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Ce matin, nous avons quitté Saint-Aignan en direction de Poitiers pour notre prochaine étape : le Château de Chenonceau.

En chemin, nous avons décidé de faire un arrêt pour visiter le fabuleux château de Chenonceaux. Cette visite s’inscrit pleinement dans l’histoire de la France, et même dans la grande histoire de France. Le château est associé à de nombreux illustres personnages tels que François 1er, Henri II, Catherine de Médicis, Diane de Poitiers, Jean-Jacques Rousseau et même George Sand. C’est une immersion fascinante dans le passé et dans les intrigues qui ont façonné notre pays.

LIENS VERS LES PHOTOS ET PODCASTS

Le Château de Chenonceau se dévoile sous nos yeux avec une structure composée de trois parties distinctes : un corps de logis de deux étages, flanqué de tourelles d’angles construit sur les fondations d’un moulin médiéval, une longue galerie qui s’appuie sur la façade sud du logis et repose sur cinq arches enjambant le Cher, ainsi que la tour des Marques, vestige d’un château plus ancien.

Une vingtaine de pièces sont ouvertes à la visite, chacune étant riche en meubles anciens somptueux, en tableaux de musées et en tapisseries rares. Parmi les espaces les plus emblématiques du château, vous pourrez découvrir :

  • La salle des gardes
  • La Chapelle
  • Le Cabinet vert
  • Les chambres de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis
  • La Galerie
  • Les salons François 1er et Louis XIV

En érigeant le Château de Chenonceau sur les rives du Cher, Thomas Bohier et son épouse ont démoli le château fort et le moulin fortifié de la famille des Marques, ne conservant que le donjon : la Tour des Marques, qu’ils ont ensuite transformée dans le style de la Renaissance.

L’avant-cour reproduit fidèlement le plan de l’ancien château médiéval, délimité par les douves.

À côté de la tour, subsiste également le puits orné d’une chimère et d’un aigle, l’emblème de la famille des Marques.

En s’approchant du château, construit sur les fondations de l’ancien moulin fortifié, on découvre une porte d’entrée monumentale de l’époque de François 1er, sculptée et peinte en bois. Sur la gauche, figurent les armoiries de Thomas Bohier, et sur la droite, celles de son épouse Katherine Briçonnet, surmontées de la salamandre de François 1er et de l’inscription : « FRANCISCUS DEI GRATIA FRANCORUM REX – CLAUDIA FRANCORUM REGINA » (François 1er – par la grâce de Dieu, roi de France et Claude Reine de France).

Mais commençons par un peu d’histoire…

HISTOIRE du Château de Chenonceau

En 1535, François Ier acquiert le Château de Chenonceau suite à un règlement de dettes, l’intégrant ainsi au Domaine Royal. Par la suite, son fils Henri II, qui devient l’héritier après le décès de son frère aîné en 1536, reçoit les titres de dauphin et de duc de Bretagne. Henri II, bien qu’époux de Catherine de Médicis, reste profondément attaché à sa confidente et préceptrice depuis l’âge de 15 ans, Diane de Poitiers. À partir de 1537-1538, malgré leur différence d’âge (17-18 ans pour lui et 37-38 ans pour elle), une relation adultère semble naître entre eux.

En conséquence, Henri II décide d’offrir le château non pas à la reine, mais à sa favorite, Diane de Poitiers, lui accordant tous les droits de propriété, saisine et possession, afin qu’elle puisse en disposer comme bon lui semble. Cette manœuvre lui permet de sauvegarder Chenonceau de l’incidence des événements ultérieurs, y compris pendant la Révolution française.

Le 10 juillet 1559, après la mort d’Henri II, la reine Catherine de Médicis évince rapidement Diane de Poitiers et installe l’autorité du jeune roi à Chenonceau, y apportant le faste italien. Elle gouverne le royaume depuis son cabinet de travail, le Cabinet Vert, au milieu des somptueuses fêtes organisées dans le château. Plus tard, sa belle-fille, Louise de Lorraine, veuve d’Henri III, y trouvera également refuge dans son deuil.

Au XVIIIe siècle, Chenonceau devient le lieu de réunion des plus grands érudits, philosophes et académiciens français sous la tutelle de Louise Dupin, Dame des Lumières, et de son époux. Cette femme remarquable sera la première à rédiger un Code des Droits de la Femme, avec l’aide de son secrétaire, Jean-Jacques Rousseau, qui connaîtra ici une période de bonheur paisible, comme décrit dans certaines de ses œuvres.

Dans le XIXe siècle, Madame Pelouze, née Margaret Wilson, fait prospérer Chenonceau avant que des scandales financiers ne précipitent sa ruine. C’est alors que Henri Menier le rachète en 1913. Après sa mort, son frère Gaston, député puis sénateur progressiste, transforme le château en hôpital militaire pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, assumant tous les frais de fonctionnement.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la grande galerie de Chenonceau devient un passage vers la zone libre, facilitant ainsi la fuite de nombreux individus persécutés par les nazis. Le président américain Harry Truman y effectue même sa première visite en France.

Depuis son ouverture à la visite par la famille propriétaire en 1913, le Château de Chenonceau reste fidèle à son histoire, accueillant toujours des personnalités de marque, des chefs d’État et des personnalités éminentes. De 1914 à 1918, le château a été aménagé en hôpital militaire, et un espace dédié dans la « Galerie des Dômes » commémore le travail admirable réalisé pour soigner plus de 2 250 blessés pendant la Grande Guerre, avec Gaston Menier prenant en charge toutes les dépenses associées.

