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RABAT  » Le camp de la Victoire » – MAROC

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DE CASA A RABAT

Nous quittons Sidi Rahal ce matin avec impatience pour rejoindre notre prochaine étape : Rabat. J’ai hâte de retrouver cette ville magnifique que j’ai eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises : en 2003, 2006, 2010 et 2016 pour être précis. Malheureusement, lors de mes dernières visites, la tour Hassan II était en rénovation, ce qui m’a privé de contempler ce site emblématique dans toute sa splendeur. Espérons que cette fois-ci, j’aurai la chance de la voir dans toute sa beauté. Inchallah !

En attendant l’enregistrement à la villa de Bouchra à Témara prévu pour 14h, nous décidons de faire un arrêt à Mohammedia.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE RABAT ET DE SES ENVIRONS

J-262 DE CASA A RABAT

J263 – RABAT – LA MEDINA ET LA KASBAH DES OUDAÏAS

J-264 RABAT

j 265 SALE LA MILLENAIRE

NECROPOLE DE CHELLAH 2015

KASBAH DES OUDAIAS 2015

POTERIES DE SALE 2015

MAUSOLEE MOHAMMED V ET MEDINA

MOHAMMEDIA

À 30 kilomètres au nord de Casablanca, Mohammedia se trouve être un port de la tribu des Zenata.

Cette ville a subi une transformation majeure pendant le protectorat, devenant une ville industrielle avec un port pétrolier et la plus grande raffinerie du pays.

Mohammedia est bien aménagée, avec de nombreux espaces verts et jardins ; on ne peut manquer le parc de Villes Jumelées, en face du casino Fedala, où se dresse l’église catholique de Saint-Jacques.

À quelques centaines de mètres de là, la corniche offre une vaste esplanade en bord de mer, souvent tranquille pendant le Ramadan. Mais on peut imaginer l’animation de cet endroit lorsque les cafés et restaurants de plage ouvrent, surtout en période touristique.

Mohammedia est riche en histoire, avec ses anciens bâtiments coloniaux comme le Palais Murat de style mauresque, les édifices Art Déco, le Restaurant du Parc, la Tour d’Eau, le jardin de la gare, etc.

Au centre, on trouve l’hôtel d’époque Le Sphinx, récemment rénové, qui est un lieu de rencontre pour les artistes et les personnalités politiques. Jacques Brel y a, par exemple, fait une halte.

La Kasbah, située plus à l’intérieur de la ville, revêt un grand intérêt historique et culturel. Construite en 1773 par le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah, elle conserve encore les traces de son passé commercial.

Entourée d’une muraille, on y accède par la place de la Kasbah.

À l’intérieur, on découvre la place de Mohamed Ben Abdala, les silos à grains, qui ont traversé les époques, ainsi que la mosquée avec son minaret blanc caractéristique.

Le petit souk du cuivre y anime les lieux et témoigne de la richesse artisanale de la ville.

Quelques kilomètres au nord de Mohammedia, près d’El Mansouria, une piste sur la gauche traverse un petit village de tôles ondulées pour atteindre la côte. Ici, la mer s’agite et vient s’écraser contre les rochers avec un fracas assourdissant. C’est un lieu prisé des pêcheurs à la ligne et des ramasseurs de moules.

À environ 20 km au nord, se trouve Bouznika, une ancienne kasbah.

On y découvre Bouznika Bay, l’un des complexes balnéaires les plus prestigieux dotés de magnifiques plages.

Ce lieu bénéficie de superbes installations, d’un terrain de golf et d’une vie nocturne animée.

Skhirat est situé à 32 km. Il s’agit d’une ville côtière, à 24 km de Rabat et à 16 km de Témara. La zone côtière est très élégante et prisée par la jet-set nationale, en grande partie grâce à la présence du Palais Royal d’Été. L’hôtel luxueux L’Amphitrite Palace (5 étoiles) est tout simplement magnifique.

Enfin, nous arrivons à Témara, où nous faisons quelques courses au Carrefour avant de rejoindre notre villa.

