bétail est le pivot de la société himba : il symbolise la richesse, la dot matrimoniale et parfois la monnaie d’échange. La viande n’est consommée que lors des grandes cérémonies : mariages, funérailles, rites d’initiation.


🌍 Histoire et organisation sociale

Les OvaHimba sont apparentés aux Herero, dont ils partagent la langue (otjiherero) et les racines. Leur installation dans le Kaokoland, au nord-ouest de la Namibie, remonte à plusieurs siècles, après des migrations depuis le sud de l’Angola. Le mot Himba viendrait d’un terme signifiant « ceux qui ont demandé de l’aide », en référence à une période de sécheresse au XIXᵉ siècle.

Sous la colonisation allemande puis l’administration sud-africaine, les Himbas ont connu guerres, famines et déplacements. Malgré ces bouleversements, ils ont conservé leurs traditions grâce à une organisation communautaire solide et une autonomie pastorale farouche.
Chaque village est dirigé par un chef ou un conseil d’aînés. La filiation double, à la fois patrilinéaire et matrilinéaire, détermine l’héritage du bétail, les alliances et les devoirs rituels. Cette structure complexe permet un équilibre subtil entre pouvoir masculin et influence féminine.


🔥 Spiritualité et coutumes

La spiritualité himba repose sur la vénération des ancêtres et le culte du feu sacré, gardien du lien avec Mukuru, le dieu créateur. Chaque matin, une offrande est faite au feu pour demander protection et fertilité.
La mort n’est pas une fin, mais une continuité : les cérémonies funéraires guident l’esprit du défunt vers le monde des ancêtres et maintiennent l’équilibre entre les vivants et les morts.

Les femmes, gardiennes de la maison et du foyer, participent à la transmission des savoirs, des chants et des récits oraux. Nous écoutons certaines d’entre elles évoquer les esprits du fleuve Kunene, les sécheresses passées, et les légendes où collines et sources deviennent des personnages vivants.


🌿 Vie quotidienne et environnement

Le paysage environnant est une savane arbustive : mopanes, acacias et palmiers makalani résistent à la sécheresse. Autour du village, les troupeaux broutent les rares touffes d’herbe, et l’on distingue les traces d’oiseaux et de petits mammifères. Le fleuve Kunene, tout proche, est le fil de vie de la région : il structure la vie humaine, le bétail, la faune et les rituels.

Les femmes nous montrent leur artisanat : bracelets en cuivre, poupées de fertilité, figurines en terre cuite, colliers de perles et calebasses à lait. Nous achetons quelques souvenirs et offrons en retour de petites attentions : pommade, peluches, produits de soin. Ces échanges simples deviennent un vrai dialogue.


🌍 Enjeux contemporains

Le tourisme, s’il apporte des ressources, soulève aussi des questions : comment partager sans transformer ? Comment préserver l’authenticité sans figer la culture dans un rôle décoratif ? Les projets comme celui d’Okapika Tented Camp privilégient un tourisme communautaire responsable, où chaque visite soutient l’éducation, la santé et la conservation des ressources.

Mais les défis sont nombreux : sécheresses récurrentes, recul des pâturages, attrait des jeunes pour la ville, perte de transmission orale. Entre modernité et mémoire, les Himbas avancent, fiers et résilients, sur un fil d’équilibre.


Nous repartons silencieux, couverts de poussière rouge et d’émotion. Sur nos mains, l’ocre s’est déposée comme une empreinte. Dans nos esprits, demeurent les regards francs, les rires d’enfants et la dignité tranquille de ceux qui vivent au rythme du feu et du vent.
Une visite réussie, nous le comprenons, n’est pas celle où l’on voit un peuple, mais celle où l’on écoute et où l’on apprend.

#Himba #Kaokoland #Kunene #Namibia #CulturalHeritage #Otjize #Mukuru #OkapikaCamp #Ethnography #ResponsibleTravel #HumanGeography #TraditionsVivantes

🛖 Sculptures, sourires et poussière rouge — les haltes Himba du Kunene

Sur la piste qui serpente entre Ruacana et Epupa, là où le fleuve Kunene joue à cache-cache avec les collines, chaque virage réserve une surprise. Ce n’est pas seulement une route — c’est un fil tendu entre villages, regards, et éclats de vie.

