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SEVILLE « La Perle de l’Andalousie » – ESPAGNE *

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PRESENTATION

Séville, un des joyaux de l’Espagne, une ville qui respire l’histoire et la culture à chaque coin de rue. Fondée aux alentours du VIIIe siècle avant Jésus-Christ, elle a vu passer tant de civilisations et d’événements à travers les âges.

Séville, aujourd’hui, est le reflet de ce passé riche et varié. Avec ses 3 sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, dont la majestueuse cathédrale gothique qui domine le paysage, la ville est un véritable trésor pour les amateurs d’histoire et d’architecture.

Mais notre visite à Séville a débuté avec un défi : trouver un parking pendant la Semaine Sainte, une période où la ville est en effervescence totale. Après quelques recherches, nous avons opté pour le parking excentré d’Aldi C. José Delgado Brackenbury, 9, 41011 Sevilla. Un grand parking ouvert, parfaitement adapté à notre véhicule.

Notre première étape nous a conduits au quartier de Triana, réputé pour son charme pittoresque et son ambiance unique. Et quelle meilleure façon de commencer notre exploration que par une promenade à travers le magnifique parc de Los Principes ? Ses allées ombragées, ses fontaines murmurent des histoires de siècles passés, ajoutant une touche de tranquillité à notre journée.

Après avoir pris le temps de savourer l’atmosphère paisible du parc, nous sommes partis à la découverte de Triana. Ce quartier animé regorge de petites rues sinueuses, de façades colorées et de charmants patios fleuris. Chaque coin de rue semble raconter une histoire, et nous nous sommes perdus avec délice dans ses ruelles.

Et bien sûr, qui dit Triana dit céramique ! Nous avons fait un arrêt incontournable à l’atelier de céramique local, où nous avons pu admirer les artisans à l’œuvre et même ramener chez nous quelques souvenirs de cette tradition sévillane si emblématique.

Notre journée à Séville a été le parfait mélange de découverte et de dépaysement. Entre l’histoire fascinante, les ruelles pittoresques et les rencontres chaleureuses, nous avons été conquis par le charme envoûtant de cette ville andalouse. Et ce n’est que le début de notre aventure à Séville…

LIENS VERS TOUTES LES PHOTOS DE SEVILLE ET ENVIRONS

J 273 VISITE DE SEVILLE partie 1*

J 273 VISITE DE SEVILLE partie II *

J176 LA SIERRA DE GRAZALEMA *

RETOUR EN VIDEO SUR LE PARC NATUREL DE DONANA ESPAGNE *

J 274 MOGUER Sur les traces de Christophe Colomb *

J 270 SANLUCAR DE BARRAMEDA *

J 271 LE PARC NATIONAL DE DONANA DEPUIS SANLUCAR *

J 272 LE PARC NATIONAL DE DONANA A L’OUEST DU GUADALQIVIR *

J 272 LES PROCESSIONS DE LA SEMAINE SAINTE *

J 274 ALMONTE ANDALOUSIE ESPAGNE *

PARC DE LOS PRINCIPE 

Situé en plein quartier de Los Remedios, tout près de l’endroit où a lieu, en avril, la Foire de SEVILLE , le parc des Princes doit son nom aux rois précédents, Juan Carlos et Sofía, qui étaient alors princes lorsque le parc a été inauguré.

À l’intérieur se trouvent deux zones de loisirs pour les enfants, une zone pour pratiquer du sport, une zone pour les chiens et une ria remplies de canards avec un îlot central auquel il est possible d’accéder par un pont. Quant à sa végétation, les rosiers prédominent sur tout le parc tout comme la collection d’agrumes, bien qu’il soit possible d’y trouver des orangers, des jacarandas, des tipuanas et des pruniers japonais, entre autres

Déjà dans les années soixante, des plantations avaient été faites dans la zone occupée par le parc mais elles n’ont pas prospéré. En 1970, les premiers travaux de conditionnement du terrain ont été réalisés, une fois la création du parc décidée, commençant sa construction en 1972 et se terminant en un an seulement. Il coûtait 34 millions de pesetas à l’époque.

Le parc a été inauguré en avril 1973 et doit son nom aux princes d’Espagne de l’époque, Don Juan Carlos et Doña Sofía, aujourd’hui rois émérites. L’architecte M. Luis Recasens, le métreur M. José Lupiáñez et le jardinier M. José Elías sont intervenus dans sa conception et sa construction.

Son ouverture était une grande nouveauté pour la ville en raison de divers aspects et circonstances. C’était le premier grand parc après l’inauguration il y a longtemps du parc María Luisa, qui était jusque-là le parc par excellence de la ville et qui, en l’absence d’autres espaces verts comparables, s’appelait simplement « le parc ».

 

C’était aussi le premier grand jardin à être construit de l’autre côté de la rivière, étant également une conséquence des orientations du nouvel urbanisme et de sa planification : il s’agissait de mettre en pratique la nécessaire disposition des espaces verts dans la nouvelle population centres qui émergeaient dans la ville et dont le quartier populeux de Los Remedios était un exemple. À ceci, je joins à la zone sud de Triana, le parc était spécialement destiné, puisque les deux manquaient d’espaces verts.

