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Yaoundé : Vibrante Métropole Africaine et Centre Historique CAMEROUN +

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Inscrite au coeur des collines camerounaises, Yaoundé,  capitale politique et administrative du pays bénéficie, depuis l’indépendance, des faveurs du pouvoir. Rues propres, bâtiments neufs, routes bitumées. De nombreuses universités et grandes écoles y ont également élu domicile, dont l’École polytechnique au quartier estudiantin de Melen, à environ 5 min du centre-ville. Tout est fait pour que la vitrine du régime de Paul Biya soit présentable aux yeux du monde.
Et l’arrivée à la gare routière de Mvan permet au voyageur d’admirer un autre joyau du pays, les célébrissimes Brasseries du Cameroun. La  » ville aux sept collines  » a également été gâtée par la nature. Il y règne un climat doux, quasi tempéré. On est loin de l’oppressante moiteur de l’intérieur des terres, ou des déluges de pluies que connaît le littoral. Quoiqu’un orage à Yaoundé, en plein mois de septembre, laisse le souvenir d’une merveilleuse douche naturelle.
La ville s’étend sur plus de 15 km et chaque quartier est délimité par les collines, plateaux et vallées qui entourent le centre-ville. Les classes populaires logent sur les versants et les terrains bas (Briqueterie, Mvog-Mbi, Mokolo, Madagascar, Mvog Ada ou Elig-Edzoa et Ntaba) quand les populations plus aisées prennent de la hauteur (Bastos, Etoudi dans sa partie pompeusement appelée Santa Barbara, Odza encore dénommé Koweit City). Toutes les ethnies du pays sont présentes dans la capitale, et les Bamilékés occupent comme partout une place centrale dans l’économie de la cité. Ici aussi, rares sont les taxis qui ne viennent pas de l’Ouest.
Ville cosmopolite, au passé colonial, Yaoundé possède plusieurs sites et monuments historiques à visiter, ce qui en fait l’une des destinations préférées des touristes qui se rendent au Cameroun. Contrairement à Douala, davantage bétonnée et congestionnée, elle ressemble à une cité-jardin bien aérée.
En effet, la végétation est omniprésente sur les reliefs de la ville, les avenues sont larges et la population, estimée à 2,4 millions d’habitants (soit presque autant qu’à Douala), est assez bien répartie sur l’ensemble de la cité.
En outre, le gouvernement a su développer, dès la fin des années 1980, les infrastructures hôtelières.
L’événement le plus marquant, même s’il ne concerne que les touristes les plus aisés, fut sans doute l’inauguration de l’hôtel Hilton en 1989.

KRIBI A YAOUNDE VIA BIPINDI ET LILLIDORF

Nous quittons Kribi avant l’aube, le moteur ronronnant dans l’air frais, avec pour objectif de découvrir les chutes de Bidjouka. La P8 s’étire sous nos pneus, une enrobée parfaite serpentant entre palmiers et marécages jusqu’à Bipindi. Là, l’asphalte laisse place à une piste ocre semée de nids-de-poule et de flaques boueuses qui éclaboussent le châssis. Le véhicule tangue parfois, chaque ornière franchie avec précaution, tandis que la forêt nous enveloppe de son écrin verdoyant, bruissant d’oiseaux invisibles et de lianes entremêlées.

VISITE DE LA VILLE

ITINERAIRE

LES MARCHÉS

Nous nous sommes d’abord dirigés vers le marché central de Yaoundé, édifice emblématique érigé dans les années 1950, dont la silhouette circulaire en béton brut évoque les ambitions modernistes de l’époque post‑coloniale

 Sa structure à cinq niveaux, organisée en salles thématiques — textile, épicerie, artisanat — reflète une volonté de rationaliser l’espace marchand tout en répondant aux besoins quotidiens de la population . En tournant autour de ce pavillon aérien, nous avons constaté la juxtaposition de stands traditionnels sous les arcades extérieures et de commerces plus contemporains à l’intérieur, témoignant de l’évolution du commerce urbain à Yaoundé . Les larges ouvertures laissent pénétrer la lumière naturelle, tandis que la ventilation croisée assure une fraîcheur bienvenue malgré la chaleur ambiante .

