Louxor Coeur de l’ EGYPTE antique **
Nous quittons les pyramides avec des souvenirs gravés dans nos esprits, puis nous récupérons nos effets personnels à l’hôtel. Après avoir réglé les derniers détails de notre séjour, nous nous dirigeons vers l’aéroport pour prendre notre vol à destination de Louxor. L’excitation monte à l’idée de découvrir les merveilles de cette ville légendaire, berceau de la Vallée des Rois et des trésors pharaoniques. Le voyage en avion nous transporte au cœur de l’Égypte ancienne, nous préparant à explorer un nouvel écrin de l’histoire fascinante qui nous attend.
Louxor, ancienne Thèbes, est imprégnée de mythes et d’histoires qui fascinent les voyageurs depuis des millénaires. Au fil du temps, cette ville a été le théâtre de nombreux récits et aventures, accueillant des visiteurs aussi prestigieux que l’empereur Hadrien ou les savants de Bonaparte. C’est ici, à Louxor, que se sont déroulés certains des moments les plus emblématiques de l’histoire de l’Égypte ancienne.
Ancienne capitale du 4e nome de Haute-Égypte, Louxor a connu son apogée pendant le Moyen Empire, sous le règne de Montouhotep II, qui acheva la réunification du pays après des décennies de guerre. Durant le Nouvel Empire, Louxor devint une capitale prospère et un centre religieux majeur, embellie par des pharaons tels que Thoutmosis III, Hatchepsout et Ramsès II, qui ont édifié des temples grandioses.
À Louxor, le panthéon égyptien prend vie. Les dieux anciens étaient vénérés avec une ferveur intense, et les temples ainsi que les obélisques érigés en leur honneur témoignent de la grandeur de cette civilisation antique. Pharaon, considéré comme le successeur d’Osiris, était vénéré comme un demi-dieu, tandis que les temples et les tombeaux élaborés servaient à honorer les âmes des défunts et des divinités.
Aujourd’hui, les visiteurs peuvent explorer la magie de Louxor en découvrant ses temples majestueux et ses tombes royales. Les tombes des Vallées des Nobles et des Artisans offrent également un aperçu de la vie quotidienne de l’Égypte ancienne, avec des fresques évocatrices qui capturent l’essence de cette époque fascinante.
En dehors des sites historiques, la campagne verdoyante qui entoure Louxor dévoile la vie rurale égyptienne, avec ses palmiers chargés de dattes, ses canaux d’irrigation, et ses ânes transportant des sacs de fourrage. Cependant, cette atmosphère paisible peut parfois être perturbée par les sollicitations des vendeurs locaux, mettant à l’épreuve la patience des visiteurs.
Louxor, avec son riche passé et son ambiance envoûtante, continue de captiver les voyageurs du monde entier, offrant un aperçu unique de l’histoire et de la culture de l’Égypte ancienne.
LOUXOR – La Vallée des Reines
Après notre délicieux petit déjeuner, nous partons pour notre première journée à Louxor, consacrée à l’exploration de la grandiose Vallée des Reines. Nichée sur la rive ouest du Nil, à quelques kilomètres de Louxor, cette nécropole se distingue par son cadre spectaculaire de montagnes arides et désertiques. Elle constitue l’équivalent féminin de la célèbre Vallée des Rois, abritant les sépultures de nombreuses reines, princesses et dignitaires de l’Égypte antique.
À l’entrée du site, nous réglons les billets d’accès, sans oublier les pourboires ou « bakchich », qui semblent inévitables ici. Une légère déception nous attend : la tombe de Néfertari, l’un des joyaux de la vallée et l’une des plus belles tombes de l’Égypte ancienne, est fermée pour travaux depuis mars. Nous aurions tant aimé admirer ses somptueuses fresques colorées et son architecture sophistiquée, mais cette visite devra malheureusement attendre.
Malgré cette absence, nous découvrons avec fascination d’autres tombes magnifiquement décorées, telles que celles de Titi, Khaaemouaset, et Amonherkhépeshef. Les fresques vibrantes de ces sépultures représentent la vie après la mort, les rituels funéraires et les hymnes dédiés aux divinités égyptiennes. Chaque peinture murale, avec ses couleurs éclatantes et ses détails minutieux, nous plonge dans la mythologie et la spiritualité de l’Égypte ancienne, offrant un aperçu captivant de la vie quotidienne à l’époque pharaonique.
La Vallée des Reines nous offre une occasion unique de plonger dans l’histoire des femmes de la royauté égyptienne et de découvrir la profondeur de l’art et de la spiritualité de cette civilisation millénaire, le tout dans un cadre mystique et majestueux. À chaque pas, notre compréhension de la culture égyptienne s’enrichit, et nous repartons avec des souvenirs inoubliables de cette exploration fascinante.
LES SCULPTEURS DE PIERRE
Les sculpteurs de pierre de la Vallée des Reines à Louxor étaient des artisans d’une habileté exceptionnelle, jouant un rôle crucial dans la création des tombes royales. Leur travail consistait à façonner les sépultures des reines, princes et hauts dignitaires, transformant la roche brute en sanctuaires majestueux dédiés à l’au-delà.
Ces artisans, souvent issus de familles de sculpteurs, travaillaient en équipe sous la direction de maîtres d’œuvre expérimentés. La réalisation d’une tombe nécessitait des années de travail et une coordination minutieuse entre les tailleurs de pierre, les peintres et les orfèvres. Ils sculptaient minutieusement les murs, les plafonds et les piliers, créant des espaces harmonieux qui serviraient de repos éternel pour leurs illustres occupants.
