voyageavecnous.com

TRAVEL YOURSELF

Suivez-nous partout où nous allons !

autourdumonde2023@gmail.com

PETRA « La Cité merveille » – JORDANIE

2

Blottie entre les canyons érodés des vallées du sud, non loin du désert, la cité antique de Pétra est tout simplement époustouflante. Tout comme la pyramide de Kheops, en Egypte, ou la Vallée des Rois, Pétra fait partie des lieux incontournables du Moyen-Orient et est sans aucun doute le point fort de tout voyage en Jordanie.

Pétra (qui signifie  » roche  » en grec) était la capitale des Nabatéens, peuple commerçant qui, à partir du VIe siècle av. J.-C, domina la région jusqu’à l’arrivée des Romains. Ceux-ci sculptèrent dans les falaises de grès des temples et des tombeaux aux façades impressionnantes, dont les couleurs rose-orange varient avec la luminosité. C’est d’ailleurs la couleur de cette roche qui donne à Pétra son surnom de « Cité Vermeille »

Agée de plus de deux mille ans, la ville de Petra a été construite par les Nabatéens au cœur des Montagnes de Shara. Elle a prospéré dans les premiers siècles av. J.-C. et ap J.-C. et elle était une partie essentielle d’une grande route de commerce reliant l’ancienne Mésopotamie et l’Égypte. Aujourd’hui, des façades complexes creusées dans les falaises de grès de la région restent encore visibles, ainsi que d’autres structures et monuments remarquablement préservés de cette civilisation fascinante

Le fait de ne pas être mentionné dans la Bible laissa Pétra dans l’ombre jusqu’en 1929, date à laquelle des fouilles britanniques sérieuses sont entreprises. Au fil des années, les archéologues sont allés de découverte en découverte sur le site. Et il se pourrait bien que Pétra renferme encore beaucoup d’autres  » trésors « , puisque les archéologues n’ont encore fouillé qu’à peine le dixième de sa superficie.

CENTRE DES VISITEURS

Nous avons opté pour le Jordan Pass qui inclut la visite de Pétra sur 2 jours. cela nous permet tranquillement le premier jour de visiter la partie basse. Pour le lendemain, nous optons pour un transfert en 4×4 au sommet à Ad Deir pour redescendre tranquillement vers la porte d’entrée. cela nous &vite par les chaleurs actuelles de s’éreinter à monter jusqu’au monastère… Pour ceux qui ne veulent pas du tout se fatiguer, des chevaux sont à disposition, prix inclus dans le billet (mais pas le guide qui l’accompagne bien entendu, et sans oublier le TIP. et ne comptez pas vous en tirer pour quelques JOD seulement…

Pour profiter au maximum des lieux en évitant la foule et la chaleur , il est bien évidant également de prévoir de commencer tôt la visite.

Pas trop compliqué pour se garer aux alentours à cette heure matinale. Mais attention à bien respecter la réglementation, des papillons garnissaient de nombreux parebrises à notre retour !

A l’arrivée au centre des visiteurs, dirigez vous vers la billetterie, même si vous disposez du Jordan Pass. Les tickets vous seront délivrés à cet endroit. Vous avez aussi la possibilité de réserver pour le spectacle nocturne au prix de 17 JOD : un moment magique avec le Siq et le monastère éclairés à la bougie et une ambiance musicale bédouine

Le vaste espace extérieur au centre de visiteurs est occupé par de nombreux commerces vendant boissons, et articles touristiques.  Les Bédouins, même s’ils ont été chassés de leurs habitations troglodytiques au sein même des ruines, sont toujours présents sur le site et se sont reconvertis peu à peu en vendeurs de souvenirs, chameliers, serveurs de restaurant et de café, etc., ce qui leur permet de bénéficier d’un revenu supérieur à celui de nombreux autres Jordaniens.