Puis nous avons poursuivi notre route vers le marché de Mokolo, cœur vibrant de la vie citadine depuis plus d’un demi‑siècle . Dès l’entrée, l’effervescence nous a saisis : allées exiguës, plafonds de tôle ondulée, et une profusion de couleurs — tissus wax, légumes tropicaux, artisanat local — que nous avons parcourue au rythme des appels des vendeurs . Les infrastructures, plus spontanées qu’au central, s’organisent autour de ruelles couvertes de bâches colorées, créant un labyrinthe sensoriel où résonnent les langues vernaculaires et les musiques traditionnelles

Nous avons pu converser avec des commerçants passionnés, héritiers d’une tradition orale qui lie chaque étal à une histoire familiale : un maître coutelier nous a expliqué comment il façonne depuis trois générations des instruments de musique en métal, tandis qu’une maraîchère nous a conté la transmission de ses techniques de culture de piments locaux  Entre deux étals, nous avons déniché des bottes robustes, achetées pour mieux arpenter dès la semaine prochaine le parc national de la Mefou, et partagé une dégustation improvisée de brochettes de bœuf grillé, emblème de la street food camerounaise

En explorant les ruelles adjacentes, nous avons découvert des ateliers de réparation automobile, des petites échoppes de pièces détachées et des salons de coiffure, offrant un panorama de l’économie informelle qui rythme le quotidien de Yaoundé. Ces venelles nous ont menés jusqu’à des fresques murales colorées, réalisées par des artistes locaux pour célébrer le métissage culturel de la ville et rappeler l’importance de préserver ce patrimoine vivant

Au crépuscule, alors que nous quittions Mokolo, nous sommes repartis avec le sentiment d’avoir vécu une immersion totale : entre l’architecture moderniste du marché central et l’animation inlassable de Mokolo, nous avons ressenti l’âme de Yaoundé, façonnée par son histoire, vibrante grâce à son peuple et toujours en mouvement.

CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE YAOUNDÉ

La cathédrale Notre‑Dame‑des‑Victoires de Yaoundé s’impose comme un monument encore en devenir, dont la construction, entamée en 1950, traduit la foi et l’ambition architecturale du Cameroun d’après‑guerre . Son style audacieux, mêlant béton brut et charpente en bois, crée un dialogue inédit entre modernité et tradition locale . Avec ses 5 000 places et son plan en croix latine, elle demeure à la fois un lieu de recueillement majeur et un point de repère urbain au cœur de la capitale .

Les prémices du projet remontent à la Seconde Guerre mondiale, lorsque Monseigneur François‑Xavier Vogt fit vœu d’édifier un sanctuaire dédié à la Vierge si le Cameroun était épargné des ravages du conflit . Son successeur, Monseigneur René Graffin, posa la première pierre en 1950, marquant le début d’une construction qui s’étendrait sur plusieurs décennies, en raison des contraintes budgétaires et des évolutions de style . L’inauguration partielle eut lieu en 1955, même si l’intérieur restait nu, et les travaux se poursuivirent sporadiquement jusqu’à aujourd’hui, faisant de la cathédrale un chantier permanent .

Dès notre arrivée, nous avons été frappés par la silhouette pyramidale de l’édifice, soulignée par une charpente apparente en bois qui allège visuellement le béton massifs . Les murs sont ponctués de vitraux faits de briques de verre éclatées, qui captent la lumière du jour et projettent des mosaïques colorées à l’intérieur, créant une atmosphère à la fois chaleureuse et mystique . À l’intérieur, le plan en croix latine s’ouvre sur une nef centrale haute de 25 m, flanquée de bas‑côtés voûtés, tandis qu’une fresque monumentale, agrémentée de tons beige et rouge, domine le chœur et raconte des scènes de la vie mariale .

Nous avons constaté que la cathédrale attire aussi bien les fidèles que les curieux : les offices du dimanche peuvent accueillir jusqu’à 1 000 personnes, alternant messes en français le matin et en langues vernaculaires l’après‑midi, témoignant de l’ancrage populaire de ce lieu . Son emplacement, près de la poste centrale et sur le boulevard du 20‑Mai, en fait un arrêt quasi incontournable lors d’une visite de la ville ; les guides la recommandent pour sa vue panoramique sur le quartier administratif et pour l’animation du rond‑point voisin . Nombre de touristes profitent de la halte spirituelle pour explorer les marchés alentours, où l’on vend textiles, objets artisanaux et icônes religieuses, créant un lien direct entre patrimoine sacré et économie locale.

Nous avons appris qu’en 1983 la Poste camerounaise a émis un timbre représentant le vitrail de Melchisédek, soulignant l’importance nationale de la cathédrale . On raconte aussi que chaque fois que de violents orages menacent Yaoundé, les fidèles accrochent des chapelets au grand portail : tradition née d’un vœu collectif visant à protéger la ville des inondations . Enfin, l’édifice, loin d’être achevé, symbolise pour beaucoup l’Église en marche, un chantier spirituel autant que matériel, qui accompagne l’histoire moderne du Cameroun.

L’IMMEUBLE DE LA MORT

Nous avons exploré l’histoire singulière de l’« Immeuble de la Mort », l’un des bâtiments les plus tristement célèbres de Yaoundé, longtemps enveloppé de rumeurs, de peurs et de mystères. Situé à quelques pas de la poste centrale, cet édifice massif, à l’ossature grise et nue, a longtemps dominé le paysage urbain comme un géant abandonné.

