Takoradi Sekondi La Golden Coast Ghana
Depuis Accra, nous décidons de partir à la découverte de la Golden Coast, une région côtière magnifique qui s’étire à l’ouest de la capitale. Cette partie du Ghana, riche en histoire et en paysages saisissants, offre une multitude de lieux à explorer, entre plages paradisiaques, forts coloniaux et villages de pêcheurs authentiques. Pour bien profiter de la région, nous choisissons de nous installer à Agape Villa, à Sekondi, à proximité de Takoradi, une ville portuaire stratégique située à environ 225 km d’Accra. De là, nous pourrons rayonner facilement et explorer les environs.
Takoradi, souvent jumelée avec Sekondi sous le nom de Sekondi-Takoradi, est la capitale de la région de l’Ouest et un excellent point de départ pour découvrir les trésors de la Golden Coast. Cette ville dynamique, bien qu’industrialisée en raison de son port, est aussi dotée d’un charme particulier avec ses marchés colorés, ses plages et son ambiance animée.
À partir de Takoradi, plusieurs excursions nous attendent. Nous prévoyons d’explorer des sites emblématiques comme le fort de Dixcove, un ancien fort colonial qui surplombe la mer et offre une vue imprenable sur la côte. Nous irons également visiter Butre et son fort, plus modeste mais tout aussi fascinant, plongé dans un cadre naturel sublime. Bien sûr, nous ne manquerons pas de faire un détour par la célèbre Cape Coast et son imposant for inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, témoin poignant de l’histoire de la traite négrière.
Outre les visites historiques, la région est également réputée pour ses plages, certaines encore peu fréquentées. Nous envisageons de passer du temps à nous détendre sur les plages dorées de Busua et de Ankobra, réputées pour leur beauté et leur tranquillité. Le village de Busua, en particulier, est connu pour sa communauté de surfeurs et son ambiance décontractée, parfaite pour des journées farniente au bord de l’océan.
En somme, avec Agape Villa comme point d’ancrage à Sekondi, nous pourrons profiter pleinement de cette portion de la Golden Coast, en alliant découvertes historiques, nature, et moments de détente au bord de l’Atlantique.
AKWIDAA
Nous avons quitté notre point de départ tôt le matin, décidés à explorer la région de **Busua** et à rejoindre Akwidaa, un charmant village de pêcheurs sur la **Golden Coast** du Ghana. La route qui s’étend devant nous est réputée pour ses paysages magnifiques, mais également pour ses défis.
À mesure que nous progressons le long de la côte, la circulation devient dense. Cette région connaît de nombreux travaux routiers, ralentissant notre progression. Les camions de transport lourd, les bus locaux et les taxis s’alignent dans une file sinueuse, nous rappelant qu’ici, le rythme de voyage est dicté par la route elle-même.
À un certain point, une piste semblant prometteuse s’ouvre à notre gauche, une alternative aux embouteillages, semble-t-il. Nous décidons de l’emprunter, espérant éviter quelques bouchons et découvrir des paysages un peu plus reculés. Cependant, après quelques kilomètres, le chemin se dégrade : les ornières deviennent de plus en plus profondes, et des flaques d’eau boueuse envahissent la piste. Nous faisons demi-tour, constatant que la piste est impraticable et ne peut nous mener à bon port.
Revenus sur la route principale, nous reprenons notre lente avancée, ponctuée de quelques coups d’œil vers l’océan, visible par endroits. Malgré la proximité de notre destination — seulement 44 kilomètres — le trajet se prolonge. Ce sont finalement **près de deux heures de route** qui sont nécessaires pour atteindre **Akwidaa**, un véritable bijou ghanéen situé entre mer et lagune, qui nous récompense de tous ces efforts.
Arrivés après un trajet éprouvant, nous découvrons **Akwidaa**, un charmant village côtier niché sur la magnifique Golden Coast ghanéenne, à quelques kilomètres de **Busua**. Cette région est renommée pour ses plages dorées bordées de palmiers et son ambiance paisible, loin du tumulte des grandes villes. À notre arrivée, nous constatons qu’Akwidaa est divisé en deux parties distinctes : le vieux village, situé sur une petite presqu’île entourée par une lagune, et le nouveau village, un peu plus en retrait, vers l’intérieur des terres. Ensemble, ces deux parties composent un lieu à la fois authentique et dépaysant.
Le vieux village d’Akwidaa nous charme immédiatement avec ses habitations traditionnelles en terre battue et son atmosphère tranquille. Ici, les pêcheurs perpétuent des traditions ancestrales, embarquant chaque matin dans leurs pirogues colorées pour partir en mer. En flânant dans les ruelles, nous sommes accueillis par des habitants chaleureux, toujours prêts à échanger quelques mots et à partager un sourire. On y découvre une vie simple, proche de la nature, et l’occasion est idéale pour acheter des poissons frais directement auprès des pêcheurs ou déguster des plats locaux, savoureux et authentiques.
Quant à la plage d’Akwidaa, elle nous apparaît comme un véritable paradis pour les amateurs de tranquillité.
Préservée du tourisme de masse, cette plage de sable fin offre des vagues régulières, parfaites pour les surfeurs, tout en restant un lieu de calme pour ceux qui préfèrent se détendre à l’ombre des cocotiers. Les eaux de l’Atlantique invitent à la baignade, tandis que les marais et mangroves environnants, abritant une faune variée, constituent un cadre idéal pour l’exploration et les promenades en pirogue.
