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Little Petra — l’antichambre silencieuse du désert – JORDANIE +

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Nous quittons Dana pour prendre la direction de PETRA après le petit déjeuner, non sans jeter un dernier coup d’œil sur le panorama impressionnant qui s’ouvre à nos pieds

Sur la route, nous faisons un léger détour pour apprécier la forteresse de Shobak, appelée aussi Krak de Montréal, une des plus importantes forteresses construites par les croisés dans l’actuelle Jordanie. Elevé à l’initiative de Baudouin Ier, roi de Jérusalem, le château de Shobak se dresse au sommet d’une colline dominant un vallon s’abaissant vers le Wadi Araba. Moins impressionnant, mais aussi moins touristique que Kérak, la forteresse est un des joyaux de l’héritage des croisés en Jordanie. Même si l’intérieur ne présente aujourd’hui que des ruines éparpillées, l’aspect extérieur de la forteresse, bien conservée, laisse imaginer sa grandeur et son rôle à l’époque.

Le plus étonnant en soi c’est qu’elle est invisible de la route, quelque soit le point d’arrivée. Car même si elle est bâtie sur un vallon, celui est entouré de ravins naturels et l’ensemble est dans une dépression naturelle

LA FORTERESSE DE SHOBAK : LE KRAK DE MONTREAL

Shobak fut la première forteresse érigée par les croisés durant leur occupation de la partie orientale du Jourdain. Connu sous le nom de Krak de Montréal (Mons Realis), le château fut construit en 1115 sous les ordres de Baudouin Ier, frère de Godefroid de Bouillon. Le but des croisés était non seulement d’étendre leur domaine mais, surtout, de contrôler la route des caravanes entre l’Egypte et la Syrie. Le château bénéficie d’un environnement favorable puisque des paysans chrétiens en cultivent les abords. La forteresse résista aux assauts des troupes musulmanes pendant plus de 70 ans avant que Saladin en personne ne vienne tenter de l’accaparer. Il réussira à en prendre possession en avril 1189 après plus d’un an et demi de siège. Pour des raisons inconnues, le bâtiment sera détruit puis reconstruit par des troupes mameloukes, puis ottomanes, sous le règne d’Ibrahim Pasha. Le village sera aménagé à cette époque aussi, et des vagues de population commenceront à s’y installer définitivement.

LA FORTERESSE

Même si le château est un peu délabré, on pourra faire le déplacement pour admirer la vue offerte, sur les hauteurs de la colline, sur le Wadi Araba et sur les villages bédouins abandonnés au pied de la citadelle. L’atmosphère sauvage et isolée de ce château exposé aux vents du désert confère au lieu un cachet particulier. Vu l’absence de panneaux explicatifs sur le site, n’espérez pas trop parvenir à identifier les différents bâtiments en ruines. Si vous voulez en apprendre plus sur le château, un guide peut donc s’avérer utile. En le suivant, vous découvrirez les vestiges d’une église (reconnaissable par ses trois nefs), d’une petite chapelle, des salles de torture, des toitures mameloukes en torchis, des canalisations, des bains et un puits possédant 365 marches. Profond de 67 m, il servait, bien entendu, à alimenter en eau la forteresse. C’est sans doute grâce à ses réserves inépuisables que les croisés réussirent à tenir tête aux assauts de Saladin pendant un an et demi. Selon le gardien, il produirait encore une eau limpide et potable.

Les archéologues ont aussi réussi à mettre au jour des inscriptions laissées par les troupes de Saladin sur les pierres de l’édifice.

Nous reprenons notre chemin en direction de Petra ou plus exactement de Little Petra. Autrefois méconnue des touristes, elle fait partie aujourd’hui des itinéraires des agences de tourisme. Grand changement donc à l’arrivée avec l’accueil habituel des guides qui offrent leurs services et les commerces de bijoux et de vêtements

LA PETITE PETRA

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Cette séduisante cité est située au fond de la vallée de la région d’Édom et dispose de plusieurs sites à découvrir. Comme Petra, il s’agit d’un site nabatéen et, comme son nom l’indique, il est beaucoup plus petit que Petra; Cependant, il est rempli de tombes, de temples, de triclinium ou de salle à manger, de maisons, de canaux d’eau et de citernes creusées dans les murs des canyons de grès.