Initialement conçu pour abriter des bureaux administratifs ministériels, le chantier débute en 1984 dans l’euphorie des grands projets modernisateurs. Mais trois ans plus tard, en 1987, tout s’arrête. Le bâtiment n’est achevé qu’à 80 %, les travaux sont brusquement interrompus. Les raisons exactes restent floues : erreurs de conception, instabilité du sol, divergences administratives ? Le mystère alimente déjà les légendes.

L’édifice est vite laissé à lui-même, et les conséquences ne tardent pas. Pendant plus de vingt ans, il devient un lieu de repli pour les sans-abris, les malades mentaux errants, les délinquants. Les étages vides deviennent le théâtre de violences, de trafics, de disparitions. Des corps y sont retrouvés, parfois dans des états effrayants. Le bâtiment devient tabou, synonyme de danger. À Yaoundé, personne ne s’y aventure après 19 heures. Les riverains en parlent à voix basse, comme d’un lieu maudit. Son surnom, « Immeuble de la Mort », s’impose comme une évidence.

Face à cette situation devenue alarmante, la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) lance en 2010 un ambitieux projet de réhabilitation. Un budget de 16 milliards de francs CFA est mobilisé. Le chantier est confié à l’entreprise chinoise China Shanxi, qui transforme le monstre de béton en un bâtiment moderne de quatorze étages. Le nouveau nom est symbolique : « Immeuble Ministériel Nº 1 » ou encore « Immeuble de l’Émergence », reflet d’une volonté nationale de renouveau.

Fin 2012, le bâtiment est livré et accueille plusieurs ministères. Les façades sont revêtues de vitres, les ascenseurs relient les étages à toute vitesse, la climatisation fonctionne… du moins au début. Car rapidement, des pannes d’ascenseur, des coupures de climatisation, des infiltrations et des dysfonctionnements techniques sont signalés. Le diagnostic est clair : les équipements modernes nécessitent un entretien spécialisé, pour lequel le personnel local n’a pas été formé. La technologie importée se heurte aux réalités locales.

Malgré ces écueils, l’immeuble n’a plus rien de maudit. Il symbolise aujourd’hui la résilience et la capacité de transformation de la ville. Il incarne aussi les défis d’une modernisation parfois trop rapide, mais dont la mémoire reste profondément ancrée dans le quotidien des habitants. Ceux qui ont connu l’immeuble à l’époque de sa ruine continuent de l’appeler par son ancien surnom, non sans un frisson. Mais pour les plus jeunes, il est devenu un immeuble comme un autre – ce qui, en soi, est déjà une victoire.

MONUMENT DE LA RÉUNIFICATION

Nous avons exploré le Monument de la Réunification à Yaoundé, un symbole emblématique de l’unité nationale camerounaise. Érigé entre 1973 et 1976, ce monument commémore à la fois la réunification du Cameroun français et du Cameroun britannique méridional en 1961, ainsi que la transformation de la République fédérale en République unie en 1972.

Fruit d’une collaboration entre l’architecte français Armand Salomon, le sculpteur camerounais Gédéon Mpando et le père jésuite Engelbert Mveng, le monument se compose de deux éléments majeurs : une tour en spirale et une statue monumentale.

La tour conique, dotée de deux escaliers hélicoïdaux s’enroulant l’un autour de l’autre jusqu’à leur point de convergence au sommet, symbolise la rencontre et la fusion des deux entités anglophone et francophone du pays. Cette architecture dynamique incarne le chemin vers une unité construite dans la diversité.

Au pied de la tour se dresse une statue impressionnante représentant un vieil homme tenant cinq enfants dans ses bras, tout en brandissant le flambeau national – un puissant symbole de liberté, de sagesse et de transmission intergénérationnelle. Cette scène met en valeur l’importance de bâtir l’avenir du pays sur les fondements de ses valeurs et traditions ancestrales.

Mais l’expérience ne s’arrête pas à la surface : le monument abrite également un sous-sol peu connu mais fascinant, conçu comme un espace muséal. On y découvre une exposition photographique riche et variée qui met en lumière les innombrables richesses naturelles du Cameroun. Des paysages grandioses – des plages atlantiques aux sommets volcaniques, des forêts tropicales aux savanes – y sont répertoriés, de même que la faune exceptionnelle et la biodiversité unique du pays. Cette galerie souterraine célèbre la beauté du territoire camerounais et rappelle que l’unité nationale s’enracine aussi dans la richesse du patrimoine naturel.

Le site, entouré de jardins paisibles et d’allées ombragées, offre un cadre propice à la contemplation. Il invite à la réflexion sur le passé, le présent et l’avenir d’un pays qui, malgré ses différences linguistiques et culturelles, poursuit son chemin vers une cohésion toujours plus forte.