Bouchra nous accueille avec un délicieux tajine de poulet aux citrons confits, aux olives et à l’ail, accompagné de… frites !

Un véritable régal. L’hospitalité marocaine prend tout son sens ici !

Demain, retrouvez-nous pour la visite de Rabat !

RABAT LE COEUR HISTORIQUE

C’est en milieu d’après-midi que nous partons visiter le cœur historique de Rabat : sa médina, la rue des consuls et la kasbah des Oudaias sont au programme.

Rabat est la capitale administrative et politique du Maroc, située au bord de l’Atlantique et sur la rive gauche ou sud de l’embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. Ces deux villes sont pour cette raison qualifiées de « villes jumelles ».

Cette cité portuaire compte 577 827 habitants.

Un climat agréable toute l’année, une situation privilégiée en bordure de l’Atlantique, une histoire d’une richesse exceptionnelle font de Rabat une destination touristique de premier plan. Elle bénéficie d’un patrimoine historique unique, reflet de la diversité des héritages qui ont façonné les Deux Rives du Bouregreg au cours des siècles.

Cette ville entourée d’eau détient un précieux patrimoine romain, andalou et mérinide. Protégée par de puissants remparts, sa médina abrite de nombreux monuments et musées.

Ville moderne aujourd’hui, dont les habitants sont plus réservés que dans les autres villes marocaines, elle possède de nombreux sites historiques fascinants à visiter.

LA MEDINA DE RABAT

Nous nous garons à proximité du marché central, à l’extérieur de la médina, et plongeons ensuite au cœur de celle-ci en passant par le Mur des Andalous et la très élégante porte Bab Chellah.

Nous nous retrouvons sur l’avenue Hassan II, au milieu du marché central de Rabat.

Comme tous les marchés de ce type, les étals débordent de légumes d’un côté, tandis que de l’autre, ce sont les poissons de la pêche du jour qui s’étalent, découpés pour la plupart à même le sol.

Les stands de viande ne sont pas moins impressionnants, avec les têtes de chèvres exposées tout comme les poules et autres volailles pendues à un crochet, reconnaissables à leurs plumes de derrière.

Nous craquons pour quelques crêpes à mille trous (6 MAD la pièce) que nous nous promettons d’accompagner d’un bon miel demain matin.

La Médina de Rabat, bien que moins exceptionnelle que celles de Fès ou de Marrakech, nous imprègne de son atmosphère traditionnelle et authentique.

Ceinturée à l’Est par les murailles Almohades, à l’Ouest par les murs d’enceintes de la Kasbah des Oudayas, au Nord par le Bouregreg et au Sud par le mur des Andalous qui sépare la ville nouvelle de la ville ancienne, elle est l’une des rares Médinas à être aussi bien protégées.

Elle se distingue également par des allées très larges et propres.

Nous y trouvons bien entendu tapis, poteries, objets en bois ou en pierre venus de tous les coins du Maroc, mais également de nombreux bijoutiers spécialisés dans l’argent.

De là, nous prenons la rue Souika en direction du Souk Sebbate, pour découvrir les petits commerces de Rabat.

Au bout de la rue, nous avons le choix de prendre la rue Sidi Fatah en direction du boulevard El Alou pour découvrir le quartier de Kissaria et ses bijoutiers, ou de prendre la rue des Consuls en direction de la Kasbah des Oudayas. Nous optons pour cette seconde alternative.

La rue des Consuls prend son nom du fait que les diplomates étrangers étaient tenus d’y résider, chassés d’Espagne par Philippe III.

Ils ont érigé le « mur des Andalous » (1400 m) afin de protéger le territoire situé à l’intérieur de l’enceinte Almohade, trop vaste et trop difficile à défendre.

La raison en est que les captifs des pirates et corsaires de Salé étaient revendus à proximité, à Souk El Ghazal.

D’après un traité signé avec le Sultan, les diplomates avaient le droit de racheter ces captifs et on les maintenait donc à côté de la « zone de négociation ».

