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Salé, la cité corsaire aux remparts oubliés Maroc +

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Nous aimons traverser le Bouregreg comme on tourne une page d’un grand livre : Salé apparaît alors, rive droite, compacte, vive et chargée d’histoire. La « légende des deux rives » prend ici tout son sens — deux cités jumelles, Rabat et Salé, qui se répondent depuis plus d’un millénaire, chacune avec sa voix, sa mémoire et ses écarts.

Fondée au XIᵉ siècle, Salé s’impose très vite comme une place majeure de l’Atlantique marocain. Ce sont d’abord les Almohades qui inscrivent la ville dans une géopolitique méditerranéenne et atlantique, puis les Mérinides, au XIVᵉ siècle, peaufinent son rôle intellectuel en y installant des écoles et des fondations savantes. Nous ressentons encore, en parcourant la médina, cette superposition de strates : robuste structure défensive, art religieux solemnel et une énergie commerciale qui a longtemps fait la richesse de la cité.

En flânant dans les ruelles, on perçoit le souvenir des corsaires, qui, à partir du XIᵉ siècle, firent la renommée — parfois redoutée — de Salé. Les quais, les anciens arsenaux et la présence maritime expliquent la physionomie de la ville : une cité tournée vers la mer, attentive aux courants, aux vents et aux enjeux du commerce. Aujourd’hui, la rivalité proverbiale avec Rabat s’adoucit sous l’effet d’ambitieux projets urbains, dont le réaménagement de la vallée du Bouregreg et le vaste programme Bab Al Bahr lancé depuis 2006, qui cherchent à reconnecter les rives et à valoriser ce patrimoine commun.

Nous nous arrêtons devant la Grande Mosquée Almohade, imposante et humble à la fois. Sa présence concentre la gravité architecturale de l’époque : volumes simples mais puissants, portes sobres et une géométrie qui commande le respect. Non loin, la médersa mérinide (1333) nous rappelle l’âge d’or du savoir : ses patios, ses motifs sculptés et ses cours évoquent des siècles de transmission, d’enseignement et d’érudition. Marcher ici, c’est comprendre combien la vie intellectuelle et religieuse anima jadis cette cité.

Le souk El-Ghezel nous surprend par sa sincérité : loin des étals tirés au cordeau des zones touristiques, il offre la matière brute du quotidien — montagnes de laine, ateliers discrets, gestes que l’on devine depuis des générations. Nous y sentons l’authenticité d’un commerce vécu, pas seulement montré. Plus loin, le Borj Lamrissa et les autres fortifications mérinides témoignent de la volonté de protéger la cité face aux menaces maritimes et terrestres ; ces portes et bastions traduisent la stratification d’un pouvoir attentif aux routes maritimes.

Aux abords, la vie culturelle se déploie dans des lieux parfois moins visités mais riches : le complexe de poterie de l’Oulja, le musée Ben Ghazi où s’ordonnent objets et récits locaux, ou encore les jardins exotiques de Bouknadel, qui offrent un contraste végétal reposant après la chaleur des ruelles. La marina et les berges contemporaines du Bouregreg montrent, elles, la volonté de relier histoire et projet urbain moderne.

Nous aimons Salé pour ces contrastes — pour son sérieux religieux et ses ateliers artisanaux, pour son passé maritime parfois brusque et sa capacité à se réinventer. En la quittant, nous gardons le souvenir d’une ville qui n’est jamais figée : millénaire et vivante, inscrite entre l’estuaire du fleuve et l’immensité atlantique, foyer d’histoires croisées qui parlent encore aujourd’hui.

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LA GRANDE MOSQUEE — entrer dans le souffle almohade

Nous nous glissons dans les ruelles fraîches de Salé et, sans y penser, nous voilà aspirés vers la Grande Mosquée, véritable cœur vivant de la cité. La marche ralentit d’elle-même : devant nous, les portes massives s’ouvrent comme des chapitres de pierre et l’on ressent immédiatement l’épaisseur du temps. Les façades, sobres mais imposantes, portent encore l’empreinte d’une architecture qui préfère la mesure à l’ostentation — une architecture almohade qui parle de puissance et de simplicité à la fois.

