Abidjan : la perle des lagunes CÔTE D’IVOIRE +

Nous partons ce matin pour Abidjan. La route depuis Grand Lahou se dévoile devant nous comme une succession infinie de champs de palmiers à huile, d’hévéas et de manioc. Par endroits, les cocotiers s’étendent à perte de vue, créant un paysage presque hypnotique. Cependant, en arrivant à Abidjan, l’ambiance change radicalement. Les rues sont bouchonnées, la pollution est omniprésente et le ciel gris ne fait rien pour embellir l’environnement. C’est une entrée en matière un peu rude pour cette grande ville, mais nous sommes curieux de découvrir ce qu’elle a à offrir.
Abidjan, la fière métropole ivoirienne, s’étend majestueusement entre l’océan Atlantique et la lagune Ébrié, offrant une fusion fascinante de modernité et de tradition. La devise « Mari semper altior », symbolisant la quête incessante de grandeur au-delà de la mer, témoigne de l’ambition portuaire de la ville. Abidjan, capitale économique et culturelle de la Côte d’Ivoire, a été érigée sous la gouvernance de Félix Houphouët-Boigny, incarnant un développement fulgurant et une modernité éclatante.
Abidjan, enserrée par les méandres de la lagune et nichée dans un écrin de verdure, dévoile son caractère bouillonnant dès les premiers pas. Les artères embouteillées et les ruelles labyrinthiques nous entraînent dans un tourbillon urbain où se mêlent le bruit, la chaleur et l’effervescence.
La ville se déploie dans une diversité architecturale et sociale captivante, oscillant entre modernité effervescente et traditions enracinées. Le Plateau se dresse fièrement avec ses gratte-ciel, tandis que Cocody révèle un charme secret dans ses vallons verdoyants. Des quartiers industriels bordant la lagune aux recoins populaires, Abidjan offre un panorama éclectique où se côtoient luxe et simplicité.
La vie nocturne animée des Milles Maquis et des quartiers huppés témoigne de la vitalité de la ville, tandis que les plages de Vridi attirent les voyageurs en quête de détente sous les palmiers.
Abidjan regorge de trésors architecturaux, de la cathédrale Saint-Paul à la mosquée de Cocody, en passant par le musée d’Art contemporain. Le Parc national du Banco, vestige de la forêt primaire, invite à une escapade naturelle aux portes de la ville.
Un voyage à Abidjan est une plongée dans un monde où l’effervescence urbaine rencontre la richesse culturelle, où la modernité se conjugue avec l’authenticité africaine. Une expérience inoubliable au cœur de la Côte d’Ivoire.
VISITE D’ ABIDJAN – LE PLATEAU
SANCTUAIRE MARIAL D’ ABIDJAN (NOTRE DAME D’AFRIQUE)
Pour notre premier jour à Abidjan, nous décidons de visiter le Sanctuaire Marial, également connu sous le nom de Notre-Dame-d’Afrique. Ce lieu de pèlerinage se dresse majestueusement sur une colline, surplombant la lagune et les quartiers populaires de la ville. Inauguré en 1987, cet édifice impressionnant est un symbole de foi et de dévotion pour de nombreux fidèles.
Pour y accéder, il faut traverser la cité Fairmont, un quartier résidentiel paisible qui contraste avec l’agitation des rues environnantes. La construction du sanctuaire a été achevée en un temps relativement court, grâce à la direction et au contrôle des grands travaux. Conçu par l’architecte Aldo Spirito, le sanctuaire présente une architecture singulière et audacieuse. Son clocher conique de 53 mètres de hauteur, surmonté d’un vitrail représentant la Vierge Marie dans la gloire de l’Assomption, attire immédiatement le regard. Le bâtiment en forme d’hélice à base de spirale abrite l’église elle-même, pouvant accueillir jusqu’à 1 000 fidèles. À l’extérieur, des bancs disposés en amphithéâtre peuvent accueillir jusqu’à 3 000 personnes lors des célébrations en plein air.
Dès l’entrée, devant le parking, une succession de petits commerces attire notre attention. Ils proposent des fleurs, des statues, de l’encens et des médailles à l’effigie de Marie. Chaque commerce représente une paroisse, et nous avons eu la surprise de retrouver celle de Medjugorje, que nous avions visitée l’année dernière.
À l’intérieur du sanctuaire, les fidèles peuvent admirer de magnifiques vitraux représentant des scènes bibliques, ainsi que deux statues remarquables sculptées par l’artiste Paul Siaka Coulibaly. La statue de Notre Dame d’Afrique, représentant la Vierge Marie offrant son enfant à l’humanité, est en cours de repeinte, et la grotte était donc fermée lors de notre visite. La statue du calvaire, représentant Marie, Jean et Jésus au pied de la croix, est une œuvre d’une grande intensité émotionnelle.
Nous prenons le temps d’explorer les magnifiques jardins, où chaque coin invite à la réflexion et à la méditation. Les chapelles, disséminées dans cet espace verdoyant, sont autant de refuges de silence et de prière. L’architecture du sanctuaire, avec ses lignes épurées et ses détails soignés, ajoute à l’ensemble une dimension de sérénité et de beauté. En déambulant dans les allées, nous ressentons un profond sentiment de calme et de recueillement. Les visiteurs, qu’ils soient là pour prier ou simplement pour se promener, partagent tous un respect silencieux pour ce lieu sacré. Chaque moment passé ici est une invitation à la contemplation et à la paix intérieure.
Sa position dominante sur la colline en fait également un lieu de contemplation offrant une vue imprenable sur la ville d’Abidjan et ses environs. Nous quittons le sanctuaire enrichis par cette expérience spirituelle, prêts à découvrir les autres merveilles qu’Abidjan a à offrir.