Louis Chénier, père du poète André Chénier, y fut quelques années représentant du Roi de France.

Il négociait avec une telle virtuosité le rachat des captifs français qu’il aurait provoqué l’ire du Sultan, qui aurait alors exigé son renvoi en France !

La Rue des Consuls est le souk artisanal de la ville de Rabat et donne sur la Kasbah des Oudayas.

Quoique n’ayant pas l’opulence et la taille de celui de Marrakech ou les échoppes-galeries d’art de la médina d’Essaouira, le souk de Rabat reste néanmoins une promenade très agréable dans la capitale.

Le lieu est devenu un point de repère pour l’artisanat traditionnel de renommée.

On y trouve en effet des tapis, des poteries, des objets en bois ou encore des pierres venues de tous les coins du Maroc.

Mais ce qui ressort de cette rue est principalement le commerce de tapis et les bijouteries où on y déniche des pièces en argent très originales, pour tous les goûts et tous les budgets.

Elle a été rénovée il y a quelques années, abritée et décorée de manière artisanale.

C’est désormais un lieu propre, clair, espacé et nettement moins fréquenté que les ruelles tortueuses de Marrakech: aucun risque de s’y perdre.

KASBAH DES OUDAYAS

La Kasbah des Oudayas est un véritable village fortifié au milieu de la cité impériale !

Elle abrite un palais somptueux mais aussi le Musée National, ainsi que de magnifiques jardins andalous.

La Kasbah des Oudayas fut construite initialement au 12ème siècle pour surplomber l’embouchure du Bou Regreg, le fleuve de Rabat.

Elle servait de base aux armées marocaines partant à la conquête de l’Andalousie, dirigées par la dynastie Almohade, notamment les sultans Abdelmoumen et Yacoub El Mansour.

La formidable porte principale de la Kasbah date de cette époque.

La Kasbah fut probablement édifiée sur un ancien emplacement romain, le Ksar des Benitargas. La Kasbah continuera d’être le centre militaire et civil de Rabat, et notamment lorsqu’elle commence à accueillir les Andalous expulsés d’Espagne (les Moriscos) au XVIème et surtout XVIIème siècle.

À partir du XVIIIème siècle, c’est essentiellement un repaire de corsaires, qui viennent vendre leurs captifs à deux pas, au souk El Ghazal.

La Kasbah, autrefois appelée Ribat Al Fath, le camp de la victoire, prend son nom actuel sous le règne du Sultan Moulay Abderrahmane, en l’honneur de la tribu guich des Oudayas, issue du Sahara.

À la mort du sultan, cette tribu fera régner l’insécurité aux abords de Rabat, jusqu’à la deuxième moitié du XIXème siècle.

Le réveil de Rabat et sa modernisation sous le protectorat transforment la Kasbah en charmant petit village, aux maisons badigeonnées de chaux bleue, donnant sur le fleuve et au loin, sur l’Atlantique.

Lorsqu’on passe la porte Bab-al-Oudayas, on reconnaît dans les ambiances et les couleurs l’influence espagnole : au fil des ruelles pavées, les maisons blanches et bleues sont décorées de fer forgé et de portes massives aux ornements colorées.

On y trouve également l’une des premières demeures royales bâties par la dynastie alaouite (toujours régnante).

Ne manquez pas d’aller boire un thé au Café Maure. Cette fois, il était fermé (fermeture à 17h). Mais à l’ombre des murailles, depuis sa terrasse nous avons déjà pu par le passé apprécier la ville voisine de Salé avec le cimetière marin et le marabout de Sidi Ben Acher un peu plus loin. Occasion également de profiter des jardins andalous créés en 1920 par Tranchant de Lunel architecte favori de Lyautey.

Sur la gauche en sortant de la Kasbah des Oudayas, nous empruntons la rue Sebbaghine pour aboutir à Bab el Bahr, la « porte de la mer », qui offre une vue imprenable sur l’ancien port de Rabat.

