Busard cendré Circus pygargus

Le Busard cendré (Circus pygargus) est un rapace diurne migrateur appartenant à la famille des Accipitridés. Voici quelques points importants à connaître sur cet oiseau :

• Morphologie : Le Busard cendré se distingue par sa silhouette fine, légère et élégante, caractérisée par des ailes étroites et pointues. Il présente un dimorphisme sexuel au niveau du plumage : les mâles ont un plumage gris cendré avec des ailes noires et un trait noir sur le dessus de chaque aile, tandis que les femelles ont un plumage brun sur le dessus et brun foncé sur le dessous, avec un croupion blanc. Il mesure environ 43 à 50 cm de longueur, avec une envergure variant de 0,96 à 1,16 m.
• Alimentation : Le Busard cendré se nourrit principalement de micro-mammifères tels que les campagnols, de petits oiseaux comme les alouettes et de leurs œufs, de lézards et d’insectes, en particulier des orthoptères comme les sauterelles et les criquets.
• Habitat et reproduction : En Europe, le Busard cendré niche au sol dans des milieux naturels tels que les landes ou les prairies humides avec une végétation basse. Cependant, en raison de la disparition ou de l’exploitation de ces habitats, il peut également nicher dans les cultures, principalement céréalières, exposant ainsi ses nids aux risques de destruction lors des activités agricoles telles que le labour et la fauche.
• Protection : En France, le Busard cendré bénéficie d’une protection totale depuis 1981. Il est également inscrit à l’annexe I de la directive Oiseaux de l’Union européenne, ce qui interdit sa destruction, sa capture, sa perturbation intentionnelle ainsi que la destruction de ses nids et de son habitat. Le transport, la vente et l’achat de cet oiseau, qu’il soit vivant ou mort, sont également interdits.

En résumé, le Busard cendré est un rapace migrateur dont la préservation de l’habitat est cruciale pour assurer sa survie, et qui bénéficie de mesures de protection strictes pour garantir sa conservation.

Il pourrait disparaitre de la région Île-de-France. Il ne reste en 2019 qu’une quinzaine de couples dans la région

Nous avons rencontré le busard cendré pendant sa période d’hivernage dans l‘Ouganda profond au départ du  LAC ALBERT