MARCHE GOURO & CITE ADMINISTRATIVE
Nous poursuivons notre découverte du Plateau à Abidjan après avoir visité le sanctuaire marial. Notre véhicule a beaucoup de mal à se frayer un chemin parmi les vendeurs et les badauds au marché Gouro. Les étals débordent de produits variés, posés avec équilibre sur la tête des vendeurs : pastèques, tissus colorés, objets artisanaux. Nous sommes surpris par cette incroyable diversité. Chaque coin du marché révèle de nouvelles merveilles, et l’effervescence qui règne ici est captivante.
Nous déciderons de retourner au marché Gouro. Avec la fête nationale de l’indépendance ivoirienne ce mercredi, nous avons prévu une journée passionnante au Parc du Banco. Pour cette occasion, nous devons respecter le dress code : orange, blanc et vert, bien entendu !
Où mieux aller que le marché Gouro, où des tonnes de vêtements et de tissus s’échangent chaque jour ? Nous plongeons dans l’animation du marché, à la recherche de tenues qui reflètent l’esprit de cette fête nationale. Les étals colorés débordent de tissus aux motifs vibrants, les vendeurs nous saluent chaleureusement et nous demandent de faire des selfies avec eux. L’ambiance est incroyable, et l’excitation monte à mesure que nous dénichons les pièces parfaites pour célébrer dignement l’indépendance.
Ensuite, nous nous dirigeons vers la Cité Administrative, située dans un parc arboré de six hectares au nord du Plateau. Cet ensemble emblématique de cinq tours de bureaux a longtemps dessiné la skyline de la ville. Construites entre 1970 et 1984, ces tours symbolisent le « miracle ivoirien » de l’époque post-indépendance, où la Côte d’Ivoire était en plein essor économique. Conçues par les architectes Renard et Sémichon, les tours de la Cité Administrative étaient destinées à centraliser les administrations gouvernementales, reflétant ainsi la volonté de modernisation et de fonctionnalité de la Côte d’Ivoire.
Les tours A et B s’élèvent à une hauteur de 160 mètres, tandis que la tour D culmine à plus de 239 mètres, ce qui en fait l’édifice le plus élevé du pays. Malheureusement, au fil des années, les tours ont souffert d’un manque d’entretien et ont été régulièrement touchées par des incendies. Les panneaux en aluminium qui recouvraient les façades ont été retirés en raison de leur état de délabrement.
Depuis 2016, un plan de réhabilitation a été lancé sous la direction de l’architecte Pierre Fakhoury, visant à restaurer et moderniser la Cité Administrative. Cependant, les travaux extérieurs n’ont pas encore été achevés. En parallèle, une nouvelle tour, la tour F, est en cours de construction et devait initialement être inaugurée en 2022. Malheureusement, en 2024, les travaux semblent encore en cours, et la tour n’est pas encore terminée. Son achèvement représente toutefois un espoir pour un nouveau chapitre dans l’histoire architecturale et urbaine d’Abidjan.
Proche de la cathédrale Saint Paul nous admirons également l’immeuble CCIA. Centre de Commerce et d’Industrie d’Abidjan qui abrite aujourd’hui la Banque Africaine de Développement (AfDB, African Development Bank). Des décennies plus tôt, il a été surnommé, l’immeuble Dallas (à l’instar de l’ensemble des immeubles texans que l’on apercevait dans le générique de début du célèbre feuilleton DALLAS). Une partie du village d’Adjamé a été baptisée Adjamé-Dallas.
Notre balade nous offre une belle perspective sur la diversité et la richesse du Plateau, entre tradition et modernité. Chaque lieu visité nous révèle un aspect différent de cette partie d’Abidjan, rendant notre exploration encore plus fascinante.
CATHEDRALE SAINT-PAUL
Nous poursuivons notre découverte d’Abidjan avec la cathédrale Saint-Paul du Plateau, un véritable emblème de la ville. Conçue par l’architecte italien Aldo Spirito, elle a été inaugurée en 1985 par le pape Jean-Paul II. Sa structure moderne et unique, en forme d’homme tenant une croix, attire immédiatement notre regard.
Nous avons difficilement accès à la cathédrale, une messe étant célébrée en ce samedi. Nous avons garé notre véhicule assez loin et avons poursuivi à pied. L’accès intérieur de la cathédrale était soumis à autorisation spéciale, mais nous avons pu admirer l’environnement.
En nous approchant, nous admirons la forme futuriste de l’édifice, construite en béton armé et recouverte de marbre blanc. Le toit, en forme de voile soutenu par un immense pylône en béton, se distingue par son esthétique à la fois imposante et élégante. À travers les vitraux colorés représentant des scènes bibliques et des motifs africains, nous imaginons la lumière douce et spirituelle illuminant l’intérieur.
La cathédrale a été inaugurée en 1985 par le pape Jean-Paul II lors de sa visite en Côte d’Ivoire, et elle est dédiée à l’apôtre Saint Paul. Cet édifice n’est pas seulement un lieu de culte, mais aussi un symbole de la foi et de l’identité chrétienne en Côte d’Ivoire. Il représente un lieu de rassemblement pour la communauté chrétienne du pays et est souvent le site de grandes célébrations religieuses.
Les jardins bien entretenus qui entourent la cathédrale offrent un cadre paisible pour la réflexion et la prière. Le quartier du Plateau lui-même est riche en autres sites intéressants, tels que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et plusieurs monuments historiques comme le Palais de justice d’Abidjan.
