La Lagune de la Mar Chica NADOR MAROC +

La lagune de Nador, aussi appelée Mar Chica, est la lagune longeant la côte méditerranéenne de Nador. Elle est presque isolée de la mer par sa très faible ouverture, et fait près de 115 km² de superficie.
La Lagune de Mar Chica
La Lagune de Mar Chica est une destination incontournable à Nador, offrant une diversité d’activités pour les visiteurs. Vous serez émerveillé par ses magnifiques plages et ses paysages à couper le souffle, ainsi que par les nombreuses possibilités de randonnées offertes dans les environs, que ce soit autour de la lagune ou dans les montagnes environnantes.
Classée comme site d’intérêt biologique depuis 2005, Mar Chica est l’une des lagunes les plus remarquables du pays. Bien qu’elle ait été autrefois gravement affectée par la pollution due au lavage des minerais de fer au début du siècle, des efforts de réhabilitation sont en cours depuis plusieurs années. Bientôt, cet endroit deviendra un pôle touristique majeur de la région, avec une marina, un terrain de golf, des hôtels de luxe et un complexe écologique. Mais avant tout, c’est un paradis pour les ornithologues, abritant plus de 100 espèces d’oiseaux. Des sentiers aménagés vous permettent de profiter pleinement de cet environnement prés
La Lagune de Mar Chica est célèbre pour sa population dense de flamants roses. Ces oiseaux majestueux se nourrissent en marchant dans l’eau, plongeant souvent leur tête sous la surface à la recherche de leur nourriture principale, tels que des insectes, des mollusques, des crustacés, de petits poissons et des algues. Les couples de flamants roses couvent ensemble un unique œuf pendant environ 29 jours.
Ne manquez pas non plus les superbes plages de coquillages de la région, comme la plage d’Arekmane, où vous pourrez profiter du soleil et de l’eau cristalline.
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J 189 – LA CUISINE RIFAINE MEDITERRANEENNE A MELILLA ENCLAVE ESPAGNOLE AU MAROC
Nous avons découvert Melilla comme un diamant aux facettes multiples, où chaque rue raconte une histoire et chaque plat révèle un métissage séculaire. Perle espagnole sur la côte nord-africaine, la ville se dévoile d’abord par son architecture étonnante : un dédale de bâtiments Art nouveau, héritage du début du XXe siècle, où les façades sculptées de sirènes, de fleurs exubérantes et de visages énigmatiques rivalisent avec les lignes épurées de la citadelle médiévale. En nous perdant dans le quartier de la Ciudad Autónoma, nous imaginions les architectes catalans et andalous dialoguant avec les artisans locaux, mêlant fer forgé, céramiques colorées et motifs géométriques amazighs.
L’histoire résonne ici entre les remparts du Melilla la Vieja, forteresse du XVe siècle où les canons regardent toujours la Méditerranée, témoins des siècles de conquêtes et d’échanges. Un guide nous a chuchoté l’anecdote des souterrains secrets, utilisés jadis pour acheminer des vivres lors des sièges ottomans — aujourd’hui, leurs voûtes humides abritent des expositions éphémères.
Mais Melilla ne se résume pas à ses pierres. En déambulant vers le marché central, nos sens ont été happés par les étals de poissons frais, alignés comme des trésors : rougets aux écailles argentées, poulpes luisants et crevettes roses, pêchés au petit matin. C’est ici que nous avons compris la magie de sa gastronomie. Au Bar #TuConmigal, une institution discrète aux murs tapissés de photos jaunies, nous nous sommes installés parmi les habitués. La règle est simple : commander une bière ou un verre de tinto de verano, et recevoir en retour une tapa généreuse, chaude et parfumée. Les calamars croustillants, dorés à point, voisinaient avec des moules marinées au citron et au paprika, tandis que les pescaíto frito — de petits poissons fondants — nous rappelaient les recettes andalouses, réinterprétées avec une touche d’épices marocaines.
