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Abidjan et ses environs CÔTE D’IVOIRE

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Nous partons ce matin pour Abidjan. La route depuis Grand Lahou se dévoile devant nous comme une succession infinie de champs de palmiers à huile, d’hévéas et de manioc. Par endroits, les cocotiers s’étendent à perte de vue, créant un paysage presque hypnotique. Cependant, en arrivant à Abidjan, l’ambiance change radicalement. Les rues sont bouchonnées, la pollution est omniprésente et le ciel gris ne fait rien pour embellir l’environnement. C’est une entrée en matière un peu rude pour cette grande ville, mais nous sommes curieux de découvrir ce qu’elle a à offrir.

Abidjan, la fière métropole ivoirienne, s’étend majestueusement entre l’océan Atlantique et la lagune Ébrié, offrant une fusion fascinante de modernité et de tradition. La devise « Mari semper altior », symbolisant la quête incessante de grandeur au-delà de la mer, témoigne de l’ambition portuaire de la ville. Abidjan, capitale économique et culturelle de la Côte d’Ivoire, a été érigée sous la gouvernance de Félix Houphouët-Boigny, incarnant un développement fulgurant et une modernité éclatante.

Abidjan, enserrée par les méandres de la lagune et nichée dans un écrin de verdure, dévoile son caractère bouillonnant dès les premiers pas. Les artères embouteillées et les ruelles labyrinthiques nous entraînent dans un tourbillon urbain où se mêlent le bruit, la chaleur et l’effervescence.

La ville se déploie dans une diversité architecturale et sociale captivante, oscillant entre modernité effervescente et traditions enracinées. Le Plateau se dresse fièrement avec ses gratte-ciel, tandis que Cocody révèle un charme secret dans ses vallons verdoyants. Des quartiers industriels bordant la lagune aux recoins populaires, Abidjan offre un panorama éclectique où se côtoient luxe et simplicité.

La vie nocturne animée des Milles Maquis et des quartiers huppés témoigne de la vitalité de la ville, tandis que les plages de Vridi attirent les voyageurs en quête de détente sous les palmiers.

Abidjan regorge de trésors architecturaux, de la cathédrale Saint-Paul à la mosquée de Cocody, en passant par le musée d’Art contemporain. Le Parc national du Banco, vestige de la forêt primaire, invite à une escapade naturelle aux portes de la ville.

Un voyage à Abidjan est une plongée dans un monde où l’effervescence urbaine rencontre la richesse culturelle, où la modernité se conjugue avec l’authenticité africaine. Une expérience inoubliable au cœur de la Côte d’Ivoire.

ITINERAIRE

VISITE D’ ABIDJAN – LE PLATEAU

ITINERAIRE

SANCTUAIRE MARIAL D’ ABIDJAN (NOTRE DAME D’AFRIQUE)

Pour notre premier jour à Abidjan, nous décidons de visiter le Sanctuaire Marial, également connu sous le nom de Notre-Dame-d’Afrique. Ce lieu de pèlerinage se dresse majestueusement sur une colline, surplombant la lagune et les quartiers populaires de la ville. Inauguré en 1987, cet édifice impressionnant est un symbole de foi et de dévotion pour de nombreux fidèles.

Pour y accéder, il faut traverser la cité Fairmont, un quartier résidentiel paisible qui contraste avec l’agitation des rues environnantes. La construction du sanctuaire a été achevée en un temps relativement court, grâce à la direction et au contrôle des grands travaux. Conçu par l’architecte Aldo Spirito, le sanctuaire présente une architecture singulière et audacieuse. Son clocher conique de 53 mètres de hauteur, surmonté d’un vitrail représentant la Vierge Marie dans la gloire de l’Assomption, attire immédiatement le regard. Le bâtiment en forme d’hélice à base de spirale abrite l’église elle-même, pouvant accueillir jusqu’à 1 000 fidèles. À l’extérieur, des bancs disposés en amphithéâtre peuvent accueillir jusqu’à 3 000 personnes lors des célébrations en plein air.

Dès l’entrée, devant le parking, une succession de petits commerces attire notre attention. Ils proposent des fleurs, des statues, de l’encens et des médailles à l’effigie de Marie. Chaque commerce représente une paroisse, et nous avons eu la surprise de retrouver celle de Medjugorje, que nous avions visitée l’année dernière.

À l’intérieur du sanctuaire, les fidèles peuvent admirer de magnifiques vitraux représentant des scènes bibliques, ainsi que deux statues remarquables sculptées par l’artiste Paul Siaka Coulibaly. La statue de Notre Dame d’Afrique, représentant la Vierge Marie offrant son enfant à l’humanité, est en cours de repeinte, et la grotte était donc fermée lors de notre visite. La statue du calvaire, représentant Marie, Jean et Jésus au pied de la croix, est une œuvre d’une grande intensité émotionnelle.

Nous prenons le temps d’explorer les magnifiques jardins, où chaque coin invite à la réflexion et à la méditation. Les chapelles, disséminées dans cet espace verdoyant, sont autant de refuges de silence et de prière. L’architecture du sanctuaire, avec ses lignes épurées et ses détails soignés, ajoute à l’ensemble une dimension de sérénité et de beauté. En déambulant dans les allées, nous ressentons un profond sentiment de calme et de recueillement. Les visiteurs, qu’ils soient là pour prier ou simplement pour se promener, partagent tous un respect silencieux pour ce lieu sacré. Chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la paix intérieure.

Sa position dominante sur la colline en fait également un lieu de contemplation offrant une vue imprenable sur la ville d’Abidjan et ses environs. Nous quittons le sanctuaire enrichis par cette expérience spirituelle, prêts à découvrir les autres merveilles qu’Abidjan a à offrir.

MARCHE GOURO & CITE ADMINISTRATIVE

Nous poursuivons notre découverte du Plateau à Abidjan après avoir visité le sanctuaire marial. Notre véhicule a beaucoup de mal à se frayer un chemin parmi les vendeurs et les badauds au marché Gouro. Les étals débordent de produits variés, posés avec équilibre sur la tête des vendeurs : pastèques, tissus colorés, objets artisanaux. Nous sommes surpris par cette incroyable diversité. Chaque coin du marché révèle de nouvelles merveilles, et l’effervescence qui règne ici est captivante.

Nous déciderons de retourner au marché Gouro. Avec la fête nationale de l’indépendance ivoirienne ce mercredi, nous avons prévu une journée passionnante au Parc du Banco. Pour cette occasion, nous devons respecter le dress code : orange, blanc et vert, bien entendu !

Où mieux aller que le marché Gouro, où des tonnes de vêtements et de tissus s’échangent chaque jour ? Nous plongeons dans l’animation du marché, à la recherche de tenues qui reflètent l’esprit de cette fête nationale. Les étals colorés débordent de tissus aux motifs vibrants, les vendeurs nous saluent chaleureusement et nous demandent de faire des selfies avec eux. L’ambiance est incroyable, et l’excitation monte à mesure que nous dénichons les pièces parfaites pour célébrer dignement l’indépendance.

Ensuite, nous nous dirigeons vers la Cité Administrative, située dans un parc arboré de six hectares au nord du Plateau. Cet ensemble emblématique de cinq tours de bureaux a longtemps dessiné la skyline de la ville. Construites entre 1970 et 1984, ces tours symbolisent le « miracle ivoirien » de l’époque post-indépendance, où la Côte d’Ivoire était en plein essor économique. Conçues par les architectes Renard et Sémichon, les tours de la Cité Administrative étaient destinées à centraliser les administrations gouvernementales, reflétant ainsi la volonté de modernisation et de fonctionnalité de la Côte d’Ivoire.

Les tours A et B s’élèvent à une hauteur de 160 mètres, tandis que la tour D culmine à plus de 239 mètres, ce qui en fait l’édifice le plus élevé du pays. Malheureusement, au fil des années, les tours ont souffert d’un manque d’entretien et ont été régulièrement touchées par des incendies. Les panneaux en aluminium qui recouvraient les façades ont été retirés en raison de leur état de délabrement.

Depuis 2016, un plan de réhabilitation a été lancé sous la direction de l’architecte Pierre Fakhoury, visant à restaurer et moderniser la Cité Administrative. Cependant, les travaux extérieurs n’ont pas encore été achevés. En parallèle, une nouvelle tour, la tour F, est en cours de construction et devait initialement être inaugurée en 2022. Malheureusement, en 2024, les travaux semblent encore en cours, et la tour n’est pas encore terminée. Son achèvement représente toutefois un espoir pour un nouveau chapitre dans l’histoire architecturale et urbaine d’Abidjan.

Proche de la cathédrale Saint Paul nous admirons également l’immeuble CCIA. Centre de Commerce et d’Industrie d’Abidjan qui abrite aujourd’hui la Banque Africaine de Développement (AfDB, African Development Bank). Des décennies plus tôt, il a été surnommé, l’immeuble Dallas (à l’instar de l’ensemble des immeubles texans que l’on apercevait dans le générique de début du célèbre feuilleton DALLAS). Une partie du village d’Adjamé a été baptisée Adjamé-Dallas.

Notre balade nous offre une belle perspective sur la diversité et la richesse du Plateau, entre tradition et modernité. Chaque lieu visité nous révèle un aspect différent de cette partie d’Abidjan, rendant notre exploration encore plus fascinante.

CATHEDRALE SAINT-PAUL

Nous poursuivons notre découverte d’Abidjan avec la cathédrale Saint-Paul du Plateau, un véritable emblème de la ville. Conçue par l’architecte italien Aldo Spirito, elle a été inaugurée en 1985 par le pape Jean-Paul II. Sa structure moderne et unique, en forme d’homme tenant une croix, attire immédiatement notre regard.