A proximité le nouveau pont à haubans, Alassane Ouattara du Plateau, situé dans la corniche de Cocody, il relie les églises Saint Jean de Cocody et Saint Paul du Plateau. Cette dernière utilise les mêmes techniques du béton pré-contraint et du hauban mises en œuvre, dans la construction du pont.
PALAIS DE JUSTICE
Le Palais de justice d’ Abidjan, édifié en 1947 par l’architecte Daniel Badani, représente un exemple remarquable d’architecture judiciaire dans la région. Badani, un architecte français actif en Afrique-Occidentale française dans les années 1950, a laissé son empreinte dans plusieurs pays, notamment au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Inspiré par Le Corbusier, Badani a conçu le Palais de justice d’ Abidjan en intégrant des éléments de l’architecture moderne tout en adaptant ses principes aux conditions climatiques locales. Cette approche se manifeste notamment par l’utilisation de colonnes massives et d’une toiture à pentes peu profondes, inspirée des structures romaines classiques. Cependant, il a également incorporé des éléments modernes, tels que des claustras en béton, qui agissent comme des brise-soleil pour favoriser une ventilation naturelle et ainsi assurer un confort thermique dans le climat tropical chaud de la région.
Situé au cœur du Plateau, le Palais de justice demeure aujourd’hui le principal centre judiciaire d’Abidjan, symbolisant l’autorité et le pouvoir juridique du pays. Malgré quelques modifications ultérieures moins réussies, l’aspect solennel et imposant de l’édifice perdure, rappelant son importance dans le paysage urbain et institutionnel de la ville.
LA PYRAMIDE
La Pyramide, conçue par l’architecte italien Rinaldo Olivieri, se dresse au cœur du Plateau d’Abidjan, témoignant de l’audace architecturale des années 1960 et du « miracle ivoirien » porté par l’industrie du café et du cacao. Construite entre 1968 et 1973 sur douze étages, cette structure pyramidale incarne l’avant-gardisme architectural rétrofuturiste de son époque.
À l’origine, la Pyramide symbolisait la prospérité économique et la modernité de la Côte d’Ivoire, mais aujourd’hui elle est laissée à l’abandon, un vestige négligé du passé. Son design unique, caractérisé par des colonnes pyramidales exposées et des façades entièrement vitrées protégées par des panneaux en aluminium, la distingue comme l’un des bâtiments les plus singuliers de l’horizon urbain abidjanais.
À l’intérieur, un escalier public impressionnant adopte une esthétique futuriste, évoquant les univers des films de science-fiction de l’époque. Cependant, malgré son caractère remarquable sur le plan architectural, la Pyramide a souffert de plusieurs problèmes structurels et fonctionnels, notamment des surfaces locatives insuffisantes, une consommation énergétique élevée et des coûts de maintenance prohibitifs.
Ces défis ont conduit à l’abandon progressif de la Pyramide, ses espaces autrefois animés par des activités privées et commerciales se retrouvant désertés. Dans les années récentes, le bâtiment a même été déclaré insalubre, témoignant de son déclin et de son délaissement.
Ainsi, la Pyramide d’Abidjan, autrefois symbole de modernité et de prospérité, est aujourd’hui un rappel poignant des défis de la préservation du patrimoine architectural et de l’importance de la gestion responsable des biens urbains.
HOTEL DISTRICT
L’Hôtel de Ville d’Abidjan, rebaptisé Hôtel du District, est un symbole de modernité et d’histoire au cœur de la ville. Construit entre 1954 et 1956 par l’architecte Henri Chomette, ce bâtiment imposant en béton bouchardé se distingue par son aspect massif et ses panneaux de béton ornés de galets de quartz ocre, provenant de la région.
L’utilisation du béton bouchardé confère à l’Hôtel du District une esthétique robuste et contemporaine, tranchant avec les autres bâtiments de son époque. De plus, la conception du bâtiment selon le fameux nombre d’or, basé sur des proportions géométriques utilisées dans les constructions de l’Antiquité, témoigne de l’attention portée aux détails architecturaux et à l’harmonie des formes.
Outre son aspect architectural remarquable, l’Hôtel du District revêt une importance historique significative. C’est sur son parvis que Félix Houphouët-Boigny a proclamé l’indépendance de la Côte d’Ivoire le 7 août 1960, marquant ainsi un tournant majeur dans l’histoire du pays.
Ainsi, l’Hôtel du District d’Abidjan incarne à la fois la modernité architecturale et le patrimoine historique de la ville, témoignant de son rôle central dans le récit national de la Côte d’Ivoire.
HOTEL IVOIRE & LE PALAIS DES CONGRES
De là, nous sommes à proximité de l’Hôtel Ivoire et du Palais des Congrès. L’Hôtel Ivoire, véritable emblème du « Manhattan d’Afrique » et témoin privilégié de l’histoire mouvementée de la Côte d’Ivoire, est un monument empreint de prestige et de modernité. Conçu dans les années 1960 par l’architecte Moshe Mayer, sur demande du président Félix Houphouët-Boigny, l’Hôtel Ivoire se dresse fièrement sur la baie de Cocody, à Abidjan. Avec son architecture audacieuse et ses équipements luxueux, il incarne l’ambition de la Côte d’Ivoire à l’époque de devenir un pôle d’attraction économique et culturel majeur sur le continent africain.
Le complexe hôtelier, comprenant la tour et le bâtiment principal, offre une capacité d’accueil impressionnante de 635 chambres, ainsi qu’une multitude de services et d’installations de loisirs. Du restaurant panoramique offrant une vue spectaculaire sur la ville aux salles de conférence ultramodernes, en passant par la patinoire et le casino, l’Hôtel Ivoire promet une expérience inoubliable à ses visiteurs.