LES INCONTOURNABLES DE RABAT

Démarrons cette seconde journée de visite par cette mystérieuse et légendaire nécropole de Chellah.

Malheureusement à notre arrivée nous constatons qu’elle est fermée pour cause de restauration depuis plus de 3 ans. Et la date de fin de travaux n’est pas connue : nous en profitons donc pour n – Faire le tour du mur d’enceinte de la nécropole : une ballade tout aussi bucolique et qui nous permet d’apprécier les paysages alentours mais aussi le manège incessant des cigognes qui sont en train de nidifier –

Remémorons nous les photos de 2015 quand elle était encore ouverte au public

LA NECROPOLE DE CHELLAH

Au sud du centre-ville, aux pieds de la muraille almohade, se trouve un site fabuleux : la nécropole de Chellah, qui était autrefois la dernière demeure des souverains mérinides.

Protégé par une forteresse où les cigognes bâtissent leurs nids, le site abritait l’antique cité romaine de Sala. En 2015, nous avons découvert les ruines d’un arc de triomphe, du forum, des thermes et de plusieurs boutiques.

Considérée comme le lieu le plus romantique du pays, la nécropole de Chellah est un endroit rempli de mystère, idéal pour les balades.

Longtemps utilisée comme cimetière par les souverains marocains, cette ancienne cité à la végétation luxuriante offre une vue splendide sur le fleuve Bouregreg, notamment lors d’une ballade autour des remparts.

À l’intérieur du site, devenu un repaire pour les cigognes et autres animaux, on distingue quelques tombeaux, un bassin de pierre et un minaret au décor polychrome.

À l’écart de la ville, les vestiges de cette nécropole furent longtemps laissés à l’abandon. Aujourd’hui, le site est désormais classé et protégé par les autorités marocaines qui ont saisi tout l’intérêt historique et touristique de cet endroit à nul autre pareil.

Il vous faudra environ une heure pour le visiter.

Le soir, la nécropole revêt ses plus belles couleurs, ce qui explique mieux pourquoi elle suscite autant de mystères et de légendes.

Pour y accéder : Depuis la Grande Mosquée, empruntez l’avenue Yacoub el Mansour vers le sud-est. Il est préférable de s’y rendre en voiture ou en taxi.

Ensuite, nous prenons la direction de la Tour Hassan II et du mausolée de Mohammed V en remontant le long du fleuve Bouregreg sur le boulevard Tarik Al Marsa. Enfin, les travaux de la Tour HASSAN II sont terminés.

LA TOUR HASSAN II

Nous découvrons la Tour Hassan, emblématique de Rabat, capitale du Maroc. Elle constitue le minaret inachevé d’une mosquée du XIIe siècle. Voici quelques détails intéressants à son sujet :

Nous apprenons que le sultan Yacoub El Mansour de la dynastie des Almohades avait pour projet de construire la plus grande mosquée du monde musulman, après celle de Samarra en Irak. Les travaux ont débuté en 1196 mais ont été abandonnés après sa mort en 1199. La tour devait atteindre plus de 60 mètres de hauteur, mais n’a jamais dépassé les 44,3 mètres. La mosquée Hassâne (ou Hassan) a été improprement appelée Tour Hassan. La colonnade de l’édifice a été endommagée lors du tremblement de terre de Lisbonne de 1755.

En observant de près, nous remarquons que la Tour Hassan est construite avec une pierre de couleur rouge caractéristique des palais et édifices religieux du Maroc. À l’intérieur, pas d’escaliers typiques des minarets, mais des rampes d’accès permettant au muezzin d’atteindre le sommet à cheval pour l’appel à la prière. Avec ses quatre façades sculptées dans la pierre, chacune ornée différemment, la Tour Hassan présente des similitudes avec le minaret de la Koutoubia à Marrakech ou la Giralda de Séville en Espagne.

En explorant davantage, nous découvrons les vestiges de la mosquée inachevée près du minaret, avec ses murs en ruines et près de 200 colonnes destinées à soutenir le toit de l’édifice.