De plus, sa conception était également une nouveauté. Face à une ville habituée à un concept classique dans le jardinage de ses places et dans le parc María Luisa, Los Príncipes a proposé une nouvelle façon d’appréhender les espaces verts en rupture avec ce qui était traditionnel jusqu’alors.

Ce n’était pas un parc conçu autour de parterres de fleurs ou de bordures avec des coupes soignées à travers des haies. Il ne partait pas non plus de grandes perspectives modélisées par de puissants alignements d’arbres qui impliquaient la création d’axes de composition qui servaient de guide pour le reste de la conception. Le rond-point, relation intime entre architecture, sculpture et végétation, qui pendant des années avait été à la base du tissu du jardinage traditionnel de la ville – et dont le parc María Luisa était un exemple éloquent – a disparu pour faire place à une conception beaucoup plus libre et confiée presque exclusivement à la gestion de la végétation.

Les chemins rectilignes ont pratiquement disparu pour être proposés des chemins sinueux et curvilignes qui permettaient d’entrer et de traverser de grandes prairies herbeuses, où la végétation était librement et librement répartie. Le style paysager ou naturaliste s’opposait à la conception rationnelle à laquelle la ville nous avait habitués depuis des années. Même la présence nécessaire de l’eau a quitté son confinement dans des bassins de formes régulières pour prendre celui d’une lagune irrégulière avec une découpe paysagère marquée.

Au sein du complexe, différentes zones avec leurs propres caractéristiques peuvent être différenciées. L’un d’eux est l’ancienne roseraie, composée de divers cercles de rayons différents qui forment des sentiers piétonniers pavés. Les circonférences ainsi délimitées deviennent les zones de plantation. Une pergola en béton en forme de « ça » rejoint les deux plus grandes.Lors de son inauguration, elle comptait près de six mille rosiers de quelque 250 variétés du monde entier. Il s’est inspiré d’autres qui existaient au Parc de la Tête d’Or à Lyon, à la Bagatelle à Paris ou au Parque del Oeste à Madrid. Des variétés obtenues par des rosiéristes espagnols comme Camprubí ou Dot, et d’autres d’origine étrangère ont été plantées. La pergola elle-même était habillée de rosiers grimpants déjà connus sous le nom de PS Dupont, Mme. A Meilland, etc. Ensemble, d’un grand éclat, a subi les vicissitudes du temps et s’est perdu. Par la suite, sa nouvelle plantation fut projetée afin de retrouver la splendeur perdue.

Un autre des espaces uniques du parc est celui des expositions, composé d’une grande prairie en herbe (qui a été remplacée par une piste de sable blanc), ainsi que d’une tribune équipée de gradins pour en témoigner. C’est la mairie elle-même qui, une fois les travaux du parc commencés, a décidé de sa construction afin d’y organiser des expositions équestres, notamment les jours de la Foire d’Avril, qui a également ouvert un nouveau lieu à côté du parc à cette époque. .

La lagune ou étang constitue une autre portion caractéristique de ce grand espace vert. Il adopte une forme allongée avec un rétrécissement qui permet de le traverser au moyen d’un pont, pour s’élargir à nouveau, contenant à l’intérieur un îlot inaccessible. Un petit ruisseau en forme de cascade douce, qui s’accompagnait d’un jardin de vivaces et de rocailles, servait à l’origine à composer un torrent qui déversait de l’eau dans la lagune. À ses débuts, le parc abritait une faune composée de paons semblables à ceux qui existaient dans le parc Maria Luisa et d’un couple de cygnes. Aussi des canards qui ont d’abord été amenés par des particuliers. Enfin, il y a un grand espace pour les jeux d’enfants qui comportait à l’origine une petite pataugeoire, aujourd’hui transformée en bac à sable pour les jeux. On y accède presque immédiatement,

En 1992, à l’occasion de l’Exposition universelle de SEVILLE , la mairie de Vienne a fait don à la ville de SEVILLE d’une installation complète de jeux dans ce parc, qui a rouvert le 21 mars 2003 avec sa rénovation complète. Une fontaine bassin et une fontaine à boire construites avec une mosaïque de céramiques brisées ont été construites pour l’occasion.

Depuis novembre 1998, le parc possède un rond-point dédié à la poétesse sévillane María de los Reyes Fuentes.

La végétation du parc est très variée. Il convient de souligner la collection d’agrumes existante à côté de l’ancienne roseraie, unique dans la ville et contenant des variétés peu fréquentes en jardinage. En plus des orangers amer traditionnels (Citrus aurantium var. amara) on trouve des bergamotiers (Citrus aurantium var bergamia), des citronniers communs (Citrus limon), des citronniers nuancés (Citrus limon var. variegata), des orangers mauresques (Citrus myrtifolia var. macrophylla) et d’autres comme le calamondin (Citrus x citrofortunella mitis), l’oranger de Barbarie (Poncirus trifoliata), le nagami Kumquat (Fortunella maragarita) ou le kumquat du désert (Eremocitrus glauca).

Dans le reste du parc, de nombreux arbres et arbustes poussent. Certains à l’intérieur des prés et d’aut

res bordant les allées : tipuanas (Tipuana tipu), jacarandas (Jacaranda mimosaefolia), érables negundo (Acer negundo var violaceum) et érables nuancés (Acer negundo var. aureovariegatum), cèdres de l’Himalaya (Cedrus deodara), faux poivre arbres (Schinus molle), nombreux palmiers, etc., jusqu’à 83 variétés différentes. Parmi les buissons, il faut souligner le dasilirio (Dasylirion serratifolium), une plante d’origine mexicaine que l’on ne trouve qu’ici en ville.