Situé à proximité du Palais des Congrès, véritable chef-d’œuvre architectural, l’Hôtel Ivoire est non seulement un lieu de séjour prestigieux, mais aussi un centre névralgique pour les événements d’envergure internationale. Après une rénovation complète confiée à Pierre Fakhoury, l’Hôtel Ivoire a rouvert ses portes en 2015 sous la bannière du groupe Sofitel. Il continue de rayonner comme un symbole de l’excellence et du raffinement à Abidjan.
Que ce soit pour son intérêt historique, son architecture moderne ou son offre de divertissement haut de gamme, l’Hôtel Ivoire mérite assurément une visite lors d’un séjour à Abidjan. Mais c’est surtout le casino qui, de l’extérieur, nous émerveille. Ses lumières et son architecture moderne attirent notre regard, ajoutant une touche de magie à notre journée déjà bien remplie.
LE ZOO D’ABIDJAN
Nous récupérons le véhicule assez tardivement après quelques réparation nécessaires et adaptons notre programme de visite en conséquence. Nous nous dirigeons donc vers le zoo d’Abidjan, un lieu emblématique de la ville où l’on peut découvrir une grande variété d’animaux locaux et exotiques. Ce zoo, qui abrite des espèces menacées et participe à des programmes de conservation, offre une occasion unique de mieux comprendre la biodiversité de la région et d’observer de près des animaux tels que les lions, les éléphants et les chimpanzés.
Évidemment, nous ne sommes pas partisans de ces lieux où les animaux ne vivent pas en liberté. Cependant, il faut reconnaître leur utilité pour présenter aux enfants la diversité animale. Tout le monde n’a pas l’occasion de faire un safari en Afrique et d’apprécier la faune dans son habitat naturel. Le zoo permet donc à de nombreuses personnes de découvrir et d’apprendre à connaître ces animaux fascinants, contribuant ainsi à sensibiliser les plus jeunes à la nécessité de protéger la biodiversité.
Mais si certains parcs zoologiques œuvrent pour le bien-être animal et la conservation, il faut avouer que celui d’Abidjan n’en fait pas partie. L’ensemble, pourtant rénové récemment, semble à l’abandon. Les panneaux explicatifs manquent pour la plupart, et les zones animalières sont mal entretenues. Les enclos sont souvent trop petits, les animaux paraissent stressés et apathiques, et l’environnement général ne favorise pas une expérience éducative enrichissante. Il est regrettable de constater que ce lieu, qui pourrait être un formidable outil de sensibilisation et de conservation, n’atteint pas ces objectifs dans son état actuel.
De plus, la présence de manèges transforme une partie du parc en fête foraine, ce qui semble inapproprié pour un zoo. Cette ambiance de divertissement détourne l’attention des visiteurs de la véritable mission éducative et conservatrice d’un parc zoologique. Plutôt que de sensibiliser les visiteurs à la protection des animaux et à la préservation de leur habitat, l’accent est mis sur le divertissement, ce qui est en contradiction avec les objectifs d’un véritable établissement zoologique.
Néanmoins, cette visite est pour nous l’occasion de mettre un nom sur quelques espèces que nous avons rencontrées et d’autres que nous espérons voir dans leur milieu naturel lors de notre tour d’Afrique. Ce contact préalable nous permet de mieux préparer nos futures observations et d’enrichir notre connaissance de la faune africaine. Nous espérons que nos prochaines rencontres avec ces animaux se feront dans leur habitat naturel, où ils peuvent vivre libres et épanouis.
PARC NATIONAL DU BANCO : le poumon vert de la métropole de Côte d’Ivoire
Quelle journée extraordinaire nous avons vécue ! Dès le matin, malgré une légère pluie, nous savions que nous étions sur le point de vivre une expérience unique. À l’occasion de la Fête de l’Indépendance Ivoirienne ce 7 août 2024, nous avons visité le Parc national du Banco, niché au cœur d’Abidjan. Pour cette journée spéciale, le tarif était de 7000 FCFA par personne.
Notre aventure a commencé par une séance de maquillage traditionnel aux couleurs de la Côte d’Ivoire, en accord avec le dress code du jour. Nous étions ravis de nos tenues, trouvées en grande partie au marché Gouro. Après le maquillage, nous avons participé à une séance d’échauffement. Dans une ambiance joyeuse et malgré quelques raideurs, nous nous sommes prêtés au jeu. Ensuite, place à des activités ludiques comme le tir à la corde entre hommes et femmes, suivi du jeu du filet de pêcheur, où le but était d’attraper le plus de personnes possibles dans un filet s’agrandissant à chaque prise.
DOMAINE BINI
Aujourd’hui, nous avons poursuivi notre découverte des environs d’Abidjan avec une journée exceptionnelle au Domaine Bini Forêt. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par une cérémonie au tambour, marquée par une petite danse improvisée sur l’ambiance envoûtante des tam-tams. C’était une introduction chaleureuse et vivante à ce lieu enchanteur.
Après cette cérémonie, nous avons été rafraîchis par une noix de coco fraîche et avons goûté au vin de palme, servi dans une superbe calebasse en forme de bouteille, ce qui ajoutait une touche authentique et charmante à l’expérience. En attendant le début des activités, les enfants se sont amusés dans un immense filet suspendu au-dessus des tables. Ils ont adoré cette aire de jeu unique qui leur a permis de se défouler tout en restant à proximité.
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VISITE DE LA VILLE – MARCORY
Après nous être installés dans notre appartement à Angré, nous avons décidé de consacrer une journée entière à la découverte de Marcory, un quartier vibrant et animé d’Abidjan.