Les sculpteurs de la Vallée des Reines employaient des outils simples mais efficaces, tels que des ciseaux en cuivre, des maillets en bois, et des abrasifs pour polir les surfaces. Leur savoir-faire se manifestait dans la précision des lignes, la finesse des bas-reliefs, et la capacité à donner vie aux scènes religieuses et mythologiques.
Leurs œuvres étaient souvent rehaussées par des peintres qui appliquaient des couleurs vives, ajoutant une dimension supplémentaire aux sculptures. Les scènes sculptées sur les murs représentaient des dieux, des rituels funéraires, et des textes sacrés destinés à protéger le défunt dans l’au-delà.
L’habileté de ces sculpteurs ne résidait pas seulement dans leur technique, mais aussi dans leur compréhension des croyances et de l’esthétique de l’époque. Leur art n’était pas seulement décoratif ; il servait une fonction spirituelle en veillant à ce que les âmes des défunts soient guidées et protégées dans l’au-delà.
Aujourd’hui, les tombes qu’ils ont créées demeurent des chefs-d’œuvre intemporels, témoignant de la grandeur de la civilisation égyptienne. La Vallée des Reines, avec ses sculptures délicates et ses fresques colorées, continue de fasciner les visiteurs, rappelant le talent exceptionnel des sculpteurs de pierre de l’Égypte antique.
LES COLOSSES DE MEMNON
En quittant la Vallée des Reines, nous faisons un arrêt rapide aux Colosses de Memnon, deux statues monumentales représentant le pharaon Amenhotep III assis sur son trône. Ces statues imposantes, dominant les champs de canne à sucre, créent un contraste saisissant avec le paysage environnant. Vestiges d’un temple funéraire colossal aujourd’hui disparu, elles témoignent de la grandeur de l’Égypte antique. Autrefois, l’un des colosses produisait un phénomène sonore mystérieux attribué au réchauffement de la pierre par le soleil, un écho qui fascinait les pèlerins et voyageurs de tout horizon.
Ces statues ne sont que l’une des rares parties subsistantes du **Temple des Millions d’Années d’Amenhotep III**, érigé durant les 39 années de règne du roi au XIVe siècle avant J.-C., sur la rive ouest du Nil à Thèbes. Ce temple, dédié à « son père Amon-Rê », était le plus grand de tous les temples funéraires. Sa conception intégrale incluait une salle hypostyle, une cour péristyle, et trois grandes cours en plein air séparées par de vastes pylônes en briques crues, précédés de statues colossales d’Amenhotep III assis.
Malheureusement, vers 1220 avant J.-C., sous le règne de Mérenptah, un violent tremblement de terre frappa la région thébaine, causant des destructions majeures. Les statues monumentales des pylônes s’effondrèrent, les murs et les colonnes se brisèrent, et les statues colossales en quartzite et en granit furent renversées. Seuls les Colosses de Memnon, postés devant le premier pylône, résistèrent à cette catastrophe. Par la suite, les rois qui succédèrent à Mérenptah pillèrent le temple pour réutiliser ses pierres dans d’autres édifices.
Au fil des siècles, les inondations du Nil ensevelirent les restes du temple sous des couches de limon. Aux XIXe siècle, des antiquaires européens exploitèrent le site de Kom el-Hettan, ou « la colline des grès », en emportant des sphinx monumentaux et des statues vers les musées d’Alexandrie et d’Europe. Le site, devenu par la suite agricole, fut recouvert par une végétation dense, et les ruines tombèrent dans l’oubli jusqu’aux premières fouilles scientifiques des années 1950 par le Service des Antiquités et l’Institut suisse d’architecture.
Depuis 1998, le **Projet de Conservation des Colosses de Memnon et du Temple d’Amenhotep III** œuvre à la préservation et la restauration de ce site majestueux. L’équipe, composée de spécialistes égyptiens, européens et arméniens, s’efforce de redresser les statues brisées et de reconstruire les parties éparses du temple. En 2014, plusieurs statues colossales ont été réinstallées, et le projet continue de restaurer les vestiges afin de rendre hommage à la grandeur de ce lieu emblématique de l’Égypte antique.
Bien que le temple d’Amenhotep III ait été largement démantelé et recouvert par l’histoire, les Colosses de Memnon, toujours fiers et stoïques, demeurent un témoignage vibrant de la puissance et de l’ingéniosité des pharaons. Leur présence fascinante et leur histoire légendaire continuent d’attirer les visiteurs, offrant un aperçu émouvant du passé glorieux de Thèbes.
TEMPLE DE KARNAK
TEMPLE DE LOUXOR
Pour notre troisième journée à Louxor, nous profitons d’une matinée de détente à la piscine, une pause bien méritée dans notre aventure égyptienne. L’après-midi, nous poursuivons notre exploration avec la visite du majestueux temple de Louxor, un joyau de l’Égypte antique qui témoigne de la grandeur de cette civilisation fascinante.
MUSEE DE LA MOMIFICATION
L’après-midi, notre exploration débute au musée de la Momification, un lieu fascinant qui dévoile les mystères de l’art ancien de la momification, étape par étape. Inauguré en 1997, ce musée se distingue parmi les sites culturels les plus importants d’Égypte, se classant juste après le célèbre Musée égyptien du Caire et le Musée de Louxor.