Pétra inspira bon nombre d’artistes. Mais le héros qui a le plus contribué à la faire connaître n’est autre qu’Indiana Jones, interprété par l’acteur américain Harrison Ford. Dans le film de Steven Spielberg, Indiana Jones et la dernière croisade (1989), on le voit avec Sean Connery évoluer à cheval dans un dédale de roches, parsemé de temples en tout genre. Nous ne sommes pas étonné de fait de voir nombreuses boutiques arborant Indiana Jones dans leurs produits ou dans leur nom commercial !

Nous passons ensuite l’entrée du parc à proprement dit où sont poinçonnés les billets. C’est la que vous attendent chevaux et voiturettes. Un premier chemin caillouteux, le sentier principal vous mène à l’entrée du Siq où quelques commerces et boissons vous attendent

En cours de chemin, nous découvrons déjà quelques architectures nabatéennes remarquables, taillées dans la roche, parfois gravées

LES CUBES DE DJINN

sur la gauche à mi-chemin,  vous verrez trois blocs Djinn massifs (djinn signifie  » esprit  » en arabe), qui sont des monuments carrés taillées dans de la roche blanche, ayant un rôle de tombeaux pour les uns, d’autels érigés là en l’honneur d’un ou de plusieurs dieux nabatéens pour les autres. Toujours est-il que deux d’entre eux sont percés de cavités, vues par les archéologues comme des chambres funéraires. Vous rencontrerez ensuite le tombeau aux obélisques, sculpté par les Nabatéens au 1er siècle après JC.

Le troisième bloc, dont la surface est décorée de colonnes ciselées, est percé d’une faille de plus de 2 m de profondeur, qui devait sans doute être recouverte d’une dizaine de dalles.

Au-dessus de la tombe se trouvent quatre pyramides («natesh) et une niche avec une statue en bas-relief qui symbolise les cinq personnes qui y sont enterrées.

En dessous se trouve le Triclinium, une salle de banquet:

Sur la face opposée de la falaise, il y a une double inscription en nabatéen et en grec qui fait référence à un monument funéraire. Ecrit par «Abdomanchos», 2 indique que le tombeau devait être utilisé pour lui-même et sa famille, probablement sous le règne de Malichus II (40-70 après JC).

LES GRAVURES SUR LES PAROIS DU SIQ

Nous arrivons ensuite à l’entrée du SIQ. Cette gorge étroite mène les visiteurs à Petra. Le Siq résulte d’une fissure naturelle de la montagne de 1200 m de long. Un arche triomphant traversait autrefois l’entrée. Deux canalisations d’eau longent les deux côtés de la roche.

Tout en présentant une entrée spectaculaire à Petra, le Siq détient également de nombreux vestiges du passé de Pétra, incluant une route pavée, la Station Sabinos Alexendros et des bétyles nabatéens (pierres sacrées).

Tout le long du chemin, la roche, érodée par les eaux et le vent, laisse apparaître des dégradés de couleur s’étageant du blanc très clair jusqu’au rouge très foncé.

Canaux. Environ 300 m après l’entrée dans la gorge, on découvre un réseau de petits canaux taillés à même la roche, ainsi que des restes de canalisations, qui servaient à acheminer vers Pétra l’eau s’écoulant des falaises lors des pluies. Plus on avance, et plus les parois du défilé se resserrent : par endroits, le passage ne mesure plus que 2 m de largeur, bloquant la lumière du soleil et même les sons extérieurs. En descendant le Siq, vous verrez plusieurs wadi, dont le lit est bloqué par des digues (souvent construites là où l’avaient déjà fait les Nabatéens). Celles-ci protègent du risque de crue (un groupe de touristes a été emporté en 1963) et empêchent de s’aventurer plus loin.

Niches. On découvre aussi, taillées dans la roche, des petites niches plus ou moins abîmées par les ravages du temps. Celles-ci contiennent toutes des pierres rectangulaires se terminant par un arrondi, appelées bétyle, symbolisant le grand dieu nabatéen Dushara.

