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Les Wolofs – MAURITANIE SENEGAL GAMBIE

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Les ethnies du Sénégal les plus importantes en nombre sont: les Wolofs, suivi des Lébous, puis des Peuls, Toucouleurs, Séréres, Diolas, Mandingues et enfin Bassaris. Ces peuples vivent aujourd’hui en parfaite harmonie et il est de plus en plus fréquent de voir des mariages inter-ethniques.
Ils ont su préserver leurs traditions et certains ont parfois fait le choix de rester dans leurs régions d’origines, malgré des conditions de vies parfois mises à rudes épreuves.

Les Wolofs constituent une ethnie d’Afrique de l’Ouest vivant principalement au Sénégal d’où ils sont originaires et représentent la majorité de la population Ils sont aussi présents en Mauritanie En Afrique, ils ont souvent émigré dans la sous-région notamment en Gambie, au Mali, en Côte d´Ivoire, au Gabon, en Europe et en Amérique du Nord, où la diaspora sénégalaise est bien implantée.

Leur langue est le wolof. Ils sont presque tous musulmans.

Les Ethnies Wolof

Les wolofs à eux seuls plus de 42 % de la population sénégalaise et arrivent en troisième position en Gambie avec 16% des habitants. ils représentent 9 % de la population mauritanienne. Ils sont aussi présents au Mali, en Europe et en Amérique du Nord, où la diaspora est bien implantée.

Les ancêtres des Wolofs sont originaires de la vallée du Nil (l’actuelle Égypte-Nubie). Plus récemment, les Wolofs habitaient le Tekrour, Royaume du Ghana situé dans la vallée du fleuve Sénégal. Le delta du fleuve Sénégal a toujours été le berceau de la culture wolof. Les Wolofs ont d’abord cohabité avec les Berbères dans le Sud-Est de la Mauritanie, mais aussi avec les Peuls, des groupes mandingues, des Soninkés et des Sérères. Tous ces groupes de noirs étaient appelés Bafours par les Berbères. À l’époque de l’Empire du Ghana, les Wolofs étaient de religion “traditionnelle”. Ils habitaient le Tekrou, royaume vassal du Ghana situé dans la vallée du fleuve Sénégal et l’un des grands foyers culturels des Toucouleurs. La tradition orale confirme que le berceau de la culture wolof fut le delta du fleuve Sénégal au Waalo où régna l’ancêtre mythique des Wolofs, Ndiadiane Ndiaye.

Religion

Cette ethnie du Sénégal est essentiellement musulmane et elle est composée de différentes confréries qui sont propres au Sénégal. La religion traditionnelle africaine reste cependant bien présente chez les Lébous. La société wolof est patrilinéaire depuis leur adhésion à la religion musulmane qui est récente fin du XIXème siècle, précédemment, elle était matrilinéaire. Dans la société wolof d’aujourd’hui, la femme est respectée et honorée. L’islam pratiqué est un islam libre.

On peut estimer qu’elle remonte à la fin du XIXème siècle. En effet, ils adhèrent aux confréries soufies, une tradition et une initiation qui constituent le coeur de leur tradition islamique. Ce sont des communautés de personnes suivant un chemin spirituel sous les conseils d’un maître (shaykh). Les membres de cette confrérie sui-vent cette voie en vivant “normalement”, il n’y a pas de célibat ni de vie monastique exigés.
Cependant, il existe également des groupes chrétiens, très minoritaires, et d’autres qui sont encore de religion traditionnelle. Ces cavaliers rebelles qui refusent de se plier à l’islam ou au christianisme sont appelés Tiédos, ils pratiquent le totémisme, le matriarcat, l’hommage aux ancêtres, mais reconnaissent l’existence d’un Dieu unique et créateur.
La tradition africaine reste très vivace, et les talismans (objets magiques qui porteraient des vertus occultes attirant des influences bénéfiques) sont fréquemment arborés, en protection contre les djinns (esprit malfaisant). La religion “traditionnelle” d’origine, a davantage été conservée chez les Lébous, qui eux l’ont adaptée avec l’islam.

Leur langue est le wolof. Elle appartient au groupe Nigéro-congolais, branche des langues atlantiques. Ils ont réussi à imposer leur langue comme une langue nationale. Cette langue, qui est aussi parlée en Gambie et en Mauritanie, connaît une expansion culturelle qui tient en partie à son unité.