Lors de la visite, nous découvrons en détail les 70 jours nécessaires à ce processus complexe, qui commence avec les origines célestes des instruments utilisés et se termine par une plongée dans les réalités sociales des travailleurs qui pratiquaient cette technique. Le musée met en lumière les curiosités de cette pratique ancestrale, offrant un aperçu captivant de l’histoire et de la culture égyptiennes.
Parmi les pièces maîtresses exposées, nous admirons une momie humaine authentique ainsi que des animaux momifiés, témoins précieux de cette pratique religieuse et funéraire essentielle dans l’ancienne civilisation égyptienne. Nous découvrons également la momie et le cercueil du grand prêtre d’Amon-Rê et général de l’armée, Maseharti, fils de Pinedjem Ier de la XXIe dynastie. Ce chef religieux et militaire, figure importante de son époque, repose dans un cercueil richement décoré, symbolisant sa haute position sociale et sa dévotion à Amon-Rê.
Nous découvrons aussi quatre vases canopes en albâtre appartenant à Wahibre Men-Neferu, fils de Psamétique, qui servaient à conserver les viscères du défunt après sa momification. Chaque pot est protégé par l’un des quatre fils d’Horus : Imesti (tête humaine, le foie), Qebehsenuf (tête de faucon, les intestins), Duamutef (tête de chacal, l’estomac), et Hâpi (tête de babouin, les poumons).
L’exposition se poursuit avec la découverte d’un bélier momifié recouvert d’un masque en cartonnage doré, symbole du dieu Khnoum, dont le principal lieu de culte se trouvait à Assouan. Ce bélier, trouvé sur l’île Éléphantine, rappelle le rôle crucial de Khnoum dans la mythologie égyptienne, chargé de façonner le corps humain.
Nous y admirons également la momie d’un singe et celle d’un ibis, symboles du dieu Thot, le dieu de la connaissance et de la sagesse. Le singe et son sarcophage proviennent de la Vallée des Rois, tandis que l’ibis a été trouvé à Saqqarah, illustrant la richesse des pratiques funéraires associées à Thot. Les momies d’un ibis et d’un babouin, placées dans un naos, témoignent de la symbolique funéraire liée à Thot.
L’exposition comprend également deux coffres en bois peint contenant des statues dites « shawabti » ou « ushabtis ». Ces figurines étaient considérées comme des substituts du défunt dans l’au-delà, prêtes à exécuter les corvées à sa place. Le premier coffret, de grande taille, est attribué à Panedjem Ier de la XXIe dynastie, découvert à Deir el-Bahari. Le second appartient à Kha-Hur, un prêtre du dieu Montou, datant de la Basse Époque. Ces coffrets en bois, magnifiquement décorés, révèlent l’importance des croyances funéraires égyptiennes et la manière dont les Égyptiens cherchaient à assurer une existence paisible dans l’au-delà.
LE TEMPLE DE LOUXOR
Après cette immersion dans l’Égypte antique, nous poursuivons notre journée par la visite du majestueux temple de Louxor, un autre joyau de cette civilisation fascinante.
Après la visite très intéressante du Musée de la Momification, où nous avons plongé dans l’art fascinant de la préservation des corps et les rituels liés à l’au-delà, le soleil commence lentement à décliner. Les teintes dorées du crépuscule enveloppent la ville, et il est temps de nous diriger vers le Temple de Louxor.
À notre arrivée, le temple se révèle dans toute sa splendeur, magnifié par les couleurs chatoyantes du coucher de soleil. Les gigantesques colonnes et statues se teintent de nuances orangées et pourpres, créant une atmosphère presque magique. À mesure que le jour cède la place à la nuit, les illuminations prennent le relais, et le temple se pare d’une lumière dorée qui fait ressortir chaque détail des hiéroglyphes et des sculptures.
Les jeux d’ombre et de lumière transforment le lieu en un spectacle à couper le souffle, offrant une vision grandiose et intemporelle de ce chef-d’œuvre de l’Égypte ancienne. Nous déambulons entre les colonnades, admirant les reliefs éclairés qui semblent prendre vie sous les projecteurs, transportés par l’histoire millénaire qui se déploie sous nos yeux.
C’est un moment de pure magie, où le passé se mêle au présent, et où nous ressentons pleinement l’âme et la majesté de Louxor, enveloppés par l’ambiance envoûtante de ce lieu emblématique.
TEMPLE D’HATCHEPSOUT
Nous consacrons notre quatrième journée à Louxor à l’exploration des trésors emblématiques qui nous transportent à travers les âges. Notre première halte nous mène au Temple d’Hatchepsout, un joyau fascinant de l’Égypte ancienne, niché au pied d’une imposante falaise de calcaire. Ce chef-d’œuvre architectural se révèle à nous avec une majesté saisissante dès notre arrivée. La prouesse technique et l’ingéniosité nécessaires pour ériger une telle structure dans un environnement aussi austère suscitent notre admiration. Construit sous le règne de la reine Hatchepsout, le temple, autrefois entouré de jardins luxuriants et de bassins, formait un paysage enchanteur et verdoyant au cœur du désert. L’accès à ce lieu sacré, marqué par une allée majestueuse bordée de sphinx, nous plonge instantanément dans l’aura mystique qui devait envelopper ce site à son apogée.