LA VISITE du Château de Chenonceau

 LA SALLE DES GARDES

Dans cette pièce, les hommes d’armes assuraient la protection royale. La cheminée du XVIe siècle est ornée du blason de Thomas Bohier.

Sur la porte en chêne, également de style Renaissance, sont représentées les figures de leurs saints patrons, Sainte Catherine et Saint Thomas, accompagnées de la devise de Thomas Bohier et Katherine Briçonnet : « S’il vient à point, me souviendra », signifiant « Si je parviens à construire Chenonceau, on se souviendra de moi ».

Les murs sont décorés d’une suite de tapisseries des Flandres du XVIe siècle, illustrant des scènes de la vie de château, telles qu’une demande en mariage ou une chasse.

Les coffres, de style gothique et Renaissance, étaient utilisés au XVIe siècle pour ranger l’argenterie, la vaisselle et les tapisseries utilisées par la Cour lors de ses déplacements entre différentes demeures.

Le plafond à solives apparentes est orné des deux « C » entrelacés, symbole de Catherine de Médicis.

Au sol, subsistent des vestiges d’une majolique du XVIe siècle.

LA CHAPELLE du Château de Chenonceau

De la Salle des Gardes, on accède à la Chapelle par une porte surmontée d’une statue de la Vierge.

Les vantaux de cette porte en chêne représentent le Christ et Saint Thomas, et portent les paroles de l’Évangile selon Saint Jean : « INFER DIGITU TUUM HUC – DNS MEUS ET DEUS ME » (Avance ton doigt ici. Tu es mon Seigneur et mon Dieu).

Les vitraux du XXe siècle (datant de 1954, les originaux ayant été détruits lors d’un bombardement en 1944) sont l’œuvre du maître-verrier Max Ingrand. Dans la Loggia à droite, on peut admirer une Vierge à l’enfant en marbre de Carrare réalisée par Mino da Fiesole. Dominant la nef, la tribune royale, d’où les reines assistaient à la messe, porte la date de 1521.

À droite de l’autel, une crédence en pierre de taille ouvragée est ornée de la devise des Bohier.

Sur les murs, on peut encore lire des inscriptions en anglais laissées par les gardes écossais de la Reine Marie Stuart, datant de 1543 : « La colère de l’Homme n’accomplit pas la Justice de Dieu » et de 1546 « Ne soyez pas vaincus par le Mal ». Des peintures à sujets religieux ornent également les murs :

  • « La Vierge au voile bleu » par Il Sassoferrato
  • « Jésus prêchant devant Ferdinand et Isabelle » par Alonso Cano
  • « Assomption » par Jouvenet
  • « Mise au tombeau » par Sebastiano del Piombo
  • « Saint Antoine de Padoue » par Murillo
  • « L’Annonciation » par l’École Française du XVème siècle.

La chapelle a été préservée pendant la Révolution française grâce à l’idée de la propriétaire de l’époque, Madame Dupin, qui l’a utilisée comme réserve à bois, dissimulant ainsi son caractère religieux.

CHAMBRE DE DIANE DE POITIERS

Cette pièce fut la chambre de la favorite du Roi Henri II, Diane de Poitiers, à qui il avait offert Chenonceau.
En 1559, à la mort d’Henri II, tué lors d’un combat singulier lors d’un tournoi par le Capitaine de ses gardes écossais, Gabriel Montgomery, sa veuve, la reine Catherine de Médicis, récupéra le château de Chenonceau de Diane, lui donnant en échange Chaumont-sur-Loire.
La cheminée, œuvre de Jean Goujon, sculpteur français de l’École de Fontainebleau, porte les initiales d’Henri II et Catherine de Médicis (H et C), qui entrelacées, pouvaient également former le D de Diane de Poitiers. Sa restauration a été réalisée grâce à Madame Pelouze.
Le lit à baldaquin, les fauteuils Henri II recouverts de cuir de Cordoue, et la magnifique table en marqueterie à côté du lit, sont de style Renaissance.
Un magnifique bronze du XIXe siècle représentant la « Diane d’Anet » évoque le souvenir de la favorite royale. Sur la cheminée, vous pourrez également remarquer un portrait de Catherine de Médicis réalisé par Sauvage.

Dans cette pièce, deux tapisseries remarquables des Flandres du XVIe siècle, de dimensions considérables, attirent l’attention :

  • « Le Triomphe de la force » montre une figure montée sur un char tiré par deux lions, entourée de personnages de l’Ancien Testament. La phrase latine dans la bordure supérieure se traduit par : « Celui qui aime de tout son cœur les dons célestes ne recule pas devant les actes que la Piété lui dicte ».
  • « Le Triomphe de la charité » représente une figure entourée d’épisodes bibliques, tenant un cœur dans une main et montrant le soleil de l’autre. La devise latine se traduit par : « Celui qui montre un cœur fort dans les périls reçoit à sa mort comme récompense le Salut ».

À gauche de la fenêtre, on peut admirer « Le Christ dépouillé de ses vêtements » par Ribalta, également connu sous le nom de Maître de Ribera. À droite de la cheminée, se trouve une « Vierge à l’enfant » peinte par Murillo.

Sous cette toile, une bibliothèque renferme les archives de Chenonceau, parmi lesquelles un exemplaire exposé dans une vitrine permet de reconnaître les signatures de Thomas Bohier et de Diane de Poitiers.

CABINET VERT

Dans le Cabinet de travail de Catherine de Médicis, devenue régente du royaume à la mort de son époux, le roi Henri II, elle gouverna la France depuis cette pièce. Sur le plafond du XVIe siècle, dans son état d’origine, on peut observer les deux « C » entrelacés de ses initiales.