Structure sociale  des Wolofs

La structure sociale traditionnelle des Wolofs ressemble à celle des ethnies Toucouleurs, Mandingues et Sérères : c’était une société de castes, mais qui disparait grâce aux brassages interethniques, à l’éveil culturel et éducatif de la population. On retrouve les “ Geer ” au sommet de cette pyramide qui sont les aristocrates. En dessous, il y’a les “Nool” qui étaient considérés comme les bouffons de la cour. Au plus bas de l’échelle, il y’a les “Diam” qui sont les serviteurs.

Bien que l’on reconnaisse toujours le niveau social d’un wolof par son nom, aujourd’hui ce système de castes n’est plus réellement présent dans les pratiques quotidiennes.

Les Wolofs vivent depuis toujours de l’agriculture. Ils cultivent traditionnellement le mil qui était la base de l’alimentation, le manioc, le haricot, le coton, le melon, la pastèque, les courges, l’arachide et d’autres cultures sahéliennes. L’élevage est leur deuxième activité. Traditionnellement, ils confient leurs troupeaux de vaches aux Peuls.

L’élevage est leur deuxième activité. Ils sont les propriétaires de troupeaux de vaches qu’ils confient à leurs cousins Peuls, experts en élevage de bovidés. Les Wolofs pratiquent aussi la pêche et sont également réputés pour leur sens du commerce. Vous les rencontrerez souvent dans les grandes villes et sur les marchés lors d’un voyage au Sénégal.

La société Wolof est polyvalente et diverse. Chaque sous groupe fabrique les objets nécessaires à la vie quotidienne. L’artisanat est très développé et beaucoup d’historiens leur conférent une intelligence sociale, toutefois, peu d’objet artisanaux wolofs n’ont réussi à rester parmi les objets recherchés par les collectionneurs.

Distribution géographique  des Wolofs

Implantation historique des populations wolof.

La plupart des Wolofs vivent au Sénégal où ils occupent les provinces historiques du Djolof, du Cayor, du Ndiambour, du Baol, du Waalo, du Fouta et du Saloum, ainsi que la presqu’île du Cap-Vert. Leur nombre est en constante progression. Ils étaient 430 349 (33%) selon des estimations de 1925,60 ans plus tard ils faisaient 36% de la population. En 2011, ils étaient 43.3% de la population sénégalaise7.

Les autres Wolofs sont surtout présents dans la sous-région en Mauritanie, en Gambie, au Mali et souvent en Côte d’Ivoire et au Gabon.

On les trouve aussi dans le reste du monde où l’immigration wolof s’est déployée : la France où la diaspora sénégalaise est concentrée dans la région parisienne, l’Italie où il y a de très importantes communautés, notamment à travers le système migratoire de la confrérie des Mourides, et aux États-Unis notamment.

LES PATRONYMES  des Wolofs

Les noms les plus portés chez les Wolofs sont : Ndiaye, Diop, Fall,
Diagne, Dièye, Guèye, Mbaye, Mbengue, Thiam, Dieng, Seck, Mbacké, Beye, Mbow, Lô, Samb, Boye, Ndaw, Wade, Ndiouck, Mbodj, Leye, Gaye, Diaw, Niang, Niasse, Péne, Kassé, Mboup, Gaye… On en compte plus d’une centaine.

LES VALEURS ET TRADITIONS des Wolofs

L’esprit d’ouverture des Wolofs a permis au Sénégal de construire un État-Nation sans ethnicisme ni tensions interethniques.

Les Wolofs ont également comme principe traditionnel ce qu’ils appellent le jom. Le jom représente les valeurs11 de courage, respect des anciens, de modestie, générosité, de contrôle de soi, d’honneur, que chaque Wolof s’efforce de respecter chaque jour. Il y a également la teranga qui représente la capacité à accueillir les étrangers avec respect, tout faire pour que le visiteur garde un souvenir inoubliable de sa visite.

La société wolof est de type patrilinéaire, depuis leur islamisation, avant cela elle était matrilinéaire.
Il existe deux branches familiales, la paternelle appelée Guegno, et la maternelle Meen. Pour les wolofs, si c’est du lignage Guegno, que l’on hérite du nom de famille Sant, lié à un animal totem, et de la condition sociale (Caste), c’est du lignage Meen, que l’on reçoit le caractère Jiko, le sang Deret, la chair Soox, et l’esprit Xel. Les pouvoirs mystiques ndëmm sont transmis par la mère. Les classes d’âge jouaient un rôle important dans la structure sociale ; chaque classe avait ses rites d’initiation et ses interdits. Dans la famille wolof, le respect envers les aînés, et les plus âgés que soi est primordial. Avec l’islam le rôle de l’homme dans la société a pris plus d’importance. Avant la femme avait plus de pouvoir de décision. Mais aujourd’hui chez les Wolofs, comme dans beaucoup de sociétés africaines, la femme est tout de même respectée et honorée, et l’islam qu’elle pratique est un islam libre. Dans la société wolof, la parenté à plaisanterie, ou cousinage, concerne surtout les noms patronymiques, par exemple entre les Niang et les Dieng, ou bien les Wade et les Mbaye, etc. Les Wolofs appellent cela le kal.