Alors que nous déambulions paisiblement dans ces allées nos pas se sont arrêtés, captés par une touche de grâce au dessus d enos têtes : une veuve dominicaine (ou Vidua macroura) voletait nonchalamment Ce petit oiseau noir au plumage lustré, orné d’une queue démesurément longue et flottante chez le mâle, semble porter derrière lui le souvenir d’un cerf-volant ou d’une calligraphie vivante dessinée dans l’air.

Le Monument de la Réunification demeure ainsi un lieu emblématique et incontournable, à la fois mémoire vivante de l’histoire politique du Cameroun et hommage vibrant à sa diversité humaine, culturelle et naturelle.

BASILIQUE MARIE-REINE DES APÔTRES DE MVOLYÉ

Nous gravissons la colline de Mvolyé avec une certaine émotion, portés par le silence paisible qui entoure la Basilique Marie-Reine-des-Apôtres. L’édifice se dévoile peu à peu derrière les arbres, majestueux et singulier, fusion étonnante de modernité architecturale et de traditions locales. Avant même d’en franchir le seuil, nous ressentons une présence forte, comme si le lieu lui-même invitait au recueillement.

Nous pénétrons dans l’église en franchissant la porte Sainte, véritable chef-d’œuvre sculpté. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer d’une porte monumentale traditionnelle, celle-ci n’est pas en bois, mais semble avoir été coulée en bronze ou en laiton, ce qui lui donne une teinte dorée, légèrement patinée par le temps, et une texture singulière.

La surface est entièrement recouverte de bas-reliefs finement ciselés, représentant des scènes bibliques, dont l’Annonciation, le Baptême du Christ, la Cène ou encore la Résurrection. Chaque personnage, chaque geste, chaque drapé de vêtement semble animé par une intensité spirituelle, presque palpable. Ces représentations ne sont pas seulement là pour décorer, mais pour raconter, pour toucher, pour interpeller.

Un détail saisissant attire le regard : de nombreux petits papiers, soigneusement pliés, sont glissés entre les sculptures. On les aperçoit notamment dans les couronnes ou entre les bras des figures saintes. Ce sont autant de prières personnelles, vœux ou remerciements, insérés là comme on le ferait dans les interstices du Mur des Lamentations. Ces papiers témoignent d’une foi vivante, d’un lien intime entre les fidèles et ces figures sculptées. Le geste de déposer un message dans la porte elle-même transforme l’objet sacré en interface de communication directe avec le divin.

Ainsi, cette porte n’est pas simplement une entrée : elle est un seuil symbolique, un passage entre le monde profane et l’espace sacré, chargé d’une profonde dimension spirituelle et humaine.

En franchissant ce seuil, nous ressentons un changement d’atmosphère. La lumière intérieure, douce et tamisée, contraste avec la chaleur extérieure. Le bois précieux, omniprésent, diffuse une chaleur enveloppante, tandis que les arches majestueuses, au nombre de douze, se dressent comme les piliers d’une nef tournée vers le ciel. Chacune évoque un apôtre, portant symboliquement le poids de la foi et de la mémoire collective.

Les matériaux utilisés nous ramènent à la terre du Cameroun : moabi et bubinga, deux essences nobles, aux reflets chatoyants, taillées avec une précision artisanale. Le marbre et le cuivre, seuls éléments venus d’ailleurs, viennent souligner l’importance du lieu tout en laissant à l’architecture camerounaise sa pleine expression. C’est une œuvre qui respire la fierté locale, mais aussi l’universalité du message spirituel.

Dans cet espace sacré, les visiteurs ne sont pas de simples spectateurs. Nous devenons partie prenante d’une tradition vivante, accueillis par les bancs silencieux, les chants parfois portés par une chorale, les rayons de lumière qui traversent les vitraux pour venir caresser le sol. Certains se signent en silence, d’autres s’assoient et ferment les yeux. Nous restons un instant immobiles, attentifs à cette atmosphère chargée de paix, d’émotion et de mystère.

Autour du bâtiment, l’animation revient : les marches accueillent les groupes de pèlerins, les enfants jouent près de l’esplanade, des artisans exposent parfois des objets religieux. Et toujours, la basilique veille. Elle offre un abri, un point d’ancrage, un lieu de passage. Nous quittons la colline de Mvolyé avec le sentiment d’avoir touché à quelque chose d’intemporel, où l’art, la foi et l’humain s’entrelacent dans une harmonie rare.