Une excursion à travers ces écosystèmes uniques permet d’observer la faune locale et de s’immerger dans la biodiversité riche de cette région du Ghana.
Bien que l’accessibilité d’Akwidaa soit parfois un défi, l’expérience en vaut largement la peine. C’est un lieu parfait pour les voyageurs en quête d’authenticité, de nature intacte et de découvertes culturelles dans un cadre préservé, offrant un véritable retour aux sources dans la splendeur naturelle de la Golden Coast ghanéenne.
BUSUA
Après avoir passé un agréable moment à Akwidaa, nous reprenons la route vers Busua, impatients de découvrir cette destination côtière réputée de la Golden Coast ghanéenne. Située à seulement 30 kilomètres à l’ouest de Takoradi, près de la frontière avec la Côte d’Ivoire, Busua est une petite ville pittoresque au bord de l’Atlantique, célèbre pour ses plages immaculées et sa culture locale vibrante. Son climat tropical, avec une saison des pluies d’avril à octobre et une saison sèche de novembre à mars, en fait une destination prisée pour ceux qui cherchent à échapper à la vie urbaine.
Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par l’odeur salée de l’océan et le doux bruit des vagues s’échouant sur le rivage. **La plage de Busua**, étendue de sable doré bordée de palmiers, est une véritable oasis de tranquillité. Avec ses eaux cristallines et son ambiance relaxante, cet endroit enchanteur est parfait pour se détendre, marcher sur le sable chaud ou se baigner. L’atmosphère est propice à la détente, mais Busua offre aussi bien des activités pour les amateurs de sensations fortes : la plage est en effet un **spot de surf renommé**, l’un des meilleurs au Ghana, où plusieurs écoles de surf et boutiques de location permettent aux visiteurs de s’initier ou de profiter des vagues.
Après le déjeuner, nous reprenons notre exploration, découvrant au fil de nos pas **Abokwa Island**, un petit bloc rocheux au large, orné de deux palmiers. Ce minuscule îlot entouré d’oursins est accessible en moins de 15 minutes en bateau, ajoutant une touche d’aventure à notre journée. La beauté naturelle et la tranquillité qui règnent à Busua, renforcées par la chaleur et la convivialité des habitants, rendent cette journée encore plus mémorable.
DIXCOVE ET FORT METAL CROSS
Après notre déjeuner face à l’océan, nous décidons de prolonger notre exploration en visitant **Fort Metal Cross**, situé à **Dixcove**, une petite localité pittoresque à quelques kilomètres de Busua. Nous reprenons la route jusqu’à un pont en métal peu rassurant où nous préférons laisser la voiture. De là, il nous reste environ un kilomètre à parcourir à pied pour atteindre le fort.
Très vite, des enfants du village viennent à notre rencontre, curieux et joyeux. Ils nous entourent et se joignent spontanément à notre marche, leurs rires animant notre progression vers le fort. Leur compagnie rend cette montée particulièrement agréable, et pour renforcer cette complicité naissante, nous distribuons quelques bonbons et bijoux fantaisie que nous avions apportés. Leurs yeux pétillent de bonheur, et en retour, les enfants nous gratifient de leur compagnie chaleureuse, certains nous prenant même par la main pour nous guider vers le fort. Le trajet se transforme en une joyeuse procession, marquée par l’échange de sourires et de moments d’innocence partagée.
**Dixcove**, niché le long de la côte ouest du Ghana, est un petit village de pêcheurs à l’atmosphère authentique où le temps semble suspendu. La localité dégage un charme serein avec ses ruelles étroites, bordées de maisons modestes en bois et en terre, et son front de mer animé par les barques colorées des pêcheurs qui se balancent au rythme des vagues. Le village, avec ses échoppes locales et son marché du matin regorgeant de poissons frais, de fruits tropicaux et d’épices, dégage une atmosphère vivante et chaleureuse.
Le point d’intérêt majeur de Dixcove est sans conteste **Fort Metal Cross**, une imposante forteresse qui domine l’océan. Construit en 1683 par les Néerlandais sous le nom de Fort Dixcove, il fut capturé par les Britanniques au début du XVIIIe siècle et renommé « Metal Cross » en référence à une grande croix de métal qui marquait autrefois son emplacement. D’abord destiné au commerce de l’or, le fort devint rapidement un centre de la traite des esclaves, comme de nombreux forts le long de cette côte.
Avec ses épais murs blancs et ses tours de guet, Fort Metal Cross offre une vue spectaculaire sur l’océan Atlantique et les côtes environnantes. Mais à l’intérieur, le fort porte encore les stigmates de son passé sombre. Nous découvrons de petites cellules sombres, d’à peine quelques mètres carrés, où les esclaves étaient enfermés pendant des mois, sans accès à la lumière, à l’eau ou à une alimentation régulière. Dans ces pièces étouffantes, les captifs attendaient leur transfert vers les bateaux négriers dans des conditions de dénuement total, sans pouvoir se laver ni se nourrir correctement. Ces cellules témoignent des souffrances inimaginables endurées par les esclaves avant leur départ forcé vers des terres lointaines.
Nous visitons également un four sinistre, vestige glaçant des pratiques coloniales brutales. Dans ce four, les lames étaient chauffées au blanc pour marquer les esclaves de symboles d’appartenance, les réduisant à des biens de propriété. Le fait de contempler ce four, toujours intact, et d’imaginer son utilisation laisse une impression glaçante et révèle la cruauté de cette époque.
Aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, Fort Metal Cross attire des visiteurs du monde entier, curieux de découvrir son histoire. Les guides locaux, avec passion et précision, relatent les rivalités coloniales, l’impact de la traite sur les populations locales, et les histoires de résistance et de résilience. Cette visite immersive nous permet de saisir le poids de l’histoire sur les communautés côtières du Ghana.
Notre exploration de Dixcove et de Fort Metal Cross ne se résume donc pas seulement à une découverte touristique. Ce moment de recueillement nous confronte aux traces indélébiles laissées par la traite des esclaves, et nous repartons touchés et enrichis par les récits et la mémoire des lieux. La beauté sereine de Dixcove contraste avec le passé tumultueux du fort, rendant cette expérience aussi émotive qu’instructive.
13/11 Takoradi Sekondi
Le jour suivant, nous consacrons notre journée à explorer les environs de notre villa, en commençant par une visite de Takoradi et Sekondi.
À Takoradi, nous découvrons une ville animée, riche en culture et en histoire. Nous déambulons dans les rues, admirant l’architecture coloniale qui témoigne du passé maritime de la ville. Nous nous arrêtons au marché, où les couleurs vives des fruits et légumes frais, ainsi que les odeurs épicées des plats locaux, nous enveloppent. C’est l’endroit idéal pour plonger dans l’animation locale et goûter quelques spécialités ghanéennes. Nous profitons de l’occasion pour discuter avec les vendeurs et en apprendre davantage sur leurs produits.
Après avoir exploré le marché, nous nous dirigeons vers Sekondi, la ville voisine, connue pour ses charmantes plages et son ambiance décontractée. C’est ici que nous visitons le Fort Orange, un vestige colonial néerlandais. En nous promenant dans ses murs, nous ressentons l’histoire qui émane de cet endroit, avec ses paysages côtiers qui se mêlent à l’histoire maritime du Ghana.
Nous poursuivons notre aventure avec une randonnée vers la colline aux singes, un lieu paisible où nous espérons apercevoir ces adorables primates. La randonnée est agréable, et nous sommes récompensés par des vues panoramiques sur la région. Une fois arrivés, nous avons la chance d’observer des singes se balançant d’arbre en arbre, ajoutant une touche de magie à notre journée.
Après cette immersion dans la nature et l’histoire, nous retournons à notre villa, satisfaits d’avoir découvert les richesses de Takoradi et Sekondi. La diversité des expériences que nous avons vécues rend cette journée mémorable, et nous nous réjouissons de continuer à explorer les merveilles de la Golden Coast.
FORT ORANGE
Ce matin, l’atmosphère est empreinte de fraîcheur et d’humidité après les gros orages qui ont balayé la région pendant la nuit. Les lourdes averses ont laissé des flaques d’eau et un parfum de terre mouillée dans l’air, tandis que les nuages épais continuent de couvrir le ciel, teintant la journée d’une lumière grise et douce.
En nous dirigeant vers Fort Orange, la route est bordée de végétation encore perlée de gouttes d’eau, témoignant de la force des intempéries nocturnes. À Takoradi, les rues habituellement animées semblent un peu plus calmes, comme si la ville elle-même reprenait son souffle après la tempête. Les pavés sont encore luisants d’humidité, et un léger brouillard flotte par endroits, ajoutant une touche mystérieuse à l’ambiance.
Malgré cette journée couverte, l’exploration de Fort Orange reste captivante. Les couleurs des murs en pierre contrastent magnifiquement avec le ciel gris, et l’air frais rend la marche autour du site particulièrement agréable. Les orages semblent avoir purifié l’atmosphère, amplifiant le calme solennel qui règne autour de ce monument chargé d’histoire. Depuis les remparts, la vue sur l’océan, légèrement voilée par la brume, offre un spectacle apaisant et presque irréel.
Construit par les Hollandais en 1642, ce fort a joué un rôle stratégique dans le commerce transatlantique, notamment pour l’exportation d’esclaves, de cacao et d’autres produits agricoles. Les murs épais, en pierre usée par le temps et les intempéries, racontent des siècles d’histoire. On peut presque sentir l’atmosphère chargée du passé colonial en explorant les ruines.
En descendant au rez-de-chaussée, un espace singulier capte immédiatement l’attention. Les murs sont ornés de photos évocatrices, presque fantomatiques, qui semblent ramener les visiteurs à l’époque où les eaux de la côte atlantique étaient sillonnées par d’imposants navires. Ces images montrent des bateaux français, hollandais et anglais, leurs voiles gonflées par le vent, symboles des ambitions coloniales et du commerce transatlantique. Parmi eux, certains sont des navires marchands, leurs cales chargées de cacao, de textiles ou de précieuses ressources africaines, tandis que d’autres, plus sombres, évoquent le commerce tragique des esclaves.
Parfois, les clichés révèlent la silhouette menaçante de bateaux de guerre, témoins des luttes pour le contrôle de cette région stratégique. Ces navires, avec leurs rangées de canons, semblent rappeler les batailles navales qui ont façonné l’histoire de Fort Orange et des côtes ghanéennes. Chaque image raconte une facette différente de cette époque : l’économie florissante basée sur l’exploitation des ressources locales, les rivalités impitoyables entre les nations européennes, et les échanges culturels et humains, souvent empreints de violence et d’injustice.