Nous poursuivons en nous baladant dans les rues du quartier de Triana en direction du Castelo Saint Georges

QUARTIER DE TRIANA

Triana est le quartier situé de l’autre côté du Guadalquivir à Séville, accessible par le pont Isabel II. Ce lieu est le berceau des toreros et des danseurs de flamenco.

Bien que Triana ne soit pas célèbre pour ses attractions touristiques spectaculaires, c’est un quartier gitan authentique, idéal pour une agréable balade dans ses petites ruelles. Étonnamment, malgré son riche passé, il y a peu de touristes qui s’y aventurent.

Autrefois le quartier le plus important de Séville, Triana était central pour les routes maritimes de la ville. Il était réputé pour son artisanat, notamment ses carreaux et sa poterie d’azulejos. Ces azulejos, des carreaux de céramique ornés de motifs bleus typiques, sont un véritable symbole de l’identité locale. Avec l’enlisement du Guadalquivir, Triana a progressivement évolué en un quartier populaire, tout en conservant son charme.

L’église Santa Ana, datant de 1276, est la plus célèbre de ce quartier. Selon la légende, les enfants baptisés ici acquièrent une belle voix pour chanter le flamenco. Une autre église, La Capilla de los Marineros, située au 52 de la Calle Pureza, est la chapelle des marins où se trouve la statue de Marie Esperanza de Triana. Pendant la Semaine Sainte, cette statue est portée en procession à travers la ville jusqu’à la cathédrale, attirant de nombreux fidèles.

Durant cette période, la ferveur des habitants est palpable ; beaucoup n’hésitent pas à attendre des heures pour vénérer le char de leur confrérie.

Au pied du Castelo Saint Georges se trouve le Mercado de Triana, un marché quotidien incontournable. Ici, les habitants se rassemblent chaque matin pour profiter d’une abondante variété de fruits, de légumes, de viandes, d’épices et de poissons. C’est un véritable lieu de vie, où l’on ressent l’authenticité du quartier et l’hospitalité de ses habitants.

CASTELO SAN JORGE

Le Castelo de San Jorge à Séville, un lieu chargé d’histoire et de mémoire. Situé juste à côté du Mercado de Triana, ce château a été le témoin de nombreux événements marquants de l’histoire de la ville.

Ancien siège du tribunal de l’Inquisition et prison redoutée, le Castelo de San Jorge porte encore les cicatrices de son passé sombre. Aujourd’hui, les ruines du bâtiment servent de lieu de réflexion sur les abus de pouvoir et les injustices du passé. Une visite de ce site permet de mieux comprendre l’histoire tourmentée de Séville et de l’Espagne.

Bien que la montée à la tour ne soit pas particulièrement intéressante, les environs offrent une vue magnifique sur les quais du Guadalquivir. En cette semaine sainte, où la ville est en fête, il est fascinant d’observer les habitants s’endimancher pour les célébrations. Les rues sont animées, mais il y a peu de touristes, ce qui donne l’occasion de découvrir la vie locale dans toute son authenticité.

Les femmes, presque toutes vêtues de noir avec un voile et une coiffe, ajoutent une touche de mystère et de tradition à l’atmosphère déjà chargée de la semaine sainte. C’est un moment privilégié pour observer les coutumes sévillanes et s’imprégner de l’ambiance unique de cette période festive.

Après avoir exploré le Castelo de San Jorge, pourquoi ne pas poursuivre la visite vers la Plaza de toros? Cette arène emblématique est un autre symbole de la culture espagnole, où les corridas sont encore pratiquées aujourd’hui. Que vous soyez amateur ou non de ce spectacle controversé, la Plaza de toros offre une expérience culturelle incontournable à Séville. 🏰🎭

PLAZA DE TOROS 

La Plaza de Toros de Séville, un lieu emblématique où la tradition de la corrida prend tout son sens. Cette arène, la plus grande et la plus importante d’Espagne pour les corridas, est un symbole de la culture espagnole.

Le nom complet de l’arène est « La Plaza de Toros de la Real Maestranza de Caballería de Sevilla », et elle se trouve juste à côté du quartier portuaire El Arenal. Construite au 18ème siècle, elle peut accueillir jusqu’à 13000 spectateurs dans son ovale majestueux. Sa façade baroque unique, datant de la période 1762-1881, est un véritable bijou architectural.

À l’intérieur de la Plaza de Toros se trouve le ‘Musée de la corrida’, qui offre une plongée fascinante dans l’histoire et l’évolution de la corrida et des toreros d’Espagne. Vous pourrez y admirer des peintures de corridas, ainsi que toute une collection d’objets liés à cet art traditionnel.

À proximité de l’arène, vous découvrirez des statues rendant hommage à des personnalités importantes de la tauromachie, telles que les toreros célèbres Curro Romero et Manolo Vázquez, ainsi que Maria de las Mercedes de Bourbon-Sicile, la mère du roi Juan Carlos.