Nous avons difficilement accès à la cathédrale, une messe étant célébrée en ce samedi. Nous avons garé notre véhicule assez loin et avons poursuivi à pied. L’accès intérieur de la cathédrale était soumis à autorisation spéciale, mais nous avons pu admirer l’environnement.

En nous approchant, nous admirons la forme futuriste de l’édifice, construite en béton armé et recouverte de marbre blanc. Le toit, en forme de voile soutenu par un immense pylône en béton, se distingue par son esthétique à la fois imposante et élégante. À travers les vitraux colorés représentant des scènes bibliques et des motifs africains, nous imaginons la lumière douce et spirituelle illuminant l’intérieur.

La cathédrale a été inaugurée en 1985 par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en Côte d’Ivoire, et elle est dédiée à l’apôtre Saint Paul. Cet édifice n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de la foi et de l’identité chrétienne en Côte d’Ivoire. Il représente un lieu de rassemblement pour la communauté chrétienne du pays et est souvent le site de grandes célébrations religieuses.

Les jardins bien entretenus qui entourent la cathédrale offrent un cadre paisible pour la réflexion et la prière. Le quartier du Plateau lui-même est riche en autres sites intéressants, tels que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et plusieurs monuments historiques comme le Palais de justice d’Abidjan.

A proximité le nouveau pont à haubans, Alassane Ouattara du Plateau, situé dans la corniche de Cocody, il relie les églises Saint Jean de Cocody et Saint Paul du Plateau. Cette dernière utilise les mêmes techniques du béton pré-contraint et du hauban mises en œuvre, dans la construction du pont.

PALAIS DE JUSTICE

Le Palais de justice d’ Abidjan, édifié en 1947 par l’architecte Daniel Badani, représente un exemple remarquable d’architecture judiciaire dans la région. Badani, un architecte français actif en Afrique-Occidentale française dans les années 1950, a laissé son empreinte dans plusieurs pays, notamment au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Inspiré par Le Corbusier, Badani a conçu le Palais de justice d’ Abidjan en intégrant des éléments de l’architecture moderne tout en adaptant ses principes aux conditions climatiques locales. Cette approche se manifeste notamment par l’utilisation de colonnes massives et d’une toiture à pentes peu profondes, inspirée des structures romaines classiques. Cependant, il a également incorporé des éléments modernes, tels que des claustras en béton, qui agissent comme des brise-soleil pour favoriser une ventilation naturelle et ainsi assurer un confort thermique dans le climat tropical chaud de la région.

Situé au cœur du Plateau, le Palais de justice demeure aujourd’hui le principal centre judiciaire d’Abidjan, symbolisant l’autorité et le pouvoir juridique du pays. Malgré quelques modifications ultérieures moins réussies, l’aspect solennel et imposant de l’édifice perdure, rappelant son importance dans le paysage urbain et institutionnel de la ville.

LA PYRAMIDE

La Pyramide, conçue par l’architecte italien Rinaldo Olivieri, se dresse au cœur du Plateau d’Abidjan, témoignant de l’audace architecturale des années 1960 et du « miracle ivoirien » porté par l’industrie du café et du cacao. Construite entre 1968 et 1973 sur douze étages, cette structure pyramidale incarne l’avant-gardisme architectural rétrofuturiste de son époque.

À l’origine, la Pyramide symbolisait la prospérité économique et la modernité de la Côte d’Ivoire, mais aujourd’hui elle est laissée à l’abandon, un vestige négligé du passé. Son design unique, caractérisé par des colonnes pyramidales exposées et des façades entièrement vitrées protégées par des panneaux en aluminium, la distingue comme l’un des bâtiments les plus singuliers de l’horizon urbain abidjanais.

À l’intérieur, un escalier public impressionnant adopte une esthétique futuriste, évoquant les univers des films de science-fiction de l’époque. Cependant, malgré son caractère remarquable sur le plan architectural, la Pyramide a souffert de plusieurs problèmes structurels et fonctionnels, notamment des surfaces locatives insuffisantes, une consommation énergétique élevée et des coûts de maintenance prohibitifs.

Ces défis ont conduit à l’abandon progressif de la Pyramide, ses espaces autrefois animés par des activités privées et commerciales se retrouvant désertés. Dans les années récentes, le bâtiment a même été déclaré insalubre, témoignant de son déclin et de son délaissement.

Ainsi, la Pyramide d’Abidjan, autrefois symbole de modernité et de prospérité, est aujourd’hui un rappel poignant des défis de la préservation du patrimoine architectural et de l’importance de la gestion responsable des biens urbains.

HOTEL DISTRICT

L’Hôtel de Ville d’Abidjan, rebaptisé Hôtel du District, est un symbole de modernité et d’histoire au cœur de la ville. Construit entre 1954 et 1956 par l’architecte Henri Chomette, ce bâtiment imposant en béton bouchardé se distingue par son aspect massif et ses panneaux de béton ornés de galets de quartz ocre, provenant de la région.

L’utilisation du béton bouchardé confère à l’Hôtel du District une esthétique robuste et contemporaine, tranchant avec les autres bâtiments de son époque. De plus, la conception du bâtiment selon le fameux nombre d’or, basé sur des proportions géométriques utilisées dans les constructions de l’Antiquité, témoigne de l’attention portée aux détails architecturaux et à l’harmonie des formes.

Outre son aspect architectural remarquable, l’Hôtel du District revêt une importance historique significative. C’est sur son parvis que Félix Houphouët-Boigny a proclamé l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 7 août 1960, marquant ainsi un tournant majeur dans l’histoire du pays.

Ainsi, l’Hôtel du District d’Abidjan incarne à la fois la modernité architecturale et le patrimoine historique de la ville, témoignant de son rôle central dans le récit national de la Côte d’Ivoire.

HOTEL IVOIRE & LE PALAIS DES CONGRES

De là, nous sommes à proximité de l’Hôtel Ivoire et du Palais des Congrès. L’Hôtel Ivoire, véritable emblème du « Manhattan d’Afrique » et témoin privilégié de l’histoire mouvementée de la Côte d’Ivoire, est un monument empreint de prestige et de modernité. Conçu dans les années 1960 par l’architecte Moshe Mayer, sur demande du président Félix Houphouët-Boigny, l’Hôtel Ivoire se dresse fièrement sur la baie de Cocody, à Abidjan. Avec son architecture audacieuse et ses équipements luxueux, il incarne l’ambition de la Côte d’Ivoire à l’époque de devenir un pôle d’attraction économique et culturel majeur sur le continent africain.

Le complexe hôtelier, comprenant la tour et le bâtiment principal, offre une capacité d’accueil impressionnante de 635 chambres, ainsi qu’une multitude de services et d’installations de loisirs. Du restaurant panoramique offrant une vue spectaculaire sur la ville aux salles de conférence ultramodernes, en passant par la patinoire et le casino, l’Hôtel Ivoire promet une expérience inoubliable à ses visiteurs.

 

Situé à proximité du Palais des Congrès, véritable chef-d’œuvre architectural, l’Hôtel Ivoire est non seulement un lieu de séjour prestigieux, mais aussi un centre névralgique pour les événements d’envergure internationale. Après une rénovation complète confiée à Pierre Fakhoury, l’Hôtel Ivoire a rouvert ses portes en 2015 sous la bannière du groupe Sofitel. Il continue de rayonner comme un symbole de l’excellence et du raffinement à Abidjan.

Que ce soit pour son intérêt historique, son architecture moderne ou son offre de divertissement haut de gamme, l’Hôtel Ivoire mérite assurément une visite lors d’un séjour à Abidjan. Mais c’est surtout le casino qui, de l’extérieur, nous émerveille. Ses lumières et son architecture moderne attirent notre regard, ajoutant une touche de magie à notre journée déjà bien remplie.

LE ZOO D’ABIDJAN

Nous récupérons le véhicule assez tardivement après quelques réparation nécessaires et adaptons notre programme de visite en conséquence. Nous nous dirigeons donc vers le zoo d’Abidjan, un lieu emblématique de la ville où l’on peut découvrir une grande variété d’animaux locaux et exotiques. Ce zoo, qui abrite des espèces menacées et participe à des programmes de conservation, offre une occasion unique de mieux comprendre la biodiversité de la région et d’observer de près des animaux tels que les lions, les éléphants et les chimpanzés.

Évidemment, nous ne sommes pas partisans de ces lieux où les animaux ne vivent pas en liberté. Cependant, il faut reconnaître leur utilité pour présenter aux enfants la diversité animale. Tout le monde n’a pas l’occasion de faire un safari en Afrique et d’apprécier la faune dans son habitat naturel. Le zoo permet donc à de nombreuses personnes de découvrir et d’apprendre à connaître ces animaux fascinants, contribuant ainsi à sensibiliser les plus jeunes à la nécessité de protéger la biodiversité.

Mais si certains parcs zoologiques œuvrent pour le bien-être animal et la conservation, il faut avouer que celui d’Abidjan n’en fait pas partie. L’ensemble, pourtant rénové récemment, semble à l’abandon. Les panneaux explicatifs manquent pour la plupart, et les zones animalières sont mal entretenues. Les enclos sont souvent trop petits, les animaux paraissent stressés et apathiques, et l’environnement général ne favorise pas une expérience éducative enrichissante. Il est regrettable de constater que ce lieu, qui pourrait être un formidable outil de sensibilisation et de conservation, n’atteint pas ces objectifs dans son état actuel.