Notre première halte fut le port de Marcory. En nous promenant le long des quais, nous avons observé l’effervescence des activités portuaires. Les bateaux accostaient et repartaient, chargés de marchandises diverses. Nous avons pris le temps de nous imprégner de l’atmosphère, observant les dockers et les commerçants en pleine action.
Ensuite, nous avons fait un tour au Marché Caillou, également connu sous le nom de marché aux liqueurs. Ce lieu emblématique est spécialisé dans la vente en gros, en demi-gros et au détail de boissons alcoolisées. Situé dans un quartier animé de la ville, le marché attire principalement les gérants de night-clubs, les tenanciers de maquis, les bars et les dépôts de boissons à la recherche de fournitures. L’atmosphère du Marché Caillou est unique et reflète l’ambiance animée de la vie nocturne ivoirienne. Le nom du marché, « Caillou », qui signifie « c’est dur » en argot ivoirien, peut être interprété de différentes manières : certains y voient une référence aux prix élevés des boissons alcoolisées, tandis que d’autres y perçoivent une allusion à la dureté de la vie et à la tentation de boire pour oublier.
À première vue, le marché peut sembler modeste depuis l’extérieur, avec ses rabatteurs proposant des cartons de boissons bon marché. Cependant, une fois à l’intérieur, les visiteurs sont accueillis par un labyrinthe de stands et d’étals présentant une variété impressionnante d’alcools importés et locaux, allant des whiskies aux gins, en passant par les champagnes et les bières. Une caractéristique unique du Marché Caillou est la possibilité de consommer de la nourriture en plus des boissons alcoolisées. Des petits kiosques voisinent avec les stands à liqueurs, offrant une expérience qui rappelle l’époque de la prohibition dans un contexte ivoirien.
Après avoir déniché quelques bonnes affaires, nous avons pris la direction du marché aux poissons. L’odeur salée de la mer et les cris des marchands nous ont guidés vers cette section du marché. Les étals étaient remplis de poissons fraîchement pêchés, de crustacés et de fruits de mer variés. Nous avons pris plaisir à discuter avec les pêcheurs locaux, découvrant des espèces de poissons que nous n’avions encore jamais vues. Nous y avons également acheté des gambas à un excellent prix de 20000 FCFA pour 2 kg, une aubaine que nous ne pouvions pas laisser passer.
Notre prochaine étape fut le Centre Artisanal de la Ville d’Abidjan (CAVA), un incontournable pour toute visite à Abidjan. Situé à proximité du centre-ville, ce marché artisanal offre une immersion totale dans l’artisanat ivoirien et africain. Aménagé comme un petit village avec des cases construites selon un modèle traditionnel, le CAVA abrite une multitude de boutiques, chacune portant le nom d’un arbre exotique, ajoutant à l’atmosphère poétique du lieu.
Les visiteurs y trouveront une variété impressionnante d’artisanat, allant des batiks aux bronzes, en passant par les bijoux et les tableaux naïfs. Les vendeurs, spécialisés dans différents domaines, proposent des pièces uniques et authentiques, parfois même fabriquées sous vos yeux.
Parmi les artisans à ne pas manquer, on compte les naïfs de Dominique, les bronzes sur verre de Léon, les peintures sous verre de Barakkart et de Karim, ainsi que les bijoux fantaisie de Mimi. Le marché abrite également un maquis où l’on peut déguster de délicieux petits déjeuners et repas à prix abordables.
Cependant, il convient de noter que l’endroit, bien que charmant, peut être assez fréquenté et les vendeurs peuvent être insistants. Il est donc conseillé d’y aller avec du temps et de la patience, en étant prêt à marchander. Le CAVA est ouvert tous les jours de la semaine, y compris le dimanche et les jours fériés, de 7h à 18h, voire plus tard selon l’affluence et les commerçants. Une visite au CAVA est une expérience incontournable pour tout amateur d’artisanat et de culture africaine à Abidjan.
Pour finir la matinée, nous avons décidé de faire un tour au centre commercial Cap Sud. Ce lieu moderne contraste agréablement avec l’ambiance plus traditionnelle des marchés que nous venions de visiter. Nous avons profité de cette pause pour nous rafraîchir et faire quelques emplettes dans les boutiques élégantes et bien achalandées.
Après une matinée bien remplie, nous nous sommes arrêtés au restaurant La Terrasse pour déjeuner. Niché au cœur de Marcory, ce restaurant offre une vue imprenable sur la ville. Nous avons dégusté des plats locaux savoureux, allant du poisson braisé aux délicieuses spécialités ivoiriennes. Le cadre était charmant et l’accueil chaleureux, ce qui a rendu notre pause encore plus agréable.
En résumé, notre visite de Marcory a été une belle réussite. De l’agitation du port aux bonnes affaires du marché Caillou, en passant par la découverte de l’artisanat ivoirien au CAVA et le confort moderne de Cap Sud, chaque étape de notre journée a été riche en découvertes et en rencontres. Et notre déjeuner à La Terrasse a couronné cette belle journée de la meilleure des façons.
PETIT BASSAM
En continuant notre trajet, nous nous dirigeons vers le boulevard de l’Océan en direction de Petit Bassam. Sur la gauche, nous apercevons l’université Nord-Sud, avec ses murs colorés, son grand jardin donnant sur la plage et sa piscine, un lieu prisé des habitants le week-end. Nous envisageons même d’acheter du choukouya au marché et de venir nous détendre au bord de la piscine.
En continuant le long du boulevard, nous tombons sur une série de petits maquis installés sur le sable de la plage, entre le phare de Vridi et le canal du même nom. Chaque maquis propose ses spécialités, comme le poisson braisé, le kédjénou, le poulet, la viande de brousse, et bien d’autres encore. L’ambiance y est animée, surtout le week-end, jusqu’à minuit.