Parfois, au détour d’un bosquet d’acacias, deux silhouettes rouges vous accueillent sans dire un mot. Sculptées dans le bois, peintes avec soin, elles trônent à l’entrée d’un hameau Himba comme des gardiennes bienveillantes. L’une assise, l’autre debout, coiffées comme leurs modèles vivants, elles semblent vous dire : “Ici, on vit, on rit, et on vend un peu de bois aussi.”

Un peu plus loin, une table bancale attend le chaland. Des fagots de bois, des poupées tressées, des calebasses vernies — tout est posé là, dans une mise en scène rustique mais pleine de charme. Parfois, personne ne surveille. Parfois, un enfant surgit, pieds nus, sourire franc, et vous propose un bracelet en échange d’un bonjour.

Les femmes Himba, parées de colliers, de jupes de cuir et de coiffures sculpturales, marchent avec une grâce tranquille, entre les huttes de torchis et les enclos de branchages. Leurs gestes sont précis, leur regard direct, et leur présence transforme chaque halte en moment suspendu.

Ce n’est pas un marché. Ce n’est pas un musée. C’est la Namibie qui vous regarde passer, avec curiosité, dignité, et parfois un clin d’œil discret.

#RencontresDuKunene #HimbaEnRoute #SculpturesEtSourires #PisteVersEpupa #ArtisanatDuBush #NamibieVraie #VillageEtVibration #FleuveEtFigures #BeautéRouge #EntreRuacanaEtEpupa

FAUNE ET FLORE

Agama anchietae

scinque rayé commun

guêpier nain (Merops pusillus,

varan du Nil

bulbuls à oreillons rouges

babouins chacma du Kaokoland, Papio ursinus ruacana,

VIDEOS  

AUTRES ARTICLES SUR la Namibie à DISPOSITION :

Vous trouverez sur ce site de nombreux articles qui traitent des lieux à ne pas manquer en Namibie.
vous pouvez faire une recherche par nom de ville en utilisant la loupe en haut à droite ou retrouver la liste complète en suivant ce lien : ARTICLES VILLES DE NAMIBIE

La Cuisine 

Toutes les informations, par région sur la gastronomie namibienne en suivant ce lien : La Cuisine namibienne

Nom du restaurant Type / Ambiance Prix moyen (NAD) Note Google Téléphone
LG Bar & Restaurant Bar-restaurant convivial 100 – 200 ⭐ 4.3 / 5 +264 65 224 415
Oshakati Guesthouse Cuisine locale & internationale 150 – 250 ⭐ 4.2 / 5 +264 65 224 659
SOS CLUB OSHAKATI Restaurant-bar animé 120 – 220 ⭐ 4.0 / 5 +264 81 241 1703
Belle’s Pub & Grill Grillades, ambiance chaleureuse 130 – 230 ⭐ 4.4 / 5 +264 81 766 6552
Picasso Pizzeria (Sos Cljb) Pizza et plats rapides 80 – 160 ⭐ 4.1 / 5
M & M Restaurant Cuisine namibienne simple 100 – 180 ⭐ 4.4 / 5 +264 81 252 3797
Nandigolo Restaurant Local, modeste mais authentique 80 – 150 ⭐ 3.9 / 5 +264 81 359 2101
The Local Pub-Restaurant Spécialité grillades 120 – 200 ⭐ 4.3 / 5 +264 81 399 0250

T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT

Premier resto en Namibie… et forcément, on commence par du bœuf ! À peine arrivés à Oshakati, on s’installe au LG Bar & Restaurant, une adresse locale bien connue pour ses grillades. L’accueil est aux petits soins : la serveuse nous propose le Wi-Fi, puis nous apporte une bassine d’eau chaude pour se laver les mains avant et après le repas. Un geste simple, mais qui donne le ton — ici, on prend soin de vous.

La carte est généreuse, bilingue, et pleine de tentations. Les ados, eux, ne résistent pas à l’appel des gambas sautées à l’ail : une assiette bien garnie, nappée d’une sauce crémeuse et parfumée, servie avec des frites croustillantes et une tranche de citron vert. Le tout pour N$340 — et franchement, ça les vaut.

Pour Nad et moi, c’est le T-Bone qui nous fait de l’œil. À N$165, il arrive saisi à point, posé sur un sizzler encore fumant, accompagné de frites dorées et de légumes verts sautés. La viande est tendre, juteuse, parfaitement grillée. On se regarde, on sourit : c’est probablement notre meilleur bœuf depuis des mois.