En parcourant ces photographies, on peut presque entendre le bruit des vagues heurtant la coque des navires, le cliquetis des chaînes, ou les discussions animées des marins sur les quais. Ces images, tout en documentant l’histoire, ajoutent une profondeur émotionnelle à la visite du fort, rappelant que derrière chaque pierre se cache une histoire humaine. Ce rez-de-chaussée agit comme un pont entre les visiteurs et le passé, leur permettant de revivre une époque fascinante mais troublée, où commerce et conflit étaient indissociablement liés.
En parcourant les salles délabrées mais évocatrices, nous imaginons les activités frénétiques qui ont animé ce lieu autrefois. Les discussions animées sur les quais, les marchandises transportées, et les décisions prises dans ces murs épais résonnent encore dans nos esprits. Fort Orange était un **centre de pouvoir et de contrôle**, stratégiquement situé le long de la côte pour dominer les échanges maritimes. Ses couloirs et ses remparts conservent des traces palpables de son passé, et la vue imprenable sur l’océan depuis les hauteurs des remparts nous transporte au temps où les navires marchands et caravelles animaient ces eaux.
Aujourd’hui, malgré les ravages du temps, le fort reste un **monument fascinant**, un rappel poignant d’une époque révolue mais jamais oubliée. Partiellement rénové, il abrite également un phare toujours en activité, qui guide les navires le long de cette côte ghanéenne. Ce contraste entre son rôle historique et sa fonction moderne illustre la résilience de ce lieu.
En quittant Fort Orange, imprégnés par l’histoire et l’atmosphère singulière des lieux, nous décidons de poursuivre notre journée en nous dirigeant vers le marché aux poissons que nous avions aperçu depuis les hauteurs du fort. Cette scène vivante, visible depuis les remparts, promettait déjà d’être fascinante : un ballet de pirogues revenant de la mer, chargées de leurs précieuses prises, et une effervescence palpable sur les quais.
À notre arrivée, le spectacle dépasse toutes nos attentes. Le marché, baigné dans une lumière tamisée par le ciel encore chargé après les orages nocturnes, grouille de vie. Les pêcheurs, vêtus de leurs habits colorés, déchargent leurs filets remplis de poissons brillants et frétillants, leurs mouvements rapides et précis témoignant de leur expertise. Les femmes, souvent les premières acheteuses, s’activent pour trier, négocier et transporter les paniers débordants de poissons frais.
Nous sommes immédiatement enveloppés par les odeurs salines, mêlées à celles des algues et des étals débordant de fruits de mer : des crevettes, des crabes et d’imposants thons qui attirent les regards. Les discussions animées, les éclats de rire et le clapotis des vagues qui lèchent les pirogues créent une ambiance authentique et vibrante. Certains pêcheurs nous adressent un sourire ou un salut, curieux de notre présence.
En nous promenant entre les étals improvisés, nous sommes émerveillés par la diversité des poissons exposés : des dorades étincelantes, des maquereaux colorés et même des espèces que nous ne savons pas nommer. Une femme nous invite à observer de plus près un énorme barracuda, encore impressionnant par sa taille. Elle nous explique avec fierté la richesse des eaux locales, tout en nous offrant un aperçu de la vie quotidienne dans cette communauté de pêcheurs.
Nous nous laissons porter par cette atmosphère unique, déambulant entre les étals débordants de trésors marins : maquereaux, dorades, thons, crabes et crevettes. Une vendeuse, chaleureuse et souriante, nous interpelle pour nous montrer un barracuda impressionnant et nous vante la richesse des eaux locales. Impossible de résister à la tentation : nous décidons de ramener un poisson de 600 à 700 grammes et quatre magnifiques gambas, attirés par leur fraîcheur éclatante.
Le moment de payer nous laisse sans voix : 180 cedis, soit environ 10 euros. Nous sommes stupéfaits par ce prix, si raisonnable pour une telle qualité. Ce marché est une véritable aubaine pour les amateurs de produits de la mer. La fierté des pêcheurs et des vendeurs, mêlée à leur accueil chaleureux, rend cet achat encore plus mémorable.
Chargés de nos précieux achats, nous quittons le marché avec le sentiment d’avoir vécu un moment hors du commun. Ce lieu, véritable cœur battant de la communauté, nous offre un aperçu sincère et authentique du quotidien des habitants de Takoradi. Ce souvenir, à la fois visuel, olfactif et gustatif, restera gravé comme l’un des moments forts de notre journée.
NKONTOMPO BEACH & la MONKEY HILL
Aujourd’hui, nous partons à l’exploration de Nkontompo, une plage sauvage située aux abords de Sekondi-Takoradi, au Ghana. Ce petit coin de paradis est connu pour son ambiance décontractée, ses rivages bordés de palmiers, et sa vue imprenable sur l’océan Atlantique. Dès notre arrivée, nous sommes enveloppés par le doux parfum de l’air marin et la puissance des vagues qui s’écrasent sur les rochers. De plage à cette période il ne rste rien, il faudra ttendre décembre que les flots s’apaisent pour la découvrir
La plage de Nkontompo n’a donc rien des plages touristiques bondées ; elle est plutôt un havre de tranquillité, prisé des locaux pour des moments de détente. Les pêcheurs s’affairent avec leurs filets traditionnels, tandis que quelques enfants jouent dans le sable, rappelant une scène paisible et authentique du quotidien ghanéen.