De plus, la présence de manèges transforme une partie du parc en fête foraine, ce qui semble inapproprié pour un zoo. Cette ambiance de divertissement détourne l’attention des visiteurs de la véritable mission éducative et conservatrice d’un parc zoologique. Plutôt que de sensibiliser les visiteurs à la protection des animaux et à la préservation de leur habitat, l’accent est mis sur le divertissement, ce qui est en contradiction avec les objectifs d’un véritable établissement zoologique.

Néanmoins, cette visite est pour nous l’occasion de mettre un nom sur quelques espèces que nous avons rencontrées et d’autres que nous espérons voir dans leur milieu naturel lors de notre tour d’Afrique. Ce contact préalable nous permet de mieux préparer nos futures observations et d’enrichir notre connaissance de la faune africaine. Nous espérons que nos prochaines rencontres avec ces animaux se feront dans leur habitat naturel, où ils peuvent vivre libres et épanouis.

PARC NATIONAL DU BANCO

ITINERAIRE

Quelle journée extraordinaire nous avons vécue ! Dès le matin, malgré une légère pluie, nous savions que nous étions sur le point de vivre une expérience unique. À l’occasion de la Fête de l’Indépendance Ivoirienne ce 7 août 2024, nous avons visité le Parc national du Banco, niché au cœur d’Abidjan. Pour cette journée spéciale, le tarif était de 7000 FCFA par personne.

Notre aventure a commencé par une séance de maquillage traditionnel aux couleurs de la Côte d’Ivoire, en accord avec le dress code du jour. Nous étions ravis de nos tenues, trouvées en grande partie au marché Gouro. Après le maquillage, nous avons participé à une séance d’échauffement. Dans une ambiance joyeuse et malgré quelques raideurs, nous nous sommes prêtés au jeu. Ensuite, place à des activités ludiques comme le tir à la corde entre hommes et femmes, suivi du jeu du filet de pêcheur, où le but était d’attraper le plus de personnes possibles dans un filet s’agrandissant à chaque prise.

Bien échauffés, nous avons entamé une randonnée de 5 km à travers le magnifique Parc national du Banco. Ce joyau naturel s’étend sur 3 474 hectares de forêt tropicale, traversée par la rivière Gbangbo, célèbre pour ses eaux « saintes » utilisées lors de cérémonies religieuses et mystiques.

Le parc, autrefois mal perçu en raison de sa proximité avec la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), est aujourd’hui un havre de paix grâce à la sécurisation renforcée par l’OIPR. Des patrouilles régulières et la présence de commandos forestiers assurent la tranquillité des visiteurs.

La biodiversité du parc est impressionnante. Nous avons admiré des bambous, des raphias, des aguias, des makorés, des kapokiers, des fromagers monumentaux, ainsi que des chimpanzés, des petits singes, des antilopes naines, des serpents, des crocodiles nains et une multitude de papillons. Au cœur du parc, l’étang aux silures nous a fascinés avec ses poissons-chats gigantesques. Nous avons également visité le musée et découvert les richesses de la biodiversité grâce à un circuit dédié.

Le parc propose de nombreuses activités : circuits de découverte, écovolontariat, marches sportives et possibilité de planter ou parrainer des arbres. L’ONG Vision Verte, en collaboration avec l’OIPR, organise des visites guidées et sensibilise les visiteurs à la protection de l’environnement.

Après notre exploration, l’heure du déjeuner est arrivée. Assis sur des nattes, nous avons dégusté des plats délicieux comme l’attieké poulet, l’alloco poisson, et le thiof, tout en participant aux animations et danses qui ont égayé notre repas. L’après-midi a été ponctué d’activités telles que la tyrolienne, un parcours aventure et du tir à l’arc.

Nous avons eu l’honneur d’être interviewés par les organisateurs, intéressés par notre projet de Tour d’Afrique et notre avis sur le Parc du Banco et la Côte d’Ivoire en général. C’était un exercice que nous avons réalisé avec beaucoup de respect et d’enthousiasme.

Pour ceux qui souhaitent découvrir le parc en temps normal, les tarifs d’entrée sont de 500 FCFA pour les enfants, 1 000 FCFA pour les nationaux et ressortissants de la CEDEAO, et 5 000 FCFA pour les étrangers. Des vélos et VTT sont disponibles pour explorer le parc, accompagnés de guides prêts à révéler les trésors cachés de cette merveille naturelle.

Quelle journée mémorable et enrichissante nous avons vécue, une immersion totale dans la nature, loin de l’agitation urbaine, et une sensibilisation précieuse à la protection de notre environnement.

DOMAINE BINI

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Aujourd’hui, nous avons poursuivi notre découverte des environs d’Abidjan avec une journée exceptionnelle au Domaine Bini Forêt. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par une cérémonie au tambour, marquée par une petite danse improvisée sur l’ambiance envoûtante des tam-tams. C’était une introduction chaleureuse et vivante à ce lieu enchanteur.

Après cette cérémonie, nous avons été rafraîchis par une noix de coco fraîche et avons goûté au vin de palme, servi dans une superbe calebasse en forme de bouteille, ce qui ajoutait une touche authentique et charmante à l’expérience. En attendant le début des activités, les enfants se sont amusés dans un immense filet suspendu au-dessus des tables. Ils ont adoré cette aire de jeu unique qui leur a permis de se défouler tout en restant à proximité.

La journée a débuté par une randonnée à travers une forêt d’hévéas. C’était fascinant de voir ces arbres majestueux et d’assister à une démonstration de la saignée, accompagnée d’explications détaillées sur le processus d’extraction du latex. Nous avons appris comment ce latex est collecté et utilisé pour produire du caoutchouc, ce qui nous a donné une nouvelle appréciation de ce matériau que nous utilisons quotidiennement. En chemin, quelques obstacles étaient placés pour animer la marche, notamment des cordes tirées entre deux arbres qu’il fallait surmonter. Cela ajoutait une dimension ludique et stimulante à notre randonnée.

Ensuite, nous avons traversé des champs de poivriers. Les grappes de poivre étaient magnifiques à observer. Nous avons même eu l’occasion de déguster quelques poivres verts directement de l’arbre, leur goût intense et frais était une véritable révélation. Nous avons ensuite continué notre route à travers une plantation de cacaotiers. La vue des cabosses de cacao suspendues aux arbres était magnifique. Nous avons appris qu’il existe trois sortes de cabosses de cacao, chacune avec ses caractéristiques distinctes : les cabosses Criollo, généralement de couleur rouge ou jaune, produisant un cacao de haute qualité avec une saveur douce et complexe ; les cabosses Forastero, plus communes, de couleur vert foncé ou jaune, robustes et produisant un cacao au goût plus fort et amer ; et les cabosses Trinitario, un hybride des variétés Criollo et Forastero, offrant un bon équilibre entre robustesse et saveur raffinée. Nous avons eu l’opportunité de déguster des fèves de cacao fraîches directement des cabosses, une expérience unique et délicieuse qui nous a permis de découvrir le goût brut du cacao avant sa transformation en chocolat.

Après cette matinée riche en découvertes, nous sommes revenus au campement pour un apéritif revigorant : la dégustation du Koutoukou local, un alcool fabriqué à base de vin de palme, qui nous a permis de nous rafraîchir tout en savourant une boisson typique de la région. Puis, est venue l’heure du repas, un buffet à volonté extrêmement varié et tentant. Le buffet offrait une grande diversité de viandes, kedjenou de poissons, sauces et accompagnements traditionnels (viande de mouton sauce pistache, viande de gazelle sauce graines). Sans oublier du poisson cuit à l’étouffée dans une feuille de  bananier. La particularité de ce repas résidait non seulement dans la diversité des plats locaux, mais aussi dans la manière de les déguster. Les feuilles servaient d’assiettes pour les pilons de poulet, le porc grillé, l’alloco (bananes plantains frites), et les frites de manioc. Pour le riz et les sauces, des assiettes creuses étaient fournies. La manière de manger était également unique : la main droite servait de fourchette et la main gauche de cuillère. Cela demandait une certaine habileté, mais ajoutait une touche authentique et amusante à l’expérience culinaire.

Après le repas, un moment festif a été organisé. Nous nous sommes installés en arc de cercle autour des musiciens, prêts pour un moment plein de musique et de danse. Chaque région de Côte d’Ivoire représentée par les visiteurs eux-mêmes a présenté une démonstration de danse. Le moment tant attendu est arrivé avec le tour des Toubabous, où nous avons eu l’occasion de participer et de montrer nos propres talents de danseurs.

 

Pour conclure cette journée mémorable, nous nous sommes dirigés vers le bain d’argile, une des expériences les plus marquantes  Des massage sont organisés sur place améliorant encore cette expérience. Nous nous sommes enduits de cette boue aux propriétés bienfaisantes avant de nous rincer dans la rivière en plein air, ce qui était à la fois revigorant et amusant.

Pour conclure cette journée mémorable, nous nous sommes dirigés vers la tyrolienne, une expérience qui a particulièrement séduit les enfants. Malheureusement, l’accrobranche n’était pas disponible lors de notre passage, mais de nombreuses autres activités étaient encore disponibles sur place, comme la pétanque, l’awalé et le football.

Le Domaine Bini propose plusieurs sites offrant des activités différentes en forêt ou en lagune notamment) , ce qui permet de vivre des expériences variées et adaptées à tous les goûts. En résumé, cette journée en famille a été exceptionnelle et a ravi tout le monde, offrant un mélange parfait de découverte, de divertissement et de convivialité.

VISITE DE LA VILLE – MARCORY

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Après nous être installés dans notre appartement à Angré, nous avons décidé de consacrer une journée entière à la découverte de Marcory, un quartier vibrant et animé d’Abidjan.