En franchissant le seuil, nous sommes pris par l’échelle du lieu. Les neufs portes donnent accès à des volumes vastes où la lumière se pose en nappes, révélant un espace de recueillement organisé par l’ordre des colonnes et des arcades. On sent partout cette volonté d’équilibre : proportions retenues, rythmes d’arches qui conduisent le regard vers l’intérieur, sobriété décorative soulignée par quelques motifs géométriques et par la qualité des matériaux. Le minaret, reconstruit selon les traditions anciennes, se dresse non pas pour rivaliser mais pour affirmer la continuité d’un geste architectural qui relie la ville à sa longue histoire.

Nous avançons doucement sur les pavés, attentifs aux détails qui racontent des siècles — traces d’usure sur les seuils, empreintes de pas passés, patine des boiseries. La superficie de la mosquée, plus de cinq mille mètres carrés, nous enveloppe sans nous perdre : c’est un volume humain, pensé pour la prière collective, pour la parole et l’étude. L’atmosphère est faite de silence et de résonances mesurées, ponctuée parfois par les appels au retrait et à la méditation qui semblent flotter entre les colonnes.

Depuis le quartier de la Talaâ, en montant vers la mosquée, nous aimons nous arrêter pour contempler la médina qui s’étend à nos pieds : toits irréguliers, enchevêtrement de ruelles, silhouettes qui s’effacent vers l’horizon. La mosquée apparaît alors comme la tête pensante d’une cité millénaire, lieu de rassemblement et de mémoire collective.

Nous quittons la salle principale pour longer les murs et observer les parties extérieures : la masse de la construction, la sobriété des décors, l’harmonie des proportions. Ici, l’architecture n’est pas un ornement ; elle est un récit, une manière de placer le fidèle dans une relation à l’infini qui n’a besoin ni d’or ni d’excès pour se faire entendre.

Lorsque nous repartons, c’est avec la sensation d’avoir traversé un fragment d’histoire — la Grande Mosquée de Salé nous a donné un instant de mesure et de profondeur, un lieu où l’on peut écouter le passé sans qu’il hurle. Elle reste pour nous, et pour la ville, un symbole de continuité, de beauté retenue et d’identité partagée.

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SOUK EL-GHEZEL  — au cœur du métier et du silence vivant de Salé

Nous pénétrons dans la médina par la rue principale et, sans bruit d’ivresse touristique, nous laissons nos pas nous conduire jusqu’à la place Bab Khelaz, où un petit parc suspend un instant la ville. En traversant cet îlot de fraîcheur, l’avenue du Souk el-Ghezel s’ouvre à droite comme un passage vers un autre monde, plus intime et plus vrai : là où la vie quotidienne se fait artisanat, matière et patience.

Le souk lui-même n’est pas spectaculaire, et c’est précisément ce qui en fait la valeur. Les montagnes de laine brute ou teinte s’amoncellent en volumes généreux, empreintes d’une odeur de fibre et de poussière feutrée qui nous parle d’ateliers et de doigts habiles. Ici, on ne vend pas un produit prêt à l’emploi mais la matière première d’un geste ancestral : nous voyons une femme voilée choisir lentement chaque gerbe de laine, jaugeant la texture, la torsion et la couleur avec la même attention qu’un musicien accorde son instrument. Le reste de la place — étalages de sous-vêtements, coins utilitaires, têtes penchées sur de petites réparations — participe à ce tableau d’une économie humble mais parfaitement ordonnée.

En marchant sans hâte, nous percevons des détails qui échappent au regard rapide : les arcs bas qui ombragent certaines boutiques, les façades intérieures aux enduits patinés, les tulles de lumière qui tombent en taches sur les tas de laine, le cliquetis discret d’un métier à tisser en arrière-plan. L’ensemble dégage un calme presque cérémoniel, une respiration lente qui nous invite à écouter — le froissement des fibres, la voix mesurée des vendeuses, le pas d’un passant. Cette sérénité n’est pas vide ; elle est la marque d’un savoir transmis, d’un rythme saisonnier où la laine, les teintures et les commandes se répondent selon les mois et les fêtes.

Nous prolongeons notre promenade par la rue Ras Ash Shajara puis par la rue de la Grande Mosquée. En passant devant la mosquée almohade, la transition est naturelle : de l’atelier à la spiritualité, du geste manuel au silence de la cour, le tissu social de Salé se dévoile dans ses couches. La medersa, peu après, nous rappelle que ces rues ont aussi été des lieux d’apprentissage et d’échange intellectuel, et que l’artisanat et le savoir ont longtemps cheminé côte à côte dans la cité.

En quittant le souk, nous emportons cette sensation d’avoir observé une portion d’histoire vivante, faite de matières et de gestes, où la beauté tient moins à l’éclat qu’à la fidélité des pratiques quotidiennes. Marcher ici, c’est prendre le temps de lire la ville par ses textures : laine, pierre et voix.