Sculpture. Un peu plus loin, sur la gauche, une sculpture érodée dans la roche représente un marchand et ses deux chameaux. Les Nabatéens indiquaient ainsi un point d’eau : la tête du chameau regarde en direction d’une ancienne chute d’eau.

KHAZNEH (LE TRÉSOR)

Les mots seuls ne peuvent exprimer la magie de l’endroit, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Peu avant de sortir du Siq apparaît ce qui est, pour bon nombre de visiteurs, le monument le plus exceptionnel de la cité antique de Pétra, le Khazneh Firaoun ou trésor du Pharaon.

Encaissé dans ce petit espace protégé de la vallée, cet édifice est extraordinairement bien conservé. Il doit son nom à une légende locale qui raconte qu’un pharaon aurait caché son trésor dans l’urne (tholos en grec) coiffant le sommet du petit temple qui surmonte le fronton de l’édifice. Au siècle dernier, des chercheurs ont tenté de prouver ces faits mais ont vite été déçus d’apprendre qu’en fait cette urne n’était pas creuse et ne pouvait en aucun cas contenir quoi que ce soit. Il semble pourtant que les Bédouins aient cru dur comme fer à cette légende puisque, durant des années, ils n’ont cessé de tirer sur l’urne au fusil, comme l’attestent les impacts de balle, afin d’en extraire quelque menu butin. Le bâtiment est d’ailleurs appelé Al-Jerrah (l’urne) dans la région.

Les théories concernant sa fonction sont nombreuses. Mais personne n’a, à ce jour, réussi à prouver

L’origine du Khazneh Firaoun reste méconnue, même si tout laisse à penser qu’il s’agissait d’un tombeau édifié en l’honneur d’un roi nabatéen, peut-être Arétas IV, juste avant l’annexion de la région par les Romains (en 106 apr. J.-C.). Il semblerait cependant qu’il n’ait jamais contenu de dépouilles.

Haut de 43 m et large de 33 m, le Khazneh a été taillé dans le grès rose de la montagne et est finement orné de chapiteaux, frises chiffrées, etc.

Le Trésor est couronné par une urne funéraire, qui, selon la légende locale, dissimule le Trésor du pharaon. . On peut encore apercevoir les encoches qui ont servi à accrocher les échafaudages. Il comprend plusieurs éléments d’architecture hellénistique, par exemple le tholos, ou encore certaines sculptures.

Il est construit sur deux niveaux. Sur le premier, la façade de l’édifice est barrée d’un fronton supporté par six colonnes terminées par des chapiteaux corinthiens. Remarquez les cornes typiquement nabatéennes, aux angles. Entre les colonnes sont disposés des reliefs très abîmés par l’érosion et les attaques humaines (balles de fusil) représentant deux cavaliers : les Diocures, Castor et Pollux, qui guident les âmes des défunts.

Au centre du fronton, on devine un disque solaire entouré de cornes de bovin ainsi que d’épis de blé. Ce sont les symboles de la déesse égyptienne Isis, probablement assimilée à la déesse nabatéenne Al-Uzza.

 

La partie supérieure se compose d’un édifice central circulaire, le tholos, où sont sculptées des divinités, et de panneaux latéraux composant un péristyle. On peut aussi voir deux victoires ailées. A l’intérieur du monument, par contre, il n’y a pas grand-chose à voir : ceux qui ont vu Indiana Jones seront déçus. Vous verrez trois salles, dont une contenait peut-être la chambre mortuaire et les deux autres des chapelles funéraires.

Le meilleur moment pour admirer Al-Khazneh se situe entre 9h et 11h le matin (selon la saison) lorsque les rayons du soleil illuminent sa façade.