Notre première halte fut le port de Marcory. En nous promenant le long des quais, nous avons observé l’effervescence des activités portuaires. Les bateaux accostaient et repartaient, chargés de marchandises diverses. Nous avons pris le temps de nous imprégner de l’atmosphère, observant les dockers et les commerçants en pleine action.

Ensuite, nous avons fait un tour au Marché Caillou, également connu sous le nom de marché aux liqueurs. Ce lieu emblématique est spécialisé dans la vente en gros, en demi-gros et au détail de boissons alcoolisées. Situé dans un quartier animé de la ville, le marché attire principalement les gérants de night-clubs, les tenanciers de maquis, les bars et les dépôts de boissons à la recherche de fournitures. L’atmosphère du Marché Caillou est unique et reflète l’ambiance animée de la vie nocturne ivoirienne. Le nom du marché, « Caillou », qui signifie « c’est dur » en argot ivoirien, peut être interprété de différentes manières : certains y voient une référence aux prix élevés des boissons alcoolisées, tandis que d’autres y perçoivent une allusion à la dureté de la vie et à la tentation de boire pour oublier.

À première vue, le marché peut sembler modeste depuis l’extérieur, avec ses rabatteurs proposant des cartons de boissons bon marché. Cependant, une fois à l’intérieur, les visiteurs sont accueillis par un labyrinthe de stands et d’étals présentant une variété impressionnante d’alcools importés et locaux, allant des whiskies aux gins, en passant par les champagnes et les bières. Une caractéristique unique du Marché Caillou est la possibilité de consommer de la nourriture en plus des boissons alcoolisées. Des petits kiosques voisinent avec les stands à liqueurs, offrant une expérience qui rappelle l’époque de la prohibition dans un contexte ivoirien.

 

Après avoir déniché quelques bonnes affaires, nous avons pris la direction du marché aux poissons. L’odeur salée de la mer et les cris des marchands nous ont guidés vers cette section du marché. Les étals étaient remplis de poissons fraîchement pêchés, de crustacés et de fruits de mer variés. Nous avons pris plaisir à discuter avec les pêcheurs locaux, découvrant des espèces de poissons que nous n’avions encore jamais vues. Nous y avons également acheté des gambas à un excellent prix de 20000 FCFA pour 2 kg, une aubaine que nous ne pouvions pas laisser passer.

Notre prochaine étape fut le Centre Artisanal de la Ville d’Abidjan (CAVA), un incontournable pour toute visite à Abidjan. Situé à proximité du centre-ville, ce marché artisanal offre une immersion totale dans l’artisanat ivoirien et africain. Aménagé comme un petit village avec des cases construites selon un modèle traditionnel, le CAVA abrite une multitude de boutiques, chacune portant le nom d’un arbre exotique, ajoutant à l’atmosphère poétique du lieu.

Les visiteurs y trouveront une variété impressionnante d’artisanat, allant des batiks aux bronzes, en passant par les bijoux et les tableaux naïfs. Les vendeurs, spécialisés dans différents domaines, proposent des pièces uniques et authentiques, parfois même fabriquées sous vos yeux. Parmi les artisans à ne pas manquer, on compte les naïfs de Dominique, les bronzes sur verre de Léon, les peintures sous verre de Barakkart et de Karim, ainsi que les bijoux fantaisie de Mimi. Le marché abrite également un maquis où l’on peut déguster de délicieux petits déjeuners et repas à prix abordables.

Cependant, il convient de noter que l’endroit, bien que charmant, peut être assez fréquenté et les vendeurs peuvent être insistants. Il est donc conseillé d’y aller avec du temps et de la patience, en étant prêt à marchander. Le CAVA est ouvert tous les jours de la semaine, y compris le dimanche et les jours fériés, de 7h à 18h, voire plus tard selon l’affluence et les commerçants. Une visite au CAVA est une expérience incontournable pour tout amateur d’artisanat et de culture africaine à Abidjan.

Pour finir la matinée, nous avons décidé de faire un tour au centre commercial Cap Sud. Ce lieu moderne contraste agréablement avec l’ambiance plus traditionnelle des marchés que nous venions de visiter. Nous avons profité de cette pause pour nous rafraîchir et faire quelques emplettes dans les boutiques élégantes et bien achalandées.

Après une matinée bien remplie, nous nous sommes arrêtés au restaurant La Terrasse pour déjeuner. Niché au cœur de Marcory, ce restaurant offre une vue imprenable sur la ville. Nous avons dégusté des plats locaux savoureux, allant du poisson braisé aux délicieuses spécialités ivoiriennes. Le cadre était charmant et l’accueil chaleureux, ce qui a rendu notre pause encore plus agréable.

En résumé, notre visite de Marcory a été une belle réussite. De l’agitation du port aux bonnes affaires du marché Caillou, en passant par la découverte de l’artisanat ivoirien au CAVA et le confort moderne de Cap Sud, chaque étape de notre journée a été riche en découvertes et en rencontres. Et notre déjeuner à La Terrasse a couronné cette belle journée de la meilleure des façons.

PETIT BASSAM

ITINERAIRE

En continuant notre trajet, nous nous dirigeons vers le boulevard de l’Océan en direction de Petit Bassam. Sur la gauche, nous apercevons l’université Nord-Sud, avec ses murs colorés, son grand jardin donnant sur la plage et sa piscine, un lieu prisé des habitants le week-end. Nous envisageons même d’acheter du choukouya au marché et de venir nous détendre au bord de la piscine.

En continuant le long du boulevard, nous tombons sur une série de petits maquis installés sur le sable de la plage, entre le phare de Vridi et le canal du même nom. Chaque maquis propose ses spécialités, comme le poisson braisé, le kédjénou, le poulet, la viande de brousse, et bien d’autres encore. L’ambiance y est animée, surtout le week-end, jusqu’à minuit.

Au loin, nous admirons les énormes cargos quittant le canal de Vridi, tandis que près de la côte, les pirogues des pêcheurs ghanéens glissent silencieusement sur l’eau.

Cette excursion offre un aperçu charmant de la vie quotidienne à Abidjan, entre traditions locales, gastronomie et détente sur la plage.

BINGERVILLE

ITINERAIRE

Lors de notre arrivée à Bingerville, nous sommes immédiatement séduits par l’atmosphère tranquille et verdoyante qui imprègne cette ville historique. Nichée à quelques kilomètres d’Abidjan, Bingerville semble être un havre de paix où la nature s’épanouit librement, loin du tumulte urbain. C’est dans ce cadre idyllique que se trouve notre destination, un véritable joyau caché : le parc floral Orchidées BONAFOS.

Notre découverte du parc floral Orchidées BONAFOS à Bingerville est un véritable enchantement. Nous y rencontrons Alexandre Bonafos, un expatrié catalan dont la passion pour les plantes est palpable. Fils de l’architecte paysagiste à l’origine des jardins de la basilique de Yamoussoukro, Alexandre œuvre avec dévouement aux côtés de son épouse pour créer un havre de beauté florale unique.

Leur engagement se traduit par une symphonie de couleurs et de formes, où chaque plante semble vibrer sous l’effet de leurs soins attentionnés. Dans cet écrin de verdure, une incroyable diversité de fleurs tropicales prospère, avec plus de 35 variétés de palmiers majestueux, des cactus charmants, et surtout, une extraordinaire collection d’orchidées aux couleurs et motifs d’une beauté irréelle. Cette visite se transforme en une véritable aventure sensorielle, où chaque recoin du parc nous invite à explorer et à apprécier le travail méticuleux et la passion qui animent Alexandre et son épouse.

Alexandre, en plus de son dévouement au parc floral, envisage désormais sa retraite et se consacre au développement d’un gîte à Tissalé, niché aux bords de la rivière Bandama, qui se jette dans le parc d’Azagny. Depuis ce petit coin de paradis, quelques pirogues permettent aux visiteurs de s’approcher des hippopotames, notamment lorsque le niveau de la rivière est bas. C’est un lieu où la nature se dévoile dans toute sa splendeur, sous le regard bienveillant d’Alexandre, qui continue de partager sa passion et son amour pour la biodiversité.

JARDIN BOTANIQUE

Le Jardin Botanique, créé en 1904 par le gouverneur Angoulvant, a d’abord servi de jardin d’essai pour tester diverses cultures agricoles. Officiellement converti en jardin botanique en 1935, il s’étend aujourd’hui sur 56 hectares et abrite près de 300 espèces végétales réparties en collections variées. Ce lieu n’est pas seulement une vitrine exceptionnelle de la biodiversité, mais aussi un laboratoire de recherche scientifique et un centre de sensibilisation à la préservation de l’environnement. Les visiteurs y découvrent une impressionnante diversité végétale, ainsi qu’une faune discrète mais riche, composée d’insectes, de petits rongeurs, de reptiles et d’oiseaux.

Le jardin offre également des aires de pique-nique, des sentiers de promenade apaisants, et propose des visites guidées pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de sa richesse botanique. Ouvert tous les jours de 7h30 à 17h, il accueille les adultes pour un tarif d’entrée de 1 000 FCFA, les enfants pour 500 FCFA, et propose une visite guidée pour 5 000 FCFA.

Quant à la Réserve de Dahliafleur, elle s’étend sur environ 150 hectares. À l’origine une plantation de fleurs, elle est devenue une réserve dédiée à la biodiversité et à l’écotourisme, gérée par l’ONG Vision Verte. Ses écosystèmes, semblables à ceux du Banco, abritent une grande variété de plantes et d’animaux, offrant un havre de paix pour les amoureux de la nature. Bien que peu exploitée touristiquement, elle recèle un potentiel indéniable pour des visites captivantes. La réserve est ouverte tous les jours de 7h30 à 17h, avec un tarif d’entrée de 5 000 FCFA pour les adultes et 500 FCFA pour les enfants.