En boisson, une Windhoek Premium Draught bien fraîche, dorée et légère, parfaite pour accompagner ce festin sans alourdir. Le tout dans une ambiance détendue, avec un service attentionné et une vraie générosité dans l’assiette.

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🍽️ Pause gourmande au Okapika Tented Camp

Entre tradition namibienne et petits plaisirs maison

Au cœur du Kaokoland, dans ce coin paisible où les collines ondulent sous le souffle du Kunene, le Okapika Tented Camp nous a offert bien plus qu’un simple hébergement : une véritable expérience culinaire, à la fois locale et généreuse.

Nous avions opté pour la formule incluant les petits-déjeuners et dîners — un choix que nos papilles ont applaudi dès le premier jour. Le lodge propose un menu fixe pour le midi et le soir, mais une carte à la demande vient compléter l’offre, avec une belle variété de plats. Et fait rare dans cette région reculée : tous les plats annoncés étaient bel et bien disponibles, sans rupture ni compromis — un luxe discret pour les voyageurs gourmands.

Les repas se prennent à l’étage, sur une terrasse couverte qui surplombe les collines environnantes. La brise légère du Kunene vient caresser les nappes, tempérant la chaleur du jour et ajoutant une touche de fraîcheur bienvenue. La salle du restaurant, au rez-de-chaussée, n’a rien à envier à la terrasse : bois sculpté, tissus tissés main, objets artisanaux — une ambiance chaleureuse et soignée, où chaque détail semble pensé pour le confort sans ostentation.

Le service est irréprochable : souriant, discret, et surtout ponctuel — les plats arrivent pile à l’heure annoncée, ce qui témoigne d’une organisation exemplaire, même loin des grands centres.

Pour ce premier repas, chacun a suivi son instinct :

  • Les enfants ont craqué pour des lasagnes fondantes, gratinées à souhait, servies avec une salade croquante aux accents citronnés. Un classique revisité avec soin, qui a fait l’unanimité.
  • Nad a choisi un chicken schnitzel, fine escalope panée, dorée à la perfection, accompagnée de frites maison croustillantes. Un clin d’œil aux influences germano-namibiennes, bien exécuté.
  • Quant à moi, j’ai opté pour une Capana served with pap, un plat emblématique de la cuisine de rue namibienne. De fines tranches de bœuf sautées aux oignons, poivrons et épices, servies sur un lit de pap — cette purée de maïs blanc typique du sud de l’Afrique. Le contraste entre le pap doux et crémeux et la viande épicée est un délice. Ce plat, né dans les marchés urbains de Windhoek, illustre parfaitement la fusion entre tradition africaine et influences modernes : simple, savoureux, et profondément ancré dans le quotidien namibien.

Au Okapika Tented Camp, le dîner proposé à 300 NAD nous a permis de découvrir une cuisine simple, locale et parfaitement maîtrisée. Le repas commence souvent par une soupe de légumes ou une soupe de lentilles bien relevée, idéale pour les soirées plus fraîches du plateau, quand la lumière décline et que le vent du Kunene se fait sentir. Les saveurs sont franches, les épices bien dosées, et la texture veloutée réchauffe autant le corps que l’ambiance.

Le plat principal varie selon les jours, mais toujours avec une belle constance dans la qualité. Le cordon-bleu, doré et croustillant, est accompagné de chips maison et de carottes légèrement caramélisées, apportant une touche sucrée inattendue. Le poulet grillé, quant à lui, est servi avec du Mahangu pap, une purée de millet perlé typique du nord de la Namibie. Plus rustique et granuleux que le pap de maïs, il offre une texture dense et légèrement fumée, parfaite pour accompagner les viandes grillées. Ce plat, profondément enraciné dans les traditions agricoles du Kaokoland, incarne une cuisine de terroir à la fois nourrissante et authentique.

Le filet de bœuf mérite une mention spéciale. Sa cuisson est impeccable, la chair tendre, et l’assiette bien équilibrée avec des pommes de terre croustillantes et des légumes sautés aux saveurs douces et relevées. C’est un plat sans fioritures, mais exécuté avec soin et précision.