L’histoire du temple est marquée par de nombreuses vicissitudes. Après la mort d’Hatchepsout, son successeur Thoutmès III ordonna la mutilation des représentations de la reine, tentant de l’effacer de la mémoire collective. Puis, sous le règne d’Aménophis IV et à l’époque chrétienne, le temple subit d’autres transformations et dégradations, servant même de monastère copte pendant un temps. Malgré ces épreuves, les bas-reliefs du temple demeurent étonnamment bien préservés, notamment ceux du niveau intermédiaire qui racontent l’expédition maritime d’Hatchepsout vers le mystérieux pays de Pount. Ces scènes vibrantes nous transportent dans une aventure de commerce et de découverte, illustrant la grandeur et la puissance de l’Égypte antique.
Aujourd’hui, le temple est en cours de restauration, mais il n’a rien perdu de sa capacité à captiver notre imagination. Nous déambulons dans ses nombreuses chapelles, chacune témoignant de la richesse de l’histoire égyptienne. La chapelle dédiée à la déesse Hathor, ornée de motifs de vaches sacrées, rappelle l’importance des divinités dans la vie quotidienne des anciens Égyptiens. La chapelle d’Anubis, avec ses bas-reliefs finement sculptés et ses couleurs étonnamment bien conservées, est une véritable merveille artistique. Nous restons un moment sous le plafond bleu profond constellé d’étoiles jaunes, plongés dans une atmosphère mystique et envoûtante.
La troisième terrasse, récemment restaurée, nous offre une vue impressionnante sur une colonnade de piliers à l’effigie d’Hatchepsout. La salle hypostyle, malgré l’absence de son toit d’origine, conserve une aura de grandeur qui ne nous laisse pas indifférents. Tout près, les vestiges du temple de Mentouhotep Ier et du temple de Thoutmès III, désormais en ruine, nous rappellent que cette région fut un centre de dévotion et de pouvoir durant des siècles, bien avant la construction du temple d’Hatchepsout.
Le complexe du temple était généralement accessible uniquement au roi et aux prêtres chargés d’accomplir les rituels sacrés. La première salle, couverte d’une impressionnante voûte en encorbellement, se distingue comme l’une des plus grandes et majestueuses de tout le temple, témoignant de l’habileté architecturale de l’époque. Chaque année, au début de l’été, le temple accueillait la célébration de la fête de la vallée, un événement durant lequel la barque sacrée d’Amon était transportée depuis Karnak jusqu’à Deir el-Bahari. Ce rituel marquait les derniers épisodes de la liturgie religieuse et se prolongeait tard dans la nuit, enveloppant le temple d’une atmosphère mystique et solennelle.
Durant la troisième période intermédiaire, la terrasse supérieure, y compris le sanctuaire, fut utilisée comme nécropole. Des tombes ont été creusées dans les murs et les terrasses, témoignant de l’importance du lieu comme site funéraire. Cependant, peu de temps après, entre le VIIe et le VIe siècle av. J.-C., le sanctuaire retrouva sa fonction religieuse en abritant à nouveau la barque sacrée. Ce renouveau spirituel souligne l’importance persistante du temple dans la vie religieuse de Thèbes.
Au VIe siècle av. J.-C., la chambre la plus intérieure du sanctuaire fut réaménagée et consacrée au culte de deux personnages déifiés : Imhotep, le célèbre architecte du roi Djéser, et Amenhotep, fils de Hapu, un sage et architecte de la XVIIIe dynastie. Ces figures emblématiques de la sagesse et de la médecine furent vénérées pour leurs connaissances et leur capacité à guérir, faisant du sanctuaire un lieu de prière et de demande de soins. Les pèlerins venaient chercher la bénédiction des deux sages, espérant bénéficier de leur savoir et de leurs pouvoirs curatifs.
Devant l’entrée du sanctuaire, un petit portique fut ajouté, renforçant le caractère sacré de cet espace dédié. À la fin du VIe siècle apr. J.-C., sous les Polésales, le sanctuaire connut une nouvelle transformation, étant utilisé comme sanatorium. Intégré au monastère copte de Saint Phoibamnon, le lieu servit de refuge spirituel et médical, où les moines soignaient les malades en s’appuyant sur les vertus des anciens sages égyptiens. Ce sanatorium attirait des patients de toute la région, perpétuant l’idée d’un lieu de guérison où la spiritualité et la médecine se rejoignaient.
SANCTUAIRE SUPÉRIEUR D’ANUBIS
En 2002, le caveau du sanctuaire supérieur d’Anubis, connu sous le nom de Upper Ansky Sherine, a été temporairement protégé par un volet en bois dans un environnement forestier difficile. Cette protection avait pour but de préserver la structure pendant des travaux d’entretien.
Le sanctuaire repose sur une pente inclinée à 4000 mètres d’altitude, où l’état de la toiture, bien qu’endommagé, reste solide grâce à des réparations minutieuses. Les travaux ont été dirigés par Mieczysław Michicwice, qui en 1994 avait déjà inventé et conçu des directives spécifiques pour la protection et la manutention de ce type de structure, intégrant des technologies modernes pour garantir la sécurité et la préservation du site.
La toiture, de conception spécifique appelée Whatwel, a été étudiée pour faciliter le flux d’air et prévenir les accumulations de phoshal et autres débris. La pente a été ajustée pour s’adapter aux exigences du terrain et minimiser les impacts environnementaux. Les protections incluaient des hauteurs pré-dynamiques et des solutions contre les enfouissements indésirables sous les roches du chantier voisin.
Des sondes de sel ont été installées pour gérer les charges provenant des débris de toit enfouis, mesurant jusqu’à 1,30 mètre de profondeur. Le système de ventilation durable mis en place assure une circulation d’air entre le sommet de la voûte du sanctuaire et la résidence de l’abri, limitant ainsi la condensation, les effets des intempéries et le rayonnement ultraviolet.