Traditionnellement, les femmes wolofs se tatouaient les gencives pour faire ressortir la blancheur de leurs dents. Elles utilisaient le henné pour les mains et les pieds et le khol pour les yeux. Elles attachent sur leur tête un foulard (en wolof moussor), ou mettent le voile, et s’habillent avec différents pagnes et boubous traditionnellement bleu indigo, mais parfois très colorés avec différents motifs. Elles portent aussi bien les tuniques que les boubous (le mot dérive du wolof mboubb). Les coiffures sont très variées, parfois très hautes, et fréquemment des cauris sont attachés dessus ainsi que des pièces de monnaie et de bijoux en or ou en argent selon les moyens. Les femmes âgées coiffent généralement leurs cheveux en un simple chignon, ou tressés de façon très simple mais ne font jamais tête nue. Les femmes portent d’imposantes boucles en or ou argent aux oreilles, des rangées de perles autour des reins (en wolof « dial-diali » ou « fer »), des colliers d’or ou d’argent autour du cou ainsi qu’une sorte de portefeuille en cuir ouvragé également porté autour du cou parfois décoré d’or ou d’argent appelé nafa ou makhtoum aussi bien porté par les hommes que par les femmes et qui avait la même fonction que les sacs à main modernes. Traditionnellement, lorsqu’une femme devient mère pour la première fois, elle ajoute un bracelet d’argent à sa parure.

Les hommes du peuple portent souvent un pantalon bouffant, avec un boubou par-dessus ils portaient aussi une large ceinture de cuir par-dessus leur boubou et chaussaient des sandales ou des babouches. Chez les aristocrates et les classes aisées la tenue était plus compliquée : le boubou était richement brodé et on chaussait des bottes en cuir ouvragé, ils portaient également une cape par-dessus le boubou et un sabre accroché à la ceinture. Les couvre-chefs masculins ont évolué selon les périodes. Lorsqu’ils étaient encore de religion tiédo, les hommes portaient leurs cheveux tressés et parés de bijoux. Les hommes de l’aristocratie wolof arboraient différentes coiffures en fines tresses, comme le font les Baye Fall aujourd’hui. David Boilat réalisa de nombreuses planches décrivant de telles coiffures. Plus tard, l’usage des turbans se répandit, et aujourd’hui, les Wolofs arborent plus fréquemment des bonnets rouges, blancs ou noirs. Leur forme est plus souvent ronde ou carrée, également le chapeau conique, forme que portent plus généralement les Peuls et Sérères.

L’ESTHÉTISME CHEZ LES Wolofs

Dans le pays, les femmes sont vêtues de pagnes, le plus souvent de couleur bleue indigo. Elles arborent des coiffures variées et très hautes, entremêlées de cauries (une variété de coquillage), souvent ornées de bijoux, de monnaie d’or et d’argent… Des détails qui dépendent évidemment des moyens de chacune. Dernière coquetterie : elles se tatouent les lèvres supérieures afin de faire ressortir leurs dents blanches.
Les hommes du peuple eux, portent souvent un pantalon bouffant avec un boubou par dessus, entouré d’une large ceinture en cuir, et chaussent des babouches ou des sandales. Quant à leurs coiffures, elle ont évolué selon les périodes. Lorsqu’ils étaient de religion tiédo, une croyance traditionnelle issue d’anciens royaumes Sénégalais, leurs cheveux étaient tressés et parés de bijoux. Les hommes issus de l’aristocratie wolof, eux, arboraient toutes sortes de coiffures en fines tresses.

Une culture riche, un peuple fascinant et rempli de sagesse.
Nous conclurons sur ces quelques proverbes wolof :
“Lu la mar mayul, màtt du la komay”., “ce que lécher ne peut donner, mordre ne le donne pas”.
“Yàlla, yàlla, bey sa tool”, “Invoquer Allah ne te dispense pas de cultiver ton champ”.

 

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