Pour terminer, le dessert joue la carte du réconfort. Une banane nappée de chocolat fondant, servie tiède, offre une douceur simple et généreuse. Le gâteau du jour, souvent une génoise ou un cake parfumé, complète le repas avec légèreté. Rien d’extravagant, mais tout est juste, bien pensé, et servi avec le sourire.

Chaque repas s’accompagne de ce supplément d’âme qu’on retrouve souvent en Namibie : un accueil sincère, un service attentionné, et cette impression d’être reçu comme un invité plutôt qu’un client. À Okapika, les rires qui s’échappent de la cuisine, les conversations feutrées entre les tables et la lumière dorée du soir qui glisse sur la terrasse composent une atmosphère unique. Dîner ici, c’est bien plus qu’un simple repas — c’est un moment suspendu, une parenthèse de calme et de chaleur dans le cœur du Kaokoland.

La cuisine est variée, fraîche, et toujours marquée par une touche locale. Le service est ponctuel, discret et chaleureux, et la terrasse panoramique offre un cadre idéal pour les repas du soir, quand le ciel s’embrase doucement au-dessus des collines. Le rapport qualité-prix est excellent, surtout dans une région où l’approvisionnement peut être incertain. À Okapika, tout semble fonctionner avec une simplicité bien huilée, comme si l’hospitalité était une seconde nature.

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Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati

🛒 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati

🛒 SPAR Oshakati Supermarché bien achalandé, idéal pour les produits frais, viandes emballées, légumes et épicerie générale.

🛒 WB Supermarkets Oshakati Express Chaîne locale réputée, avec un bon rayon boucherie et poissonnerie. Produits de qualité et prix compétitifs.

🧺 Omatara Market Marché traditionnel animé, parfait pour acheter des légumes frais, du poisson local, et parfois de la viande en direct des producteurs.

🛒 Aashi Mini Market Petite surface bien notée, pratique pour les courses rapides et les produits de base.

🛒 Model Oshakati Situé dans le Game Complex, ce magasin propose des produits alimentaires, notamment légumes et viandes.

🛒 Shoprite Oshakati Hypermarché bien connu avec un large choix : viandes, poissons, légumes, produits importés et locaux. C’est ici que nous avons fait notre première véritable immersion dans l’approvisionnement local. Dès l’entrée, le contraste entre les rayons bien garnis et l’agitation extérieure nous a frappés. Nous avons exploré les allées réfrigérées avec curiosité, découvrant des viandes emballées sous vide, des saucisses aux noms évocateurs, des ribs marinés aux épices généreuses, et même des pizzas surgelées en packs familiaux. Les étiquettes détaillées, les prix au kilo, les origines affichées — tout cela nous a permis de mieux comprendre les habitudes de consommation locales, entre importation sud-africaine et production namibienne. Ce fut une expérience à la fois pratique et sensorielle : observer les textures, comparer les marinades, calculer les portions pour nos repas familiaux. Une manière concrète de s’ancrer dans le quotidien d’Oshakati, entre logistique culinaire et découverte culturelle.

🛒 Oshakati Mini Market Petite épicerie locale, utile pour les achats de proximité.

🛒 Multisave Supermarket Oshakati Épicerie bien notée, avec des produits frais et un bon rapport qualité-prix.

Les Banques

Dans le nord de la Namibie, entre Oshakati et Oshikango, les principales banques offrent des services complets et un bon réseau de distributeurs automatiques. Il faut cependant rester vigilant sur les frais de retrait, parfois élevés : certains ATM prélèvent 3 % du montant retiré, tandis que d’autres, comme la Standard Bank Namibia Limited, appliquent un forfait fixe de 45 NAD, quel que soit le montant.

🏦 FNB Oshakati Branch
Parmi les plus populaires du pays, cette agence propose tous les services bancaires classiques et plusieurs distributeurs. Les avis sont parfois contrastés, mais la fiabilité du réseau FNB reste un atout.

🏦 FNB Oshikango Branch & ATM
Située à la frontière, cette agence FNB est pratique pour les retraits avant de passer en Angola ou en Namibie. Attention toutefois : les frais de 3 % y sont systématiquement appliqués.

🏦 Bank Windhoek – Oshakati North Agency
Installée dans le centre commercial Etango Mall, cette banque est idéale pour combiner courses et démarches bancaires en un seul arrêt.