LA RUE DES FACADES

C’est le nom donné à la rangée de tombeaux monumentaux Nabatéens sculptés dans la falaise Sud qui se trouve au-delà du Trésor et à côté du Siq extérieur. Les façades sont couronnées avec des pilastres et des moulures concaves. Le tombeau 67 est remarquable pour sa grotte supérieure, probablement utilisée pour stocker les outils des travailleurs qui ont construit les tombeaux. Le tombeau 825 est un monument funéraire nabatéen, surmonté par une moulure concave égyptienne

Nous poursuivons notre chemin et arrivons à un vaste espace éclairé d’où partent plusieurs chemins : le haut lieu du sacrifice en montant sur la gauche que nous visiterons demain, les tombeaux royaux en grimpant sur la droite que nous laissons de côté pour l’instant et poursuivons en direction du théâtre

THÉÂTRE

Plus bas après la rue des Façades, on est étonné de tomber sur un large amphithéâtre, sculpté dans le flanc du djebel El-Madhbah  au pied du haut lieu du Sacrifice,

Il aurait été construit sous le règne d’Arétas IV (et donc par les Nabatéens) sur d’anciennes tombes de la nécropole et pouvait contenir 4 000 personnes (33 rangs de gradins). En 106, il fut agrandi par les Romains qui portèrent sa capacité à 8 000 spectateurs. Il souffrit énormément du tremblement de terre qui secoua la région en 363 puis fut laissé à l’abandon sous les Omeyyades. Ses pierres furent utilisées pour d’autres constructions.

Le théâtre se compose de trois rangées de sièges séparées par des couloirs. Sept escaliers permettent de monter dans l’auditorium qui peut accueillir 4000 spectateurs. Le mur arrière de al scène a été reconstruit par les Romains. Et c’est le seul théâtre du monde sculpté dans la roche.

 

TOMBEAU CORINTHIEN

LES TOMBES ROYALES

TOMBEAU DE LA SOIE

En face, de l’autre côté de l’avenue la montée vers les tombeaux royaux permet d’avoir de très beaux points de vue sur le théâtre

Dans les falaises  se nichent certaines des sépultures les plus impressionnantes de Pétra regroupées sous l’appellation de tombes royales. C’est le nom donné aux quatre façades magnifiques adjacentes les unes aux autres sur le côté droit, à la fin de la vole principale au milieu de la ville, Les quatre structures sont:

Le Tombeau de l’urne : Cela tire son nom de l’urne qui couronne le fronton. Il fut probablement construit environ en 70 ap. J.-C. Il est précédé par une cour profonde avec des colonnades, des deux côtés. Très haut dans la façade, il y a 3 niches qui donnent sur des petites chambres funéraires. Il a été adapté en 446 ap. J.-C. pour être utilisé comme une église.

Le Tombeau de la soie Ce tombeau est remarquable par les tourbillons de différentes roches colorées qui composent sa façade.

 

Le Tombeau corinthien : sa partie supérieure  est similaire à celle du Trésor, mais il est gravement érodé. Le tombeau combine des éléments de divers styles architecturaux, à la fois nabatéens et classiques.

 

TOMBEAU PALAIS

 

Le Monument Palais : Cela remonte au début du 2 ème siècle après J.-C. et possède une façade grandiose à cinq étages. Un barrage et un réservoir d’eau sont situés derrière le monument drainant l’eau de pluie vers une piscine au nord de son podium. Le monument a probablement été utilisé pour les cérémonies funéraires ou des banquets.

En poursuivant en hauteur et en vous dirigeant vers le rue des façades, vous trouverez également l’Unayshu tomb

Cet itinéraire du premier jour, d’env

iron 9 kilomètres permet de revenir en ville à temps pour le déjeuner et d’entreprendre d’autres activités ou du repos l’après-midi !

La journée de demain n’en sera que plus passionnante !