Après avoir pris le temps de nous imprégner de l’atmosphère de la plage, nous nous mettons en route pour un lieu chargé d’histoire et de mystère : les Monkey Hills. Situées au cœur de Sekondi, ces collines sont l’un des rares endroits au Ghana où l’on peut encore observer des groupes de singes en liberté. Autrefois une forêt dense, la Monkey Hills abrite aujourd’hui des vestiges de végétation qui attirent toujours des espèces locales de singes et d’oiseaux. La légende raconte que ces collines ont longtemps été un refuge naturel pour les singes, bien avant l’expansion urbaine de Sekondi-Takoradi.
Nous avançons doucement dans les sentiers, à l’affût des signes de vie dans les arbres. Quelques branches qui bougent, le bruissement des feuilles, mais pas de singes à l’horizon. Les enfants sur place nous explqiuent qu’il est plus facile de les voir le matin, contrairement à toutes les informaitons que nous avons pu trouver sur le net indiquant plutôt la fin d’après-midi …. La végétation luxuriante et le charme sauvage de ces collines nous transportent néanmoins, loin de l’agitation de la ville.
Les Monkey Hills sont bien plus qu’une simple curiosité locale : elles représentent un symbole de la richesse écologique de la région et un espace précieux pour la biodiversité.
CIRCLE MARKET ET NOUVEAU MARCHE
Aujourd’hui, nous nous sommes plongés dans l’effervescence des marchés de Takoradi, une ville côtière animée du Ghana, réputée pour ses marchés vibrants. Notre première étape a été le célèbre Circle Market, un véritable carrefour d’échanges qui attire des visiteurs et des locaux venus de tous les horizons. Dès notre arrivée, nous avons été immédiatement enveloppés par un tourbillon de sons, de couleurs et de senteurs. Les étals débordaient de produits frais, épices, tissus colorés et artisanat local. Le parfum des fruits tropicaux, des épices et des herbes aromatiques embaumait l’air, tandis que les voix des vendeurs appelaient les passants à venir découvrir leurs trésors.
Le Circle Market est particulièrement fascinant par la diversité de ses produits. Nous y avons trouvé des fruits exotiques comme la mangue, la papaye, l’ananas, mais aussi des ingrédients typiques de la cuisine ghanéenne, tels que le manioc, le piment et le poisson séché. Les étals de tissus sont aussi incontournables, notamment les pagnes africains aux motifs et couleurs éclatants, symbolisant la culture riche et colorée de la région. Ce marché est un lieu où tout se mêle : les traditions culinaires, les échanges culturels et les petites scènes de vie quotidienne.
Après cette immersion intense au Circle Market, nous avons poursuivi notre visite vers le Nouveau Marché, une structure plus récente et moderne mais qui conserve l’esprit authentique de la ville. Ce marché est organisé et spacieux, offrant un environnement légèrement plus calme que le Circle Market, bien qu’il reste tout aussi animé. Les stands sont bien ordonnés, et l’on trouve une variété de produits allant des fruits et légumes aux vêtements, chaussures, produits électroniques et même des cosmétiques. Ce marché est un excellent complément au Circle Market pour ceux qui recherchent des produits plus spécifiques ou des articles du quotidien dans une ambiance légèrement plus sereine.
En parcourant les deux marchés, nous avons découvert non seulement des produits locaux, mais également la convivialité et l’hospitalité des Ghanéens. Les commerçants, toujours souriants et pleins d’entrain, n’hésitent pas à partager des histoires sur leurs produits, à conseiller et même à échanger quelques mots avec les visiteurs. Ces moments de convivialité ont ajouté une touche spéciale à notre expérience, nous permettant de nous sentir plus connectés à la culture locale.
Nous avons profité de notre passage dans les marchés de Takoradi pour faire quelques provisions, et quelle surprise en découvrant la quantité et la variété que nous avons pu acheter pour 180 cédis ! Avec ce budget, nous sommes repartis les bras chargés d’ingrédients frais et savoureux, parfaits pour de bons plats maison.
Notre caddie du jour comprenait une courge d’un kilo, parfaite pour des soupes ou des currys, ainsi que 600 g de courgettes et 500 g d’aubergines, idéales pour des plats mijotés ou des ragoûts. Nous avons également trouvé 1 kg de carottes croquantes et 1,5 kg de pommes de terre, des essentiels pour toutes sortes de recettes. En ajoutant 1,5 kg de tomates bien mûres et juteuses, nous avions tout ce qu’il fallait pour préparer une base de sauces ou de ragoûts.
Pour accompagner nos plats, nous avons acheté 1 kg de riz, quelques poivrons colorés de 500 g, et six pochettes de concentré de tomates qui donneront du corps à nos sauces. Nous avons aussi pris 1 kg d’oignons blancs, indispensables pour ajouter de la saveur, et de la ciboule fraîche pour parfumer nos plats.
Le tout pour environ 10 € seulement ! C’est un vrai plaisir de pouvoir se procurer autant de légumes et d’ingrédients de qualité à des prix aussi abordables, tout en soutenant les petits producteurs locaux. De retour avec nos trésors culinaires, nous avons déjà mille idées en tête pour transformer ces ingrédients frais en délices maison, tout en profitant des saveurs authentiques de la région.
SHAMA & LE FORT SAN SEBASTIAN
En arrivant, nous avons été impressionnés par l’architecture massive du fort. Ses épais murs de pierre, usés par le temps mais toujours puissants, témoignent d’une conception militaire conçue pour résister aux attaques. Perché sur une colline, le Fort San Sebastian offre une vue spectaculaire sur l’océan. On imagine les gardes postés là, scrutant l’horizon pour repérer les navires approchant. Les bastions et les canons dirigés vers la mer renforcent l’atmosphère de puissance brute qui émane de l’endroit.Cette position stratégique, à la fois impressionnante et menaçante, renforce l’atmosphère de puissance brute qui émane de l’endroit.