 

MAUSOLÉE MOHAMMED V

Juste en face de la Tour Hassan se dresse le mausolée Mohammed V, monument d’une beauté inégalée, fermé depuis un mois au public pour restauration également.

Dessiné par un architecte d’origine vietnamienne, Vo Toan, sa construction a débuté en 1962 et s’est achevée en 1971 : il est de style classique arabo-andalou pur.

Ce monument est dédié à la mémoire du défunt monarque Mohammed V, très aimé par le peuple qui l’a toujours considéré comme le symbole de la Libération de la Nation.

Lors de notre visite en 2016, nous avions pu entrer au sein du mausolée et voir la tombe de Mohammed V et de son successeur, Feu Hassan II ainsi que celle de son deuxième fils, Feu le Prince Moulay Abdallah.

La visite de ce monument est une belle occasion pour apprécier à sa juste valeur l’art traditionnel marocain.

Le Mausolée Mohammed V, tout de marbre blanc, est l’un des plus beaux monuments de la capitale marocaine.

A l’extérieur, le Mausolée est bâti de marbre blanc italien et recouvert d’un toit pyramidal de tuiles vertes.

Ces tuiles sont le symbole de la royauté Alaouite, et recouvrent de nombreux bâtiments officiels depuis 5 siècles, notamment à Meknès, capitale du Royaume sous le règne de Moulay Ismail (1672-1727).

A l’intérieur, les murs sont ciselés avec finesse de calligraphies coraniques et recouverts de mosaïques colorées (« zellige »).

La coupole en cèdre de l’Atlas et en acajou peint est particulièrement remarquable. À l’étage en dessous se trouve le sarcophage contenant la dépouille de Mohammed V, mort en 1961.

Dans les angles, on peut également trouver les tombeaux de Moulay Abdallah, fils cadet de Mohammed V mort en 1983, et de Hassan II, Roi du Maroc de 1961 à 1999.

Des théologiens s’y succèdent nuit et jour pour y lire le Coran.

Les Marocains viennent régulièrement se recueillir sur les tombeaux.

SALE LA MILLENAIRE

Une légende vivante, « La légende des deux rives », conte l’histoire tumultueuse des deux villes jumelles Rabat et Salé.

Située sur l’Océan Atlantique à l’embouchure droite du Bouregreg, en face de la ville de Rabat, se dresse Salé dont l’histoire est jalonnée d’événements marquants et d’importantes péripéties.

Fondée au XIème siècle, cette ville connut un grand développement sous les dynasties Almohade (XIIème siècle) et Mérinide (XIVème siècle).

Joyaux de la côte atlantique, Salé offre au visiteur un dépaysement total de par son architecture médiévale, ses monuments et édifices historiques ainsi que ses souks.

À l’origine, on parlait de Salé le Vieux (Sala el Bali) et de Salé le Neuf (Sala Jdid) pour désigner respectivement Salé et Rabat. Salé était donc largement l’aînée de Rabat.

Si Salé a connu un passé glorieux de port prospère, qui s’est surtout fait connaître à partir du XIème siècle comme cité des corsaires. Aujourd’hui, la rivalité proverbiale des deux villes est en passe de se résorber en un processus d’unité grâce à l’immense chantier d’aménagement de la vallée de Bouregreg lancé depuis 2006 avec le grand projet Bab Al Bahr.Yaakoub Al Mansour, grand vainqueur almohade de la bataille d’Alarcos en Andalousie, bâtisseur de la mosquée Hassan sur la rive gauche, donnera à Salé sa grande mosquée, Masjid al-Aadham.

Il s’agit d’une des plus grandes mosquées marocaines après la mosquée Hassan II à Casablanca. Les Mérinides laisseront leur empreinte pour la transmission du savoir grâce à l’édification d’une somptueuse médersa (1333) attenante à cette grande mosquée. Dans la proximité de Salé, outre les berges du Bouregreg et la marina, il y a d’autres sites à visiter, dont le complexe de poterie de l’Oulja, le musée Ben Ghazi et les jardins exotiques de Bouknadel.