JOUR 2 – LE MONASTERE ED DEIR VIA LITTLE PETRA
TOUTES LES PHOTOS DE CETTE JOURNEE EN SUIVANT CES LIENS : TRAIL VERS LE MONASTEREDU MONASTERE AU KHAZNEH
Pour notre second jour à Petra, il nous fallait impérativement visiter le monastère Ed deir
Deux options s’offrent à nous : reprendre le trajet de la veille , puis grimper 800 marches pour y accéder et retour par le même chemin.
Ou contourner le site et arriver par Little Petra. Au parking du Visitor Center, de nombreux 4×4 proposent leurs services pour vous emmener jusqu’à Little Pétra. Compter 20 JOD le transport quelque soit le nb de personnes.
attention à bien aller au préalable chercher votre ticket, même si vous avez votre Jordan Pass au Visitor Center. Vous ne pouvez entrer sur le site que muni d’un ticket validé par eux
Le 4×4 vous emmène et c’est aussi le point intéressant , sur une piste qui surplombe la vallée et vous offre de superbes vues sur le site de PETRA
A l’arrivée à Little Pétra, le chauffeur vous dépose à l’entrée du chemin que nous avions emprunter avant hier et qui vous mène à Al Beidha. A la cahute à l’entrée du sentier, vous devrez faire poinçonner votre ticket et payer les tickets pour la navette.
L’autre option bien entendu est de se passer de cette dernière et de marcher environ 6 km pour arriver à l’entrée du sentier qui monte vers El-Deir. Mais le prix assez modique de 5 JOD ne nous fait pas hésiter longtemps
La navette nous dépose à l’entrée du trail. La montée vers le monastère qui est situé à 1000 m d’altitude est assez raide sur la première partie du chemin, composé d’escaliers plus ou moins réguliers. Le chemin est ponctué par un grand nombre de petits cafés qui proposent également des souvenirs, mais ce sont surtout les nombreux points de vue qui rendent ce parcours exceptionnel.
Au bout de 6 km environ de marche, nous commençons à découvrir le monastère à peine visible caché derrière le Djebel El-deir.

Ad Deir, ou le Monastère, est l’un des plus grands monuments de la cité antique de Petra. Nous nous sentons minuscules face à ce bâtiment exceptionnel de  47m de large et 48,3 m de haut.

D’extérieur il s’apparente au Khazneh, en mieux conservé, mais ici les bas-reliefs sont remplacés par des niches pour abriter des sculptures. Un portique à colonnes prolonge la façade

Face à lui, un point de vue vous permet d’embrasser l’endroit dans sa globalité. De nombreux espaces pour vous asseoir et vous rafraichir sont installés face au monument et vous permettent de vous reposer

Le temple est en fait voué à la pratique d’un culte en l’honneur d’un monarque nabatéen et non une tombe royale comme l’idée est répandue

L’intérieur est occupé par deux bancs latéraux et un autel contre le mur du fond. Il servait de biclinium pour les réunions d’associations religieuses. Et date du début du IIe siècle de notre ère, sous le règne du roi Rabel II. Dans la salle a été réutilisée comme chapelle chrétienne et des croix ont été sculptées dans le mur arrière, d’où le nom de « Monastère » (Dayr en arabe).

Ed-Deir daterait du IIe siècle av. J.- C., au moment du règne d’Obodas Ier, inhumé quelques années après dans le désert du Néguev voisin (Israël). Il tire son nom  » monastère  » de l’occupation byzantine du Ve siècle, où il servit de monastère et peut-être d’église.

Taillé dans un grès de couleur jaune-blanc, comme tout le reste de l’édifice, son premier niveau est ponctué sur toute la largeur de sa façade par une série de huit colonnes et piliers se terminant par des chapiteaux nabatéens à cornes pour les uns, d’inspiration ionique pour les autres. Une imposante entrée ainsi que deux fenêtres en trompe l’oeil apparaissent au milieu de celles-ci. Le second niveau est surmonté à son sommet d’un tholos, encadré de chaque côté par deux pavillons, ces trois éléments étant creusés de niches. Le tholos, comme celui qui est visible sur le Khazneh, possède à son sommet une impressionnante urne d’environ 9 m de hauteur, visible à des kilomètres à la ronde.