Au loin, nous admirons les énormes cargos quittant le canal de Vridi, tandis que près de la côte, les pirogues des pêcheurs ghanéens glissent silencieusement sur l’eau.
Cette excursion offre un aperçu charmant de la vie quotidienne à Abidjan, entre traditions locales, gastronomie et détente sur la plage.
BINGERVILLE
Lors de notre arrivée à Bingerville, nous sommes immédiatement séduits par l’atmosphère tranquille et verdoyante qui imprègne cette ville historique. Nichée à quelques kilomètres d’Abidjan, Bingerville semble être un havre de paix où la nature s’épanouit librement, loin du tumulte urbain. C’est dans ce cadre idyllique que se trouve notre destination, un véritable joyau caché : le parc floral Orchidées BONAFOS.
Notre découverte du parc floral Orchidées BONAFOS à Bingerville est un véritable enchantement. Nous y rencontrons Alexandre Bonafos, un expatrié catalan dont la passion pour les plantes est palpable. Fils de l’architecte paysagiste à l’origine des jardins de la basilique de Yamoussoukro, Alexandre œuvre avec dévouement aux côtés de son épouse pour créer un havre de beauté florale unique.
Leur engagement se traduit par une symphonie de couleurs et de formes, où chaque plante semble vibrer sous l’effet de leurs soins attentionnés. Dans cet écrin de verdure, une incroyable diversité de fleurs tropicales prospère, avec plus de 35 variétés de palmiers majestueux, des cactus charmants, et surtout, une extraordinaire collection d’orchidées aux couleurs et motifs d’une beauté irréelle. Cette visite se transforme en une véritable aventure sensorielle, où chaque recoin du parc nous invite à explorer et à apprécier le travail méticuleux et la passion qui animent Alexandre et son épouse.
Alexandre, en plus de son dévouement au parc floral, envisage désormais sa retraite et se consacre au développement d’un gîte à Tissalé, niché aux bords de la rivière Bandama, qui se jette dans le parc d’Azagny. Depuis ce petit coin de paradis, quelques pirogues permettent aux visiteurs de s’approcher des hippopotames, notamment lorsque le niveau de la rivière est bas. C’est un lieu où la nature se dévoile dans toute sa splendeur, sous le regard bienveillant d’Alexandre, qui continue de partager sa passion et son amour pour la biodiversité.
JARDIN BOTANIQUE
Le Jardin Botanique, créé en 1904 par le gouverneur Angoulvant, a d’abord servi de jardin d’essai pour tester diverses cultures agricoles. Officiellement converti en jardin botanique en 1935, il s’étend aujourd’hui sur 56 hectares et abrite près de 300 espèces végétales réparties en collections variées. Ce lieu n’est pas seulement une vitrine exceptionnelle de la biodiversité, mais aussi un laboratoire de recherche scientifique et un centre de sensibilisation à la préservation de l’environnement. Les visiteurs y découvrent une impressionnante diversité végétale, ainsi qu’une faune discrète mais riche, composée d’insectes, de petits rongeurs, de reptiles et d’oiseaux.
Le jardin offre également des aires de pique-nique, des sentiers de promenade apaisants, et propose des visites guidées pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de sa richesse botanique. Ouvert tous les jours de 7h30 à 17h, il accueille les adultes pour un tarif d’entrée de 1 000 FCFA, les enfants pour 500 FCFA, et propose une visite guidée pour 5 000 FCFA.
Quant à la Réserve de Dahliafleur, elle s’étend sur environ 150 hectares. À l’origine une plantation de fleurs, elle est devenue une réserve dédiée à la biodiversité et à l’écotourisme, gérée par l’ONG Vision Verte. Ses écosystèmes, semblables à ceux du Banco, abritent une grande variété de plantes et d’animaux, offrant un havre de paix pour les amoureux de la nature. Bien que peu exploitée touristiquement, elle recèle un potentiel indéniable pour des visites captivantes. La réserve est ouverte tous les jours de 7h30 à 17h, avec un tarif d’entrée de 5 000 FCFA pour les adultes et 500 FCFA pour les enfants.
FERME NOUVELLE NORMANDIA
La Ferme Nouvelle Normandia est bien plus qu’une simple exploitation agricole, c’est une véritable institution en Côte d’Ivoire. Fondée il y a plus de 20 ans par la famille Sanson, cette ferme a commencé comme une petite entreprise de production et de transformation de lait, avec pour ambition audacieuse d’importer des races de vaches françaises et de les croiser avec des races locales. L’objectif était de créer une production laitière de qualité, transformée localement en une variété de produits laitiers.
En 2005, la ferme est rachetée par Charles-Emmanuel Yacé, fils de planteur d’hévéa et PDG de la société EXAT, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère sous le nom de Nouvelle Normandia. Grâce à des efforts soutenus en matière de génétique, de nutrition et de santé du bétail, la ferme a connu une croissance remarquable, atteignant une production quotidienne de 500 litres de lait, un volume nettement supérieur à la moyenne nationale.
Aujourd’hui, la Ferme Nouvelle Normandia propose une gamme diversifiée de produits laitiers, allant du lait pasteurisé au fromage blanc, en passant par les yaourts, le lait caillé, la crème fraîche, et une tomme locale connue sous le nom de « le Bingé ». Ces produits sont distribués à travers un réseau bien établi, permettant à une large clientèle de profiter de la qualité exceptionnelle de ces produits. La ferme est ouverte au public du mardi au dimanche, de 8h à 18h30, offrant ainsi une occasion unique de découvrir l’art de la production laitière locale.