PARC DE LA MEFOU

À seulement 45 minutes du rond-point de l’aéroport de Nsimalen, au sud de Yaoundé, niché dans les profondeurs d’une majestueuse forêt tropicale de 1 000 hectares, s’étend le Sanctuaire de Mefou, géré par Ape Action Africa. Ce havre de verdure est bien plus qu’un lieu de promenade : c’est un espace de protection, de soins et d’éducation, dédié à la préservation des primates menacés du Cameroun.

LE MONT FÉBÉ

Nous nous sommes aventurés vers le Mont Fébé, ce promontoire emblématique de Yaoundé où l’histoire, la nature et l’élégance se rencontrent dans une harmonie rare. Dès les premiers virages de la montée, une sensation particulière nous a saisis — celle de quitter peu à peu l’agitation de la ville pour entrer dans un espace suspendu, comme protégé. Les bâtiments s’espacent, les arbres gagnent en hauteur, et l’air semble déjà plus léger.

Au sommet, l’Hôtel Mont Fébé se dresse avec majesté. Sa façade ocre et blanche, ornée de grandes baies vitrées, témoigne de son importance historique. Construit dans les années 1970, il a accueilli diplomates, chefs d’État, et voyageurs du monde entier. Nous avons traversé le grand hall, où le mobilier d’époque cohabite avec des touches modernes ; le marbre, les boiseries et les larges ouvertures sur les jardins offrent une atmosphère à la fois solennelle et accueillante. Tout y est conçu pour le calme : les couloirs feutrés, les balcons suspendus, les terrasses bordées de bougainvillées.

Depuis les hauteurs de l’hôtel, la vue est à couper le souffle. En contrebas, le golf du Mont Fébé déroule son tapis vert impeccablement entretenu, une oasis géométrique cernée de forêt tropicale. Par temps clair, le regard porte jusqu’aux collines environnantes de la capitale. Nous avons distingué les bâtiments du quartier du Lac, le dôme du palais présidentiel émergeant de la canopée, et, au loin, les antennes du mont Nkolodom.

RESERVE FORESTIERE DU DJA

Nous quittons Yaoundé tôt ce matin, cap au sud-est, en direction de Lomié et du Parc National du Dja, notre destination finale avant le passage vers le Congo. Le trajet Yaoundé – Lomié est long : officiellement six heures, mais il faut plutôt compter sur sept à huit heures de route, parfois plus selon l’état de la chaussée et les arrêts imprévus.

Sur notre itinéraire, nous traversons les petites villes d’Ayos et d’Abong-Mbang, deux haltes possibles si la fatigue ou la curiosité nous pousse à faire une pause. Juste avant d’atteindre Abong-Mbang, il y aurait un complexe hôtelier nommé « Sun City Bagofit », mais nous ignorons dans quel état il se trouve aujourd’hui. À l’entrée d’Abong-Mbang, nous repérons l’Hôtel Godwin. Il dispose d’un petit restaurant et d’une terrasse en balcon qui donne sur la ville, idéal pour un arrêt rapide. Une station Total juste à côté offre un peu de ravitaillement, un café et quelques produits de base.

C’est à partir d’Abong-Mbang que tout change. Le bitume s’arrête net, laissant place à une piste de latérite rouge, si rouge qu’elle semble avoir teinté tout ce qu’elle touche — des murs des maisons aux troncs des arbres, en passant par les vêtements des enfants qui nous saluent au passage.

La route serpente à travers une forêt dense, profonde, parsemée de hameaux paisibles où la vie suit son cours au rythme des cultures, des lessives étendues et des enfants jouant pieds nus. Le long de la piste, des étals improvisés proposent de la viande de brousse : antilope, singe, pangolin, et surtout porc-épic, que nous aurons l’occasion de goûter ce soir. L’ambiance est à la fois rude et vivante, empreinte d’une authenticité désarmante.

Nous franchissons plusieurs ponts de fortune, faits de planches posées à même des pontons métalliques rouillés. Leur apparence fragile contraste avec le passage régulier de lourds semi-remorques transportant d’imposantes grumes. Leur simple présence nous rassure : si eux passent, alors nous aussi.

À la mi-journée, nous faisons une pause pique-nique au bord d’une rivière. L’endroit est magique. Des papillons multicolores voltigent autour de nous, tandis que de fines libellules glissent au ras de l’eau, créant des reflets de lumière dans le silence de la forêt. Un moment suspendu, paisible, loin du tumulte de Yaoundé.

Mais le retour à la réalité ne tarde pas : un poste de contrôle nous oblige à stopper. Des gendarmes, visiblement frustrés par notre refus de « petits cadeaux », deviennent pointilleux. Ils exigent que nous vidions le hard-top pour vérifier notre matériel. Nous résistons poliment, mais fermement. Après quelques longues minutes, ils finissent par nous laisser passer, satisfaits de nous avoir fait perdre du temps, et nous, contents d’avoir tenu bon face à une demande abusive de bakchichs. Une victoire discrète, mais significative.