Du monastère, pour rejoindre le Khazneh, il faut prendre ensuite le chemin sur la droite et descendre au milieu de nombreux commerces, environ 800 marches. Là encore le chemin propose de magnifiques points de vue au fil de la descente. Vous croiserez de nombreux ânes chargés de touristes, qui font sempiternellement le même itinéraire aller-retour; pour 30 JOD l’aller simple entre le Khazneh et le monastère…

Au passage encore de belles découvertes des lieux à commencer par le Qasr Al Bint

QASR AL BINT

Le monument en grande partie en ruines à l’exception des flancs encore intacts, est presque carré et est défini sur un podium. Il a été le principal temple de Pétra, toujours debout

C’est le temple le plus important de la ville, dédié à Dushara., le dieu le plus important du Panthéon nabatéen.

On accède au temple par une volée de 26 marches en marbre.

Par l’arrière du sanctuaire il y a trois éléments distincts celui du milieu protège la plate-forme de l’autel qui hébergeait des dieux et des déesses et les deux autres avaient des terrasses et de balcons. Le temple date de la première moitié du ler siècle vers 30 av. J.-C. par les Nabatéens.

Il fut l’un des rares bâtiments à ne pas être creusé dans la roche, mais construit à l’aide de massifs blocs de pierre. Ses dimensions restent impressionnantes (24 m de hauteur pour 27 m de largeur et 27 m de profondeur).

Récemment, une équipe d’archéologues français a découvert une grande statue de marbre représentant Marc Aurèle. C’est aussi ici que la tête d’une autre statue, de Zeus cette fois, a été mise au jour et peut maintenant être vue au musée de Pétra. On pense qu’il y avait probablement une allée bordée de statues mais, comme beaucoup étaient sculptées dans de la pierre calcaire, elles ont été détruites par le temps. Ce temple était l’un des plus importants à Pétra

La place devant le Qasr est occupée par les chameliers qui proposent aux touristes de monter les dromadaires et de faire un tour dans les envirions; De cet endroit également vous pourrez retourner au Trésor en âne (ils ne peuvent aller plus loin). Compter 30 JOD, négociables à 20 pour le retour

Mais il nous reste encore quelques visites à opérer, après le déjeuner dans l’un des restaurants locaux. aussi nous prenons la direction des colonnades et du grand temple

LE GRAND TEMPLE (OU TEMPLE DU SUD)

Le Complexe du Grand Temple représente un monument archéologique et architectural de grande importance au centre de Petra. On estime qu’il couvre une superficie de 7560 mètres carrés, y compris le nord et le sud de la porte d’entrée monumentale, ou temenos inférieur (enceinte sacrée) et temenos supérieur – l’enceinte sacrée du temple lui-même..

Le grand temple de Petra est l’une des merveilles architecturales les plus spectaculaires de Petra. Fondé il y a plus de deux millénaires, le complexe du Grand Temple a été abandonné jusqu’à sa redécouverte par les archéologues de l’Université Brown en 1992. Les fouilles du complexe ont commencé en 1993

D’environ 15m de haut, les colonnes et l’entablement qu’ils supportent placent la hauteur initiale du temple au minimum de 18m. Le style et la qualité des chapiteaux calcaires en acanthe et les frises élaborées du temple suggèrent que le sanctuaire a été construit à la fin du ler siècle av. J.-C. par les Nabatéens qui on combiné leurs traditions indigènes avec l’esprit classique.

Les travaux d’excavation de ce temple ont commencé en 1993 et sont loin d’être terminés. Les fouilles de l’Université Brown de ce vaste complexe de temples et des zones adjacentes s’étendent sur 11 523,95 m2 (37 808,24 pi2).

Le Grand Temple représente l’une des principales composantes archéologiques et architecturales de la métropole de Petra. C’est le plus grand bâtiment autoportant encore fouillé dans la ville.

Situé au sud de la rue romaine et au sud-est de la porte de Temenos, cette enceinte est composée d’un Propylaeum (entrée officielle), d’un Temenos inférieur (une enceinte sacrée) et d’escaliers est et ouest qui mènent à leur tour au Temenos supérieur – l’enceinte sacrée du Temple proprement dit.