Le fort, perché sur une colline surplombant l’océan Atlantique, est une structure imposante et chargée d’histoire.
Construit en 1526 par les Portugais, il est l’un des plus anciens forts coloniaux de la région. À l’origine, il servait de poste pour le commerce de l’or et de l’ivoire, des ressources qui attiraient les Européens dans cette partie de l’Afrique.
Le fort a une histoire complexe. En 1642, les Néerlandais s’en sont emparés, consolidant leur domination sur le commerce dans cette zone. Mais avec leur arrivée, son rôle s’est élargi. Comme beaucoup de forts le long de la côte, San Sebastian est devenu un lieu sombre, où des hommes, des femmes et des enfants captifs étaient enfermés dans des donjons étroits et insalubres avant d’être embarqués sur des navires négriers. Ces murs résonnent encore de récits de souffrance et d’injustice, et chaque recoin semble chargé d’une mémoire poignante.
Avec le déclin de la traite négrière et l’évolution des activités coloniales, le fort a perdu peu à peu son importance. En 1872, il a été transféré aux Britanniques, après que les Néerlandais aient cédé leurs possessions dans la région. Aujourd’hui, il est un lieu de mémoire, un rappel des tragédies du passé et des luttes pour surmonter ces chapitres sombres de l’histoire.
L’histoire du fort est complexe et marquée par des changements de pouvoir successifs. En 1642, les Néerlandais s’en sont emparés, consolidant leur domination sur le commerce dans cette zone. Sous leur contrôle, le rôle du fort s’est élargi pour inclure des activités bien plus sombres. Comme beaucoup de forts le long de la côte, San Sebastian est devenu un lieu où des hommes, des femmes et des enfants captifs étaient enfermés dans des donjons étroits et insalubres avant d’être embarqués sur des navires négriers. Ces murs résonnent encore de récits de souffrance et d’injustice, et chaque recoin semble chargé d’une mémoire poignante.
À notre arrivée, nous sommes accueillis par un jeune gardien, dont l’enthousiasme et les connaissances précises sur l’histoire de la région captent immédiatement notre attention. « Bienvenue au Fort San Sebastian, » commence-t-il avec assurance, avant de nous entraîner dans une visite riche en détails et en émotions. Passionné par l’histoire de sa ville et de son pays, il parle avec une intensité qui rend chaque anecdote vivante.
« Ce fort, » explique-t-il en pointant les bastions, « n’était pas seulement un poste commercial. Il est devenu un témoin de l’une des périodes les plus sombres de notre histoire. » Il décrit les échanges qui s’y déroulaient autrefois : de l’or et de l’ivoire, mais aussi des vies humaines. Son récit est entrecoupé d’histoires personnelles qu’il a entendues de ses aînés, ce qui donne à la visite une profondeur unique.
À l’intérieur, nous avons parcouru une série de cours, de cellules et de salles de garde, chacune retraçant une partie de l’histoire de ce lieu. Nous avons été particulièrement marqués par les donjons sombres où l’air est lourd de mémoire. Ces geôles étouffantes ont vu des vies brisées, et il est impossible de ne pas ressentir le poids de ces tragédies. Les guides locaux, passionnés et bien informés, nous ont partagé des récits poignants sur cette sombre période de l’histoire ghanéenne, évoquant le rôle essentiel mais tragique du fort dans le commerce transatlantique des esclaves.
Le jeune gardien nous montre les cellules étroites où des captifs attendaient leur sort dans des conditions effroyables. Il s’arrête devant la tristement célèbre « Porte sans retour » et nous demande d’imaginer ce que ces hommes et femmes ont dû ressentir en franchissant ce seuil. « Regardez l’océan, » dit-il en désignant l’étendue bleue. « Pour eux, c’était l’inconnu, un voyage sans retour. Mais cet endroit n’est pas seulement une mémoire de douleur. C’est aussi un rappel de notre résilience. » Au loin, sur un petit îlot nous apercevons une croix plantée. C’est à proximité, actuellement sous les eaux que les esclaves sortaient du tunnel our etre embarqué vers le Nouveau Monde. Lorsque les bâteaux étaient pleines, ceux qui n’ont pu monter étaient abandonnés dans ce tunnel, pour la mort, car ils n’avaient aucune possibilité de revenir au fort
Son discours est empreint d’une fierté palpable pour le patrimoine de sa région. Il nous explique également l’importance de préserver ces lieux pour que les générations futures comprennent leur histoire. « Chaque pierre ici raconte une histoire. Et c’est à nous, les jeunes, de transmettre ces récits pour que rien ne soit oublié, » conclut-il avec un sourire déterminé.
Depuis les tours d’observation, la vue panoramique sur l’océan est saisissante. Cette mer, qui semble paisible aujourd’hui, représentait autrefois une route vers l’inconnu pour tant de personnes arrachées à leur terre natale. Les expositions que nous avons découvertes dans le fort ajoutaient encore plus de profondeur à notre compréhension de ce lieu.
Cette rencontre avec le gardien transforme notre visite en une expérience immersive et éducative, ajoutant une dimension humaine à notre exploration du fort. Après la visite, nous échangeons avec lui sur la vie à Shama, ses projets pour développer le tourisme local et ses efforts pour sensibiliser les visiteurs à l’importance de ce site historique.