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LA MEDERSA MERINIDE — entrer dans la cour du savoir

Nous nous frayons un chemin dans la médina, la rue qui s’enfonce droit nous guidant jusqu’à la tranquille place Bab Khelaz, où le parc suspend un court souffle de fraîcheur au milieu de la chaleur urbaine. Après avoir traversé ce petit îlot végétal, l’avenue du Souk el-Ghezel s’ouvre à droite comme une invitation : nous y avons goûté l’odeur feutrée des tas de laine et le rythme lent des gestes artisanaux, avant de reprendre notre marche vers la medersa.

La transition est douce : du bruissement des ateliers et des étals, nous passons à l’austérité mesurée d’un lieu de savoir. Dès que nous franchissons l’entrée de la médersa, le tumulte se tamise ; la cour centrale se présente alors, cadrée par des galeries et des loggias où les pierres parlent en silence. Le plan est rigoureux — patio, bassin, salles d’étude — et chaque élément semble conçu pour favoriser la concentration : le jeu d’ombre et de lumière, la fraîcheur du sol, l’odeur discrète de la pierre et du bois ancien.

Architecturalement, la médersa révèle la finesse mérinide : linteaux sculptés, arcs en plein cintre, motifs géométriques et fragments de zellij délicatement disposés. Nous nous attardons sur ces détails, petites preuves d’un goût pour la géométrie et la répétition qui sert une pédagogie visuelle autant que spirituelle. Les pierres portent les marques du temps et des mains qui les ont polies — chaque dégagement, chaque moulure raconte l’attention portée à l’espace d’étude et au recueillement.

En parcourant les galeries, nous imaginons les étudiants d’autrefois, tapis autour des manuscrits, voix basses, échanges mesurés. La medersa n’est pas seulement un décor ; c’est la mémoire d’une pratique : l’enseignement du droit, du Coran, des sciences religieuses, un lieu où la transmission se faisait à la fois par la parole et par la répétition des gestes. Ce passé nous touche : il explique la sobriété des volumes et la chaleur contenue des matériaux employés.

Nous aimons aussi la manière dont la medersa s’insère dans la ville : à quelques pas de la Grande Mosquée, elle prolonge le triptyque culte-savoir-vie quotidienne. En sortant, la perspective sur la mosquée nous rappelle que ces institutions fonctionnaient en réseau, chacune renforçant la vocation spirituelle et intellectuelle de la cité. Le passage par la rue Ras Ash Shajara est l’occasion de mesurer cette continuité — des ateliers du souk aux salles d’étude, tout concourt à une cohérence urbaine qui a traversé les siècles.

Quand nous quittons la medersa, c’est avec le sentiment d’avoir silencieusement participé à un continuum : nous avons traversé des espaces où l’intellect et l’artisanat se répondent, où le temps s’est empilé sans effacer les gestes. Cette visite laisse en nous une impression durable : celle d’un lieu où l’architecture façonne la pensée, et où la pierre enseigne autant que la parole.

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BAB LAMRISSA — la porte qui regarde la mer

Nous abordons Bab Lamrissa comme on s’approche d’un témoin patient : massive, sévère et pourtant pleine de présence, elle marque pour nous l’entrée d’un monde où la mer et la pierre se rencontrent. Érigée au XIIIᵉ siècle par les Mérinides après le traumatisme du saccage de 1260, la porte se dresse encore aujourd’hui comme la plus imposante des accès maritimes de Salé, gardienne d’un passé où la cité contrôlait routes, arsenaux et échanges atlantiques.

En la regardant de près, nous percevons l’ambition défensive qui a présidé à sa construction : l’épaisseur des murailles, l’alignement des assises, la hauteur contenue mais assurée de ses tours latérales. L’entrée elle-même, conçue pour ralentir et canaliser le passage, parle d’un temps où chaque porte devait être à la fois barrière et dispositif militaire — un sas entre la ville et la mer, un lieu où l’on surveillait les allées et venues des navires et où l’on contrôlait le commerce.

Nous aimons imaginer les nuits d’autrefois, quand des guetteurs montaient la garde et que le bruit des vagues servait de fond sonore aux rondes. La pierre, patinée par les siècles et les embruns, porte encore les marques des réparations successives et des restaurations qui, au fil du temps, ont cherché à préserver sa silhouette. Les Mérinides, en renforçant ainsi les entrées de Salé après les attaques ibériques, ont voulu sceller une réponse stratégique : Bab Lamrissa est la traduction architecturale de cette volonté de protection et de reprise en main.