GRAND BASSAM : mémoire coloniale et rivages atlantiques
Aujourd’hui marque le dernier jour de notre saison avant notre retour à Abidjan dans quelques semaines. Pour profiter pleinement de cette journée, nous avons décidé de partir à la découverte de Grand-Bassam, une ville qui évoque toute une histoire d’aventures et de bouleversements. Première capitale de la colonie de Côte d’Ivoire, Grand-Bassam incarne le berceau de la lutte pour l’indépendance.
Cette ville, fille de l’eau et du vent, est un véritable point de rencontre entre le passé et le présent, entre la modernité mondialisée et les traditions profondément ancrées. Elle mêle la fébrilité gouailleuse des quartiers populaires avec la douceur de vivre alanguie du bord de mer.
Malgré un certain déclin apparent, Grand-Bassam demeure un lieu où le passé et le présent se télescopent, où la modernité et les croyances ancestrales cohabitent harmonieusement. L’effervescence du quartier Impérial contraste avec la grâce nostalgique du quartier France, tandis que sur les plages, les traditions se mêlent à l’hédonisme consumériste.
ASSINIE : entre lagune et océan, le paradis de la Côte d’Ivoire
Ce matin, depuis Grand-Bassam, nous partons en direction d’Assinie, empruntant la nouvelle autoroute.
Le trajet est agréable, bordé de palmiers et de cocotiers, et nous arrivons rapidement. Sur place, nous avions prévu de visiter la ferme DIPI crocodile, mais elle est malheureusement définitivement fermée.
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La Cuisine ivoirienne
Toutes les informations, par région sur la gastronomie ivoirienne en suivant ce lien : La Cuisine ivoirienne
OXYGENE RESTAURANT BAR & LOUNGE
Nous avons récemment découvert Oxygène Restaurant & Lounge, situé tout près de notre résidence à Abidjan. Ce restaurant offre une ambiance moderne et accueillante, parfaite pour une sortie décontractée.
La cuisine y est traditionnelle, et la carte, bien que peu variée, tourne principalement autour de la volaille et du poisson. Lors de notre visite, nous avons eu le plaisir de goûter au kedjenou de volaille, un plat traditionnel ivoirien. Le kedjenou est un ragoût de poulet mijoté lentement avec des légumes et des épices, généralement cuit dans une cocotte fermée, ce qui permet à la viande de s’imprégner des arômes et de rester tendre et savoureuse.
Le restaurant est facilement accessible, possédant une entrée discrète, cachée derrière un kiosque de spécialités italiennes. Cela ajoute un charme particulier à l’endroit, comme si l’on entrait dans un secret bien gardé.
Des soirées Karaoké sont organisées ici et nous y reviendrons probablement !
RESTAURANT LA TERRASSE MARCORY
Nous découvrons le Restaurant La Terrasse à Marcory, Abidjan, un lieu prisé pour sa cuisine variée et son ambiance agréable. Situé dans un quartier animé de la ville, il offre un cadre confortable et moderne, idéal pour un repas en famille, entre amis ou pour des affaires.
Le menu de La Terrasse propose une gamme de plats allant des spécialités ivoiriennes aux options internationales. Nous profitons de cette ambiance gastronomique pour tester quelques cocktails accompagnés d’un mezzé libanais de houmous. Les brochettes de viande mixte, superbement présentées, sont à la fois délicieuses et copieuses. Le Royal Beef, un pain fourré de viandes et de cheddar, est à tomber, bien que très calorique.
Pour plus de fraîcheur, le tartare de bœuf TEEBLE est succulent, accompagné de pain libanais soufflé, de cornichons, oignons, piment, et d’une sauce aux tomates confites excellente. Chaque plat est préparé avec soin, offrant une explosion de saveurs. Cette étape gastronomique est une véritable satisfaction pour les sens. Nous profitons pleinement de ce moment agréable, en savourant des mets raffinés tout en admirant le panorama magnifique. C’est une expérience qui nous fait du bien, alliant une cuisine exquise à un cadre enchanteur.
J 759 LE CACAO AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
J 759 LE KOUTOUKOU AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
J 759 BUFFET AU DOMAINE BINI KM 51 ABIDJAN COTE D’IVOIRE
RESTAURANT LE PETIT BATEAU PETIT BASSAM
Lors de notre visite au Restaurant Le Petit Bateau à Petit Bassam, nous avons découvert un menu exceptionnel à 16 000 FCFA, qui a parfaitement mis en valeur l’art culinaire du chef, véritable artisan de la langouste. En entrée, nous avons été ravis par une assiette variée en pleine mer, comprenant des crevettes roses à la plancha, le buisson de crevettes et une salade de crudités rafraîchissante.
Pour le plat principal, le chef a préparé avec une maîtrise impressionnante de la langouste grillée, des gambas succulentes, des langoustes amoureuses et des cigales de mer, chaque plat étant un véritable délice. La qualité et la fraîcheur des produits étaient évidentes dans chaque bouchée.
Pour couronner ce festin, nous avons dégusté un dessert flamboyant : banane ou ananas flambé, ajoutant une touche finale sucrée et spectaculaire à ce repas mémorable.
Le Restaurant Le Petit Bateau offre une expérience culinaire exceptionnelle où le chef, surnommé à juste titre artisan de la langouste, démontre un savoir-faire remarquable dans la préparation des fruits de mer. Le cadre enchanteur et la qualité des plats font de cet endroit une véritable pépite à découvrir absolument.