En quittant le fort, l’impact de son récit résonne encore en nous. La profondeur de sa connaissance et sa passion nous laissent une impression durable, faisant de notre passage à Shama un moment inoubliable où histoire, émotion et espoir s’entrelacent harmonieusement.
En sortant du fort, nous avons exploré Shama, une petite communauté dynamique où les habitants nous ont chaleureusement accueillis. Nous avons flâné dans les rues et visité le marché local, animé et coloré. Les étals débordaient de poissons frais, de légumes et de produits artisanaux. Les senteurs des épices locales se mêlaient à l’air marin, offrant une immersion sensorielle dans la culture ghanéenne.
Notre matinée s’est terminée par une promenade le long des plages de sable doré qui entourent Shama.
Nous avons découvert que cette région regorgeait d’une richesse insoupçonnée. Depuis des siècles, ses terres et ses rivières étaient exploitées pour l’or. Le fleuve Pra, qui traverse cette région et se jette majestueusement dans l’océan Atlantique, jouait un rôle central dans cette activité. Nous avons appris que bien avant l’arrivée des Européens, les habitants extrayaient déjà l’or de manière traditionnelle, en lavant le gravier des rivières pour récupérer les pépites brillantes. Cet or servait de monnaie d’échange dans les grands réseaux commerciaux traversant l’Afrique de l’Ouest.
Quand les Portugais sont arrivés, attirés par ces ressources, la région a vu son histoire changer. Avec le temps, les Néerlandais et les Britanniques ont pris le relais, chacun cherchant à contrôler cette richesse. Le Fort San Sebastian, que nous avions déjà exploré, servait justement à protéger les routes commerciales où transitait l’or extrait des terres environnantes. À chaque coin du fort, on sentait encore le poids de cette histoire économique et coloniale.
Ce qui nous a marqués, c’est l’embouchure du fleuve Pra. C’est ici que l’eau douce du fleuve rencontre les vagues puissantes de l’Atlantique, créant une harmonie unique entre calme et mouvement. Les pêcheurs locaux nous ont raconté que cette embouchure était depuis toujours un lieu vital pour eux. Non seulement ils y pêchent, mais c’était aussi un point de départ pour transporter les marchandises, y compris l’or, vers les navires qui attendaient au large.
En observant ce paysage, nous ne pouvions pas nous empêcher de penser aux générations qui ont travaillé ici, extrayant l’or, naviguant sur le fleuve ou scrutant l’horizon pour voir arriver des navires étrangers. Aujourd’hui, bien que l’extraction de l’or ait perdu de son importance à Shama, l’histoire est toujours palpable, comme si le fleuve et l’océan chuchotaient encore les récits d’un passé chargé de promesses et de défis.
Le Fort San Sebastian est bien plus qu’un simple monument historique. C’est un lieu de réflexion sur l’histoire, chargé de souvenirs et d’émotions, mais c’est aussi un symbole de résilience et d’histoire partagée. Pour toute personne souhaitant comprendre l’histoire du Ghana, un passage par ce fort est incontournable. Avec un tarif d’entrée abordable de 50 Cédis par personne (40 pour les étudiants) et des horaires d’ouverture pratiques de 9h à 16h30 tous les jours, c’est une étape essentielle pour quiconque explore la côte ouest du Ghana.
LES LIENS VERS LES PHOTOS de SEKONDI TAKORADI et environs
J 859 AKWIDAA – TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
J 859 BUSUA BEACH RESORT & BUSUA – TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
J 859 DIXCOVE ET LE FORT METAL CROSS – TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
J 860 CIRCLE MARKET ET NOUVEAU MARCHE DE SEKONDI TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
J 861 NKONTOMPO BEACH & la MONKEY HILL SEKONDI TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
J 862 LE FORT ORANGE SEKONDI TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
J 862 FRESH FISH MARKET TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
J 862 LINGUINE AUX GAMBAS ET POISSON FRAIS- TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
J 863 DEPART DE L’AGAPE VILLA TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
J 863 LE FORT SAN SEBASTIAN SHAMA TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
J 863 MARCHE PLAGE & VILLAGE DE PECHEURS DE SHAMA TAKORADII GOLDEN COAST – GHANA
VIDEOS sur le GHANA et ses environs
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BOMBAY INDIAN RESTAURANT TAKORADI
À notre arrivée à Takoradi Sekondi, nous décidons de déjeuner dans un restaurant indien, une option que nous apprécions particulièrement ici au Ghana. En effet, les restaurants indiens sont nombreux et offrent une variété de plats qui apportent une belle touche d’exotisme, loin des saveurs locales habituelles. Cette diversité culinaire nous permet de découvrir une facette différente de la gastronomie ghanéenne, en apportant une explosion de saveurs épicées et parfumées.
Le restaurant Bombay, l’un des établissements indiens populaires à Takoradi Sekondi, ne déçoit pas.
Le menu du restaurant Bombay est varié et riche, offrant une large gamme de plats typiques de la cuisine indienne, allant des classiques comme le poulet tikka masala, le curry d’agneau, ou encore les samoussas, jusqu’à des spécialités végétariennes comme le dal ou le paneer butter masala.
Nous optons pour des plats traditionnels comme le **Shahi Korma**, un curry crémeux à base de poulet ou d’agneau, délicatement épicé avec des noix de cajou, des amandes et un mélange d’épices raffinées, offrant une texture riche et une douceur subtile grâce à la crème et au yaourt. Nous choisissons également le **Prawn Korma**, une variante savoureuse où des crevettes juteuses sont mijotées dans une sauce onctueuse, aux arômes d’épices douces et de noix, créant une harmonie parfaite entre la mer et la terre.
