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Aux confins de Rome et des Mérinides — Chellah, cité des morts et des vivants Maroc+

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Nous entrons dans la nécropole de Chellah (2015)  à Rabat comme on pénètre dans un livre ancien dont chaque page serait écrite en pierre et en verdure. Au pied des murailles almohades, le site s’ouvre sur un paysage où les vestiges antiques se mêlent à la vie sauvage : ici, la Rome de Sala, là les tombes et le minaret mérinide, et partout des jardins où s’installent cigognes et petits passereaux. Marcher à Chellah, c’est lire côte à côte l’histoire romaine, l’âge médiéval islamique et la renaissance moderne du lieu.

 

Dès les premiers pas, les traces de la cité romaine nous sautent aux yeux — un arc de triomphe qui se détache encore, les assises du forum, les restes de thermes où l’on devine les caldaria d’autrefois, et des fondations de boutiques le long de voies commerçantes désormais recouvertes de mousse. Ces pierres racontent la vie d’une ville portuaire romaine tournée vers le fleuve, un carrefour d’échanges dont les vestiges archaeologiques émergent par strates, patiemment fouillés et mis en valeur. On sent là un ordre urbain ancien : places, axes de circulation, bassins et équipements publics qui organisèrent jadis la cité.

Superposée à cette trame romaine, la nécropole mérinide révèle un autre visage du pouvoir et du culte. Les tombeaux, les mausolées et le minaret, aujourd’hui pris d’assaut par les cigognes, témoignent d’un usage funéraire prestigieux : ici reposèrent des souverains et des princes, et le site devint un lieu de mémoire et de pèlerinage. Le minaret au décor polychrome, les linteaux sculptés et quelques fragments de zellij offrent encore des indices de l’élégance architecturale médiévale, une esthétique sobre mais soignée qui dialogue avec la minéralité romaine.

L’environnement végétal joue un rôle central dans l’expérience de Chellah. Les jardins et les franges humides du Bouregreg favorisent une végétation dense — figuiers, tamaris, peupliers et roselières se mêlent aux plantes spontanées — et créent des micro-habitats où s’épanouissent oiseaux, lézards et petites communautés d’insectes. Les cigognes ont fait des ruines leurs nids, et leur silhouette immobile sur les créneaux devient, à elle seule, un symbole vivant du lieu. Au crépuscule, lorsque la lumière s’adoucit, les reflets du fleuve, les ombres des arches et le bruissement des feuilles composent un tableau presque romantique — d’où sans doute la réputation de Chellah comme l’un des sites les plus empreints de mystère du Maroc.

L’archéologie et la conservation ont transformé cet ancien espace abandonné en lieu protégé et accessible. Les interventions récentes ont permis de dégager des plans, de consolider des murs et de rendre lisibles des structures qui, il y a encore quelques décennies, étaient à demi englouties par la végétation. En parcourant les allées, nous comprenons l’importance de cette mise en valeur : protéger les ruines, favoriser la nidification des oiseaux et offrir au visiteur une lecture harmonieuse des différentes époques sont des objectifs qui se conjuguent au quotidien.

La promenade ne dure pas longtemps — compter environ une heure pour faire le tour sans se presser — mais chaque pas nous offre un nouveau détail : un tombeau gravé, le bassin de pierre encore plein d’eau, une arcade romaine qui laisse filtrer la lumière. Pour s’y rendre, il suffit de descendre depuis la Grande Mosquée le long de l’avenue Yacoub el Mansour en direction du sud-est ; sur place, la monumentalité des murailles almohades pose le cadre, et l’accès au site est rapide en voiture ou en taxi.

En quittant Chellah pour remonter vers la Tour Hassan II et le mausolée Mohammed V, nous gardons en mémoire l’impression d’un lieu où l’histoire se fait palpable — un sanctuaire urbain où l’architecture romaine et mérinide répond à la nature et aux oiseaux. Le soir, quand les pierres prennent des tons chauds et que le chant des cigognes se mêle au souffle du fleuve, Chellah révèle son mystère le plus profond : un paysage historique qui se visite autant avec les yeux qu’avec le cœur.

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VIDEO COMPLETE DE RABAT & SALE

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

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J 264 RESTAURANT Le Dhow – Une expérience unique à Rabat

Après notre exploration de la médina de Rabat et une agréable promenade le long des quais de la Bouregreg en direction de la kasbah des Oudaïas, notre regard s’est posé sur un élégant navire amarré dans la rade : Le Dhow. Ce bateau, inspiré des embarcations traditionnelles arabes à voile, se distingue immédiatement par sa silhouette majestueuse qui invite au voyage et à la découverte.