En général, l’enceinte du temple est orientée nord-est-sud-ouest. Les temples nabatéens sont généralement orientés en fonction du terrain. La zone désignée pour la construction a été nivelée et le temple a été placé au-dessus de la rue, reliant l’enceinte, l’artère principale de la ville centrale et le Wadi Musa (un cours d’eau à sec). Si le Grand Temple mesure 19,00 m de haut comme nous le supposons, le temple se serait tenu à environ 34,00 m au-dessus de la rue Colonnade.

 

VOIE A COLONNADES

La rue représente une création nabatéenne originale, rénovée plus tard pendant la période de l’occupation romaine. Elle aurait été l’une des rues commerçantes principales de la Petra antique.

La vue de cet endroit sur les tombes royales est superbe. On embrasse en un seul coup d’œil l’ensemble des tombes et il est plus facile d’apprécier les détails qui marquent chacune
EGLISE BYZANTINE
Cette église fut probablement construite vers la fin du 5ème siècle ap. J.-C. et détruite par un incendie et probablement un tremblement de terre au siècle suivant. Une grande partie du matériau de construction utilisé, tels que les chapiteaux les montants de porte et les bas-reliefs ont été réutilisés à partir de monuments antérieurs à Petra. La qualité des mosaïques du sol, qui ouvrent les deux côtés, latérales et sont bien conservées, témoignent de l’importance de l’église.

La Nef

La majeure partie du dallage en marbre de la nef et du chœur a été pillée dans l’Antiquité. Certains fragments sont restés et il y avait aussi des traces du motif sur le lit de mortier. Grâce à ces preuves, dix sections individuelles (neuf motifs) ont été identifiées. La dixième section à l’entrée de l’atrium est protégée par une grille métallique. Le panneau central peut avoir inclus une inscription dans un médaillon qui aurait pu fournir une dédicace par les bienfaiteurs de l’église.

L’allée nord

Le dessin de la mosaïque du côté nord est composé de 84 médaillons disposés en trois colonnes et entourés d’une bordure guillochée. Des vignes émergent d’un vase à l’extrémité ouest et forment des cadres pour les médaillons. La colonne centrale contient principalement des objets -paniers, bols et vases-

et comme flanqué de paires d’animaux, tels que des paons, des sangliers, des chevaux et des éléphants, ainsi que six figures humaines : Les figures humaines montrent la maîtrise des mosaïstes dans la création de visages avec de très petites tesselles. La cinquième rangée à partir de l’est montre deux girafes (animaux exotiques rendus comme des chameaux tachetés), et trois rangées plus loin se trouvent deux éléphants, également non originaires de la région. Pratiquement au milieu du terrain, deux hommes contrôlent un chameau chargé d’un tronc d’arbre. L’abside nord contient une mosaïque en damier assortie à l’abside sud.

Allée sud

La majeure partie du bas-côté sud est occupée par la mosaïque des saisons créée par de petits morceaux de pierre, de verre et de céramique appelés tesselles. Médaillons circulaires, panneaux rectangulaires et conques sont disposés en trois colonnes

‎‫ Les colonnes extérieures‬‎ contiennent des animaux et celle du centre comprend des figures humaines dont sept sont identifiées par des inscriptions grecques.  comprenant les personnifications des saisons (avec des détails intéressants sur les vêtements et les bijoux). Le plus proche de la porte est l’hiver (endommagé dans l’Antiquité) et se déplaçant vers l’est, la séquence implique un pêcheur tenant un enfant. Océan portant un bateau et une rame: ‎printemps avec un récipient de fleurs, un oiseleur : Sagesse avec un livre et un autre pêcheur : L’été avec une faucille et une gerbe de blé ; un‬‎ aigle; L’automne avec la générosité de la Terre  et les oiseaux buvant dans un vase. À l’extrémité est se trouve une mosaïque exécutée dans un style différent montrant des paires de cerfs, d’autruches et de béliers. Les murs ont été décorés dans une phase tardive avec des mosaïques de pierre et de verre. Seuls des fragments des mosaïques murale sont été conservées et la pièce la plus complète représente un visage juvénile.