La structure de soutien du sanctuaire repose sur des tiges laminées à chaud de 140 mm de haut, espacées de 85 cm, offrant une stabilité remarquable. Ces tiges, appelées Ramos, sont fixées sur des roches du chantier voisin, renforçant la base de la structure et assurant une répartition efficace des charges. Les supports, appelés Jotibaytheads, sont ancrés dans les surfaces murales, garantissant ainsi une solidité face aux éléments et aux forces naturelles.
La toiture est complétée par des poutres nervurées, fournissant un renforcement supplémentaire et soutenant les zones découvertes de la structure. Cette conception sophistiquée permet de préserver l’intégrité du sanctuaire malgré les défis environnementaux et les charges lourdes associées à ce site historique. Des preuves de stabilité ont été assurées avec des simulations testées jusqu’à 120 unités de charge, confirmant la résilience et la sécurité du sanctuaire dans son environnement unique.
Les efforts combinés de conception, de restauration et de protection ont permis au sanctuaire supérieur d’Anubis de demeurer un témoignage intact de l’ingéniosité et de la détermination humaines face à la préservation du patrimoine historique.
Cette visite est une immersion totale dans l’histoire de l’Égypte ancienne, où chaque pierre semble murmurer les récits d’un passé lointain et fascinant. La succession d’évolutions souligne la résilience et l’adaptabilité du temple à travers les âges, où chaque phase de son histoire a laissé une empreinte indélébile sur ses murs sacrés. Aujourd’hui, en arpentant les couloirs et les salles de ce temple unique, on ne peut s’empêcher de ressentir la continuité de ces rites millénaires, et l’héritage d’un site qui, malgré les vicissitudes du temps, continue d’inspirer respect et admiration.
VALLEE DES ROIS
Nous consacrons notre cinquième journée à Louxor à l’exploration de la mythique **Vallée des Rois** ! Pour éviter la foule, nous partons au lever du soleil, et notre décision s’avère judicieuse. La lumière de l’aube enveloppe le paysage d’une douceur particulière, et nous ne résistons pas à capturer quelques clichés de ce moment magique sur le Nil. Le fleuve, encore calme et tranquille à cette heure matinale, reflète les premières lueurs dorées du jour, créant un spectacle envoûtant.
En chemin, nous avons la surprise d’observer des dizaines de montgolfières s’élever dans le ciel. Leurs couleurs vives contrastent magnifiquement avec les teintes pastel de l’horizon, et le spectacle de ces ballons flottant paisiblement au-dessus des terres antiques est saisissant. Les premiers rayons du soleil magnifient cette scène, offrant une vue époustouflante qui semble tout droit sortie d’un rêve. Ces moments précieux ajoutent une touche de magie à notre matinée, marquant un début parfait pour notre visite de l’un des sites les plus emblématiques de l’Égypte ancienne.
Pour notre dernier jour à Louxor, nous réservons notre exploration à l’un des sites les plus emblématiques de l’Égypte ancienne : la Vallée des Rois. Ce lieu, à la fois mystérieux et majestueux, nous plonge directement au cœur de l’histoire des pharaons. Située sur la rive ouest du Nil, cette nécropole royale fut choisie pour abriter les sépultures des plus grands souverains de la période du Nouvel Empire, du XVIe au XIe siècle avant J.-C.
À notre arrivée, nous ressentons immédiatement l’atmosphère solennelle de ce site historique. Nichée au creux de falaises escarpées, la Vallée des Rois abrite les tombes de pharaons légendaires tels que Ramsès II, Amenhotep III et, bien sûr, Toutankhamon. Creusées profondément dans la roche, ces tombes révèlent des trésors d’art et de symbolisme religieux, avec des peintures murales magnifiquement préservées qui racontent les croyances et les rituels funéraires de l’Égypte ancienne.
Nous explorons plusieurs de ces tombes, éblouis par les hiéroglyphes et les fresques qui ornent les murs. Ces œuvres d’art, conçues pour accompagner le pharaon dans l’au-delà, nous offrent un aperçu unique de la vie et des exploits de ces rois défunts. Parmi les tombes visitées, celle de Ramsès VI est particulièrement impressionnante avec ses plafonds étoilés et ses scènes du Livre des Morts. La profondeur des couloirs, la complexité des décors et la sérénité des lieux nous transportent dans un autre monde, celui de l’Égypte ancienne à son apogée.
Bien que la vallée ait été fouillée par des archéologues occidentaux dès le XIXe siècle, elle conserve encore de nombreux mystères. Certaines tombes n’ont pas encore été explorées, et bien que la plupart des trésors aient été transférés dans des musées, l’expérience de parcourir ces sépultures reste fascinante. C’est un véritable voyage dans le temps qui nous permet d’admirer l’art et l’architecture exceptionnels de cette civilisation disparue.
Notre visite ne serait pas complète sans une halte à la tombe de Toutankhamon. Modeste en taille comparée à d’autres, elle dégage néanmoins une aura particulière, renforcée par les légendes entourant sa découverte. En 1922, Howard Carter y découvrit un trésor inestimable, resté intact pendant des millénaires.
En quittant la Vallée des Rois, nous prenons un moment pour contempler le paysage aride qui l’entoure. Ce dernier jour à Louxor, marqué par la visite de cette nécropole royale, restera gravé dans notre mémoire comme un adieu émouvant et inspirant à la grandeur et aux mystères de l’Égypte ancienne.