Après cette immersion dans l’univers de la corrida, nous nous dirigeons vers la basilique de la Macarena, à travers le quartier animé de San Lorenço. En cette période de fête et de célébration, la foule est dense et joyeuse. Chaque citadin se rend vers la confrérie qu’il soutient, prêt à patienter des heures pour participer aux festivités.

À l’arrivée à la basilique de la Macarena, l’ambiance est électrique. Malgré la file d’attente de plus de 200 mètres, les fidèles attendent avec ferveur pour entrer dans ce lieu saint. Une fois la délivrance obtenue, symbolisée par un petit papillon, ils se dirigent vers les bodegas et les bars de rue, remplissant les salles et les terrasses d’une atmosphère festive et conviviale.

C’est dans cet esprit de fête et de tradition que se termine notre journée à Séville, entre la passion des corridas et la dévotion à la Macarena. 🎭🎉

BASILICA DE LA MACARENA

La basilique de la Macarena, ou ‘Basílica de la Macarena’, est une église néo-baroque qui date de 1949 et est dédiée à la Vierge ‘Virgen de la Esperanza Macarena’. Au-dessus du grand autel de la basilique trône la statue de la Sainte-Vierge, entourée de précieuses reliques.

Cette statue est l’une des figures les plus célèbres de la procession, reconnue pour sa beauté et la richesse de ses ornements : une couronne en or et des larmes en diamant. La basilique, avec son ambiance de grandeur un peu exagérée, évoque un effet kitsch qui ne laisse personne indifférent.

Située dans le quartier populaire de la ‘Macarena’, la basilique est également un lieu très apprécié par les habitants de la région. À côté de l’église se trouve l’Arco de la Macarena, une arche qui remonte aux remparts de l’époque de la dynastie des Almohades au 12ème siècle. À l’époque, cette arche constituait la porte de la ville menant au Palais Royal pour le roi.

Le quartier de la Macarena est connu pour être un quartier authentique, loin des zones touristiques habituelles. C’est l’un de ces endroits de Séville où l’on peut ressentir pleinement l’atmosphère locale, découvrir des traditions ancrées et observer la vie quotidienne des habitants. Une véritable immersion dans l’authenticité de Séville. 🕊️🏛️

METROPOL PARASOL

Alors que nous nous approchons du Métropol Parasol, surnommé les « Champignons de Séville », nous sommes immédiatement frappés par cette structure architecturale impressionnante. Construite en 2011, elle se dresse comme un symbole moderne au cœur de la vieille ville.

En déambulant autour de cette œuvre étonnante, nous apprenons que son origine est tout à fait fascinante. À l’origine, il était prévu que ce soit simplement un parking, mais voilà que des découvertes archéologiques inattendues ont changé le cours des choses. Des vestiges romains et arabes ont été mis au jour pendant les travaux, annulant ainsi le projet initial. C’est alors que l’architecte Mayer a remporté le concours de conception, en grande partie grâce à la façon ingénieuse dont il a intégré ces vestiges historiques dans la nouvelle structure.

Curieux de voir de plus près ces fameux « Champignons de Séville », nous nous engageons sur la promenade piétonne singulière qui serpente le long des parasols. Chaque pas nous rapproche de la terrasse panoramique, « El Mirador », qui promet une vue à 360 degrés sur Séville. Nous sommes impatients de monter sur la passerelle qui surplombe ces structures en forme de champignons, et la vue qui s’offre à nous est tout simplement spectaculaire.

Au sommet, nous prenons un moment pour admirer la ville sous un angle complètement nouveau. Les toits rouges, les clochers élancés et les ruelles animées s’étendent à perte de vue, contrastant magnifiquement avec le bois moderne des « Champignons ». C’est un mélange fascinant de l’ancien et du nouveau, une fusion harmonieuse de l’histoire et de l’innovation.

Nous découvrons également que le Métropol Parasol n’est pas seulement une curiosité architecturale, mais aussi un centre de vie animé. Le site abrite un musée archéologique, l’Antiquarium, où nous plongeons dans l’histoire fascinante de Séville à travers ses trésors enfouis.

En redescendant, nous nous arrêtons dans l’une des boutiques, captivés par les articles uniques et contemporains qui y sont exposés. Un peu plus loin, nous nous attablons dans l’un des bars, où nous savourons des tapas délicieuses tout en absorbant l’ambiance animée qui règne autour de nous.

Notre visite au Métropol Parasol, les « Champignons de Séville », nous laisse éblouis par cette fusion réussie du moderne et de l’ancien. Cette structure unique est devenue bien plus qu’un simple parking annulé, elle est devenue un symbole vibrant de la vie et de la culture sévillanes. Nous sommes ravis d’avoir pu découvrir ce joyau moderne au cœur de l’Andalousie, une expérience que nous n’oublierons pas de sitôt.

CASA DE PILATOS

Alors que nous quittons le Métropol Parasol, notre prochaine étape nous conduit vers un trésor architectural du 16ème siècle : la Casa de Pilatos. Considéré comme l’un des plus beaux palais de Séville et l’un des bâtiments les mieux préservés de son époque, ce palais est une véritable splendeur.

La Casa de Pilatos a été commandée par Don Pedro Enriquez, et plus tard par son fils Fadrique Enriques de Ribera, au 16ème siècle. Son nom, la « Maison de Pilate », trouve son origine dans la maison de Ponce Pilate, une inspiration pour Fadrique Enriques de Ribera lors de son voyage à Jérusalem.