FERME NOUVELLE NORMANDIA

La Ferme Nouvelle Normandia est bien plus qu’une simple exploitation agricole, c’est une véritable institution en Côte d’Ivoire. Fondée il y a plus de 20 ans par la famille Sanson, cette ferme a commencé comme une petite entreprise de production et de transformation de lait, avec pour ambition audacieuse d’importer des races de vaches françaises et de les croiser avec des races locales. L’objectif était de créer une production laitière de qualité, transformée localement en une variété de produits laitiers.

En 2005, la ferme est rachetée par Charles-Emmanuel Yacé, fils de planteur d’hévéa et PDG de la société EXAT, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère sous le nom de Nouvelle Normandia. Grâce à des efforts soutenus en matière de génétique, de nutrition et de santé du bétail, la ferme a connu une croissance remarquable, atteignant une production quotidienne de 500 litres de lait, un volume nettement supérieur à la moyenne nationale.

Aujourd’hui, la Ferme Nouvelle Normandia propose une gamme diversifiée de produits laitiers, allant du lait pasteurisé au fromage blanc, en passant par les yaourts, le lait caillé, la crème fraîche, et une tomme locale connue sous le nom de « le Bingé ». Ces produits sont distribués à travers un réseau bien établi, permettant à une large clientèle de profiter de la qualité exceptionnelle de ces produits. La ferme est ouverte au public du mardi au dimanche, de 8h à 18h30, offrant ainsi une occasion unique de découvrir l’art de la production laitière locale.

GRAND BASSAM

Aujourd’hui marque le dernier jour de notre saison avant notre retour à Abidjan dans quelques semaines. Pour profiter pleinement de cette journée, nous avons décidé de partir à la découverte de Grand-Bassam, une ville qui évoque toute une histoire d’aventures et de bouleversements. Première capitale de la colonie de Côte d’Ivoire, Grand-Bassam incarne le berceau de la lutte pour l’indépendance.

Cette ville, fille de l’eau et du vent, est un véritable point de rencontre entre le passé et le présent, entre la modernité mondialisée et les traditions profondément ancrées. Elle mêle la fébrilité gouailleuse des quartiers populaires avec la douceur de vivre alanguie du bord de mer.

Malgré un certain déclin apparent, Grand-Bassam demeure un lieu où le passé et le présent se télescopent, où la modernité et les croyances ancestrales cohabitent harmonieusement. L’effervescence du quartier Impérial contraste avec la grâce nostalgique du quartier France, tandis que sur les plages, les traditions se mêlent à l’hédonisme consumériste.

Nous commençons notre exploration en traversant la ville, en nous imprégnant de l’effervescence du grand marché, où les couleurs vives et les senteurs épicées captivent nos sens. Du coin de l’œil, nous apercevons l’ancien phare de Grand-Bassam, un monument chargé d’histoire. Construit entre 1913 et 1914 et allumé pour la première fois en mars 1915, ce phare est une tour ronde de 17 mètres de hauteur, avec une base rectangulaire et une toiture en terrasse. Son architecture est emblématique du style militaire de la colonisation française.

À l’époque, ce phare était équipé d’un feu blanc à éclats, balayant l’horizon toutes les cinq secondes avec une portée de 18 miles marins, soit environ 30 kilomètres. Cependant, après l’inauguration du port d’Abidjan et du phare de Port-Bouët en 1951, le phare de Grand-Bassam a été éteint. Aujourd’hui, bien qu’il soit possible de le visiter, son ascension est déconseillée en raison de sa dégradation.

À proximité du pont, au niveau du rond-point de la Paix, se dresse un monument remarquable représentant trois femmes révoltées, l’une d’elles brandissant un index accusateur en direction du quartier France. Ces femmes, Anne-Marie Raggi, Marie Sery Koré et Odette Ekra, sont affectueusement surnommées les « mamans » de la Côte d’Ivoire ou les « amazones du RDA ». Le Pont de la Victoire tire d’ailleurs son nom d’un événement historique majeur : la marche des femmes sur Grand-Bassam en décembre 1949.

Ces femmes, venues d’Abidjan, marchaient pour exiger la libération de leurs proches, militants anticolonialistes du Rassemblement démocratique africain (RDA) incarcérés par l’administration coloniale. Malgré la répression brutale des autorités coloniales, leur courageux acte de résistance a marqué l’histoire de la lutte pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Marie Sery Koré, Fatoumata Traoré, Anne-Marie Raggi, Marguerite Sacoum, Odette Yacé, Ouezzin Coulibaly et toutes les autres femmes présentes ce jour-là sont aujourd’hui considérées comme des pionnières de la lutte pour l’indépendance du pays.

Des commémorations de cet événement historique ont été organisées, notamment après l’attentat terroriste de Grand-Bassam en 2016. Pour en savoir plus sur cette marche historique, vous pouvez consulter l’ouvrage de Henriette Diabaté, *La Marche des femmes sur Grand-Bassam*, ou visiter les travaux de l’anthropologue Oumou Kouyaté.

En poursuivant notre route, nous arrivons au célèbre Pont de la Victoire. Ce pont métallique de 150 mètres de long et 10 mètres de large, ouvert en 1928, relie le quartier France aux quartiers de Topéwo-Impérial et Ndyoflon-Petit Paris, en enjambant la lagune Ouladine. Le Pont de la Victoire succède à la passerelle Milliès-Lacroix et incarne un symbole puissant de l’histoire de Grand-Bassam.

La ville offre une multitude d’attractions, allant des échoppes et maquis animés du quartier Impérial aux vieilles bâtisses alanguies du quartier France. Son magnifique village artisanal, ses maisons traditionnelles, et le célèbre festival de l’Abissa témoignent de son riche patrimoine culturel. Parmi les trésors de Grand-Bassam, le masque Bakpanhoun, symbole de sagesse et d’histoire, est un incontournable.

En somme, Grand-Bassam est bien plus qu’une simple station balnéaire. C’est une ville chargée d’histoire et de contrastes, où chaque coin de rue révèle une part de son caractère unique et de son héritage culturel. Aujourd’hui, nous avons hâte de plonger dans l’atmosphère de ce lieu fascinant et d’explorer tout ce qu’il a à offrir.

LE QUARTIER COLONIAL OU QUARTIER FRANCE

Passé le Pont de la Victoire, nous pénétrons dans le quartier colonial, également connu sous le nom de quartier France. Ce lieu chargé d’histoire, avec ses bâtiments témoins de l’époque coloniale, semble figé dans le temps, offrant un contraste saisissant avec l’animation des quartiers que nous venons de traverser.

Notre première halte se fait devant la stèle dédiée à Marcel Treich-Laplène. Ici, au cœur de ce quartier historique, se dresse un modeste obélisque de béton, solitaire au milieu d’un petit espace vert desséché. Ce monument marque la tombe de Marcel Treich-Laplène, le premier colon français de la Côte d’Ivoire.

Ce site rappelle le destin tragique et solitaire de cet aventurier, qui s’est éteint à seulement 30 ans, à bord d’un navire au large de Grand-Bassam. Affaibli par les maladies tropicales et épuisé par ses efforts pour établir des accords et des traités avec les royaumes locaux, il a payé de sa vie sa quête de conquête et de diplomatie. Originaire de Corrèze, il avait consacré ses dernières années à l’exploration et à la mise en place des premiers contacts entre la France et ce territoire qui allait devenir la Côte d’Ivoire.

Érigé en 1922, le monument sur sa tombe symbolise le passage de cet homme dans l’histoire de la région. Malgré sa simplicité, il évoque l’intensité d’une vie brève mais marquante, dont l’empreinte se ressent encore aujourd’hui dans les rues de Grand-Bassam.

Alors que nous continuons notre exploration du quartier France, l’atmosphère solennelle et empreinte de nostalgie nous invite à réfléchir sur le passé complexe de cette ville et sur les histoires individuelles qui ont façonné son destin.

Nos pas nous mènent ensuite au centre artisanal, un lieu vibrant où s’exprime toute la richesse de l’artisanat ivoirien. Dès notre arrivée, nous sommes captivés par les ateliers de batik, où des artisans talentueux créent des œuvres absolument superbes. Le batik est une technique ancestrale de teinture qui consiste à appliquer de la cire chaude sur le tissu pour tracer des motifs, avant de le plonger dans des bains de teinture. Une fois la cire retirée, les motifs apparaissent en réserve, offrant un contraste saisissant de couleurs et de formes. Chaque pièce est unique, révélant la créativité et le savoir-faire des artisans qui perpétuent cette tradition avec passion.

À l’extérieur, nous découvrons les fabricants de statuettes en bronze, qui nous accueillent avec enthousiasme. Ils nous expliquent le processus complexe de création de ces pièces magnifiques, depuis la fabrication des moules en cire jusqu’à la fonte des métaux. Le bronze est un alliage composé principalement de cuivre et d’étain, auquel s’ajoutent parfois d’autres métaux comme le zinc ou le nickel pour en améliorer les propriétés. Après avoir réalisé un modèle en cire, les artisans recouvrent celui-ci d’une fine couche d’argile, formant ainsi un moule. Une fois le moule durci, il est chauffé pour faire fondre la cire, qui s’écoule en laissant un espace vide où sera versé le bronze liquide. Le métal en fusion, obtenu par la fonte du cuivre et de l’étain, est ensuite coulé dans le moule. Après refroidissement, la pièce est extraite et soigneusement poncée pour révéler ses détails finement sculptés.