🏦 Standard Bank Namibia Limited
Présente dans le centre-ville d’Oshakati, cette banque est réputée pour son sérieux et ses distributeurs fiables. Ses frais fixes de 45 NAD par retrait peuvent cependant peser sur les petits montants.

🏦 NedBank – Shoprite Mall
Située dans le centre commercial Shoprite, cette agence dispose de plusieurs guichets automatiques pratiques, mais applique elle aussi 3 % de frais sur les retraits par carte étrangère.

🏦 Bank of Namibia
La banque centrale du pays, à consulter pour les informations officielles, le change ou certaines démarches administratives spécifiques.

🏦 Bank Oshakati (C46)
Une agence locale bien notée, facilement accessible sur la route C46, souvent plébiscitée par les voyageurs pour la rapidité et la simplicité de son service.

💡 Conseil pratique : privilégiez les retraits importants et regroupés pour limiter les frais fixes ou les commissions proportionnelles. Pensez aussi à garder toujours un peu de liquide — certaines stations-service, lodges ou petits commerces n’acceptent pas encore les paiements par carte.

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LES LOGEMENTS  

🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola

Après plusieurs semaines d’aventure en Angola, entre routes cabossées, marchés animés et quelques coupures de courant bien senties, poser nos valises à la Villa Graf d’Ongwediva ressemble presque à des vacances dans les vacances. Dès l’entrée, le ton est donné : piscine turquoise, jardin verdoyant et silence absolu, à peine troublé par le chant des oiseaux et le regard curieux de bergers allemands aussi doux qu’imposants. Ils montent la garde, certes, mais avec un sens de l’accueil irréprochable (et une passion évidente pour les gratouilles).

La villa privée est un vrai cocon : climatisation, Wi-Fi qui fonctionne sans acrobaties, télé écran plat, salle de bains impeccable, et surtout une cuisine toute équipée – four, plaques et micro-ondes – un luxe après des semaines d’Airbnb ou de réservations Booking faisant défaut d’équipement. On retrouve ici le plaisir simple de préparer un repas dans le calme, avec une bière fraîche !

Le jardin est superbe : citronniers, figuiers, grenadiers, sans oublier les plantes aromatiquesmenthe, persil, basilic, aneth – parfaites pour redonner un peu de couleur à nos assiettes. On s’y promène comme dans un petit paradis botanique, entre deux plongeons dans la piscine.

Les hôtes sont d’une gentillesse rare, toujours disponibles sans être envahissants. Le salon commun, la terrasse ombragée et le bar complètent ce cadre chaleureux, idéal pour un apéro au coucher du soleil ou un moment d’échange avec d’autres voyageurs.

Côté pratique, rien à redire : parking sécurisé, propriété clôturée, connexion Wi-Fi stable. En bonus, la Villa Graf se trouve à seulement 10 km du Oshakati Golf Club et 42 km du Uukwambi King’s Monument, parfait pour quelques escapades locales.

Après l’intensité de l’Angola, la Namibie nous accueille ici avec douceur et confort. Nous savourons pleinement cette halte paisible, un vrai moment de répit sur notre route vers le sud.

TARIF 5000 NAD pour 4 nuits

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Okapika Camp — Escale au bord du Kunene

Nous quittons Oshakati, encore tout rafraîchis par la piscine de la Villa Graf, direction Ruacana et les rives du Kunene. La route ? Un vrai bonheur : goudron nickel, paysages paisibles, et juste ce qu’il faut de virages pour ne pas s’endormir. Au panneau C46/D3621 Oshifo, on sait qu’on y est presque : Okapika Camp, notre repaire du jour.

À l’arrivée, accueil royal : un grand sourire et un verre de jus de fruits frais pour nous remettre de la route. On découvre nos bungalows sous toit de chaume — confortables, spacieux et joliment décorés.

Chaque porte en bois sculpté arbore le nom d’un animal : la hyène pour nous (on ne sait pas trop si c’est un compliment 😄) et le buffalo pour les enfants. À l’intérieur, tout est pensé pour le repos du voyageur : eau chaude (ô bonheur !), lits moelleux, et le doux parfum du bois travaillé qui donne envie de ne plus repartir.

Le camp respire la sérénité : une piscine turquoise qui brille au soleil, un bar-restaurant parfait pour prolonger la soirée sous les étoiles, du Wi-Fi (quand les esprits du réseau sont de bonne humeur) et un parking privé pour notre 4×4 poussiéreux.