La tapisserie de Bruxelles du XVe siècle, connue sous le nom de « à l’Aristoloche », mélange les styles gothique et Renaissance. Elle est remarquable par sa couleur verte ayant viré au bleu et son thème, inspiré par la découverte des Amériques : on y trouve des faisans argentés du Pérou, des ananas, des orchidées, des grenades, ainsi que des animaux et végétaux inconnus en Europe jusqu’en 1492.

De chaque côté de la porte, on trouve deux cabinets italiens du XVIe siècle. Les murs sont ornés d’une collection de peintures parmi lesquelles les plus remarquables sont :

  • « La Reine de Saba » et « Portrait d’un doge » par Tintoret
  • « Silène ivre » par Jordaens
  • « Samson et le Lion » par Golsius
  • « Trois évêques » par Ribera
  • « Jésus chassant les marchands du temple » par Jouvenet
  • « Scène allégorique peinte sur métal » par Spranger
  • « Étude de tête de femme » par Véronèse
  • « La Fuite en Égypte » par Poussin
  • « Amour au singe » par Van Dyck

LA LIBRAIRIE

Dans cette petite pièce, qui était le cabinet de travail de Catherine de Médicis, son bureau était disposé de manière à offrir une vue magnifique sur le Cher, l’île et le Jardin de Diane. Le plafond en chêne datant de 1525, de style italien, présente des caissons avec de petites clefs pendantes, constituant l’un des premiers exemples de plafonds à caissons connus en France.

Ce plafond porte les initiales des constructeurs du château, T.B.K pour Thomas Bohier et Katherine Briçonnet.

Au-dessus de la porte, une peinture d’Andrea del Sarto représentant la Sainte Famille, et de part et d’autre, des œuvres de :

  • Bassano : Scènes de la vie de saint Benoît
  • Le Corrège : Une martyre
  • Jouvenet : Héliodore
  • Poussin : Enlèvement d’Hébé, Enlèvement de Ganymède, Les échansons des Dieux, appelés vers l’Olympe.

LA GALERIE

De la chambre de Diane de Poitiers, on accède à la galerie par un petit passage. En 1576, Catherine de Médicis, selon les plans de Philibert de l’Orme, fait construire par Jean Bullant une galerie sur le pont de Diane de Poitiers. Longue de 60 mètres et large de 6 mètres, éclairée par 18 fenêtres, cette magnifique salle de bal présente un sol carrelé de tuffeau et d’ardoise, ainsi qu’un plafond à solives apparentes. Elle fut inaugurée en 1577 lors des fêtes organisées par Catherine de Médicis en l’honneur de son fils, le roi Henri III. À chaque extrémité de la galerie se trouvent deux superbes cheminées de style Renaissance, dont l’une est en réalité un décor encadrant la porte Sud menant à la rive gauche du Cher.

Au début du XIXe siècle, la galerie est ornée de médaillons provenant du Musée des Petits Augustins, évoquant des personnages historiques célèbres. Pendant la Première Guerre mondiale, Gaston Menier, propriétaire de Chenonceau, fit aménager à ses frais un hôpital, occupant toutes les salles du château. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Cher servait de ligne de démarcation. L’entrée du château se trouvait ainsi en zone occupée (rive droite). La galerie, avec sa porte Sud donnant accès à la rive gauche, permit à la Résistance de faire passer de nombreuses personnes en zone libre. Pendant toute la guerre, une batterie allemande se tenait prête à détruire Chenonceau à tout moment.

LES CUISINES du Château de Chenonceau

 

Les cuisines de Chenonceau sont situées dans les vastes soubassements formés par les deux premières piles de soutien dans le lit du Cher. L’office est une salle basse dotée de deux voûtes sur croisées d’ogives. Sa cheminée datant du XVIe siècle est la plus grande du château, à côté de laquelle se trouve également le four à pain. L’office dessert plusieurs espaces :

  • La salle à manger réservée au personnel du château et autrefois aux gentilshommes entourant Louise de Lorraine.
  • La boucherie, où l’on peut encore observer les crochets pour suspendre le gibier et les billots pour le dépecer.
  • Le garde-manger, qui assure le stockage des denrées.
  • Un pont menant à la cuisine proprement dite. En traversant d’une pile à l’autre, on peut apercevoir une plate-forme où accostaient les bateaux de ravitaillement, communément appelée le Bain de Diane ou le Bain de la Reine selon la légende. Les cuisines Renaissance ont été équipées d’un équipement moderne pendant la Première Guerre mondiale, en raison de la transformation du château en hôpital.

SALON FRANCOIS 1ER

Dans cette salle se trouve l’une des plus belles cheminées Renaissance, sur laquelle est inscrite la devise de Thomas Bohier : « S’il vient à point, me souviendra », en écho à ses armoiries au-dessus de la porte encadrées par deux sirènes. Le mobilier comprend trois crédences françaises du XVe siècle et un cabinet italien du XVIe siècle, remarquable pour ses incrustations de nacre et d’ivoire gravées à la plume, un cadeau de mariage offert à François II et Marie Stuart. Sur le mur, se trouve le portrait de Diane de Poitiers en Diane chasseresse, réalisé par Le Primatice, peintre de l’École de Fontainebleau, en 1556 à Chenonceau ; le cadre porte les armes de Diane de Poitiers, duchesse d’Étampes.