Ces ateliers sont bien plus que de simples lieux de travail ; ils sont le cœur battant de la tradition artisanale de Grand-Bassam, où chaque création raconte une histoire, celle d’un héritage transmis de génération en génération.

Poursuivant notre exploration, nous arrivons devant le complexe catholique de Grand-Bassam, un ensemble architectural fascinant qui comprend la cathédrale du Sacré-Cœur, le presbytère et l’évêché. Ce lieu a traversé le temps et témoigne de l’histoire profonde du catholicisme en Côte d’Ivoire.

C’est en 1896 que le supérieur de la mission catholique entreprit la construction d’une humble chapelle en bois et d’une maison des Pères, sur un terrain concédé par le gouverneur à la mission. Cependant, ces premiers édifices furent détruits par un incendie en 1899, dans le cadre de la lutte contre la fièvre jaune. Grâce à des souscriptions généreuses et des dons venus de France, une nouvelle église fut érigée en octobre 1909, accompagnée d’un presbytère. Cette fois, les bâtiments furent construits en briques, avec des voûtes en bois pour la nef centrale et des plafonds plats pour les nefs latérales.

La cathédrale du Sacré-Cœur, telle que nous la voyons aujourd’hui, fut officiellement ouverte au culte le 27 mars 1910. L’harmonie architecturale entre la cathédrale et le presbytère est particulièrement remarquable. Les trois arcades du mur du presbytère répondent à celles de la cathédrale de l’autre côté de la rue, créant un ensemble architectural parmi les mieux préservés et les plus harmonieux de la ville historique de Grand-Bassam.

Au fil du temps, le presbytère a été utilisé à diverses fins, servant notamment de commissariat de police avant d’être transformé en logements pour les professeurs. Aujourd’hui, il abrite les bureaux de l’évêque de Grand-Bassam, témoignant de son évolution continue au service de la communauté catholique locale.

LES MAISONS EMBLEMATIQUES DE GRAND BASSAM

Après avoir exploré le complexe catholique et ressenti l’empreinte spirituelle du lieu, nous poursuivons notre découverte à travers les ruelles historiques de Grand-Bassam. Notre itinéraire nous conduit à plusieurs maisons emblématiques qui racontent, chacune à leur manière, une partie de l’histoire coloniale et post-coloniale de la ville.

Maison Édouard Aka

La Maison Édouard Aka, édifiée dans les années 1920, se dresse fièrement au cœur du quartier français, classé au patrimoine de l’UNESCO. Cette demeure, avec les maisons Treich-Laplène et Akil Borro, formait autrefois une place courbe ouverte sur la lagune, connue sous le nom de place commerciale.

Cette maison se distingue par sa structure massive et élégante, dotée d’un portique à arcades au rez-de-chaussée et d’une galerie à l’étage ornée de motifs en fleur de lys, typiques des constructions coloniales de l’époque. Construite en briques et en béton armé, elle résistait mieux à l’érosion marine et à l’humidité du climat tropical. La maison, selon les récits, aurait appartenu à Édouard Aka, l’un des premiers cadres ivoiriens de l’époque coloniale. Pour faciliter l’accès aux crédits des banques européennes, notamment anglaises, il aurait occidentalisé son nom en « Blackson », un exemple frappant des adaptations nécessaires dans un contexte colonial complexe.

Maison Ganamet

La Maison Ganamet, construite en 1920 par un ressortissant de la Gold Coast et acquise par M. Ganamet, un commerçant libano-syrien, est un autre joyau architectural de Grand-Bassam. Sa façade est remarquable avec ses colonnes ioniques, ses frontons cintrés, et ses frises richement décorées. Les éléments orientaux se mêlent aux influences Art nouveau, créant une esthétique unique dans la ville.

Le toit mansardé, caractéristique de l’époque, abritait des boutiques et entrepôts au rez-de-chaussée, tandis que les étages supérieurs servaient de logements. Cette maison, témoignage de la troisième phase architecturale de Grand-Bassam, est un exemple de l’utilisation innovante du béton. Les lourdes portes en chêne importé qui la fermaient autrefois soulignent l’aspect utilitaire et prestigieux de ce bâtiment.

Maison Akil Borro

La Maison Akil Borro, construite également dans les années 1920, représente l’une des dernières structures de l’ère coloniale à Grand-Bassam. Son style Art déco la distingue nettement des autres édifices environnants. Associée au complexe libano-syrien de Grand-Bassam, cette maison, comme celles des familles Haddad et Ganamet, reflète l’influence des commerçants libano-syriens sous le mandat français sur la Syrie.

Après avoir servi d’hôtel, la maison abrite aujourd’hui des appartements. Ses formes massives et imposantes, typiques du style Art déco, lui confèrent un caractère distinctif qui enrichit encore davantage le paysage architectural de la ville.

Maison Varlet

En face de la Maison Ganamet se trouve la Maison Varlet, une autre pièce maîtresse du patrimoine architectural de Grand-Bassam. Construite en 1918 par un grand commerçant, elle est l’une des plus grandes maisons de la ville, avec ses quatre façades régulières et imposantes.

Le rez-de-chaussée, autrefois dédié aux activités commerciales, est entouré d’un portique à arcades cintrées, tandis qu’une galerie à arcades s’étend sur tout l’étage supérieur. Malgré son état de délabrement avancé, la Maison Varlet reste un symbole de l’histoire commerciale florissante de Grand-Bassam, même si elle semble désormais engagée dans une lutte désenchantée contre le temps.

Ancien Palais de Justice

Notre promenade nous mène ensuite à l’ancien palais de justice, édifié en 1911, le plus vaste édifice du quartier France. Symbole du prestige de la justice coloniale, ce bâtiment imposant abritait autrefois des procès majeurs, notamment celui des militants anticolonialistes du Rassemblement démocratique africain en 1949.

Aujourd’hui, ce bâtiment autrefois majestueux est une carcasse envahie par la végétation et les graffitis, rongée par l’érosion et le temps. Sa façade sud, particulièrement exposée, montre les signes d’une décrépitude avancée, et il semble condamné à une lente dégradation, témoignant du passage inexorable du temps sur les vestiges de l’histoire.

Monuments du Sider et du Grolo

Enfin, nous terminons notre exploration par les monuments du Sider et du Grolo, structures baroques associées aux danses traditionnelles N’zima, peuple Akan fondateur de Grand-Bassam. Le Sider, symbolisé par un coq, représente l’éveil et la résistance, tandis que le Grolo, marqué par un ange Gabriel, incarne la protection des élites et la rivalité des classes sociales. Ces monuments, bien que parfois confondus avec des édifices religieux, sont en réalité des édicules laïques qui racontent l’histoire sociale et culturelle des N’zima.

Conclusion

Ainsi, en parcourant les rues de Grand-Bassam, nous découvrons bien plus qu’une simple succession de bâtiments anciens. Chaque maison, chaque monument, chaque ruelle dévoile une facette de l’histoire complexe et riche de cette ville, où le passé colonial et les traditions locales se mêlent, créant un héritage unique et précieux. Grand-Bassam est bien plus qu’un simple décor historique ; c’est une ville vivante, où chaque pierre raconte une histoire, où chaque coin de rue révèle une partie de son âme éternelle.

CENTRE DE CERAMIQUE

Après un délicieux repas, notre aventure continue avec une visite au Centre de Céramique de Grand-Bassam, un lieu où tradition et créativité se rencontrent. Ce centre, situé dans l’ancien Cercle de l’Union européenne de céramique, construit en 1910, était à l’origine un complexe de loisirs pour la société coloniale. Avec ses 400 m², cet espace a été réinventé dans les années 1980, lorsque des artisans formés à Abidjan y ont établi une coopérative.

Aujourd’hui, une dizaine d’artisans talentueux travaillent dans cet atelier, où l’on peut découvrir une grande variété d’objets en céramique. Parmi les créations exposées, on trouve de la vaisselle, des cendriers, des vases, des pots, ainsi que des statues et des plaques en bas-relief. Chaque pièce, minutieusement façonnée à la main, reflète le savoir-faire et la passion des artisans locaux. Les visiteurs ont la chance de les voir à l’œuvre, observant les gestes précis qui transforment l’argile brute en œuvres d’art.

Le Centre de Céramique ne se contente pas de présenter des objets magnifiques. Il propose également des formations à la céramique, permettant aux amateurs de mettre la main à la pâte. Les cours d’initiation, accessibles à tous pour 2 500 FCFA par heure, offrent une occasion unique de s’immerger dans cet art ancien, d’apprendre les techniques de modelage et de découvrir le processus de création, du façonnage à la cuisson des pièces.

Ouvert tous les jours de 9h à 18h, ce centre est un lieu incontournable pour les passionnés d’artisanat et de culture locale. En sortant du Centre de Céramique, nous emportons non seulement quelques souvenirs en terre cuite, mais aussi une profonde admiration pour ces artisans qui perpétuent un savoir-faire ancestral tout en le réinventant chaque jour.

Après avoir exploré le Centre de Céramique, nous poursuivons notre découverte en nous rendant à l’Ancien Palais Royal, un lieu empreint d’histoire et de grandeur.

Ancien Palais Royal

L’Ancien Palais Royal de Grand-Bassam est un édifice majestueux, autrefois résidence des rois de la région. Érigé au début du XXe siècle, ce palais servait de résidence royale et de centre administratif pour le souverain local, avant l’arrivée de l’administration coloniale française. Ce bâtiment est emblématique de l’architecture coloniale, fusionnant les influences traditionnelles locales avec les styles européens de l’époque.