Enfin, après plusieurs heures de piste, nous arrivons à Lomié, où nous attend Pepijn Koops, notre contact pour l’enregistrement auprès des Guides de la Réserve du Dja.
📞 Tél. (+237) 651 79 50 28
📱 WhatsApp : +31 6 22 67 48 81

Nous posons nos sacs à l’hôtel Raphia. Les chambres sont simples, mais propres et confortables, parfaites pour une bonne nuit de repos avant notre immersion en pleine nature. Ce soir, nous dînerons sur place. Au menu : porc-épic — une recette typique que nous avons hâte de découvrir, curieux de ce que nous réserve cette première soirée à la lisière de l’une des dernières grandes forêts primaires d’Afrique centrale.

Au cœur de la jungle : immersion dans la Réserve de faune du Dja

En fin d’après-midi, à Lomié, Pepijn nous présente Luc, notre guide local pour cette aventure hors du temps. D’un regard franc et discret, Luc inspire immédiatement confiance. Originaire d’un village riverain du Dja, il connaît cette forêt mieux que personne : ses sentiers invisibles, ses sons mystérieux, ses dangers, mais aussi sa beauté sauvage et sa richesse insoupçonnée. C’est avec lui que nous allons nous enfoncer dans l’une des dernières grandes forêts primaires d’Afrique centrale, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

FAUNE ET FLORE

J 1049 VEUVE DOMINICAINE Vidua macroura MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 COSSYPHE A CALOTTE NEIGEUSE Cossypha niveicapilla – Snowy-crowned Robin-Chat RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Gorille des plaines de l’ouest – Gorille de l’Ouest Gorilla gorilla SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Iris pseudacorus Iris des marais, Iris faux acore, Iris jaune SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Cercopithèque Mona Cercopithecus mona SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Chimpanzé d’Afrique centrale Pan troglodytes troglodytes SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Euphaedra losea ou forestier brun foncé SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Ebène (Diospyros crassiflora) SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 Moabi Baillonella toxisperma SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 Pririt de Blissett Platysteira blissetti – Red-cheeked Wattle-eye RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 Martin-chasseur à tête brune Halcyon albiventris – Brown-hooded Kingfisher RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

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La Cuisine à Yaoundé

Toutes les informations, par région sur la gastronomie camerounaise en suivant ce lien : La Cuisine camerounaise

Yaoundé, la capitale du Cameroun, regorge de restaurants variés pour satisfaire tous les goûts. Voici quelques suggestions :

COSY POOL

Nous nous sommes dirigés vers Bastos, à deux pas de l’ambassade du Congo, où se niche le Cosy Pool, un élégant restaurant français installé dans une villa avec piscine qui offre un décor à la fois chic et apaisant . À notre arrivée, l’accueil nous a immédiatement séduits : le personnel, souriant et blagueur, nous a tout de suite misà à l’aise. Le patron, chaleureux, a pris le temps d’engager la conversation et de nous recommander ses plats favoris. La discussion s’est poursuivie sur nos histoires respectives comme de vieux amis

Installés sur la terrasse ombragée, nous avons apprécié la vue sur la piscine turquoise, cadre idéal pour une pause gourmande loin de l’effervescence urbaine . En parcourant la carte, nous avons salué la variété des spécialités françaises proposées : des classiques revisités avec une touche locale, préparés à partir de produits frais soigneusement sélectionnés .

Lorsque nos brochettes sur potence sont arrivées, nous avons découvert des morceaux généreux de viande grillée à la perfection, servis avec des frites ou un écrasé d epommes de terre et une sauce maisonau roquefort pour Nadège et tartare pour Bastien, relevée juste ce qu’il faut ; nous avons tous convenu qu’elles figuraient parmi les meilleures dégustées en ville . Les lasagnes, nappées d’une béchamel onctueuse et d’un mélange de viandes finement mijotées, nous ont rappelé les repas familiaux d’antan, tandis que le filet mignon à la sauce moutarde à l’ancienne, tendre et savoureux, a confirmé le talent des chefs du Cosy Pool .

En dessert, Bastien a craqué pour un craquant aux pommes, servi tiède sous une boule de glace vanille, qui a su clôturer le repas sur une note à la fois sucrée et légère . Tout au long de notre visite, nous avons ressenti la passion du personnel pour la cuisine et le service ; leur attentivité et leur sens de l’humour ont transformé un simple déjeuner en un moment convivial et inoubliable .

 

A noter que la carte propose de la raclette avec fromage à volonté sur réservation !

Alors que nous étions attablés  dans cette ambiance feutrée, notre regard fut attiré par de vives silhouettes sautillant au sol, entre les tables et les massifs soigneusement entretenus. Deux cossyphes à tête neigeuse (Cossypha niveicapilla) évoluaient avec assurance à quelques mètres de nous, picorant avec agilité entre les graviers et les bribes tombées des assiettes.