Dès notre arrivée, nous sommes éblouis par la beauté et la grandeur de ce palais. Les différents styles architecturaux se mêlent harmonieusement : le gothique, le mudéjar et la Renaissance italienne. Le patio central, magnifiquement décoré, attire notre regard avec son puits à eau et sa fontaine, entourés d’une végétation luxuriante.

En nous promenant sous les arches du patio, nous découvrons une série de 24 bustes d’empereurs romains et de dieux grecs, qui ornent les murs avec une élégance intemporelle. Le palais regorge de détails fascinants : des sols en marbre, des colonnes majestueuses, des peintures de plafond saisissantes, de grandes portes en bois sculpté, et des carreaux mudéjar (Azulejos) qui ajoutent une touche de couleur et d’histoire à chaque coin.

L’un des joyaux de la Casa de Pilatos est sans aucun doute son jardin de style italien, un véritable havre de paix au cœur de la ville. Nous prenons le temps d’admirer les parterres de fleurs colorées, les fontaines gracieuses et les allées ombragées qui invitent à la contemplation.

Aujourd’hui encore, une partie de ce palais est habitée, étant la résidence de la 18ème duchesse des Medinaceli et de sa famille. Nous sommes transportés dans une autre époque en explorant ces salles chargées d’histoire, où les murmures du passé résonnent encore.

Après cette visite captivante, nous nous préparons à rejoindre le cœur historique de Séville, où nous attendent les célèbres monuments de la cathédrale et de l’Alcazar. Nous recommandons vivement de réserver vos billets à l’avance pour cette expérience inoubliable.

CATHEDRALE NOTRE DAME DU SIEGE

Nous voici devant la majestueuse « Catedral de Santa María de la Sede », plus connue sous le nom de la cathédrale Notre-Dame du Siège de Séville. Ce joyau architectural est un véritable trésor de l’histoire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987.

 

Autrefois une mosquée maure, la cathédrale a conservé certains éléments de son passé, comme sa base carrée et son magnifique patio des orangers, typiques des mosquées de l’époque. Son histoire remonte au XIIe siècle, lorsque la construction de la mosquée almohade fut achevée. Mais tout changea après la conquête de Séville par le Roi Saint Fernando III en 1248 : la mosquée fut convertie en un lieu de culte chrétien, puis transformée en cathédrale entre les XVe et XVIe siècles, lors d’un chantier monumental qui dura 70 ans.

En entrant dans la cathédrale, l’ampleur de sa grandeur nous saisit. Avec ses cinq nefs et ses chapelles ornées, elle s’étend sur environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et atteint une hauteur impressionnante de 43 mètres.

 

L’intérieur de la cathédrale est un véritable trésor artistique. Elle abrite une trentaine de chapelles, dont celle du roi Ferdinand III de Castille, qui a conquis Séville sur les Maures en 1248. Parmi les joyaux à ne pas manquer, on trouve le tombeau de Christophe Colomb, transféré de Cuba à Séville en 1898, avec son cercueil en bronze porté par quatre figures représentant les royaumes de Castille, León, Aragon et Navarre.

Les amateurs d’art seront comblés par les nombreuses peintures de grands maîtres comme Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas, faisant de la cathédrale le troisième musée de peintures d’Espagne.

La visite ne serait pas complète sans monter en haut de la Giralda, l’emblématique clocher de la cathédrale. Ancien minaret de la mosquée, la Giralda offre une vue imprenable à 380 degrés sur Séville et ses environs. Avec ses 24 cloches, c’est le plus grand clocher d’Espagne. Pour atteindre son sommet à 98 mètres de hauteur, nous empruntons une rampe (et non des escaliers), rappelant le chemin qu’autrefois le muezzin empruntait à dos de mulet.

Au sommet de la Giralda, trône une imposante statue en bronze de quatre mètres de haut : le Giraldillo, symbole de la foi. Cette statue, qui tourne avec le vent, a donné son nom à la tour (Giralda signifiant girouette en espagnol).

De là-haut, nous contemplons Séville dans toute sa splendeur, avec ses toits en tuiles rouges, ses ruelles animées et son patio des orangers qui semble s’étendre à perte de vue. Une expérience inoubliable qui nous permet de plonger dans l’histoire et la grandeur de cette ville extraordinaire.

ALCAZAR

Nous voici devant le majestueux Alcázar Real de Séville, le palais royal de la ville. Ce complexe palatial maure est sans conteste l’attraction touristique la plus emblématique de Séville.

Le nom « Alcazar » signifie château en espagnol, dérivé du mot arabe « al-qasr » qui signifie forteresse ou palais. Ce palais est un véritable joyau de l’architecture mudéjar, un style qui fusionne les influences maures et chrétiennes. En fait, c’est probablement le plus ancien palais toujours en usage en Europe : lorsque le roi Felipe V visite Séville, ce palais, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, reste sa résidence.

