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L’Ethnie Sérère – SENEGAL

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Les Sérère (ou « Serer », « Sereer », « Serere » et « Seereer » ) sont un peuple d’Afrique de l’Ouest, surtout présent au centre-ouest du Sénégal, du sud de la région de Dakar jusqu’à la frontière gambienne.

Ils forment, en nombre, la troisième ethnie du Sénégal, après les Wolofs et les Peuls ; environ un Sénégalais sur six est d’origine sérère. Quelques groupes sérères sont également présents en Gambie et en Mauritanie. Les Sérères constituent l’une des plus anciennes populations de la Sénégambie

Selon des sources historiques et archéologiques, il est convenu que les Sérères occupent toutes les régions du Sénégal (y compris la région de Sénégambie). Ils figurent parmi les plus anciens habitants de la région de Sénégambie. Comme d’autres cultures, les Sérères ont aussi une culture de nommer les choses qu’ils ont créées à partir de rien, et qui s’étend à des noms de lieux. Plusieurs site de Sénégambie, comme Diamniadio, Diokoul, etc. portent encore des noms sérères.

La préhistoire et l’histoire ancienne des Sérères a été abondamment étudiée et documentée au fil des ans. La majeure partie des données provient de découvertes archéologiques et de la tradition enracinée dans la religion sérère.

Plusieurs vestiges se rapportant à la préhistoire et à l’histoire ancienne ont été trouvés dans les pays sérères. La plupart d’entre eux donnent des informations sur les origines des familles, les villages et les royaumes. Certains comportent de l’or, de l’argent et des métaux Des mégalithes de latérite sculptés et dressés en structures circulaires ont également été découverts

Traditionnellement, les Sérères sont des pêcheurs et des agriculteurs qui font accessoirement de l’élevage. Ils sont aussi propriétaires de terres, sur lesquelles ils veillent jalousement. Aujourd’hui, les Sérères exercent leurs activités professionnelles dans des secteurs d’activités aussi variés que la politique, le commerce, la médecine, la musique, le sport ou la littérature

Dans les années 1950, à la fin du régime colonial, les experts français critiquent les modèles ouolof et mouride, jugés trop destructeurs pour les sols agricoles, et proposent, en modèle de référence d’agriculture intensive vertueuse, l’agriculture sérère

Les Sérères du Cayor – présents dans la province du Diander – et ceux du Baol sont les Safen, les Ndut, les Laalaa et les Nones. Ceux du Sine-Saloum sont les Sérères Sine. Les Sérères Niominka pratiquent la pêche dans le delta du Saloum.

La société sérère était stratifiée en castes.

La famille royale se situait au sommet de la hiérarchie. Généralement, un prince ne peut devenir un roi (« Maad », aussi : Maad a Sinig et Maad Saloum, roi du Sine et du Saloum, respectivement) que s’il est en mesure de justifier d’une ascendance royale à la fois sur ses lignées maternelle et paternelle. Autrement dit, il doit être un membre de la dynastie régnant Guelwar maternelle et un membre de l’ancien Sérères paternelle clans nobles (par exemple Diouf, Faye, etc.) Ces princes étaient appelés pino maad qui signifie « fils de rois ».

Il y a ensuite les cavaliers.

Après les cavaliers viennent les hommes libres qu’on appelle diambours, puis les badolos, que l’on définit comme ceux qui ne possèdent personne et que personne ne possède.

Il y a des castes typiquement sérères comme les law qui sont des bouffons, les sagnite qui sont des bouffons grossiers et les naar no maad (aussi bissit – clown) ou maures du roi.

Les griots sont la mémoire de la société et sont aussi les tisserands.

Pour les forgerons, même s’il y en a parmi eux des Sérères, ils sont en majorité des Wolofs, beaucoup d’entre eux étant parfois d’ascendance Toucouleur, ce sont les nyenyo. D’ailleurs chez les Sérères, il arrive qu’on utilise le mot « forgeron » pour désigner un Wolof.

Les woudés, qui travaillent le cuir, et les potiers sont de la caste des nyenyo. Quant aux laobés, artisans du bois, ce sont des Peuls.

Au bas de l’échelle se trouvent ceux qu’on possède, les captifs, on les appelle fad (essentiellement capturé par des guerres).

À l’origine, le lamane – et sa famille – se situait au sommet de la hiérarchie. Maître de la terre, il était assisté par les chefs de village. Il n’y avait pas de caste d’artisans, car chaque famille produisait ses propres produits artisanaux. On pouvait donc considérer que la société sérère était égalitaire.

Culture et tradition

Par rapport aux autres ethnies sénégalaises, la société sérère se distingue par son originalité, à la manière des Diolas.