LA GRANDE MOSQUEE

Nous nous aventurons dans les ruelles de Salé, une ville marocaine riche en histoire et en culture.

En approchant de la Grande Mosquée Almohade, nous sommes frappés par sa majesté. Les portes imposantes nous accueillent, témoignant de son héritage architectural remarquable. Nous ressentons l’aura de siècles d’histoire alors que nous nous imprégnons de la beauté de son style Almohade.

À l’intérieur, nous sommes émerveillés par la grandeur de la mosquée. Ses vastes espaces et ses neuf portes nous transportent dans un autre temps. Le minaret, reconstruit selon les traditions ancestrales, se dresse fièrement, témoignant de la splendeur passée de cette ville millénaire.

Parcourant ses 5 070 m², nous sommes enveloppés par une atmosphère de sérénité et de recueillement. Chaque coin de la mosquée révèle un morceau d’histoire, un témoignage de la grandeur passée de Salé.

Du quartier Talaâ, où s’élève la mosquée, nous contemplons le panorama époustouflant de la Médina qui s’étend devant nous. C’est un voyage dans le temps, une immersion dans le passé glorieux de cette cité marocaine.

 

La Grande Mosquée Almohade de Salé est bien plus qu’un simple lieu de culte. C’est un symbole de l’histoire et de la tradition, une icône de la richesse culturelle du Maroc.

SOUK EL-GHEZEL

Vous marchez le long de la rue principale qui pénètre profondément dans la médina de Salé. À mesure que vous avancez, vous vous retrouvez sur la place Bab Khelaz, avec un charmant parc au centre.

Après avoir traversé le parc, vous apercevez sur votre droite l’avenue du Souk el-Ghezel, qui vous guide vers le souk du même nom. Bien que peu spectaculaire, ce souk vous offre une véritable immersion dans la vie quotidienne marocaine : des montagnes de laine brute ou teinte sont exposées, loin des pelotes familières que l’on trouve ailleurs. Le reste de la place est occupé par les étals de sous-vêtements.

Peut-être aurez-vous la chance d’observer une femme voilée sélectionner avec soin la matière première pour les tapis qu’elle tissera. Les autres souks peuvent sembler moins intéressants à première vue, mais ici règne une atmosphère unique.

C’est un calme serein, loin de l’agitation des zones touristiques, où l’on peut presque entendre les battements de cœur des habitants.

Continuez votre promenade en empruntant la rue Ras Ash Shajara ou la rue de la Grande Mosquée, qui vous mèneront à la medersa. En chemin, vous passerez d’abord devant la Grande Mosquée, datant de l’époque des Almohades, avant d’atteindre la medersa.

LA MEDERSA MERINIDE

Empruntons la rue qui s’enfonce droit dans la médina : nous arrivons à la place Bab Khelaz, agrémentée d’un parc au milieu.

Après avoir traversé le parc, nous découvrons sur notre droite l’avenue du Souk el-Ghezel qui nous mène, comme son nom l’indique, au souk El-Ghezel.

Bien que peu spectaculaire, ce marché nous offre néanmoins une immersion authentique dans la vie marocaine : des tas de laine brute ou teinte, bien loin des pelotes habituelles, s’étalent devant nous.

Le reste de la place est envahi par les étals de sous-vêtements.

Peut-être aurons-nous la chance d’observer une femme voilée sélectionner méticuleusement la matière première des tapis qu’elle tissera. Les autres souks sont moins animés.

Le souk El-Merzouk des bijoutiers, par exemple, ne montre aucun artisan en pleine activité.

Cependant, une atmosphère particulière règne ici, que l’on ne trouve nulle part ailleurs. Rien que pour ressentir cette sérénité, ce calme loin de l’agitation touristique, il faut venir dans ce souk où l’on entend les gens respirer.