De chaque côté de ce portrait, se trouvent trois portraits d’hommes de Ravesteyn, un Autoportrait par Van Dyck et une Femme à la collerette de Miervelt. À côté, un grand portrait de Laure Victoire Mancini en Diane chasseresse. Nièce de Mazarin, épouse de Louis II, Duc de Vendôme, Duchesse de Mercœur, elle fut propriétaire de Chenonceau au XVIIe siècle. Autour de la fenêtre, sont disposés les tableaux d’Archimède par Zurbaran et Deux évêques (début du XVIIe siècle). À droite de la cheminée, Les Trois Grâces par Van Loo représentent les demoiselles de Nesle : Mesdames de Châteauroux, de Vintimille, de Mailly, trois sœurs, favorites successives du Roi Louis XV.

SALON LOUIS XIV

En souvenir de sa visite à Chenonceau le 14 Juillet 1650, Louis XIV offrit plus tard à son oncle, le Duc de Vendôme, son portrait par Rigaud, accompagné d’un extraordinaire cadre réalisé par Lepautre, composé de seulement quatre énormes pièces de bois. Il offrit également le mobilier recouvert de tapisseries d’Aubusson et une console du célèbre ébéniste Boulle. Sur la cheminée Renaissance, la Salamandre et l’Hermine évoquent le souvenir de François Ier et de la Reine Claude de France. La corniche entourant le plafond à solives apparentes porte les initiales des Bohier (T.B.K.).

Sur le mur Est, on peut admirer L’Enfant Jésus et saint Jean-Baptiste par Rubens, acquis auprès de Joseph Bonaparte et installé par son frère Napoléon Ier, alors sur le trône d’Espagne.

Le salon abrite une précieuse collection de peintures françaises des XVIIe et XVIIIe siècles, comprenant notamment :

  • Un portrait du Roi Louis XV par Van Loo.
  • La Princesse de Rohan par Nattier.
  • Portrait de Chamillard, ministre de Louis XIV, et Portrait d’un homme par Netscher.
  • Portrait de Philippe V, Roi d’Espagne et petit-fils de Louis XIV, par Jean Ranc.
  • Un grand Portrait de Samuel Bernard, banquier de Louis XIV, réalisé par Mignard. Samuel Bernard, père de Madame Dupin, est également représenté, soulignant la grâce et l’intelligence de cette dernière. Louise Dupin (1706 – 1799), aïeule par alliance de George Sand, fut la propriétaire de Chenonceau au XVIIIe siècle. Protectrice des Encyclopédistes, elle y reçut Voltaire, Rousseau, Montesquieu, Diderot, d’Alembert, Fontenelle et Bernardin de Saint-Pierre. Sa bonté, sa générosité et son intelligence ont préservé Chenonceau de la destruction lors de la Révolution française.

LE VESTIBULE du Château de Chenonceau

Le vestibule est orné d’une série de voûtes d’ogives dont les clefs, décalées les unes par rapport aux autres, forment une ligne brisée. Les corbeilles sont richement décorées de feuillages, de roses, de têtes d’anges, de chimères et de cornes d’abondance. Datant de 1515, ce vestibule est un remarquable exemple de sculpture décorative de la Première Renaissance française.

Au-dessus des portes d’entrée, deux niches abritent les statues de Saint Jean-Baptiste, saint patron de Chenonceau, et d’une Madone italienne dans le style de Luca Della Robbia. La table de chasse en marbre italien qui se trouve dans ce vestibule est également de style Renaissance.

Au-dessus de la porte d’entrée, un vitrail moderne datant de 1954, réalisé par le maître-verrier Max Ingrand, représente la légende de Saint Hubert.

L’ESCALIER

Le vestibule est somptueusement couvert d’une série de voûtes d’ogives, où les clefs, décalées les unes par rapport aux autres, forment une ligne brisée. Ces voûtes sont richement ornées de feuillages, de roses, de têtes d’anges, de chimères et de cornes d’abondance. Réalisé en 1515, ce vestibule représente l’un des plus beaux exemples de sculpture décorative de la Première Renaissance Française.

À l’entrée, au-dessus des portes, deux niches abritent les statues de Saint Jean-Baptiste, le saint patron de Chenonceau, et d’une Madone italienne dans le style de Luca Della Robbia. La table de chasse en marbre italien qui se trouve dans ce vestibule est également de style Renaissance.

De plus, au-dessus de la porte d’entrée, un vitrail moderne datant de 1954 et réalisé par le maître-verrier Max Ingrand, illustre la légende de Saint Hubert.

VESTIBULE DE KATHERINE BRICONNET

Le vestibule du premier étage est revêtu de petits carreaux de terre cuite ornés d’une fleur de lys traversée par une dague, un motif symbolique. Son plafond présente des solives apparentes, ajoutant à son charme rustique.

Au-dessus des portes, des médaillons en marbre, ramenés d’Italie par Catherine de Médicis, mettent en scène des empereurs romains tels que Galba, Claude, Germanicus, Vitellius et Néron, témoignant de l’influence de l’art antique dans la décoration du château.

La suite de six tapisseries d’Audenarde du XVIIe siècle dépeint des scènes de chasse d’après des dessins de Van der Meulen, offrant un aperçu captivant de l’art et de la culture de l’époque.

Du vestibule, on accède au balcon qui offre une vue panoramique sur la Tour des Marques et l’avant-cour, rappelant l’ancienne configuration de la forteresse médiévale. À droite se trouve le jardin de Diane de Poitiers, bordé par des terrasses et préservé par la Chancellerie, tandis qu’en face, on découvre le jardin de Catherine de Médicis, caractérisé par son ambiance plus intime et son bassin central.