Et la surprise du chef ? Le patron est… un Ch’ti de Halluin, ancien de la DGSE ! Entre histoires d’espionnage et accent du Nord, on refait le monde autour d’un verre, en plein cœur du bush namibien. Une scène improbable, mais totalement savoureuse.

Okapika, c’est l’étape rêvée avant de filer vers les cascades de Ruacana, la rivière Kunene ou les pistes du Kaokoland.

Un camp convivial, plein de charme et d’histoires, où il fait bon poser les valises, barboter un peu et écouter le vent du désert raconter la suite du voyage.

Ce matin-là, pendant que les humains hésitaient entre café et plongeon, un petit sniper à plumes avait déjà pris position. Perché sur une branche nue, le guêpier nain (Merops pusillus, sous-espèce méridionale, mais avec l’attitude d’un général), scrutait l’horizon avec la concentration d’un agent secret en mission.

On s’attendait à croiser quelques lézards discrets, bien camouflés dans les tons beige du Kaokoland. Mais non. À Ruacana, c’est un mâle Agama anchietae qui a déboulé sur le sable comme une rockstar en tournée. Tête turquoise, gorge bleu électrique, dos tacheté de rouge comme un graffiti sur mur d’école — ce lézard n’était pas là pour se fondre dans le décor, mais pour le redécorer.

Ce matin-là, à Ruacana, le soleil monte rapidement au-dessus des mopanes et inonde de chaleur la cour sablonneuse . Le sable, encore tiède, se couvre de reflets dorés. Alors que je longe la terrasse en bois, un mouvement discret attire mon regard : un petit reptile file d’une ombre à l’autre, dans un éclat métallique. L’observation commence.

L’individu s’immobilise un instant, parfaitement exposé à la lumière. Sa peau lisse brille comme vernie — un signe distinctif des scinques du genre Trachylepis. Le corps est allongé, effilé, de teinte brun sable ponctuée de reflets dorés, traversé de rayures sombres continues qui s’étendent du museau à la queue. Ces lignes nettes, associées à la brillance des écailles et à la fuite fulgurante vers le couvert, ne laissent guère de doute : il s’agit de Trachylepis striata, le scinque rayé commun, un petit saurien typique des savanes d’Afrique australe.

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Arrivée à Epupa Falls Lodge — immersion joyeuse au bord du Kunene

Ça y est, nous y sommes. Après les montagnes russes de la piste Ruacana–Epupa, le fleuve Kunene nous accueille avec ses premiers murmures. Avant même d’apercevoir les chutes, on sent que quelque chose change : l’air devient plus dense, plus vibrant, et la poussière rose retombe doucement sur les rochers comme pour nous souhaiter la bienvenue.

On gare le Raptor, on descend les sacs, et en quelques pas, nous franchissons la dernière palissade. Là, posé au bord du fleuve, l’Epupa Falls Lodge nous attend, comme une halte paisible au bout du monde. Le cadre est tout simplement magique : palmiers géants, rochers sculptés, rivière en contrebas, et ce chant sourd des chutes qui ne nous quittera plus.

Le lodge ne cherche pas à impressionner par le luxe, mais par l’essentiel : cinq chalets avec vue sur le fleuve, des bungalows accessibles, un vaste espace de camping, et surtout une atmosphère qui respire la nature. Nous avons pris deux bungalows pour quatre personnes — même si, surprise à l’arrivée, un seul aurait suffi : chaque unité dispose de deux chambres séparées, un détail que Booking avait omis. Mais qu’importe, le lieu compense largement les petits ratés logistiques.

L’accueil est discret, presque timide. Il faut chercher un visage disponible, pas de jus de bienvenue ni de sourire appuyé. Mais une fois les clés en main, le charme opère. Les chambres sont simples mais soignées : literie correcte, moustiquaires bien nouées, douche fonctionnelle, et une déco boisée qui joue la carte du rustique chic. Le lodge fonctionne en autonomie : panneaux solaires, gestion raisonnée de l’eau, et une équipe locale impliquée dans chaque geste du quotidien.