En la franchissant, nous sentons aussi combien la porte est un lien social : elle ouvrait autrefois sur l’arsenal et sur les quais, sur des activités où se côtoyaient charpentiers, marchands, marins et corsaires. Aujourd’hui, le passage demeure un point de confluence — on y ressent encore l’odeur saline, le va-et-vient des habitants et le rythme d’une ville tournée vers l’estuaire. La porte nous offre, en guise de panorama, des perspectives sur la médina, les remparts et, au loin, le cours du Bouregreg qui rejoint l’Atlantique.

Bab Lamrissa est aussi un palimpseste : les interventions ottomanes, les aménagements ultérieurs et les campagnes de consolidation ont inscrit leurs couches sur l’édifice, tout en respectant la lecture monumentale. Nous sommes touchés par ce mélange de robustesse et de douceur historique — la porte n’est pas uniquement une machine défensive, elle est devenue au fil des siècles un symbole de résilience, un repère identitaire pour la cité.

En nous éloignant, nous gardons l’image d’une porte qui regarde la mer avec la même force qu’autrefois, mais qui désormais invite aussi à la promenade et à la méditation sur le temps. Bab Lamrissa reste, pour nous, une halte essentielle : un lieu où l’histoire militaire se mêle aux gestes quotidiens et où la pierre nous raconte, simplement, la longue histoire d’une ville de marins et d’artisans.

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BORJ ADOUMOUE — le bastion des larmes

Nous approchons le Borj Addoumoue, et déjà son nom résonne en nous : « bastion des larmes ». La pierre sombre, les embruns qui léchent les murs et le vent qui souffle au large donnent à ce lieu une aura de mémoire et de recueillement. Situé près du mausolée de Sidi Ben Achir, il semble veiller encore sur l’embouchure du Bouregreg, comme il le fit jadis.

Nous apprenons qu’il est aussi appelé Scala Al Qadima, Borj al Caïd ou encore Borj al Hassani — autant de noms qui disent son importance et les strates de son histoire. Édifié à l’emplacement d’une fortification plus ancienne, il fut d’abord reconstruit par A. Fennich, qui utilisa les pierres de la Qasba Gnaoua, démantelée à l’époque. De là vient son nom : Addoumoue, le bastion des larmes, comme si ces pierres arrachées portaient en elles la mémoire d’un autre édifice disparu.

En nous avançant vers ses arcades, nous imaginons le temps où elles servaient de dépôt de munitions, un ventre de pierre rempli de poudre et de boulets prêts à défendre la cité. En 1759, Sidi Mohammed Ben Abdallah entreprit de le rénover à nouveau, renforçant son rôle défensif en l’équipant de canons en bronze importés de Turquie. Nous voyons presque, en fermant les yeux, la lueur du métal poli par le soleil atlantique et le fracas des tirs résonnant contre les remparts.

Plus tard, sous le règne de Hassan Ier, l’édifice fut encore restauré, preuve de son importance stratégique. Debout face à la mer, nous sentons cette succession d’époques comme des strates déposées par l’histoire, chacune laissant une marque sur la pierre.

Aujourd’hui, le Borj Addoumoue nous apparaît à la fois comme une forteresse et un témoin. Il n’est plus ce bastion redoutable qui commandait l’entrée du fleuve, mais il garde son allure de gardien figé, ancré dans la mémoire de Salé. En nous en éloignant, nous gardons le sentiment d’avoir effleuré un lieu où la mer, la guerre et les larmes se sont mêlées pour façonner l’identité de la ville.

VIDEO COMPLETE DE RABAT & SALE

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LA GASTRONOMIE MAROCAINE

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J 264 RESTAURANT Le Dhow – Une expérience unique à Rabat

Après notre exploration de la médina de Rabat et une agréable promenade le long des quais de la Bouregreg en direction de la kasbah des Oudaïas, notre regard s’est posé sur un élégant navire amarré dans la rade : Le Dhow. Ce bateau, inspiré des embarcations traditionnelles arabes à voile, se distingue immédiatement par sa silhouette majestueuse qui invite au voyage et à la découverte.