Le **Chicken Butter in Tomato Cream Gravy** est une autre spécialité que nous ne manquons pas : un poulet tendre, mijoté dans une sauce tomate crémeuse et légèrement sucrée, enrichie de beurre et d’épices douces, ce qui donne un plat réconfortant, riche en saveurs et d’une douceur parfaite.
Nous accompagnons ces mets de **samosas**, de petites pâtisseries frites garnies de farces savoureuses, comme des légumes épicés ou de la viande hachée, croquantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Les **pakodas** de poulet, ces en-cas frits croustillants, sont également au menu, leur texture légère et épicée offrant une délicieuse contrasté avec la douceur des currys.
Pour compléter notre repas, nous choisissons de savourer un **garlic naan**, un pain plat tout juste sorti du four tandoor, parfumé à l’ail et d’une texture moelleuse, idéal pour accompagner les currys et saucer les restes de sauce. Le **riz jeera**, infusé de graines de cumin et de beurre, ajoute une touche parfumée et légèrement épicée, parfaitement assortie à nos plats principaux.
Ensemble, ces plats traditionnels nous offrent une véritable immersion dans les saveurs authentiques de la cuisine indienne, alliant richesse, épices et textures contrastées.
Le service est rapide et attentif, et le personnel, toujours souriant, prend soin de s’assurer que nous avons tout ce dont nous avons besoin. Le restaurant Bombay se distingue par la qualité constante de ses plats, où chaque ingrédient semble fraîchement préparé. La carte des desserts, bien qu’offrant des choix plus classiques comme le gulab jamun ou la glace à la mangue, clôture notre repas sur une note sucrée et réconfortante.
En somme, le restaurant Bombay à Takoradi Sekondi fait honneur à la cuisine indienne avec une offre variée, de qualité, et un cadre agréable. Une belle escale culinaire qui nous permet de savourer des plats riches en saveurs et de changer un peu du quotidien gastronomique du Ghana.
Busua Beach Resort
Après avoir longuement profité de cette atmosphère, nous faisons une halte pour déjeuner au **Busua Beach Resort**, un établissement emblématique de la région. Ce resort, situé en bord de mer avec une vue imprenable sur l’Atlantique, combine confort moderne et charme tropical dans un cadre soigné et accueillant.
Pour le déjeuner, nous optons pour de délicieux plats qui raviront toute la famille. Nous commandons une **jambalaya** riche et parfumée, avec des morceaux de poulet tendre, des champignons, des saucisses, du riz, des tomates, des oignons, du poivron vert et des crevettes, le tout sauté ensemble pour un mélange de saveurs parfaitement équilibré. Ce plat généreux et coloré est idéal pour savourer la richesse de la cuisine créole en bord de mer.
Pour les enfants, nous choisissons un filet de bœuf en sauce champignon, tendre et savoureux, accompagné de légumes frais et de riz. Le filet est préparé avec soin, et la sauce champignon onctueuse ajoute une touche gourmande qui plaît aux plus jeunes.
Nous regrettons toutefois l’attente pour le service, mais la magnifique vue sur la plage compense ce léger désagrément. Le tout, servi dans un cadre idyllique face à la plage, fait de ce repas un moment de détente parfait pour toute la famille, au cœur de l’ambiance conviviale de Busua.
J 862 LINGUINE AUX GAMBAS ET POISSON FRAIS- TAKORADI GOLDEN COAST – GHANA
LES LOGEMENTS
Agape Villa
Pour notre séjour sur la Golden Coast, nous avons opté sur Booking pour Agape Villa, une maison charmante et retirée, perchée sur les hauteurs de Sekondi. Le chemin pour y arriver est une aventure en soi : une piste cahoteuse qui semble interminable, mais chaque secousse en vaut la peine. Une fois sur place, nous sommes récompensés par le calme absolu qui règne ici, loin du tumulte de la ville.
La villa nous accueille avec un grand espace de vie où l’on se sent tout de suite à l’aise. Les deux chambres, chacune avec sa propre salle de bains, sont agréablement aménagées et équipées de climatisation, ce qui est vraiment appréciable après les journées chaudes que nous passons à explorer la région. La clim dans toute la maison est un luxe qui transforme nos soirées en moments de détente totale.
Et la cuisine… un vrai bonheur ! Non seulement elle est spacieuse et moderne, mais elle est aussi dotée d’un magnifique four qui donne envie de cuisiner même en vacances, d’un grand réfrigérateur pour nos provisions, et, cerise sur le gâteau, d’un congélateur bahut séparé. Autant dire qu’on ne manque de rien. Une machine à laver est aussi à notre disposition, ce qui est bien pratique après nos périples sur les plages et les pistes poussiéreuses.
Le gardien de la villa, toujours prêt à rendre service, nous facilite la vie. Il veille discrètement sur les lieux, mais n’hésite pas à proposer son aide dès que nous en avons besoin. Grâce à lui, nous nous sentons non seulement en sécurité, mais aussi bien accompagnés.
En somme, Agape Villa est le pied-à-terre idéal pour nous : confortable, bien équipé, et surtout, bercé par le calme des hauteurs de Sekondi. C’est exactement ce qu’il nous fallait pour profiter pleinement de la beauté et de l’histoire de la Golden Coast.
LES LIENS
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