Nous sommes repartis enchantés, le cœur léger et l’estomac comblé, avec la certitude d’avoir trouvé une adresse exceptionnelle où la cuisine française se marie harmonieusement à l’hospitalité camerounaise pour offrir une expérience unique au cœur de Yaoundé.

Après notre aventure mécanique au Mont Fébé, c’est en taxi que nous retournons déjeuner au Cosy Pool, ce restaurant français que nous avions découvert quelques jours plus tôt en allant chercher nos visas pour le Congo. Situé derrière l’usine Bastos, entre Air France et l’usine Bastos, Rue 1766, Yaoundé, Cameroun, le Cosy Pool offre un cadre paisible autour d’une petite piscine, avec une ambiance lounge et une cuisine de qualité .

L’adresse est toujours aussi charmante. Nous sommes accueillis par un personnel souriant et agréable, et le patron, très sympathique, avec qui nous avons grand plaisir à échanger. Le repas est parfait, comme la précédente fois. Une viande de bœuf extraordinaire, comme nous n’en avions pas mangé depuis le Sénégal ! Nous pourrions la manger crue en tartare ou carpaccio sans sourciller. Bastien opte pour les crevettes à l’ail, succulentes également et généreusement servies. Une adresse qui fait partie de nos meilleurs souvenirs en Afrique Centrale !

Le jardin est toujours aussi agréable et lors de notre déjeuner nous avons eu la chance d’observer une belle variété d’oiseaux. Parmi eux, un petit oiseau discret, que nous avons identifié comme un pririt de Blissett (Platysteira blissetti).

Nous avons eu également le privilège de vivre une rencontre aussi inattendue que mémorable : celle d’un martin-chasseur à tête brune (Halcyon albiventris).

Perché nonchalamment sur une branche au-dessus de notre table, dans les arbres qui ombragent les jardins du restaurant, ce bel oiseau nous a offert un moment de pure contemplation. Malgré sa discrétion naturelle, son plumage contrasté – tête brun clair, ailes noires aux bordures bleu vif, poitrine blanchâtre – a immédiatement capté notre attention. Son bec robuste, noir et légèrement recourbé, trahissait son instinct de chasseur aguerri.

LES SUPERMARCHES ET HYPERMARCHES à Yaoundé

À Yaoundé, Cameroun, vous trouverez plusieurs supermarchés et hypermarchés pour vos besoins quotidiens. Voici quelques options populaires :

  1. Supermarché Oumbe : Situé à Mvan, derrière la station-service Total, ce supermarché est une option pratique pour vos courses.
  2. Santa Lucia Mokolo : Localisé Rue Nana Tchakounte, ce supermarché est bien connu pour sa variété de produits alimentaires et ménagers.
  3. Dovv Tongolo : Situé sur la N1, ce supermarché offre une large gamme de produits locaux et importés.
  4. Casino Bastos : Situé Rue Joseph Mballa Eloumden, ce supermarché est une option fiable pour vos achats.
  5. Mahima Elig-Essono : Une grande surface bien approvisionnée, située à Elig-Essono.

Ces lieux sont parfaits pour vos courses, que ce soit pour des produits alimentaires, ménagers ou autres.

DAB BANQUES A Yaoundé

À Yaoundé, Cameroun, vous pouvez trouver des distributeurs automatiques de billets (DAB) dans plusieurs banques. Voici quelques options fiables :

  1. Ecobank Yaoundé : Présente dans plusieurs quartiers, notamment au centre-ville, avec des DAB accessibles.
  2. UBA (United Bank for Africa) : Dispose de distributeurs automatiques dans des emplacements stratégiques.
  3. BICEC Yaoundé : Une banque bien implantée avec des DAB disponibles dans toute la ville.
  4. SCB Cameroun : Propose des distributeurs automatiques dans divers quartiers de Yaoundé.
  5. Afriland First Bank : Une autre option populaire pour accéder à des DAB.

Ces banques sont bien réparties dans la ville pour répondre à vos besoins financiers

 

LES LOGEMENTS  

VILLA Le Chantilly de Nkoabang

Lors de la planification de notre séjour à Yaoundé, nous avons été séduits par une villa meublée située à Nkoabang, chez Danièle et Hervé. Ce quartier paisible, en périphérie de la ville, est réputé pour sa tranquillité tout en restant bien connecté aux grands axes, ce qui en fait une localisation idéale pour qui cherche à allier calme et accessibilité.