CHAMBRE DES CINQ REINES

La Chambre des 5 Reines tire son nom des deux filles et des trois belles-filles de Catherine de Médicis : la Reine Margot (épouse d’Henri IV), Elisabeth de France (épouse de Philippe II d’Espagne), Marie Stuart (épouse de François II), Elisabeth d’Autriche (épouse de Charles IX) et Louise de Lorraine (épouse d’Henri III). Son plafond à caissons du XVIe siècle est constitué des lambris de l’antichambre des appartements de Louise de Lorraine, tandis que sa cheminée est de style Renaissance.

Les murs de la chambre sont revêtus d’une suite de tapisseries des Flandres du XVIe siècle représentant des scènes telles que le siège de Troie et l’enlèvement d’Hélène, les jeux du cirque dans le Colisée, et le couronnement du roi David.

À gauche de la cheminée, un fragment de tapisserie du XVIe siècle évoque un épisode de la vie de Samson. Le mobilier comprend un grand lit à baldaquin, deux crédences gothiques surmontées de bustes de femmes en bois polychrome du XVe siècle, et un coffre de voyage clouté. Sur les murs sont accrochés des tableaux de Rubens représentant L’Adoration des mages, un portrait de la duchesse d’Olonne par Mignard, et une toile de l’école italienne du XVIIe siècle illustrant Apollon chez Admète l’Argonaute.

CHAMBRE DE CATHERINE DE MEDICIS

La chambre de Catherine de Médicis est ornée d’un plafond en bois à caissons carrés, peints et dorés, où l’on peut distinguer de nombreuses initiales. Le blason des Médicis y figure, avec au centre les lettres entrelacées « C » et « H » pour Catherine et Henri II. Les autres caissons sont décorés de motifs végétaux sculptés, rappelant le plafond du cabinet vert.

Le mobilier sculpté de la chambre et l’ensemble de tapisseries des Flandres, datant du XVIe siècle, sont remarquables. Les tapisseries illustrent un thème biblique, La vie de Samson, avec des bordures peuplées d’animaux symbolisant des proverbes et des fables, comme celle de l’Écrevisse et l’Huître.

Au centre de la pièce se trouve un lit à baldaquin typique de la Renaissance, orné de frises, de pilastres et de portraits de profil inspirés des médailles antiques. À droite du lit, une peinture sur bois par Le Corrège représentant L’Éducation de l’amour attire l’attention. Une version de cette œuvre peinte sur toile est exposée à la National Gallery de Londres. La cheminée et le sol en tomettes sont également de style Renaissance.

CABINET D’ESTAMPES

La chambre de Catherine de Médicis donne accès à deux petits appartements, formant le cabinet d’estampes. La première pièce met en valeur un magnifique plafond orné d’une toile peinte, ainsi qu’une élégante cheminée, témoignant de la décoration de Chenonceau pour Madame Dupin au XVIIIe siècle. Dans la seconde pièce, qui s’ouvre sur le Cher, le plafond et la cheminée sont de style Renaissance.

Ce cabinet abrite une collection complète et variée de dessins, gravures et estampes représentant le château à différentes époques. Depuis le XVIe siècle de Diane de Poitiers, avec une sanguine (premier document où apparaît le pont), jusqu’aux aquarelles d’architectes du XIXe siècle, on y trouve les grandes étapes de la construction de Chenonceau, les variations des projets des différents propriétaires, ainsi que l’élaboration des jardins.

GALERIE MEDICIS

La nouvelle Galerie Médicis, située au premier étage du monument, offre une collection inédite de peintures, de tapisseries, de mobilier et d’objets d’art. Parmi les pièces exposées, on peut admirer « Le château de Chenonceau », une huile signée par Pierre-Justin Ouvrié (1806-1879), ainsi que « Le Cher », une tapisserie de Neuilly datant de 1883.

On y trouve également un buffet à deux corps de Haute Époque, du mobilier d’origine du Château de Chenonceau, ainsi que la « Vénus des Médicis » et un précieux Cabinet de Curiosités.

La galerie propose également des documents et des archives qui permettent de mieux comprendre les étapes de la construction et les moments marquants de l’histoire du château. Cette visite est enrichie par la biographie, à travers les siècles, des six Dames remarquables qui ont influencé le destin de Chenonceau.

CHAMBRE DE CESAR DE VENDOME

Cette pièce évoque le souvenir de César, Duc de Vendôme, fils du Roi Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, et oncle de Louis XIV, qui est devenu propriétaire de Chenonceau en 1624. Voici quelques caractéristiques remarquables de cette chambre :

  • Un magnifique plafond à solives apparentes soutenu par une corniche ornée de canons.
  • La cheminée Renaissance, qui a été dorée et peinte au XIXème siècle avec les armes de Thomas Bohier.
  • La fenêtre donnant à l’Ouest est encadrée par deux caryatides en bois du XVIIème siècle.

Les murs sont revêtus d’une série de trois tapisseries de Bruxelles du XVIIème siècle illustrant le cycle de Cérès. Ce mythe relate l’alternance des saisons : Cérès, déesse de la végétation, voit sa fille Proserpine passer une partie de l’année aux Enfers (automne et hiver), une partie sur l’Olympe (fin de l’été), et elles se retrouvent au printemps, symbolisé par l’abondance de la floraison et des récoltes. Les bordures de ces tapisseries, caractéristiques de Bruxelles, représentent des guirlandes de fruits et de fleurs sortant de cornes d’abondance.

Le lit à baldaquin et le mobilier de cette pièce sont de style Renaissance. À gauche de la fenêtre, vous trouverez le portrait de saint Joseph réalisé par Murillo.