Sur la base de parallèle dans d’autres églises byzantines, les scènes auraient pu représenter le Christ, Marie et des saints ainsi que des scènes bibliques

Redescendons dans la voie à colonnades et reprenons la direction des tombeaux royaux

LE NYMPHEE

Il s’agit d’une fontaine publique semi-circulaire près du croisement de Wadi Musa et Wadi al-Mataha. Six colonnes nabatéennes décorent la façade. La fontaine recevait de l’eau provenant d’un réservoir situé sur le côté opposé de la vallée. Elle est ombragée par un pistachier qui est âgé de 450 ans

 

 

Nous poursuivons jusqu’au trésor qui offre en milieu de l’après-midi un spectacle différent, le soleil n’illuminant plus sa façade

VIDEOS SUR LA JORDANIE

AUTRES ARTICLES DISPONIBLE SUR LA JORDANIE

SUIVEZ LE LIEN : ARTICLES SUR LA JORDANIE

RETROUVEZ EGALEMENT LES PHOTOS DE PETRA ET LITTLE PETRA DE 2001

LA GASTRONOMIE JORDANIENNE

Article connexe sur la gastronomie Jordanienne:

J291 – RESTAURANT MY MOM’S RECIPE GAÏA JORDANIE

A la sortie de Pétra en Jordanie, la rue des touristes est bordée de nombreux restaurants alléchants. Notre choix se porte sur le restaurant My Mom’s Recipe, avec sa terrasse transformée en une authentique tente berbère. La carte est alléchante, et nous nous décidons pour le barbecue de table (qui s’avère être en réalité un support) ainsi qu’un mixed grill et un barbecue de poulet.

Les plats sont généreusement servis et absolument délicieux. Une expérience culinaire à ne pas manquer à la fin d’une journée bien remplie à explorer les merveilles de Pétra.

J 290 RESTAURANT MR FALAFEL GAÏA

Sur la route touristique de Gaïa, près de Petra en Jordanie, se trouve l’excellent restaurant Mr Falafel. Ce restaurant propose une carte complète avec les grands classiques de la cuisine jordanienne (vous pouvez consulter l’article complet via le lien en bas de page).

Dès notre arrivée, nous sommes accueillis chaleureusement. L’intérieur du restaurant n’est pas très grand et manque un peu d’aération, mais la qualité des plats et des mets nous fait vite oublier ce détail.

Nous décidons de commencer par goûter les falafels au fromage et une seconde variété aux oignons et chili. Ensuite, en mezze, nous optons pour le Fatuoush, une salade de concombres, tomates et pain frit, rafraîchissante et savoureuse.

Pour le plat principal, nous choisissons l’assiette de la maison, le Mr Falafel Meal, une combinaison de différentes spécialités. Au centre de l’assiette se trouve un excellent galayeh : du poulet en sauce avec des poivrons variés, oignons et sumac, un plat savoureux et parfaitement préparé.

Une expérience culinaire authentique et délicieuse à Gaïa, à ne pas manquer lors de votre visite à Petra.

 

NOS CHOIX DE LOGEMENT

AISON BEDOUINE CHEZ AHMAD – PETRA JORDANIE

La maison bédouine chez Ahmad, située à Petra en Jordanie, est une option abordable à seulement 15 minutes du site de Pétra. On peut également opter pour le dîner sur place, ce qui est pratique (au coût de 7 JOD par personne), et le repas est suffisamment copieux.

Cependant, il est important de noter que la maison n’est pas très confortable et pas très propre. Le sol est en pente, et le lit semble délabré.

Dans l’ensemble, ce n’est pas une option idéale à retenir, surtout pour ceux qui recherchent un certain confort et propreté pendant leur séjour à Petra.

 

 

 

 

 

2 thoughts on “PETRA « La Cité merveille » – JORDANIE

Laisser un commentaire