L’histoire de l’Alcázar commence en 844 sous les Omeyyades d’Espagne, mais au fil du temps, il a été modifié et enrichi par les différentes cultures et rois qui ont régné sur la ville. Les musulmans, en particulier lors de la domination Almohade, ont laissé leur empreinte, tout comme Alphonse X, Pierre Ier de Castille et León (qui a fait appel à des artisans de Grenade pour créer un « petit Alhambra » à Séville), et même Charles Quint. Ainsi, depuis plus de sept siècles, l’Alcázar a été une résidence royale, mais aussi un incontournable pour les visiteurs de Séville.

En parcourant l’ensemble du palais, on découvre une richesse architecturale et une diversité de styles impressionnantes : mudéjar, renaissance, gothique, baroque, et bien d’autres encore.

L’un des sites les plus impressionnants est le Patio de las Doncellas (le Patio des Vierges), où un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie ornée de voûtes dentelées menant aux salles de réception. La Salón de Embajadores (la Salle des Ambassadeurs) est également remarquable, avec sa superbe coupole en bois de cèdre sculpté.

Un autre bâtiment chargé d’histoire est la Casa de Contratación, datant de 1503. C’est ici que le roi Ferdinand et la reine Isabelle accueillaient, entre autres, l’explorateur Christophe Colomb. C’était le centre névralgique du commerce espagnol avec le Nouveau Monde et abritait même une école de navigation dirigée par Vespucci.

La visite de l’Alcázar se termine en apothéose avec les jardins du palais : un véritable oasis de tranquillité où il fait bon se promener parmi une végétation luxuriante, les fontaines, le labyrinthe et les magnifiques mosaïques. Ne manquez surtout pas les Bains de Doña María de Padilla, situés dans une salle voûtée sous le palais. Construits en l’honneur de la maîtresse attitrée de Pierre Ier de Castille et León, ces bains sont un témoignage fascinant de l’histoire du palais.

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, l’Alcázar Real de Séville reste un véritable trésor de l’architecture et de l’histoire, un lieu où chaque coin et recoin révèle une part du passé glorieux de cette ville extraordinaire.

TORRE DEL ORO sur les traces de l’histoire

Nous voici maintenant sur les rives du Guadalquivir, en direction de la fameuse Torre del Oro, la « Tour de l’Or », un incontournable de Séville. Cette tour emblématique est en réalité une ancienne tour militaire érigée par les Almohades au 12ème siècle, précisément en 1221. À l’origine, elle faisait partie intégrante des remparts maures qui constituaient une défense entre le palais de l’Alcazar et le reste de la ville. Sa mission principale était de contrôler le transport naval sur le Guadalquivir. Pour ce faire, une lourde chaîne passait sous l’eau jusqu’à l’autre bord, empêchant ainsi les bateaux ennemis de remonter le fleuve.

Le nom de « Torre del Oro » évoque l’âge d’or de la région, particulièrement pendant la période des colonies latino-américaines. À cette époque, les bateaux chargés de richesses, notamment d’or, débarquaient leurs précieuses cargaisons ici. En plus de servir d’entrepôt, une partie centrale de la tour était utilisée comme prison. Une autre explication possible à ce nom est la lueur dorée qui émanait autrefois de la partie supérieure de la tour, et qui se reflétait sur les eaux du fleuve. Ce n’est qu’en 1760 qu’une dernière petite tour fut ajoutée au sommet.

L’histoire de la Torre del Oro est riche en rebondissements et en transformations. Elle a connu de nombreuses destructions, plus ou moins importantes, suivies de reconstructions qui ont vu la tour évoluer au fil des siècles, passant ainsi d’une hauteur de 20 mètres à 36 mètres.

Les fonctions de la tour ont également été multiples. Bien qu’elle ait été initialement conçue comme une tour d’observation, elle a également servi de prison, de chapelle, d’entrepôt de poudre, de chantier naval, de bureau de l’Armada, et enfin, à partir de 1936, de musée. Cette dernière fonction perdure encore aujourd’hui, faisant de la Torre del Oro un témoin vivant de l’histoire mouvementée de Séville. Une visite de ce lieu chargé de symboles est un véritable voyage à travers les siècles, permettant aux visiteurs de plonger dans les pages fascinantes de l’histoire de la ville.

PLAZA DE ESPANA,une place magique

Depuis la majestueuse Torre del Oro, nous nous dirigeons maintenant vers l’emblématique Plaza de España, un joyau architectural construit à l’occasion de l’Exposition Ibéro-américaine de 1929. Ce chef-d’œuvre, conçu par l’architecte Aníbal González, est niché au cœur du parc Maria-Luisa, offrant une oasis de beauté au cœur de Séville.

Après 14 années de travaux, la Plaza de España dévoile sa splendeur avec un demi-cercle majestueux d’un diamètre de 200 mètres. En son centre se trouve un palais aux styles délicatement mêlés : néo-Renaissance, gothique et mudéjar, reflétant la riche diversité architecturale andalouse. Les matériaux eux-mêmes, allant de la céramique aux briques en passant par le marbre, ajoutent à la magnificence de cet édifice.

En flânant le long des 48 bancs qui ornent la place, chacun recouvert d’azulejos étincelants, on découvre un véritable trésor artistique. Ces 52 fresques, représentant les 52 provinces espagnoles, captivent l’imagination. Les azulejos, typiquement andalous, sont un véritable hommage à la culture et à l’histoire du pays. Il n’est pas rare de voir des touristes espagnols se prendre en photo devant les carreaux représentant leur propre province, ajoutant une touche de convivialité à cet endroit magique.