On s’attend à tout en arrivant à Epupa Falls Lodge : des chutes rugissantes, des palmiers géants, des moustiquaires bien nouées, et même un Wi-Fi mesuré au mégabit. Mais ce qu’on n’avait pas prévu, c’est la présence d’un locataire à sang froid, parfaitement intégré au décor.
Dans les herbes hautes, entre les bungalows et les tuyaux d’arrosage, un varan du Nil adulte se faufile avec l’élégance d’un espion reptilien. Peau sombre mouchetée de jaune, queue puissante, démarche souple… il ne cherche pas la bagarre, juste un coin d’ombre et un peu de tranquillité. On le surprend parfois en train de longer les murs, ou de s’immobiliser dans les feuilles mortes, comme s’il attendait qu’on lui apporte le menu du jour.

Le matin, la lumière rase sur le fleuve révèle les raies blanches de la turbulence. Le soir, les rochers renvoient des reflets cuivrés, et le chant des chutes devient une berceuse. Depuis la terrasse, on lit, on rêve, on écoute. Autour, quelques baobabs dressent leurs silhouettes sculpturales, et des sentiers courts mènent à des belvédères où l’on embrasse toute la puissance du Kunene.

Et puis, il y a la piscine, bien entretenue, à la température parfaite pour se délasser après la piste. On peut même s’offrir un massage en plein air, à deux pas de l’eau, pour 350 NAD l’heure — un luxe simple, mais délicieux.

À Epupa Falls Lodge, on s’attend à croiser des varans furtifs, des agames cabotins, et des voyageurs en quête de Wi-Fi dosé. Mais ce matin-là, ce sont deux bulbuls à oreillons rouges qui ont volé la vedette — perchés à quelques mètres de la piscine, l’œil vif et le plumage impeccable.

le Wi-Fi fonctionne vraiment… mais attention, ce n’est pas du streaming illimité : comptez 40 NAD pour 250 Mo. De quoi envoyer vos plus belles photos sans faire exploser la bande passante du bush.

Le restaurant propose une cuisine locale généreuse, incluse dans notre formule (13 235 NAD pour deux nuits, dîner et petit-déjeuner compris). On mange bien, on mange frais, et on mange avec vue.

Au moment de partir, on emporte plus qu’un reçu ou des photos. On repart avec une sensation de calme retrouvé, une admiration pour ceux qui vivent au rythme du fleuve, et le sentiment d’avoir participé, à notre mesure, à un tourisme respectueux et conscient.

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J 1212 Les Hypermarchés et marchés d’Oshakati

J 1214 🏡 Villa Graf – Ongwediva / Oshakati : une bouffée d’air frais après l’Angola

J 1215 Entre huttes et héritage : immersion dans la cour royale d’ Uukwaluudhi

J 1215 T-Bone royal, gambas en fête : premier festin namibien au LG BAR & RESTAURANT

J 1219 Cap sur le Kaokoland jusqu’à Okapika Camp

J 1219 Okapika Camp — Escale au bord du Kunene

J 1219 💦 Ruacana Falls — la claque aquatique du Kunene !

J 1220 LE HAUT DES CHUTES RUACANA NAMIBIE

J 1220 🪶 Dans le village Himba : poussière rouge, regards ocre et gestes ancestraux

J 1221 🍽️ Pause gourmande au Okapika Tented Camp

J 1220 💃 Dernière danse à Okapika — entre déhanchés et éclats de rire

J 1220 🦎 Agama anchietae à Ruacana — le punk sablonneux du Kunene

J 1220 🦎 Le scinque de Ruacana — furtif, rayé, et pas pressé

J 1220 🐦 Le guêpier d’Okapika — sniper tropical en bord de piscine

J 1221 🐦 Le guêpier du Kunene — chic, perché, et prêt à dégainer

J 1222 🛖 Sculptures, sourires et poussière rouge — les haltes Himba du Kunene

J 1222 🍄 Le champignon du Kunene — l’intrus blanc dans le royaume de la poussière

J 1222 🐒 Fin de piste, début de regard — le babouin philosophe du Kunene

J 1222 Sur la piste du Kunene — entre poussière, mémoire et murmures de roche – NAMIBIE

J 1222 Epupa Falls Lodge — le luxe discret au bord du rugissement

J 1222🦎 Le lézard qui voulait voler la vedette aux chutes

J 1222 🦎 Le varan du Nil d’Epupa — discret résident à écailles

J 1222 🐦 Les bulbuls d’Epupa — inspecteurs de piscine à œil rouge

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