LIENS VERS LES PHOTOS
J 790 TRANSFERT ET INSTALLATION MAMA AFRICA LOUXOR EGYPTE
J 791 LA VALLEE DES REINES – LOUXOR EGYPTE
J 791 TOMBE DE KHAAEMOUASAT – VALLEE DES REINES – LOUXOR EGYPTE
J 791 TOMBE DE TITI- VALLEE DES REINES – LOUXOR EGYPTE
J 791 TOMBE DE Amon-Her-Khépeshef – VALLEE DES REINES – LOUXOR EGYPTE
J 791 LES SCULPTEURS DE PIERRE- VALLEE DES REINES – LOUXOR EGYPTE
J 791 LES COLOSSES DE MEMNON – LOUXOR EGYPTE
J 792 BALLADE SUR LE NIL AVEC HAMID MAMA AFRICA – LOUXOR EGYPTE
J 792 LE TEMPLE DE KARNAK – LOUXOR EGYPTE
J 792 LA SALLE HYPOSTYLE – LE TEMPLE DE KARNAK – LOUXOR EGYPTE
J 792 DU 3EME AU 9 EME PYLONE – LE TEMPLE DE KARNAK – LOUXOR EGYPTE
J 792 temple d’Opet – LE TEMPLE DE KARNAK – LOUXOR EGYPTE
VIDEOS DE LOUXOR ET DE SA REGION
AUTRES ARTICLES SUR L’EGYPTE A DISPOSITION :
LA GASTRONOMIE EGYPTIENNE
Toutes les informations, par région sur la gastronomie egyptienne en suivant ce lien : LA GASTRONOMIE EGYPTIENNE
RESTAURANT MAMA AFRICA APPARTEMENT & STUDIO LOUXOR
Dès notre arrivée, nous profitons des délicieuses possibilités de restauration offertes par Hamid, et nous ne sommes pas déçus.
Nous nous régalons avec les Dawood Basha, ces savoureuses boulettes de viande hachée en sauce tomatée, ainsi que le chicken Shawarma, un classique tout aussi délicieux.
Chaque plat est accompagné d’une soupe aux lentilles réconfortante, d’une salade mixte fraîche et croquante, de pain pita moelleux, et de tahini onctueux. Ces mets, soigneusement préparés, ajoutent une touche authentique à notre séjour, nous permettant de découvrir encore davantage les saveurs riches de la cuisine égyptienne, tout en profitant de l’hospitalité chaleureuse de Hamid.
LIGHT HOUSE RESTAURANT
Pour le dîner de notre seconde soirée à Louxor, nous choisissons le Light House Restaurant, situé au bord du Nil. L’accueil y est tout aussi chaleureux, et un billard est mis à disposition gratuitement, ajoutant une touche de convivialité à la soirée. Le restaurant offre de superbes vues sur le Nil éclairé, créant une ambiance féerique qui accompagne parfaitement le repas. Nous nous régalons d’une soupe à l’oignon épaisse et bien goûteuse, suivie d’un délicieux tajine de bœuf, parfaitement épicé, et d’un savoureux chicken curry. Une adresse à retenir pour allier détente, gastronomie, et panorama enchanteur au cœur de Louxor.
SUNSET RESTAURANT LOUXOR
Après notre visite harassante sous la chaleur écrasante de Karnak, nous décidons de faire une pause bien méritée au restaurant Sunset à Louxor. Le cadre est agréable, et l’endroit nous offre une vue splendide sur le Nil, parfaite pour se détendre après une matinée intense.
Au menu, des classiques locaux et quelques plats internationaux : soupe à l’oignon, salade d’aubergines grillées, pizza, mixed grill. Un repas correct, sans prétention, mais qui fait l’affaire après une journée de visite.
Cependant, nous remarquons une pratique assez regrettable : deux cartes distinctes circulent. L’une avec des prix affichés en euros, clairement destinée aux touristes, et une autre en livres égyptiennes, bien plus abordable. Une attention à avoir pour éviter de payer plus que nécessaire. Malgré ce détail, le moment reste agréable, et la vue imprenable compense ce petit désagrément.
DEJEUNER RESTAURANT EL KABABGY LUXOR
Après une matinée reposante au bord de la piscine chez Mama Africa, nous embarquons à bord du bateau de Hamid, notre hôte, pour traverser le Nil et rejoindre l’autre rive. Le fleuve, majestueux et paisible, nous offre un moment de détente supplémentaire alors que nous glissons doucement vers notre destination. Une fois arrivés, nous nous dirigeons vers le restaurant El Kababgy, réputé pour ses grillades savoureuses et son ambiance conviviale.
Nous prenons place à une table avec vue sur le fleuve, où les felouques naviguent tranquillement, offrant un spectacle apaisant pendant notre repas. En entrée, nous nous laissons tenter par des mezze délicieux : une shorba addis, une soupe aux lentilles savoureuse, du khiyar bil zabadi, un tzatziki léger et rafraîchissant de concombres en dés dans du yaourt avec de l’ail frais et de la menthe, et un gebna wa zaytoun, un mélange gourmand de fromage blanc et d’olives marinés dans du yaourt avec de l’ail et de la menthe.
L’odeur des grillades embaume l’air, et les kebabs juteux, accompagnés de pain tout juste sorti du four, complètent parfaitement ce festin. Le service est attentif et chaleureux, et nous savourons chaque instant de ce délicieux déjeuner dans une ambiance détendue.