Dès notre arrivée, nous avons été charmés par l’architecture élégante et contemporaine de la villa. L’extérieur spacieux, soigneusement entretenu, offrait une piscine scintillante, où les reflets du soleil camerounais dansaient à la surface, incitant à la baignade à toute heure du jour. Une terrasse avec des transats et un jardin joliment fleuri complétaient l’ensemble, créant un véritable havre de paix propice à la détente et aux repas partagés en plein air.

À l’intérieur, la villa baignait dans une lumière naturelle généreuse, grâce aux larges fenêtres ouvrant sur les extérieurs. Le salon spacieux, équipé d’un canapé confortable et d’une télévision à écran plat, devenait le lieu de retrouvailles idéal après nos journées de découvertes. La cuisine fonctionnelle et bien équipée (plaques, four, réfrigérateur, vaisselle, ustensiles…) nous a permis de cuisiner facilement des plats à base de produits locaux frais — un vrai plus pour les amateurs de cuisine maison.

Les trois chambres, décorées avec goût dans un style sobre et reposant, offraient un réel sentiment de confort. La chambre principale, avec son lit king-size, sa salle de bains attenante privative et sa climatisation, assurait des nuits paisibles malgré la chaleur extérieure. Seul petit bémol : l’eau chaude s’y faisait parfois attendre. Les deux autres chambres, dotées de lits doubles confortables et de nombreux rangements, partageaient une salle de bains commune propre et bien agencée. La climatisation dans la pièce à vivre et la chambre principale assurait un confort thermique optimal tout au long du séjour.

Le quartier de Nkoabang, en pleine expansion, dispose de toutes les commodités nécessaires : commerces de proximité, supermarchés, services bancaires, stations-service, facilitant ainsi la vie quotidienne sans avoir besoin de se rendre dans le centre-ville.

Nous tenons aussi à souligner la grande réactivité et la flexibilité de nos hôtes, Danièle et Hervé, qui ont su répondre avec efficacité et bienveillance à nos demandes successives de modification de dates : d’abord une arrivée avancée de trois jours, puis l’ajout d’une nuit supplémentaire . Le tout s’est fait dans la simplicité, avec un sens de l’accueil que nous avons grandement apprécié.

En somme, notre séjour à la Villa Le Chantilly s’est révélé aussi confortable que ressourçant. Ce lieu allie calme, modernité et accueil chaleureux, dans un cadre enchanteur qui nous a permis de profiter pleinement de notre passage à Yaoundé, entre moments de détente au bord de la piscine et découvertes culturelles dans la capitale camerounaise.

 LE SIXIEME SENS EBOLOWA

Nous avons décidé de prolonger notre voyage en faisant une halte inattendue pour la nuit au Sixième Sens, un lieu singulier à Ebolowa qui promet une immersion sensorielle hors du commun. Dès notre arrivée, nous avons été enveloppés par une atmosphère feutrée et mystérieuse, où l’éclairage tamisé se mêle aux sons subtils d’une musique d’ambiance soigneusement choisie. Nous avons été charmés par le décor éclectique, où chaque objet, chaque œuvre d’art, semble avoir été sélectionné pour éveiller nos sens et susciter notre curiosité.

Au Sixième Sens, le temps paraît suspendu. Ensemble, nous avons savouré des plats aux saveurs locales relevées par une touche d’originalité, qui se marient parfaitement avec les boissons artisanales proposées par le lieu. Les conversations se sont déroulées dans une ambiance conviviale et intimiste, favorisant des échanges riches et spontanés avec des hôtes passionnés par leur ville et leur culture.

Cette étape nocturne fut bien plus qu’un simple arrêt : c’était une véritable parenthèse sensorielle qui nous a permis de ressentir toute la chaleur et l’hospitalité d’Ebolowa. Entre le murmure des discussions animées, le doux cliquetis des verres et le parfum envoûtant des mets, nous avons vécu un moment de partage et d’évasion, nous rappelant que, parfois, c’est dans l’instant présent que résident les plus belles expériences.

LES LIENS VERS LES PHOTOS  

J 1046 LES CHUTES DE LA BIDJOUKA ET BASSIN DU NYONG – LOLODORF REGION SUD CAMEROUN

J 1049 BASILIQUE MARIE-REINE DES APÔTRES DE MVOLYÉ YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 MONUMENT DE LA REUNIFICATION YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 IMMEUBLE DE LA MORT OU IMMEUBLE DE L’EMERGENCE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 CATHEDRALE NOTRE DAME DE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 le MARCHE MOKOLO YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1049 LA VILLA CHANTILLY YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1050 SANCTUAIRE AUX CHIMPANZES ET GORILLES DE LA MEFOU YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 LE MONT FEBE YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1051 RESTAURANT COSY POOL YAOUNDE REGION CENTRE CAMEROUN

J 1053 DE YAOUNDE A LOMIE – PARC NATIONAL DU DJA REGION CENTRE CAMEROUN

LES LIENS