À bord, on découvre bien plus qu’un simple restaurant : c’est un lieu de vie animé, où se mêlent gastronomie, culture et convivialité. Durant le mois de Ramadan, le Dhow propose un buffet F’tour généreux, servi dès la tombée de la nuit. L’offre met en avant les grands classiques du patrimoine culinaire marocain : harira parfumée, dattes et briouates croustillantes, msemen et baghrir dorés, ainsi que divers plats chauds et spécialités régionales, le tout accompagné de jus frais et de douceurs sucrées.

Le prix est fixé à 350 MAD pour les adultes et 150 MAD pour les enfants jusqu’à 12 ans, ce qui en fait une expérience accessible compte tenu du cadre exceptionnel et de la richesse du buffet.

Nous avons passé une soirée mémorable, bercés par une atmosphère chaleureuse. Un musicien live animait le repas, offrant un fond sonore délicat, entre mélodies traditionnelles et influences modernes, qui s’accordait parfaitement à l’ambiance feutrée des lieux. Le décor, entre bois vernis, lanternes et larges baies vitrées ouvertes sur l’estuaire, renforçait encore cette impression d’évasion.

Plus qu’un simple dîner, la soirée au Dhow s’est révélée être une parenthèse hors du temps, une immersion à la croisée des cultures et des saveurs, avec pour toile de fond la magie de Rabat illuminée.

J 264 NOUVELLE SOIREE AU RESTAURANT LE DHOW Saveurs et charme au bord de la Bouregreg

La soirée au restaurant Le Dhows’est révélée être une expérience aussi surprenante que délicieuse, malgré la coupure générale d’électricité qui a plongé Témara dans l’obscurité la veille. Après avoir envisagé différentes options pour le dîner, notre choix s’est finalement porté, presque naturellement, vers ce lieu que nous avions déjà découvert : le Dhow, amarré élégamment sur les quais de la Bouregreg à Rabat.

Cette fois-ci, nous avons délaissé le buffet after Ramadan que nous avions tant apprécié lors de notre précédente visite, pour nous tourner vers le menu à la carte. Et là encore, la satisfaction fut au rendez-vous.

Les brochettes de poulet, parfaitement grillées, étaient tendres et parfumées, tandis que celles d’espadon se distinguaient par leur finesse et leur goût délicatement iodé, un vrai plaisir pour les amateurs de poissons. Le tajine de poulet aux pommes de terre, généreusement servi et riche en saveurs, incarnait quant à lui l’esprit de la cuisine marocaine : simple en apparence mais subtilement relevée.

L’ambiance, toujours aussi agréable, était rythmée par la douce animation musicale et sublimée par la vue imprenable sur la kasbah des Oudaïas et les reflets lumineux de la rivière. Le décor raffiné du bateau, alliant bois sculpté et touches modernes, ajoutait une touche d’élégance à ce dîner qui ressemblait à une escapade hors du temps.

Au-delà des mets savoureux, ce retour au Dhow a confirmé l’attrait unique du lieu : une adresse où l’on ne vient pas seulement pour manger, mais pour vivre un moment à part, entre gastronomie, convivialité et atmosphère envoûtante au fil de l’eau.

LES LOGEMENTS

VILLA CHEZ BOUCHRA TEMARA MAROC

La Villa chez Bouchra à Temara, au Maroc, offre un rez-de-villa avec une piscine privée ensoleillée l’après-midi et quelques transats invitant à la détente au soleil.

À l’intérieur, vous trouverez un vaste espace comprenant deux grandes chambres, deux salles de bains, un spacieux salon marocain avec télévision et une belle cuisine équipée.

Une machine à laver et un barbecue sont également disponibles. Seul manque un four pour compléter l’équipement de la cuisine, et la connexion WIFI pourrait être plus performante, bien que cela soit un problème courant sur l’ensemble du territoire marocain.

Cet espace fait partie de nos meilleures adresses, d’autant que le prix en cette saison est particulièrement attractif. De plus, Bouchra, l’hôte, est très sympathique et incarne à elle seule toute l’hospitalité marocaine. Tout est fait pour que vous vous sentiez chez vous, comme en famille.

LES LIENS VERS LES PHOTOS DE RABAT ET DE SES ENVIRONS

RABAT 2003

J-262 DE CASA A RABAT

J263 – RABAT – LA MEDINA ET LA KASBAH DES OUDAÏAS

J-264 RABAT

j 265 SALE LA MILLENAIRE

NECROPOLE DE CHELLAH 2015

KASBAH DES OUDAIAS 2015

POTERIES DE SALE 2015

MAUSOLEE MOHAMMED V ET MEDINA

LES LIENS

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