Au centre de la place, une fontaine imposante ajoute une note rafraîchissante, tandis que le canal circulaire, traversé par quatre charmants ponts, émerveille les visiteurs. Vous pouvez même louer un bateau pour une promenade tranquille le long des canaux, une expérience unique à Séville.

La Plaza de España a récemment été rénovée en octobre 2010, retrouvant ainsi toute sa splendeur originelle. C’est sans aucun doute l’une des merveilles incontournables à découvrir à Séville, un lieu où l’histoire, l’art et la beauté se rencontrent pour créer une expérience inoubliable.

PARC DE MARIA LUISA, la sérénité

À côté de l’éblouissante Plaza de España, s’étend le paisible Parc de María Luisa, un véritable trésor de verdure au cœur de Séville. Autrefois partie des jardins du Duc de Montpensier, ce parc a ouvert ses portes au public en 1914, après que la femme du duc eut généreusement cédé une partie de ces terres à la ville.

Transformé pour accueillir l’Exposition Ibéro-américaine, le parc de María Luisa regorge de merveilles naturelles : des bassins étincelants, de charmants jardinets, de nombreux azulejos ornant les murs, et une multitude de sentiers serpentant à travers une variété impressionnante d’arbres. Ici, vous pourrez admirer des orangers parfumés, des palmiers majestueux, des magnolias en fleurs, des eucalyptus et bien d’autres encore.

Lors des chaudes journées sévillanes, le parc offre une fraîcheur bienvenue grâce à ses sentiers ombragés, ses fontaines murmurantes et ses magnifiques bosquets méditerranéens. Pour les habitants de Séville, c’est un havre de paix idéal pour un pique-nique en famille, une balade romantique main dans la main, ou même une agréable balade à vélo à travers les allées verdoyantes.

Juste à côté de la Plaza de España, le parc révèle une autre place emblématique, la Plaza de América, peuplée de pigeons facétieux. Au bord de cette place se dressent deux bâtiments importants : l’ancien pavillon plateresque, désormais abritant le musée archéologique, et le pavillon mudéjar, où est installé le Museo de Artes y Costumbres Populares, dédié à l’ethnologie.

En vous promenant dans le parc, vous tomberez sur les statues imposantes de deux grands écrivains espagnols : Gustavo Adolfo Becquer et Miguel de Cervantes, témoignant de la riche culture littéraire du pays. Vous découvrirez également des fontaines enchantées, comme la Fontaine des Lions, avec ses eaux dansantes, ou encore le bassin aux nénuphars, où la quiétude règne en maître. Le Parc de María Luisa est bien plus qu’un simple espace vert, c’est une invitation à la contemplation, à la découverte et à la sérénité au cœur de la vibrante Séville.

PLAZA DE AMERICA, emerveillement !

Notre périple à travers Séville atteint son apogée à la Plaza de América, une place majestueuse et chargée d’histoire, nichée au bout du Parc de María Luisa.

Cette place, autrefois le joyau de l’Exposition Ibéro-américaine de 1929, est une création remarquable d’Aníbal González. En vous promenant ici, vous serez ébloui par les trois pavillons qui ornent la place : le Pavillon Mudéjar, le Pavillon Royal et le Pavillon Renaissance.

Chacun de ces édifices a désormais sa propre identité : le Pavillon Mudéjar abrite le musée des arts et coutumes populaires, un lieu vibrant de la culture andalouse. Le Pavillon Royal est devenu le siège du syndicat d’initiatives, un centre de promotion et de développement local. Enfin, le Pavillon Renaissance abrite le musée archéologique, où les trésors de l’histoire sévillane prennent vie.

Au cœur de cette place splendide, un jardin andalou traditionnel vous invite à la flânerie. Ses fontaines murmurent doucement, offrant une ambiance apaisante au milieu de l’effervescence de la ville. N’oubliez pas de lever les yeux pour contempler les célèbres azulejos, ces carreaux de céramique colorés qui embellissent les murs de Séville depuis des siècles.

Un moment inoubliable vous attend ici, à la Plaza de América, où l’art, l’histoire et la beauté se rencontrent dans un tableau envoûtant. Et si vous voulez vivre une expérience typiquement sévillane, c’est aussi l’endroit parfait pour nourrir les pigeons, ces habitants facétieux et charmants qui ajoutent une touche de vie à cette place emblématique.

Voilà qui clôt en beauté notre exploration de Séville, une ville riche en histoire, en culture et en merveilles à chaque coin de rue. Nous espérons que cette journée a été aussi magique pour vous que pour nous, et que vous emporterez avec vous des souvenirs inoubliables de cette cité envoûtante. Au revoir, Séville, et à bientôt pour de nouvelles aventures !

VIDEO DE SEVILLE & ENVIRONS

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LES LOGEMENTS

APPARTEMENT ALCALA DE GUADAIRASEVILLE

Nous voici au cœur d’Alcalá de Guadaíra, une charmante ville en périphérie de Séville. L’appartement que nous avons choisi est parfaitement situé, offrant une vue spectaculaire sur les cortèges de la semaine sainte, une véritable immersion dans cette tradition locale en pleine effervescence.