Ce palais, construit avec une grandeur sobre, se distingue par ses vastes proportions et ses détails architecturaux raffinés. Les grandes vérandas et les balustrades élégantes témoignent du confort et du luxe dont bénéficiait la royauté. Les murs en béton, recouverts de crépis, conservent encore des traces des motifs décoratifs qui ornaient autrefois les espaces intérieurs.

En explorant les environs du palais, nous découvrons un jardin spacieux, soigneusement aménagé avec des allées pavées et des fontaines. Ces espaces extérieurs étaient conçus pour accueillir les cérémonies royales et les réceptions officielles, offrant une vue imprenable sur la lagune.

L’Ancien Palais Royal a joué un rôle central dans la vie politique et sociale de Grand-Bassam avant la colonisation, et il a servi de lieu de rencontre entre les dirigeants locaux et les autorités coloniales. Aujourd’hui, il demeure un symbole fort de l’histoire locale, malgré le passage du temps et les transformations qu’il a subies.

Bien que le palais ne soit plus utilisé comme résidence royale, il reste un lieu fascinant pour ceux qui s’intéressent à l’histoire de Grand-Bassam. Sa visite offre un aperçu précieux de la grandeur passée et des évolutions qui ont marqué la ville.

En quittant l’Ancien Palais Royal, nous sommes imprégnés de l’histoire et du charme de ce lieu unique, enrichissant encore notre exploration de Grand-Bassam et ajoutant une nouvelle dimension à notre compréhension de son patrimoine culturel et historique.

MONUMENT AUX MORTS DE LA CÔTE D’IVOIRE

Le Monument aux Morts de la Côte d’Ivoire, inauguré en 1914, est un hommage aux victimes de la fièvre jaune et autres décès, notamment ceux des Français, survenus pendant l’époque coloniale. L’épitaphe du monument, qui rend hommage aux « enfants de la France tombés pour la Côte d’Ivoire », ainsi que la représentation austère de Marianne se préparant à déposer une délicate fleur sur le corps allongé à ses pieds (une œuvre d’Alfred Lenoir), rappellent que les personnes honorées étaient principalement des militaires animés d’un fort sentiment national. Ce monument témoigne également de la phase plus dure de la colonisation.

 

CIMETIERE D’AZURETTI

Le cimetière d’Azuretti, établi il y a plus d’un siècle, se situe sur la bande de sable qui marque la frontière entre le littoral et la brousse. Les tombes qui le composent se répartissent en trois sections distinctes, d’est en ouest : tout d’abord, on trouve les caveaux des personnes fortunées, ornés d’anges et de stèles funéraires en bronze et en marbre. Ensuite, vient le cimetière musulman, suivi par celui des villageois, où les épitaphes sont souvent tracées du bout du doigt ou d’un bâton dans le ciment encore frais. Le cimetière abrite également plusieurs tombes d’Européens, dont certains anciens gouverneurs.

Pour clore cette journée riche en découvertes, nous nous rendons au quartier des pêcheurs d’Assayam à Grand-Bassam, un endroit vibrant où la vie locale se dévoile dans toute sa splendeur.

QUARTIER DES PECHEURS ASSAYAM

En pénétrant dans le quartier d’Assayam, nous sommes immédiatement enveloppés par l’atmosphère animée et authentique de ce secteur typique de Grand-Bassam. Assayam est le cœur battant de l’activité de pêche, offrant une vue fascinante sur la vie quotidienne des pêcheurs locaux. Les rues, bordées de maisons aux façades parfois décrépites mais pleines de charme, vibrent au rythme du commerce et des échanges.

Nous découvrons également des ateliers spécialisés dans le fumage des poissons. Ces espaces, souvent rudimentaires mais fonctionnels, révèlent un savoir-faire ancestral. Les poissons fraîchement pêchés sont disposés sur des étagères en bois et exposés à la fumée produite par des feux de bois ou de charbon. Cette méthode, qui donne aux poissons un goût distinctif et assure leur conservation, est fascinante à observer.

Les enfants du quartier, curieux et espiègles, se joignent à nous avec une spontanéité charmante. Ils se prêtent volontiers aux photos, leur enthousiasme étant palpable. Ils posent avec fierté autour des poissons en train de fumer ou en pleine activité quotidienne. La joie est encore plus grande lorsque les enfants se voient sur l’écran de notre appareil photo. Leur excitation est palpable alors qu’ils commentent avec animation chacun de leurs gestes, riant ensemble de leurs poses et des moments capturés.

Cette interaction joyeuse ajoute une touche de chaleur humaine à notre visite. Les enfants, ravis de partager un morceau de leur quotidien et de voir leurs efforts appréciés, nous laissent un souvenir précieux. En quittant Assayam, nous emportons avec nous non seulement des images de la vie locale mais aussi le bonheur simple de moments partagés, enrichissant ainsi notre exploration de Grand-Bassam.

ASSINIE

Ce matin, depuis Grand-Bassam, nous partons en direction d’Assinie, empruntant la nouvelle autoroute. Le trajet est agréable, bordé de palmiers et de cocotiers, et nous arrivons rapidement. Sur place, nous avions prévu de visiter la ferme DIPI crocodile, mais elle est malheureusement définitivement fermée.

Nous poursuivons donc notre route vers le village d’Etuessika, qui sert de point de départ pour accéder au **Parc National des Îles Ehotilé**, un trésor écologique situé au cœur de la lagune Aby. Composé de six îles, ce parc est un refuge pour de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères, comme les céphalophes, les potamochères et les civettes, sans oublier les lamantins. Classé site Ramsar depuis 2005, il représente un site crucial pour la conservation des zones humides. En plus de son importance écologique, le parc est imprégné d’une forte signification culturelle, chaque île ayant sa propre histoire. Parmi celles-ci, **Meha** est célèbre pour son sanctuaire d’oiseaux, tandis que **Assokomonobaha** propose un sentier botanique fascinant. Certaines îles sont toutefois inaccessibles au public pour préserver leur biodiversité.

Malheureusement, à notre arrivée à Etuessika, nous découvrons qu’il n’y a personne pour nous accueillir, et que l’accès au parc semble être saisonnier. Nous ne pouvons donc pas explorer les îles Ehotilé comme prévu, mais nous décidons de ne pas nous laisser abattre.

Nous reprenons la route vers la plage d’Assinie, et nous arrivons à un embarcadère. Pour rejoindre la plage côté océan, il faut payer une navette en bateau. Au départ, on nous propose un tarif de 1.000 FCFA pour l’aller simple, mais après avoir négocié, nous apprenons que ce prix inclut en réalité l’aller-retour. Une fois sur la navette, nous traversons la lagune et débarquons sur la plage.

La plage d’Assinie est superbe, avec son sable doré et ses vagues venant de l’océan Atlantique. De nombreux restaurants de plage y sont installés, proposant des salons confortables et des transats pour se détendre. L’ambiance est animée avec des vendeurs ambulants qui proposent divers produits, tandis que des enfants jouent au foot sur le sable. Les jet-skis attendent les plus téméraires, avec un tarif de 1.000 FCFA la minute pour une petite aventure sur les vagues. Malgré les imprévus, nous profitons pleinement de ce moment de détente dans ce cadre enchanteur.

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Abidjan Côte d’Ivoire

J 758 SANCTUAIRE MARIAL – NOTRE DAME D’AFRIQUE ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 758 MARCHE GOURO ET CITE ADMINISTRATIVE LE PLATEAU ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 758 LA CATHEDRALE SAINT PAUL ET AUTRES MONUMENTS LE PLATEAU ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 758 LE QUARTIER MARCORY ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 759 DOMAINE BINI FORET ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 760 MARCHE GOURO / PALAIS DES CONGRES / PETIT BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 761 LE ZOO D’ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 762 LA FETE DE L’INDEPENDANCE AU PARC DU BANCO ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 763 LES ORCHIDEES BONAFOS A BINGERVILLE ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 764 ARRIVEE A GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 764 LES MAISONS EMBLEMATIQUES DE GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 764 QUARTIER DES PECHEURS ASSAYAM GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE

J 808 ASSINIE COTE D’IVOIRE

VIDEOS d’ Abidjan Côte d’ivoire et ses environs

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La Cuisine ivoirienne

Toutes les informations, par région sur la gastronomie sénégalaise en suivant ce lien : La Cuisine ivoirienne

OXYGENE RESTAURANT BAR & LOUNGE

Nous avons récemment découvert Oxygène Restaurant & Lounge, situé tout près de notre résidence à Abidjan. Ce restaurant offre une ambiance moderne et accueillante, parfaite pour une sortie décontractée.

La cuisine y est traditionnelle, et la carte, bien que peu variée, tourne principalement autour de la volaille et du poisson. Lors de notre visite, nous avons eu le plaisir de goûter au kedjenou de volaille, un plat traditionnel ivoirien. Le kedjenou est un ragoût de poulet mijoté lentement avec des légumes et des épices, généralement cuit dans une cocotte fermée, ce qui permet à la viande de s’imprégner des arômes et de rester tendre et savoureuse.

Le restaurant est facilement accessible, possédant  une entrée discrète, cachée derrière un kiosque de spécialités italiennes. Cela ajoute un charme particulier à l’endroit, comme si l’on entrait dans un secret bien gardé.

Des soirées Karaoké sont organisées ici et nous y reviendrons probablement !

RESTAURANT LA TERRASSE MARCORY

Nous découvrons le Restaurant La Terrasse à Marcory, Abidjan, un lieu prisé pour sa cuisine variée et son ambiance agréable. Situé dans un quartier animé de la ville, il offre un cadre confortable et moderne, idéal pour un repas en famille, entre amis ou pour des affaires.