En plat principal, nous explorons d’autres spécialités locales. Nous essayons le Fatta djaj, un plat de poulet avec du riz, du pain croustillant et une sauce tomate à l’ail. Bien que prometteur, ce plat ne retient pas vraiment nos faveurs, le poulet provenant du haut de cuisse étant un peu trop gélatineux à notre goût. En revanche, le Hamam mashi, un pigeon farci traditionnel avec du riz épicé, et le Shish Tawook, des brochettes de poulet mariné grillé, se révèlent être des choix excellents. Le pigeon farci est parfaitement cuit, offrant une explosion de saveurs, et les brochettes de poulet sont tendres et savoureuses, avec une marinade riche en épices qui ravit nos papilles.
Pour conclure ce délicieux repas, nous apprécions un thé égyptien à la menthe accompagné de kunafa et de besboussa, des pâtisseries traditionnelles égyptiennes qui ajoutent une touche sucrée parfaite à notre expérience culinaire. En boisson, nous avons testé le jus de citron vert à la menthe, un véritable régal désaltérant qui rafraîchit agréablement en cette chaude journée.
Ce déjeuner, entre découvertes culinaires et plaisirs gustatifs, complète magnifiquement notre matinée. Nous quittons le restaurant El Kababgy satisfaits, prêts à poursuivre notre exploration de Louxor. Revigorés, nous visitons le Musée de la Momification, avant de terminer notre journée au majestueux temple de Louxor. Sous le soleil déclinant, nous nous laissons transporter par la grandeur des lieux, imprégnés par la beauté et l’histoire de l’Égypte antique, avant de reprendre le bateau pour regagner notre havre de paix chez Mama Africa.
DINER Al-Sahaby Lane Restaurant
Après la visite enchanteresse du temple de Louxor au coucher du soleil, rien de tel qu’un dîner pour prolonger la magie de la soirée. Nous prenons la direction d‘Al-Sahaby Lane Restaurant, un joyau niché au cœur de la ville, offrant une vue panoramique exceptionnelle sur le Nil et les minarets des mosquées environnantes.
Dès notre arrivée, l’accueil chaleureux et l’ambiance conviviale nous plongent dans une atmosphère authentique. Ce restaurant familial, perché sur le toit de l’hôtel Nefertiti, est réputé pour sa cuisine égyptienne traditionnelle, mêlée à des touches internationales, qui nous promet une expérience culinaire mémorable.
Nous débutons avec un mezze savoureux, composé de feuilles de vigne farcies et un taboulé frais, suivis d’une cocotte de dromadaire tendre et parfumée, du poulet au curry épicé, et la spécialité égyptienne du feteera, une galette garnie qui surprend nos papilles par ses saveurs uniques.
Le service est attentif, et chaque plat est accompagné de pain baladi fraîchement cuit. Pour clore ce repas divin, nous dégustons des pâtisseries locales comme le konafa ou le basbousa, accompagnées d’un thé à la menthe ou d’un café à la cardamome.
Avec une vue spectaculaire sur le temple illuminé et le centre historique de Louxor, Al-Sahaby Lane ne nous offre pas seulement un voyage culinaire, mais aussi une immersion totale dans la culture locale. C’est une façon parfaite de conclure notre journée, en admirant les lumières scintillantes de la ville qui se reflètent dans les eaux paisibles du Nil.
DEJEUNER BLUE SKY RESTAURANT
Après cette matinée enrichissante, nous nous rendons au Blue Sky Restaurant pour le déjeuner. Avec la chaleur, notre appétit n’est pas au top, mais nous débutons par des sticks de mozzarella, croustillants et fondants. Bastien choisit un mix meal composé de sticks de mozzarella et de blancs de poulet grillés accompagnés de coleslaw, tandis que Nad opte pour une moussaka. De mon côté, je savoure un tajine de bœuf, et Margot prend une salade César. La cuisine, sans être exceptionnelle, est agréable, et le cadre est sublimé par la vue splendide sur le Nil. Nous apprécions particulièrement la gentillesse du serveur, qui rend l’expérience d’autant plus plaisante. En savourant nos plats, nous profitons du calme et de la beauté du lieu, avant de quitter le restaurant, ravis et prêts à poursuivre notre exploration de Louxor.
DEJEUNER OASIS PALACE CAFE & RESTAURANT
Après notre visite enrichissante de la Vallée des Rois, nous prenons la direction du centre-ville de Louxor, prêts à découvrir un autre aspect de cette ville fascinante. Les rues animées nous accueillent avec leurs échoppes colorées, où les vendeurs, toujours chaleureux, nous interpellent pour nous proposer épices, bijoux, et souvenirs typiques de l’Égypte. Nous déambulons entre les étals, à la recherche de quelques trésors à ramener, et savourons chaque négociation comme une véritable expérience culturelle.
Pour faire une pause dans nos emplettes, nous décidons de déjeuner au Oasis Palace Cafe and Restaurant. Ce petit havre de paix au cœur de l’agitation de Louxor nous offre une atmosphère climatisée et accueillante, parfaite pour échapper à la chaleur. En nous installant à une table en terrasse, entourés de vieux objets comme des lampes orientales, des miroirs anciens ornés de motifs dorés, et des photographies en noir et blanc de Louxor d’autrefois, nous ressentons une douce nostalgie qui ajoute au charme du lieu.