Little Petra fait partie du parc archéologique de Petra, bien que accessible séparément et incluse dans l’inscription de Petra en tant que site du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Comme Petra, Little Petra est ouverte au public pendant la journée. Il est cependant exploité séparément et ne nécessite pas d’entrée ni de frais d’entrée, contrairement à Petra. Les bédouins locaux vendent des souvenirs et des collations dans le petit parking. De nombreux visiteurs à Petra ont de plus en plus inclus Little Petra sur leurs itinéraires. Les guides le recommandent comme étant moins encombré et plus détendu que Petra. La Painted House, qui n’a pas d’équivalent à Pétra, a également contribué à l’attraction.

On y entre par un étroit défilé, connu sous le nom de  » canyon froid  » (Siq Al-Barid) à cause des hauts murs de gré rouge empêchant la lumière du soleil de le réchauffer.

En effet, la gorge étroite qui conduit à l’entrée du site n’est jamais baignée de lumière. La Petite Petra était un département de Petra, dans le même principe que Paris avait sa petite couronne. Sa création remonte au Ier siècle av. J.-C., lorsque Petra était déjà une agglomération puissante et prospère.

C’est la raison pour laquelle les bâtiments rupestres que vous voyez à Little Petra ne sont ni des temples ni des nécropoles royales. Les Nabatéens en avaient fait des habitations à usage résidentiel ou commercial. Les tricliniums constituent une expression typique de l’architecture vernaculaire de Little Petra. Il s’agit de salles d’auberges comportant une table à manger avec trois lits disposés en U où s’allongeaient les convives. Elles étaient fréquentées par les marchands bédouins qui voyageaient en caravane et passaient par Petra.

 

Ce passage débouche ensuite sur une série d’espaces plus larges. Sur place, deux monuments se dressent de part et d’autre des habitations troglodytes abandonnées : un tombeau-temple et quatre tricliniums. À quoi ressemblait ce village au Ier siècle, quand des canaux d’eau arrosaient ses plaines arides et désolées, quand ses auberges recevaient des voyageurs et des marchands arabes, accompagnés de leurs caravanes de chameaux ? Ces interrogations restent sans réponse, car le site archéologique n’a pas fini de révéler ses secrets. Le Siq al-Barid mérite qu’on s’y attarde, même si la qualité des monuments ne saurait valoir celle de Petra.

Le temple troglodyte

Le canyon est assez resserré, mais il laisse place à de ravissants temples sculptés dans le grès rouge. Le seuil des temples est accessible par des escaliers en pierre. À l’occasion de la balade, vous serez agréablement surpris de voir des grottes à flanc de falaise où s’abritent encore des Bédouins.

Les quatre tricliniums

De part et d’autre du temple se dressent quatre tricliniums, l’attraction principale du parc. Ces édifices à colonnades remplissaient une fonction de salle à manger. C’est là que les voyageurs se restauraient avant de reprendre la route.

Un peu plus loin sur la gauche, un escalier conduit à la Maison peinte, un des rares intérieurs nabatéens peints à avoir survécu au temps, bien qu’il soit très endommagé.

La Painted House (Maison Peinte)

Juste à 500 mètres du Siq, admirez la Painted House, une salle à manger identique aux précédentes à la seule différence que c’est un biclinium. Deux convives y prenaient un banquet en s’allongeant sur un sofa. La Painted House mérite le détour pour son plafond aux peintures somptueuses. Si la plupart des lignes sont effacées, les figures d’oiseaux, de fleurs et de vignes sont encore très nettes. Un des rares témoignages de l’art pictural de Petra !

Au bout du Siq, à l’extrémité ouest du canyon, des escaliers vous mèneront à un point de vue à environ 350m de l’entrée.

À ce stade, un Bédouin a installé un joli salon de thé afin que vous puissiez profiter d’une vue imprenable. Il est également possible de faire de la randonnée sur le sentier de 6 km (6 km) qui part du bout du canyon qui unit Little Petra au monastère de Petra, connu en arabe sous le nom de Ad Deir.

On peut se rendre aussi au Sid Al-Barid depuis la ville basse de Pétra, ou depuis le Visitors Center (suivre un chemin démarrant derrière la Crown Plaza Guesthouse, qui serpente le long du Wadial-Ulayqua qui est à sec) ou emprunter la navette

En ressortant, nous prenons à droite le chemin . Il longe les rochers dont les formes laissent l’imagination vagabonder.

Le site d’Al Beidha se trouve à environ 400m sur la droite

 

VILLAGE NÉOLITHIQUE AL BEIDHA – LITTLE PETRA

Le village néolithique de Beidha aurait été construit il y a plus de 10 000 ans et serait, avec Jéricho, l’une des premières communautés agricoles connues du Proche-Orient.