CHAMBRE DE GABRIELLE D’ESTREE

Cette chambre évoque le souvenir de Gabrielle d’Estrées, la favorite et le grand amour du Roi Henri IV, ainsi que la mère de son fils légitimé, César de Vendôme. Voici quelques caractéristiques de cette chambre :

  • Le plafond à solives apparentes, le sol, la cheminée et le mobilier sont tous de style Renaissance.
  • Près du lit à baldaquin, vous trouverez une tapisserie des Flandres du XVIème siècle intitulée « Scènes de la vie de château » mettant en scène des scènes d’amour.
  • Les trois autres murs sont revêtus d’une suite très rare de tapisseries de Bruxelles du XVIIème siècle, connue sous le nom de « Les mois Lucas ». Ces tapisseries représentent les mois de Juin, Juillet et Août, chacun associé à un signe astrologique et à des activités agricoles de la saison. Les cartons de ces tapisseries sont l’œuvre de Lucas de Leyde, un ami de Dürer.
  • Au-dessus du cabinet, vous trouverez une toile anonyme du XVIème siècle représentant Sainte Cécile, la patronne des musiciens.
  • Au-dessus de la porte, vous verrez une œuvre de Ribalta représentant un enfant avec un agneau.

VESTIBULE DU SECOND ETAGE

Ce vestibule conserve les restaurations réalisées au XIXème siècle par l’architecte Roguet, disciple de Viollet-le-Duc, pour Madame Pelouze, propriétaire de l’époque. Voici quelques éléments notables :

  • Une tapisserie d’Audenarde du XVIème siècle relate la Bataille de Kosovo Polje (ou Bataille du Champ des Merles) qui a eu lieu le 15 juin 1389. Cette bataille entre les princes chrétiens des Balkans et l’Empire Ottoman a abouti à une paix entre la reine de Serbie, Milica, et le Sultan Bayezid 1er. Cette tapisserie offre ainsi un témoignage historique de cet événement.
  • De chaque côté de la tapisserie, vous trouverez deux œuvres de Pierre Justin Ouvrié représentant le Château de Chenonceau. Ces représentations offrent un aperçu visuel précieux de l’aspect du château à différentes époques.
  • Les deux crédences, les deux tables et le pavage du sol sont tous de style Renaissance, soulignant l’élégance et le caractère historique de ce vestibule.
  • Entre le XVIIIème et le XIXème siècle, ce vestibule du deuxième étage était communément désigné sous le nom de « Bourbon Vendôme ». Cela rappelle probablement les liens historiques entre la famille royale des Bourbons et la Maison de Vendôme, qui a possédé le château à certaines périodes de son histoire.

CHAMBRE DE LOUISE DE LORRAINE

Après l’assassinat de son époux, le Roi Henri III, par le moine Jacques Clément le 1er août 1589, Louise de Lorraine se retire à Chenonceau dans un profond recueillement et dévotion. Entourée d’une petite cour de fidèles et toujours vêtue de blanc conformément à l’étiquette du deuil royal, elle est surnommée « la Reine Blanche ». Sa chambre, ornée d’attributs de deuil, évoque cette période sombre de sa vie.

Le plafond d’origine a pu être reconstitué et est décoré de symboles de deuil tels que des plumes symbolisant les peines, des larmes d’argent, des pelles de fossoyeurs, des cordelières des veuves, des couronnes d’épines et la lettre grecque lambda (Λ), initiale de Louise, entrelacée avec la lettre êta (H) de Henri III. Le portrait de ce dernier, réalisé par François Clouet, orne la tourelle d’angle de la chambre.

L’atmosphère pieuse et funèbre est renforcée par la présence d’éléments tels qu’un Christ gothique portant une couronne d’épines, une scène religieuse provenant d’un retable du XVIème siècle et un prie-Dieu.

Le mobilier, y compris le lit, date du XVIème siècle, ajoutant une touche d’authenticité à cette chambre chargée d’histoire. Les religieuses capucines que Louise de Lorraine souhaitait initialement établir auprès d’elle au troisième étage du château ne rejoignirent leur couvent qu’au XVIIème siècle.

JARDIN DE DIANE DE POITIERS

La structure de ce parterre, d’une superficie de 12 000 m², reste inchangée depuis sa création par Diane de Poitiers. Cependant, son dessin actuel a été conçu par Achille Duchêne (1866-1947). Ce jardin est commandé par la Chancellerie, qui était la résidence de l’intendant de Catherine de Médicis.

Il est délimité par deux allées perpendiculaires et deux autres en diagonale, formant ainsi huit grands triangles de pelouse ornés de volutes délicates de santolines. Au centre, on retrouve le jet d’eau d’origine, tel qu’il existait au temps de Diane de Poitiers.

Les terrasses surélevées, conçues pour protéger le jardin des crues du Cher, sont décorées de vasques et abritent une variété d’arbustes tels que des ifs, des fusains, des buis et des lauriers-tin, qui ponctuent les dessins des massifs. En été, plus d’une centaine d’hibiscus sur tiges fleurissent. Entre ces arbustes, des plates-bandes de fleurs mettent en valeur la géométrie rigoureuse du jardin. À l’automne, des pensées et des pâquerettes alternent et fleurissent tout l’hiver. Au printemps, des pétunias, des tabacs, des dahlias nains, de la verveine ou des bégonias sont replantés et attendent patiemment jusqu’à l’automne suivant.

Autour du jardin, des rosiers grimpants de la variété Iceberg habillent les murs qui soutiennent les terrasses, ajoutant une touche de couleur et de vitalité à cet espace magnifique.