Le menu de La Terrasse propose une gamme de plats allant des spécialités ivoiriennes aux options internationales. Nous profitons de cette ambiance gastronomique pour tester quelques cocktails accompagnés d’un mezzé libanais de houmous. Les brochettes de viande mixte, superbement présentées, sont à la fois délicieuses et copieuses. Le Royal Beef, un pain fourré de viandes et de cheddar, est à tomber, bien que très calorique.

Pour plus de fraîcheur, le tartare de bœuf TEEBLE est succulent, accompagné de pain libanais soufflé, de cornichons, oignons, piment, et d’une sauce aux tomates confites excellente. Chaque plat est préparé avec soin, offrant une explosion de saveurs. Cette étape gastronomique est une véritable satisfaction pour les sens. Nous profitons pleinement de ce moment agréable, en savourant des mets raffinés tout en admirant le panorama magnifique. C’est une expérience qui nous fait du bien, alliant une cuisine exquise à un cadre enchanteur.

J 759 LE CACAO AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE

J 759 LE KOUTOUKOU AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE

J 759 BUFFET AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE

RESTAURANT LE PETIT BATEAU PETIT BASSAM

Lors de notre visite au Restaurant Le Petit Bateau à Petit Bassam, nous avons découvert un menu exceptionnel à 16 000 FCFA, qui a parfaitement mis en valeur l’art culinaire du chef, véritable artisan de la langouste. En entrée, nous avons été ravis par une assiette variée en pleine mer, comprenant des crevettes roses à la plancha, le buisson de crevettes et une salade de crudités rafraîchissante.

Pour le plat principal, le chef a préparé avec une maîtrise impressionnante de la langouste grillée, des gambas succulentes, des langoustes amoureuses et des cigales de mer, chaque plat étant un véritable délice. La qualité et la fraîcheur des produits étaient évidentes dans chaque bouchée.

Pour couronner ce festin, nous avons dégusté un dessert flamboyant : banane ou ananas flambé, ajoutant une touche finale sucrée et spectaculaire à ce repas mémorable.

Le Restaurant Le Petit Bateau offre une expérience culinaire exceptionnelle où le chef, surnommé à juste titre artisan de la langouste, démontre un savoir-faire remarquable dans la préparation des fruits de mer. Le cadre enchanteur et la qualité des plats font de cet endroit une véritable pépite à découvrir absolument.

RESTAURANT SIGNATUR’D ABIDJAN COTE D’IVOIRE

À la recherche d’un bon restaurant pour le déjeuner, et avec une envie irrésistible de viande rouge, nous nous mettons en quête d’une adresse à proximité. Après quelques recherches en ligne, nous tombons sur le restaurant Signatur’D, un établissement réputé à Abidjan pour son atmosphère élégante et sa cuisine raffinée. Situé au cœur de la ville, ce restaurant se distingue par son décor chic et moderne, ainsi que par l’attention portée aux détails, tant dans le service que dans les plats proposés.

Il est midi, et nous arrivons juste à l’ouverture, lorsque les portes s’ouvrent. La salle, plutôt sombre, nous accueille dans une ambiance encore calme, le chef cuisinier n’étant pas encore en cuisine. Le menu du Signatur’D propose une fusion entre cuisine internationale et saveurs africaines, mettant en avant des ingrédients de qualité et des préparations soignées. Les plats sont présentés avec une touche artistique, faisant de chaque repas une véritable expérience gastronomique.

Malgré un délai d’attente un peu long pour les plats, notre patience est largement récompensée par la qualité et la générosité des portions. Le Filet de Bœuf T est un véritable régal, parfaitement cuit et accompagné de légumes sautés, d’une salade croquante, et de frites croustillantes. Les lamelles de bœuf au fromage, quant à elles, sont tout aussi excellentes, préparées avec soin et servies en portions généreuses. Cette expérience culinaire, bien que commencée sous des auspices tranquilles, se transforme en un moment de dégustation des plus satisfaisants.

Le Signatur’D est également connu pour son bar bien fourni, offrant une sélection de cocktails créatifs et de vins fins, parfaits pour accompagner les repas. Que ce soit pour un dîner d’affaires, une soirée entre amis, ou une occasion spéciale, le Signatur’D offre une ambiance conviviale et raffinée, idéale pour savourer des moments privilégiés à Abidjan.

LA NOUVELLE PAILLOTTE GRAND BASSAM

Nous découvrons La Nouvelle Paillote à Grand-Bassam, un restaurant qui se révèle être un véritable trésor culinaire. Dès notre arrivée, nous sommes charmés par l’atmosphère accueillante et décontractée qui règne dans cet établissement. Le cadre est idéal, agrémenté d’une vue imprenable sur la mer

Nous commençons notre aventure gastronomique avec l’excellente marmite du pêcheur. Ce plat riche et savoureux est un mélange parfait de fruits de mer fraîchement pêchés, mijotés dans une sauce onctueuse et épicée. Chaque bouchée nous transporte directement au cœur de la cuisine ivoirienne.

Les brochettes de poisson, quant à elles, sont tout simplement exceptionnelles. Parfaitement grillées, elles sont savoureuses et pleines de goût, un vrai régal pour les amateurs de poisson. Le mariage des saveurs et la qualité des ingrédients font de chaque brochette une expérience culinaire mémorable.

Le service est à la hauteur de nos attentes, avec un personnel attentif et chaleureux qui contribue à rendre notre repas encore plus agréable. Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatient de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.

Nous y retournons donc à notre retour à Grand-Bassam, heureux de retrouver les saveurs ivoiriennes. Nous nous sommes régalés avec des pavés de bœuf pour les enfants, accompagnés d’alloco pour Bastien, des brochettes de poisson pour Nad et des gambas flambées pour moi ! Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatients de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.

RESTAURANT DE PLAGE CHEZ TATA EILA ASSINIE COTE D’IVOIRE

Une fois installés sur la magnifique plage d’Assinie, nous décidons de déjeuner au **restaurant de plage Chez Tata Eila**, un incontournable de la région. La vue sur l’océan est splendide, et l’ambiance chaleureuse. Le menu est varié, avec des plats qui mettent en valeur les saveurs locales et les fruits de mer frais.
Nous commençons par un **poulet curry coco**, un plat savoureux où le poulet est délicatement mijoté dans une sauce parfumée au lait de coco et au curry.
Il est accompagné d’attieké, un couscous de manioc traditionnel, ainsi que de frites croustillantes. Ensuite, nous goûtons les **calamars sautés avec petits légumes** et **alloco** (bananes plantains frites), un mélange de textures et de saveurs équilibré et délicieux.
Pour couronner le tout, nous optons pour une **langouste en sauce à la gabonaise**, un plat absolument divin, où la chair tendre et juteuse de la langouste est sublimée par une sauce épicée et riche, inspirée de la cuisine gabonaise.
Chez Tata Eila, chaque plat est un véritable voyage culinaire, avec des portions généreuses et des produits de grande fraîcheur, le tout dans une atmosphère conviviale en bord de mer.

LES LOGEMENTS

APPARTEMENT Haut Standing sécurisé Cocody CHEZ LUCIE – ANGRE ABIDJAN

À notre arrivée, nous nous installons dans un appartement situé à Angré, Chez Lucie, réservé sur AIRBNB. La résidence est entièrement surveillée et offre des équipements impressionnants : court de tennis, terrain de football et deux piscines couvertes. À proximité, de nombreux supermarchés nous permettent enfin de trouver de la viande fraîche et du poisson frais !

L’appartement, situé au 3ème étage, est confortable avec une belle pièce de vie comprenant table et salon, télévision avec chaînes françaises, climatisation, et un balcon avec vue sur la piscine.

Il dispose également d’une belle cuisine équipée avec four, micro-ondes et machine à laver, bien essentielle après notre voyage précédent. Les deux chambres comprennent chacune leur salle de bains, dont une avec baignoire, et les lits, ce qui est un bon point, sont confortables ! Par ailleurs, le Wi-Fi par câble nous assure une bonne connexion. Un endroit parfait pour visiter Abidjan.

VILLA QUARTIER MODEST GRAND BASSAM

Nous nous installons dans une superbe petite maison dans le quartier Modest à Grand-Bassam. L’endroit est calme et reposant, exactement ce qu’il nous fallait. Il y a deux belles chambres, dont une avec sa propre salle de bains. Le salon est grand, avec une télévision à écran large, parfait pour se détendre en famille. Le logement dispose de climatisation et de ventilateurs, ce qui rend l’atmosphère encore plus agréable. On a aussi deux cuisines, une à l’intérieur et une à l’extérieur, super pratiques, surtout quand on veut profiter du jardin. D’ailleurs, on adore prendre nos repas dehors, c’est tellement plaisant avec le calme ambiant. Les hôtes sont très sympathiques et toujours disponibles, avec des réponses rapides à toutes nos demandes.
Nous profitons d’une journée supplémentaire dans les lieux, dans l’attente de notre valise restée à Alger qui devrait arriver cette nuit à l’aéroport d’Abidjan. Cela nous permet de préparer notre Raptor pour les prochaines étapes de la Saison. Nous rangeons les vêtements de pluie, sortons les chaussures de marche taille basse, repoussons les maxtrax, les pelles et les sangles de traction au fond de la caisse de toit. Nous mettons en avant les fournitures que nous avons récupérées lors de notre précédent retour en France et que nous distribuerons dans nos prochaines étapes : chaussures, livres, médicaments, pansements, et peluches !

LES LIENS

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