À bord, on découvre bien plus qu’un simple restaurant : c’est un lieu de vie animé, où se mêlent gastronomie, culture et convivialité. Durant le mois de Ramadan, le Dhow propose un buffet F’tour généreux, servi dès la tombée de la nuit. L’offre met en avant les grands classiques du patrimoine culinaire marocain : harira parfumée, dattes et briouates croustillantes, msemen et baghrir dorés, ainsi que divers plats chauds et spécialités régionales, le tout accompagné de jus frais et de douceurs sucrées.

Le prix est fixé à 350 MAD pour les adultes et 150 MAD pour les enfants jusqu’à 12 ans, ce qui en fait une expérience accessible compte tenu du cadre exceptionnel et de la richesse du buffet.

Nous avons passé une soirée mémorable, bercés par une atmosphère chaleureuse. Un musicien live animait le repas, offrant un fond sonore délicat, entre mélodies traditionnelles et influences modernes, qui s’accordait parfaitement à l’ambiance feutrée des lieux. Le décor, entre bois vernis, lanternes et larges baies vitrées ouvertes sur l’estuaire, renforçait encore cette impression d’évasion.

Plus qu’un simple dîner, la soirée au Dhow s’est révélée être une parenthèse hors du temps, une immersion à la croisée des cultures et des saveurs, avec pour toile de fond la magie de Rabat illuminée.

J 264 NOUVELLE SOIREE AU RESTAURANT LE DHOW Saveurs et charme au bord de la Bouregreg

La soirée au restaurant Le Dhows’est révélée être une expérience aussi surprenante que délicieuse, malgré la coupure générale d’électricité qui a plongé Témara dans l’obscurité la veille. Après avoir envisagé différentes options pour le dîner, notre choix s’est finalement porté, presque naturellement, vers ce lieu que nous avions déjà découvert : le Dhow, amarré élégamment sur les quais de la Bouregreg à Rabat.

Cette fois-ci, nous avons délaissé le buffet after Ramadan que nous avions tant apprécié lors de notre précédente visite, pour nous tourner vers le menu à la carte. Et là encore, la satisfaction fut au rendez-vous.

Les brochettes de poulet, parfaitement grillées, étaient tendres et parfumées, tandis que celles d’espadon se distinguaient par leur finesse et leur goût délicatement iodé, un vrai plaisir pour les amateurs de poissons. Le tajine de poulet aux pommes de terre, généreusement servi et riche en saveurs, incarnait quant à lui l’esprit de la cuisine marocaine : simple en apparence mais subtilement relevée.

L’ambiance, toujours aussi agréable, était rythmée par la douce animation musicale et sublimée par la vue imprenable sur la kasbah des Oudaïas et les reflets lumineux de la rivière. Le décor raffiné du bateau, alliant bois sculpté et touches modernes, ajoutait une touche d’élégance à ce dîner qui ressemblait à une escapade hors du temps.

Au-delà des mets savoureux, ce retour au Dhow a confirmé l’attrait unique du lieu : une adresse où l’on ne vient pas seulement pour manger, mais pour vivre un moment à part, entre gastronomie, convivialité et atmosphère envoûtante au fil de l’eau.

LES LOGEMENTS

VILLA CHEZ BOUCHRA TEMARA MAROC

La Villa chez Bouchra à Temara, au Maroc, offre un rez-de-villa avec une piscine privée ensoleillée l’après-midi et quelques transats invitant à la détente au soleil.

À l’intérieur, vous trouverez un vaste espace comprenant deux grandes chambres, deux salles de bains, un spacieux salon marocain avec télévision et une belle cuisine équipée.

Une machine à laver et un barbecue sont également disponibles. Seul manque un four pour compléter l’équipement de la cuisine, et la connexion WIFI pourrait être plus performante, bien que cela soit un problème courant sur l’ensemble du territoire marocain.

Cet espace fait partie de nos meilleures adresses, d’autant que le prix en cette saison est particulièrement attractif. De plus, Bouchra, l’hôte, est très sympathique et incarne à elle seule toute l’hospitalité marocaine. Tout est fait pour que vous vous sentiez chez vous, comme en famille.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE RABAT ET DE SES ENVIRONS

RABAT 2003

J-262 DE CASA A RABAT

J263 – RABAT – LA MEDINA ET LA KASBAH DES OUDAÏAS

J-264 RABAT

j 265 SALE LA MILLENAIRE

NECROPOLE DE CHELLAH 2015

KASBAH DES OUDAIAS 2015

POTERIES DE SALE 2015

MAUSOLEE MOHAMMED V ET MEDINA

LES LIENS

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