RESTAURANT SIGNATUR’D ABIDJAN COTE D’IVOIRE
À la recherche d’un bon restaurant pour le déjeuner, et avec une envie irrésistible de viande rouge, nous nous mettons en quête d’une adresse à proximité. Après quelques recherches en ligne, nous tombons sur le restaurant Signatur’D, un établissement réputé à Abidjan pour son atmosphère élégante et sa cuisine raffinée. Situé au cœur de la ville, ce restaurant se distingue par son décor chic et moderne, ainsi que par l’attention portée aux détails, tant dans le service que dans les plats proposés.
Il est midi, et nous arrivons juste à l’ouverture, lorsque les portes s’ouvrent. La salle, plutôt sombre, nous accueille dans une ambiance encore calme, le chef cuisinier n’étant pas encore en cuisine. Le menu du Signatur’D propose une fusion entre cuisine internationale et saveurs africaines, mettant en avant des ingrédients de qualité et des préparations soignées. Les plats sont présentés avec une touche artistique, faisant de chaque repas une véritable expérience gastronomique.
Malgré un délai d’attente un peu long pour les plats, notre patience est largement récompensée par la qualité et la générosité des portions. Le Filet de Bœuf T est un véritable régal, parfaitement cuit et accompagné de légumes sautés, d’une salade croquante, et de frites croustillantes. Les lamelles de bœuf au fromage, quant à elles, sont tout aussi excellentes, préparées avec soin et servies en portions généreuses. Cette expérience culinaire, bien que commencée sous des auspices tranquilles, se transforme en un moment de dégustation des plus satisfaisants.
Le Signatur’D est également connu pour son bar bien fourni, offrant une sélection de cocktails créatifs et de vins fins, parfaits pour accompagner les repas. Que ce soit pour un dîner d’affaires, une soirée entre amis, ou une occasion spéciale, le Signatur’D offre une ambiance conviviale et raffinée, idéale pour savourer des moments privilégiés à Abidjan.
LA NOUVELLE PAILLOTTE GRAND BASSAM
Nous découvrons La Nouvelle Paillote à Grand-Bassam, un restaurant qui se révèle être un véritable trésor culinaire. Dès notre arrivée, nous sommes charmés par l’atmosphère accueillante et décontractée qui règne dans cet établissement. Le cadre est idéal, agrémenté d’une vue imprenable sur la mer
Nous commençons notre aventure gastronomique avec l’excellente marmite du pêcheur. Ce plat riche et savoureux est un mélange parfait de fruits de mer fraîchement pêchés, mijotés dans une sauce onctueuse et épicée. Chaque bouchée nous transporte directement au cœur de la cuisine ivoirienne.
Les brochettes de poisson, quant à elles, sont tout simplement exceptionnelles. Parfaitement grillées, elles sont savoureuses et pleines de goût, un vrai régal pour les amateurs de poisson. Le mariage des saveurs et la qualité des ingrédients font de chaque brochette une expérience culinaire mémorable.
Le service est à la hauteur de nos attentes, avec un personnel attentif et chaleureux qui contribue à rendre notre repas encore plus agréable. Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatient de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.
Nous y retournons donc à notre retour à Grand-Bassam, heureux de retrouver les saveurs ivoiriennes. Nous nous sommes régalés avec des pavés de bœuf pour les enfants, accompagnés d’alloco pour Bastien, des brochettes de poisson pour Nad et des gambas flambées pour moi ! Nous repartons de La Nouvelle Paillote conquis par cette découverte culinaire, impatients de revenir pour explorer davantage les délices de la cuisine ivoirienne.
RESTAURANT DE PLAGE CHEZ TATA EILA ASSINIE COTE D’IVOIRE

LES LOGEMENTS
APPARTEMENT Haut Standing sécurisé Cocody CHEZ LUCIE – ANGRE ABIDJAN
À notre arrivée, nous nous installons dans un appartement situé à Angré, Chez Lucie, réservé sur AIRBNB. La résidence est entièrement surveillée et offre des équipements impressionnants : court de tennis, terrain de football et deux piscines couvertes. À proximité, de nombreux supermarchés nous permettent enfin de trouver de la viande fraîche et du poisson frais !
L’appartement, situé au 3ème étage, est confortable avec une belle pièce de vie comprenant table et salon, télévision avec chaînes françaises, climatisation, et un balcon avec vue sur la piscine.
Il dispose également d’une belle cuisine équipée avec four, micro-ondes et machine à laver, bien essentielle après notre voyage précédent. Les deux chambres comprennent chacune leur salle de bains, dont une avec baignoire, et les lits, ce qui est un bon point, sont confortables ! Par ailleurs, le Wi-Fi par câble nous assure une bonne connexion. Un endroit parfait pour visiter Abidjan.
VILLA QUARTIER MODEST GRAND BASSAM

LES LIENS VERS LES PHOTOS de Abidjan Côte d’Ivoire
J 758 SANCTUAIRE MARIAL – NOTRE DAME D’AFRIQUE ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 758 MARCHE GOURO ET CITE ADMINISTRATIVE LE PLATEAU ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 758 LA CATHEDRALE SAINT PAUL ET AUTRES MONUMENTS LE PLATEAU ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 758 LE QUARTIER MARCORY ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 759 DOMAINE BINI FORET ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 760 MARCHE GOURO / PALAIS DES CONGRES / PETIT BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 761 LE ZOO D’ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 762 LA FETE DE L’INDEPENDANCE AU PARC DU BANCO ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 763 LES ORCHIDEES BONAFOS A BINGERVILLE ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 764 ARRIVEE A GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 764 LES MAISONS EMBLEMATIQUES DE GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
J 764 QUARTIER DES PECHEURS ASSAYAM GRAND BASSAM ABIDJAN REGION MARITIME COTE D’IVOIRE
LES LIENS
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