JARDIN DE CATHERINE DE MEDICIS

Le Jardin de la Reine Catherine de Médicis, plus intime avec ses 5 500 m², incarne le raffinement même. Offrant une vue magnifique sur la façade ouest du château ainsi que sur le parc et l’eau, ses allées sont conçues pour mettre en valeur ces panoramas. Son dessin repose sur cinq panneaux engazonnés regroupés autour d’un élégant bassin circulaire, agrémenté de boules de buis.

À l’est, le jardin est délimité par une côtière surplombant la douve, où des rosiers « Clair-Matin » sont palissés. Les rosiers tige et les cordons de lavande, taillés bas et arrondis, dessinent une harmonieuse composition. La perspective qui s’ouvre au nord sur le Jardin Vert et l’Orangerie est une création de Bernard Palissy, ajoutant une profondeur visuelle à cet espace déjà enchanteur.

JARDIN VERT

Le Jardin Vert, conçu par Lord Seymour en 1825 pour la comtesse de Villeneuve, une propriétaire de renom et botaniste émérite, est situé du côté nord du Château, en face du Jardin de Catherine. Ce jardin à l’anglaise est caractérisé par une collection d’arbres remarquables qui ombragent un espace engazonné.

Cette collection d’arbres exceptionnels, avec leurs ramures séculaires, comprend notamment trois platanes, trois cèdres bleus, un sapin d’Espagne, un catalpa, un marronnier, deux sapins de Douglas, deux séquoias, un robinier, un noyer noir et un chêne vert. Depuis l’Orangerie, aménagée aux XVIIIe et XIXe siècles, la vue à travers le Jardin Vert offre une perspective saisissante du profil du Château.

Au XVIe siècle, cet emplacement était choisi par Catherine de Médicis pour abriter sa ménagerie et ses volières, ajoutant ainsi une dimension historique à ce jardin pittoresque.

LABYRINTHE du Château de Chenonceau

Situé dans une clairière du parc de 70 hectares, le labyrinthe italien, conçu sur le souhait de Catherine de Médicis, est planté de 2 000 ifs, couvrant plus d’un hectare. En son centre, une gloriette surélevée offre une vue panoramique de l’ensemble.

Ce petit édifice est recouvert d’osier vivant. Une statue de Vénus, représentant une nymphe portant le jeune Bacchus, se dresse au sommet d’un tronc en bois de cèdre. Une charmille, agrémentée de vases plantés de buis et de lierres, entoure l’ensemble. À l’est, les monumentales Caryatides de Jean Goujon sont visibles. Ces Caryatides, représentant Pallas et Cybèle, ainsi que les Atlantes, illustrant Hercule et Apollon, qui ornaient autrefois la façade du château, ont été réunis à l’arrière du labyrinthe.

GALERIE DES ATTELAGES

La Galerie des Attelages, abritée dans la grande étable de la Ferme datant du XVIème siècle, expose un ensemble rare de voitures hippomobiles, qu’elles soient nobles ou rurales. Parmi celles-ci, on trouve des modèles typiquement français comme le Break et le Tonneau, ainsi que des modèles d’origine anglaise comme le Tilbury. Ces voitures font partie d’un patrimoine que nous nous efforçons de préserver.

Qu’elles soient destinées à un usage aristocratique ou rural, ces voitures étaient principalement utilisées au XIXème siècle et peuvent encore être parfois utilisées dans nos campagnes.

FERME DU XVIEME du Château de Chenonceau

La ferme, un magnifique ensemble architectural du XVIème siècle, qui inclut les écuries autrefois utilisées par Catherine de Médicis, est située juste à côté du potager. Au cœur de ce bâtiment se trouve l’atelier floral, où deux fleuristes travaillent toute l’année.

La mise en fleurs de chaque pièce du château est une partie essentielle du charme de Chenonceau, et elle est assurée quotidiennement. Des fleurs fraîches et des feux de cheminée en hiver illustrent l’attention constante portée par le château à l’accueil de ses visiteurs comme des hôtes.

POTAGER DES FLEURS

Le potager, ouvert à la visite, est un lieu idéal pour flâner. Il est divisé en douze carrés bordés de pommiers et de rosiers tige Queen Elisabeth, sur plus d’un hectare. Une équipe d’une dizaine de jardiniers y cultive une grande variété de fleurs à couper, nécessaires à la décoration florale du château, ainsi que plus de 400 rosiers. Les visiteurs peuvent également découvrir de nombreuses variétés de légumes et de plantes, ainsi que des fleurs remarquables telles que les tubéreuses et les agapanthes.

Deux serres anciennes sont utilisées pour la culture des bulbes de jacinthes, d’amaryllis, de narcisses et de tulipes, ainsi que pour la plantation de semis. Les oiseaux et les animaux du parc apprécient également la proximité des ânes de Chenonceau.

L’ORANGERIE SALON DE THE

Située en face du Jardin Vert et initialement conçue pour abriter les orangers et les citronniers pendant l’hiver, l’Orangerie est aujourd’hui un restaurant gastronomique. Lorsqu’elle épousa Henri II, Catherine de Médicis apporta également à la gastronomie française une magnifique richesse en fusionnant les cuisines italienne et française. Au XVIIIe siècle, les principes de Jean-Jacques Rousseau, qui prônait déjà la consommation de produits locaux selon les saisons, ont inspiré Madame Dupin, une brillante hôtesse à Chenonceau. Depuis la Renaissance et ses fêtes somptueuses, l’art de recevoir, la grande cuisine et le raffinement font partie de la tradition à Chenonceau.