Costumes et coiffures

Les hommes sérères, étaient bardés de talismans, et ils portaient le chapeau conique. Pendant la période des labeurs ils s’habillaient d’habits sobres pouvant aller jusqu’aux haillons, leurs habits de fête restent le tiawali ou Naff (Serr en wolof :pagne tissé). Ce dernier est généralement tissé par les hommes Sérères. Il est censé porter chance à ceux qui le portent. Les mariages sont généralement arrangés.

Les hommes sérères portaient autrefois les cheveux tressés, des coiffures totémiques, liées aux totems de chaque clan. Durant la période qui précédait la circoncision, les jeunes garçons portaient le ndjumbal, une coiffure de tresses. L’expansion de l’islam a fait disparaître ces pratiques en Sénégambie, à la première moitié du xxe siècle.

Les femmes étaient vêtues d’un pagne et d’un boubou bleu indigo à rayures noires, ainsi que d’un foulard noué sur la tête de façon artistique, le Kool (moussor en wolof) , avec des coiffures complexes. Elles se paraient de différents bijoux d’or ou d’argent, ainsi que de pièces de monnaie qu’elles attachaient à leurs cheveux. Elles avaient également des anneaux d’or ou d’argent aux chevilles. Elles avaient les lèvres et les gencives tatouées. Ce sont les femmes peules Laobés qui pratiquaient le tatouage aux jeunes femmes sérères vers l’âge de 15 ans.

Alimentation

La nourriture principale des Sérères est le Saathie (chereh en wolof, lathiri en poular ), c’est-à-dire la semoule de mil cuite à la vapeur. Ils en contrôlent toutes les étapes, de la production à la préparation. D’autres groupes ethniques, ou les Sérères eux-mêmes, l’achètent généralement aux femmes sérères sur les marchés, ou leur demandent de le préparer à l’occasion des grands évènements. Le Saathie peut s’accommoder de différentes manières. Il peut être consommé avec du lait fermenté ou de la crème et du sucre en guise de céréales au petit-déjeuner ou être préparé exactement comme un couscous classique.

Habitat traditionnel

Les cases sérères sont rondes ou carrées et très spacieuses.

Fêtes et cérémonies

Le jour de repos chez les Sérères est le lundi, mais certaines activités culturelles sont aussi prohibées le jeudi. Chez les Sérères les cérémonies traditionnelles sont nombreuses (voir aussi religion sérère) :

  • le ndut, célébration de l’initiation qui marque le passage à l’âge adulte, après la circoncision des garçons ;
  • le mariage qui comprend le ndut des femmes ;
  • le mboye, les funérailles ; lorsqu’un ancien meurt, on bat le gamba sacré, une grosse calebasse creusée d’une petite ouverture. Suivent les insignes funéraires traditionnels qui accompagneront le défunt dans l’au-delà;
  • le khoy, est la cérémonie annuelle des grands maîtres spirituels (Saltigué) ;
  • le Ndiom ,cérémonie de lutte, où plusieurs lutteurs se réunissent en général après les récoltes ;
  • le Nguèl, célébré la veille ou le lendemain des èvènements heureux comme le mariage

Les Sérères sont à l’origine de la lutte sénégalaise.

Musique

La diva sérère Yandé Codou Sène, qui était la griotte de l’ancien président Senghor, était versée dans le tassu. La plupart des artistes sénégalais et gambiens l’utilisent dans leurs chansons, même parmi la jeune génération, comme Baay Bia. La légende de la musique sénégalaise Youssou N’Dour, qui est aussi un Sérère, utilise le tassu dans plusieurs de ses chansons

Parenté à plaisanterie (kalir)

Les Sérères et les Toucouleurs sont unis par un lien de cousinage appelé parenté à plaisanterie, qui leur permet de se critiquer, mais les oblige aussi à l’entraide et au respect mutuel. Les Sérères appellent ce lien de cousinage le kalir, ou massir. Ce lien est dû au fait que les Sérères sont apparentés aux Toucouleurs, à travers un lien relativement ancien. Plusieurs légendes expliquent ce cousinage. Les Sérères entretiennent également le même lien de cousinage avec les Diolas de Casamance avec qui ils ont également une parenté très ancienne. Chez les Sérères ce même type de lien existe entre les patronymes, par exemple entre les Diouf et les Faye.

Données démographiques

On trouve les Sérères surtout au Sénégal (dans les anciennes régions du Baol, du Sine, du Saloum) et en Gambie, qui a été une colonie du Royaume du Saloum. Beaucoup vivent à l’étranger.

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