En entrant, nous sommes tout de suite séduits par l’espace spacieux de l’appartement. Les pièces sont grandes et invitantes, offrant un véritable havre de paix pour notre escapade. La cuisine est bien équipée, avec un four qui nous permettra de concocter de délicieux plats pour nos repas. Nous notons cependant l’absence de micro-ondes, mais cela ne fait que rajouter au charme rustique de l’endroit.

L’ambiance ici est un peu nostalgique, avec un décor qui semble nous transporter dans le passé. Mais c’est précisément ce qui donne à cet endroit son caractère unique et authentique. Malgré le côté un peu désuet, nous nous sentons déjà chez nous, prêts à savourer chaque instant de notre séjour.

Bien sûr, il y a quelques défis, notamment pour garer notre véhicule dans cette ville animée. Mais l’emplacement central de l’appartement est un véritable atout. Nous sommes entourés par les rues pittoresques de la ville, prêts à partir à la découverte de ses trésors cachés.

Au prix peut-être un peu élevé, nous pensons que cette vue imprenable et cette expérience authentique en valent largement la peine. C’est notre petit coin de tranquillité, notre retraite au cœur de l’effervescence locale.

Ainsi, notre échappée à Alcalá de Guadaíra promet d’être une aventure inoubliable. Nous nous laissons porter par le charme de cette ville, prêts à découvrir tout ce qu’elle a à nous offrir.

LA GASTRONOMIE

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LA CUISINE ESPAGNOLE (voyageavecnous.com)

J 273 EN LA ESPERO TE ESQUINA – SEVILLE Une Découverte Gourmande  

En cette semaine sainte à Séville, trouver une table libre dans un restaurant est un véritable défi. Mais nous avons eu de la chance avec notre choix :  en La Espero Te Esquina.

À l’extérieur, il ne paie pas de mine, pas de file d’attente visible, mais dès que nous franchissons la porte, nous sommes accueillis par une ambiance animée et chaleureuse. Un monde fou à l’intérieur, et cela semble être un bon signe. Nous décidons de nous aventurer et nous ne sommes pas déçus !

L’accueil est des plus agréables, on nous informe qu’il y aura environ 20 minutes d’attente avant d’avoir une table. Mais pas de souci, nous avons la possibilité de prendre un verre au comptoir, dans une atmosphère typiquement espagnole. Nous acceptons avec plaisir et nous laissons emporter par l’ambiance festive du lieu.

Moins de 20 minutes plus tard, nous sommes installés à une belle table, prêts à découvrir les délices de la carte. Le menu est principalement axé sur les tapas, mais nous remarquons également des « porciones » qui attirent notre attention.

Nous commandons un assortiment varié : des patatas sauce aïoli, des sandwiches au chorizo pimenté, des croquetas croustillantes, un filet de poulet à la sauce mojo picon, et même du lézard en sauce ! Chaque bouchée est un voyage gustatif, un mélange de saveurs espagnoles authentiques qui éveillent nos papilles.

Nous nous régalons, savourant chaque plat, chaque moment passé dans ce restaurant animé. C’est une vraie découverte gourmande, un véritable festin pour les sens.

Et bien sûr, cette expérience est rendue encore plus spéciale par l’ambiance de la semaine sainte qui règne à Séville. Une soirée mémorable, à déguster des délices culinaires et à profiter de l’atmosphère vibrante de cette ville en fête. Un vrai plaisir pour les amateurs de bonne cuisine et d’ambiance espagnole !

J 272 RESTAURANT BAR RINCONATI Une Pause Gourmande à Matalascañas

Pendant notre visite du magnifique parc national de Doñana, nous décidons de faire une pause déjeuner sur le bord de plage et de dunes de Matalascañas. La rue qui mène à la plage est parsemée de nombreux restaurants, offrant un large choix pour notre pause repas.

Parmi eux, le Restaurant Bar Rinconati attire notre attention. À l’extérieur, il ne semble pas particulièrement remarquable, mais les délicieuses odeurs qui s’en échappent et le fait que plusieurs tables soient déjà occupées à cette heure nous incitent à entrer.

Nous sommes agréablement surpris par la chaleur de l’accueil et l’ambiance conviviale du restaurant. Nous nous installons confortablement et parcourons le menu, qui propose une sélection alléchante de plats.

Finalement, nous optons pour les solomillo au roquefort, une spécialité à ne pas manquer, ainsi que pour le presa ibérica servi avec du fromage et du jambon ibérico. Chaque plat est un véritable régal pour les papilles, un mélange parfait de saveurs.

Les solomillo, tendres et savoureux, sont nappés d’une sauce au roquefort crémeuse qui se marie parfaitement avec la viande grillée. Quant au presa ibérica, c’est un véritable délice : la viande juteuse et pleine de saveur, accompagnée du fromage fondant et du jambon ibérico, nous transporte au paradis de la gastronomie espagnole.

Nous savourons chaque bouchée, accompagnée d’un bon verre de vin local, tout en admirant la vue sur la plage et les dunes depuis notre table. C’est une pause gourmande parfaite, dans un cadre idyllique, qui restera gravée dans nos mémoires comme l’un des meilleurs moments de notre visite à Matalascañas. Une expérience culinaire à ne pas manquer lors de votre passage dans cette charmante ville côtière de l’Andalousie.

LES LIENS

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