 

Il ne connut pas une histoire très mouvementée puisqu’il fut abandonné pour une raison mystérieuse vers 6 500 avant notre ère et ne fut plus réoccupé par la suite. Malgré cela, l’endroit abrite l’un des plus importants complexes archéologiques du Proche-Orient.

Les objets et les vestiges découverts ont permis aux scientifiques d’étudier les débuts de la présence humaine sur le sol jordanien.

 

Nous reprenons ensuite la route pour Gaïa et notre logement, parcours qui offre de magnifiques vues sur la vallée

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LA GASTRONOMIE JORDANIENNE

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J291 – RESTAURANT MY MOM’S RECIPE GAÏA JORDANIE

À la sortie du site mythique de Pétra, encore enveloppés par la poussière ocre du canyon du Siq et les échos du vent sur les façades nabatéennes, nous retrouvons la vie animée de la rue principale de Gaïa. C’est là, parmi les senteurs mêlées de cardamome et de grillades, que nous découvrons une adresse pleine de charme : restaurant My Mom’s Recipe,.

La terrasse, joliment aménagée sous une tente bédouine, mêle tissus colorés, tapis orientaux et lanternes dorées, créant une atmosphère à la fois intime et chaleureuse. On s’y sent immédiatement bien, comme invités dans la maison d’une famille jordanienne.

La carte met à l’honneur les grands classiques de la cuisine locale : mezzés parfumés, pain chaud tout juste sorti du four, et viandes grillées au feu de bois. Nous optons pour un mixed grill et un barbecue de poulet, servis sur un support fumant, accompagnés de riz aux épices et de sauces maison. Les morceaux sont tendres, parfaitement assaisonnés, et chaque bouchée révèle l’équilibre subtil des saveurs du Levant.

La convivialité du lieu, le sourire du personnel et la générosité des plats font de cette pause gastronomique une belle conclusion à une journée d’émerveillement dans les trésors de Pétra.

Un véritable coup de cœur pour les amateurs d’authenticité et de cuisine du cœur.

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J 290 RESTAURANT MR FALAFEL GAÏA

Sur la route animée qui relie Pétra à la ville de Gaïa, les enseignes rivalisent d’odeurs et de couleurs. Mais parmi elles, Mr Falafel s’impose comme une adresse incontournable pour qui veut goûter à l’âme de la cuisine jordanienne populaire.

Dès notre arrivée, l’accueil est chaleureux, presque familial. L’intérieur est simple, sans prétention, un peu étroit peut-être, mais empli de cette convivialité sincère propre au pays. Et très vite, les parfums d’huile chaude, de cumin et de coriandre fraîche envahissent l’air.

Nous commençons par les stars de la maison : des falafels croustillants, déclinés en deux versions originales — au fromage fondant et aux oignons et chili pour une touche piquante. Un vrai régal. En mezze, un fatuoush vient rafraîchir le palais : concombres, tomates, herbes fraîches et morceaux de pain frit croquant, arrosés d’un trait de jus de citron et de sumac.

Le clou du repas, c’est le Mr Falafel Meal, l’assiette signature. Elle rassemble plusieurs spécialités locales, dominées par un superbe galayeh, un sauté de poulet tendre en sauce, relevé de poivrons colorés, oignons et sumac, juste ce qu’il faut pour révéler toute la richesse des saveurs du Levant.

Une expérience authentique, simple et savoureuse, à l’image de la Jordanie elle-même — généreuse, épicée et profondément humaine.

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NOS CHOIX DE LOGEMENT

MAISON BEDOUINE CHEZ AHMADPETRA JORDANIE

À une quinzaine de minutes du site majestueux de Pétra, la maison bédouine chez Ahmad offre une option d’hébergement simple et abordable, pensée pour les voyageurs au budget serré souhaitant vivre une expérience locale.

Le lieu a le charme d’une authenticité brute : murs blanchis à la chaux, tapis bédouins colorés, ambiance conviviale autour du feu le soir. Pour le dîner, Ahmad propose un repas maison (7 JOD par personne) servi généreusement — un plat chaud accompagné de riz parfumé, de légumes et de pain local, le tout préparé dans la tradition familiale.

Cependant, cette halte rustique ne conviendra pas à tous. Le confort reste sommaire : le sol légèrement en pente, un lit fatigué et une propreté approximative rappellent qu’il s’agit avant tout d’une expérience authentique mais spartiate.

Une adresse à envisager pour l’immersion et la rencontre, mais à éviter si vous recherchez confort et hygiène irréprochable.

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