Le menu propose une belle variété de plats, et nous nous laissons tenter par les spécialités maison : la moussaka égyptienne, riche et savoureuse avec ses couches d’aubergines, de viande hachée et de béchamel épicée, le chili con carne apportant une touche internationale, le filet de bœuf tendre et juteux, ou encore les brochettes de bœuf accompagnées d’une onctueuse sauce au poivre. Chaque plat est un délice et nous partageons avec enthousiasme nos impressions sur la matinée passée à explorer les tombes des pharaons.
Ce moment de détente, confortablement installés dans l’ambiance paisible du Oasis Palace, entourés d’objets d’un autre temps, est un véritable plaisir. Nous savourons chaque bouchée tout en profitant de cette parenthèse rafraîchissante avant de reprendre notre exploration de Louxor. Avec les yeux remplis d’histoire et l’estomac satisfait, nous retournons dans les ruelles animées du centre-ville, impatients de découvrir encore plus de ce que Louxor a à offrir.
LES LOGEMENTS
MAMA AFRICA APPARTEMENT & STUDIO LOUXOR
Nous avons quitté Le Caire en fin de journée ce mercredi pour rejoindre Louxor, marquant une nouvelle étape de notre aventure égyptienne. Bien que notre temps au Caire ait été écourté à cause du retard de l’avion, nous y reviendrons dans une dizaine de jours pour compléter notre visite des lieux emblématiques. Le transfert vers Louxor, dans un avion à hélices, a été impressionnant, et malgré la chaleur écrasante de 35°C à notre arrivée vers 20h, nous avons rapidement retrouvé notre confort en nous installant dans notre appartement chez Hamid à Mama Africa.
Hamid +20 1000317264 s’avère être incontestablement l’hôte idéal. En plus de nous offrir un hébergement parfait avec deux chambres spacieuses — l’une avec deux lits king size et l’autre avec trois lits et une salle de bains intégrée — il propose un forfait très intéressant incluant le transport vers les différents sites de Louxor en véhicule climatisé. Il va même plus loin en nous offrant ses services pour des excursions à Assouan et Abu Simbel. Ce service, bien que légèrement plus coûteux que la location d’une voiture, nous épargne les tracas de la circulation, les traductions compliquées des panneaux en arabe, et surtout, la fatigue de la route. Ce qui n’est pas négligeable pour profiter pleinement de notre séjour.
L’appartement chez Hamid est un véritable havre de paix avec une grande pièce à vivre, comprenant une cuisine entièrement équipée, un grand réfrigérateur, et un salon accueillant. À l’extérieur, la terrasse ombragée et l’énorme climatiseur apportent un confort supplémentaire, tandis que la piscine d’une propreté irréprochable nous offre un moment de fraîcheur bien mérité après nos journées d’exploration. Grâce à l’accueil chaleureux et aux services complets de Hamid, nous sommes parfaitement installés pour découvrir Louxor et ses environs, tout en attendant de retourner au Caire pour poursuivre notre exploration.
Après une matinée riche en découvertes historiques, nous profitons de l’après-midi pour nous détendre dans la magnifique piscine de Mama Africa. Le cadre est idyllique : une piscine d’un bleu limpide, soigneusement nettoyée chaque jour, où l’on peut se rafraîchir tout en admirant le décor environnant. Le service est exceptionnel et Hamid, toujours aux petits soins, se plie en quatre pour nous apporter le meilleur confort possible.
Les repas sont servis au bord de l’eau, dans une atmosphère relaxante où chaque détail est pensé pour notre plaisir. Hamid n’hésite pas à nous offrir de délicieux fruits frais et des dattes fraîchement cueillies, une attention qui ravit toute la famille. Les enfants sont à l’honneur, profitant pleinement de cette hospitalité généreuse et des petites douceurs offertes avec le sourire. Ce soin particulier, associé à une ambiance conviviale et chaleureuse, fait de Mama Africa un véritable havre de paix où chaque instant devient un souvenir précieux.
Hamid, notre hôte, est vraiment exceptionnel. Le lendemain, plutôt que de prendre un taxi, il nous a gentiment proposé de nous emmener en bateau jusqu’à l’embarcadère le plus proche de l’entrée du temple de Karnak. Nous savourons ce moment de bonheur, naviguant paisiblement sur le Nil tout en appréciant la beauté des paysages qui défilent sous nos yeux de chaque côté de la rive. Les scènes pittoresques de la vie quotidienne et les majestueux palmiers bordant le fleuve ajoutent à l’atmosphère enchanteresse de cette traversée, rendant notre expérience encore plus mémorable et authentique.
MASSAGES PAR MOHAMED ALI
Quoi de mieux après une journée éprouvante sous la chaleur que de se détendre avec un bon massage ? Après une visite harassante, nous avons eu la chance de profiter des services de Mohamed Ali, +20 1021990550 un masseur recommandé par Hamid, directement dans nos appartements à Mama Africa. À l’écoute de nos besoins, il propose aussi bien des massages relaxants que des massages médicaux, adaptés à chaque client.
Mohamed Ali ne laisse rien au hasard : il arrive avec sa table de kiné, ses serviettes impeccables, et tout son matériel de massage, y compris différentes huiles et crèmes qu’il utilise selon les soins nécessaires. Le massage, qui dure entre une heure et une heure et demie, est un véritable moment de détente et de bien-être, idéal pour récupérer après une journée intense.
Le tout à des prix plus que raisonnables, surtout pour un service à domicile de cette qualité. Un soin attentionné qui fait toute la différence et qui nous laisse apaisés, prêts à repartir pour de nouvelles découvertes.
LES LIENS
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