Prenons ensuite la rue Ras Ash Shajara ou la rue de la Grande Mosquée, qui nous mènent à la medersa. Nous passons d’abord devant la Grande Mosquée, datant de l’époque des Almohades, puis accédons à la médersa.

BAB LAMRISSA

Monument emblématique de Salé, Bab Lamrissa, également connue sous le nom de Bab Mellah, est une porte fortifiée datant du XIIIe siècle.

Ancienne porte maritime, elle fait partie des principales entrées de l’enceinte actuelle de la médina de Salé et est la plus imposante.

 

Elle constitue l’une des deux portes monumentales d’un ancien arsenal maritime, érigées entre 1260 et 1270 par les Mérinides.

 

Sa construction a été décidée après le saccage de Salé par Alphonse X de Castille en 1260.

BORJ ADOUMOUE

Littéralement « bastion des larmes », il se trouve à proximité du mausolée de Sidi Ben Achir.

Aussi connu sous les noms de Scala Al Qadima, borj al Caïd, et borj al Hassani, cet ancien bastion commandait l’embouchure du Bouregreg.

Érigé à la place d’une fortification ancienne, il fut restauré par A. Fennich, qui utilisa les pierres de la Qasba Gnaoua qu’il venait d’abattre, d’où le nom de Borj Addoumoue.

L’édifice fut rénové une deuxième fois en 1759 par Sidi Mohammed Ben Abdallah et équipé de canons en bronze importés de Turquie.

Il fut ensuite restauré sous le règne de Hassan 1er.

Les arcades et les structures qui soutenaient l’édifice servaient de dépôt de munitions.

VIDEO COMPLETE DE RABAT & SALE

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

Toutes les informations, par région sur la gastronomie marocaine en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE MAROCAINE

J 264 RESTAURANT LE DHOW RABAT

Après notre exploration de la médina de Rabat et une promenade le long des quais de la Bouregreg en direction de la kasbah des Oudaïas, nous avons été attirés par un magnifique bateau amarré dans la rade : le Dhow.

Ce navire se révèle être un restaurant animé qui propose un buffet F’Tour, spécialement conçu pour le Ramadan et ouvert à la tombée de la nuit. Le prix est de 350 MAD pour les adultes et de 150 MAD pour les enfants jusqu’à 12 ans.

Nous avons passé une agréable soirée, animée par un musicien et agrémentée de délicieux plats traditionnels.

J 264 NOUVELLE SOIREE AU RESTAURANT LE DHOW

La soirée au restaurant Le Dhow s’est révélée être une expérience délicieuse malgré la coupure générale d’électricité à Témara hier soir ! Après avoir exploré différentes options, nous avons finalement décidé de retourner sur les quais de la Bouregreg au Dhow.

Nous avons opté pour le menu à la carte cette fois-ci, après avoir déjà apprécié le buffet after Ramadan lors de notre précédente visite. Et nous n’avons pas été déçus !

Les brochettes de poulet étaient excellentes, tout comme celles d’espadon. Le tajine de poulet, accompagné de pommes de terre, était également très savoureux.

LES LOGEMENTS

VILLA CHEZ BOUCHRA TEMARA MAROC

La Villa chez Bouchra à Temara, au Maroc, offre un rez-de-villa avec une piscine privée ensoleillée l’après-midi et quelques transats invitant à la détente au soleil.

À l’intérieur, vous trouverez un vaste espace comprenant deux grandes chambres, deux salles de bains, un spacieux salon marocain avec télévision et une belle cuisine équipée. Une machine à laver et un barbecue sont également disponibles. Seul manque un four pour compléter l’équipement de la cuisine, et la connexion WIFI pourrait être plus performante, bien que cela soit un problème courant sur l’ensemble du territoire marocain.

Cet espace fait partie de nos meilleures adresses, d’autant que le prix en cette saison est particulièrement attractif. De plus, Bouchra, l’hôte, est très sympathique et incarne à elle seule toute l’hospitalité marocaine. Tout est fait pour que vous vous sentiez chez vous, comme en famille.

LES LIENS

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