Le restaurant gastronomique de l’Orangerie perpétue cet esprit et accueille cette année son nouveau chef, formé chez Georges Blanc et Bernard Loiseau. Depuis le XVIe siècle, les vignobles entourant le parc produisent un vin renommé de nos jours. Des dégustations de la nouvelle AOC « Touraine-Chenonceaux » sont proposées dans la cave historique des Dômes. Les restaurants et salon de thé du château sont ouverts de mi-mars à mi-novembre. L’acquittement du droit d’entrée est obligatoire pour accéder aux restaurants.

LES LIENS VERS LES PHOTOS du Château de Chenonceau

J126 – LE CHATEAU DE CHENONCEAU

VIDEOS sur le Château de chenonceau

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La Cuisine Française

LA TABLE DU 36 SAINT AIGNAN

Le choix de la restauration à Saint-Aignan est relativement limité. Beaucoup de restaurants ne sont pas ouverts à cette saison, où ferment le midi en semaine.
Notre première expérience en arrivant illustre parfaitement la problématique.
L’Embarcadère, le long du cher est ouvert mais ne propose qu’un plat du jour (14€ pour entrée plat et dessert sans boissons) et pas de carte. Avec un choix assez limité (andouillette ou petit salé aux lentilles), ce qui n’est pas du goût de tous et des enfants en particulier. Le restaurant est surtout fréquenté par les travailleurs du coin. Les plats sont donc simples mais bons
Le restaurant YASUNI à l’intérieur du parc animalier est pratiquement le seul ouvert dans le parc, à l’exception des traditionnelles ventes à emporter et snacks. Il propose un buffet à volonté au prix exorbitant de 24 € hors boissons y compris pour les enfants de plus de 10 ans. Un buffet varié mais qui n’offre rien d’exceptionnel. Le prix ne se justifie pas non plus pou un décor qui reste plus proche de la cantine que d’un restaurant de parc
La Table du 36 est certainement la meilleure option; Un restaurant avec un accueil soigné et une décoration très agréable. Un menu plat du jour à 15 € entrée plat et dessert mais avec des plats bien mieux réalisés et très bien servis. a noter la présence d’une carte complète avec des plats très copieux (voir le tartare de boeuf)
Pour les courses du soir, un SUPER U est ouvert sur la route du parc et propose un choix très varié : boucherie traditionnelle, poissonnerie, charcuterie. Carburant disponible également à prix correct 1.87 € le gasoil

 

Nous avons trouvé que le restaurant était assez animé pour un jeudi midi, au point que nous avons presque été refusés… Mais nous tenons à féliciter l’équipe qui nous a trouvé une table. Concernant les plats, le menu du jour était plutôt agréable et à un prix très abordable, mais la carte proposait des prix beaucoup plus élevés. C’est dommage. Le pavé de saumon à 25 € nous a semblé vraiment cher pour ce qui était proposé. Les hamburgers étaient plus accessibles, mais leur prix restait dissuasif. La salle était assez bruyante.

LES LOGEMENTS

FRANCE- BEAUVAL – LES HAMEAUX DE BEAUVAL

DIRECT – 420 € POUR 3 NUITS –

Cette option présente l’avantage d’offrir une légère réduction sur le prix d’entrée du parc du zoo de Beauval, ainsi que la possibilité d’effectuer quatre visites consécutives dans le parc.

L’appartement est bien situé en ville, à environ 2 ou 3 km du parc. Bien qu’une voiture soit nécessaire, un parking gratuit est disponible.

Le parking est sécurisé par une grille fermée avec un code d’accès.

L’appartement, situé au 1er étage, est spacieux, fonctionnel et bien chauffé.

Il dispose de deux chambres spacieuses, l’une avec un lit double et l’autre avec deux lits simples. La literie est confortable.

La salle de bains est bien équipée avec une douche, une baignoire et un lavabo à une vasque.

La cuisine est équipée d’un grand réfrigérateur-congélateur et de tout le nécessaire pour préparer un bon repas. Cependant, il pourrait y avoir un peu plus de variété de verres.

Le salon est spacieux, avec une table pour accueillir quatre personnes sans problème. Cependant, le canapé et les fauteuils sont très inconfortables et mériteraient d’être remplacés.

Le WIFI est très instable et n’était pas disponible les deux premiers jours. Il semble y avoir un problème connu, ce qui n’a pas arrangé nos affaires étant donné l’absence d’un réseau 4G fiable dans la région.

FRANCE- VIVONNE – BELLE MAISON AU CALME

BOOKING- 225.99 € POUR 3 NUITS – ACOMPTE 0 €

Nous avons trouvé une charmante maison individuelle pour notre séjour, récemment construite et spacieuse, offrant tout le confort nécessaire. Dès notre arrivée, nous avons été accueillis par un hôte très sympathique, prêt à nous donner de précieux conseils sur les endroits à visiter dans les environs.

La maison est équipée d’une magnifique cuisine où nous avons pu trouver de nombreux produits à disposition, même si certains étaient un peu périmés. Le salon, avec sa grande télévision et son billard, était parfait pour se détendre en fin de journée. Sans oublier la terrasse aménagée, idéale pour profiter des repas en plein air grâce à son barbecue.

Située dans une rue calme en impasse, nous n’avons eu aucun souci pour garer notre véhicule juste devant la maison. De plus, sa localisation était idéale pour explorer la région, avec le Futuroscope à seulement 30 minutes et le centre-ville de Toulouse à 20 minutes.

Nous avons passé un séjour des plus agréables et nous recommandons vivement cette maison à tous ceux qui souhaitent découvrir la région dans un cadre confortable et accueillant. 

NOTE D’APPRECIATION 4.037/5

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