Entre deux bouchées, un serveur nous a confié l’origine de cette tradition : « C’est un héritage de la convivialité méditerranéenne, où l’on partage avant de parler affaires. » Les rires des clients, les assiettes qui circulent, l’odeur de l’ail et du safran — tout ici célèbre un art de vivre sans frontières.
La nature, souvent oubliée dans cette ville fortifiée, surgit pourtant à l’improviste. Dans les Jardins de Rostrogordo, des figuiers de Barbarie côtoient des palmiers centenaires, tandis que les criques alentour abritent des colonies de mouettes rieuses et de sternes pierregarins. Un garde forestier nous a montré, non sans fierté, des traces de hérissons dans les buissons d’argousiers : « Même en ville, la vie sauvage résiste. »
Melilla, en définitive, est une invitation à embrasser les contrastes : déguster une tapa à la terrasse d’un bar séculaire après avoir admiré une façade moderniste, écouter le murmure des vagues contre les bastions, ou saisir, dans un simple plat de calamars, l’âme d’une cité où l’Europe et l’Afrique dansent depuis des siècles.
À Melilla, nous avons redécouvert une tradition culinaire souvent eclipsée par ses paysages marins : l’art de sublimer la viande de bœuf, héritage discret d’un terroir où se mêlent influences ibériques et savoir-faire locaux. Au restaurant #LaTraviata, niché dans une rue pavée du centre historique, nous avons vécu une expérience qui transcende le simple repas. Ici, les races Simental et Black Angus, élevées dans les plaines verdoyantes de la péninsule voisine, sont transformées en hommage à la viande.
La Simental, reconnaissable à sa robe blonde et blanche, offre une chair persillée et douce, tandis que le Black Angus, noir et musclé, se distingue par son intensité umami. Servies sur des planches en chêne rustique, ces coupes — entrecôtes épais, côtes de bœuf marinées au romarin, tartares finement hachés — sont préparées avec une précision presque chirurgicale. Le chef, un passionné aux mains tatouées de motifs rappelant les gravures berbères, nous a expliqué comment il sélectionne chaque morceau : « Ces bêtes paissent en liberté, nourries à l’herbe et aux céréales locales. Leur viande raconte le soleil et la terre de la région. »
La salle, sobre et chaleureuse, juxtapose des murs en pierre apparente du XVIe siècle et des luminaires en fer forgé inspirés de l’Art déco. Entre les bouteilles d’un Rioja vieilli et le crépitement de la viande dans la cuisine ouverte, nous avons savouré l’équilibre entre modernité et tradition. Une anecdote nous a marqués : un couple de clients réguliers venus spécialement de Ceuta pour fêter leurs noces d’argent avec une côte de Black Angus, « un rituel depuis vingt ans ».
Mais Melilla ne se contente pas d’importer ces races — elle les intègre à son identité hybride. Dans les fermes périurbaines, visibles depuis les collines entourant la citadelle, les troupeaux paissent près de bosquets d’oliviers sauvages et de figuiers de Barbarie, sous le regard des buses variables planant dans le ciel. Un éleveur nous a confié, entre deux gorgées de thé à la menthe, que les bêtes s’abreuvent parfois aux sources naturelles de l’Hormiga, un ruisseau aux eaux minérales réputées.
Cette viande, riche de ces paysages et de ces récits, devient le symbole d’une ville où chaque bouchée est un voyage. Après les tapas de fruits de mer, les planches de LaTraviata nous ont rappelé que Melilla, entre deux continents, excelle aussi à réunir les saveurs du monde — une grillade parfaite, un vin rouge qui chante les terroirs, et cette certitude que l’Afrique du Nord sait, elle aussi, danser au rythme des grands crus carnassiers.
J 190 – LA CUISINE RIFAINE MEDITERRANEENNE A NADOR
À Nador, déjeuner face à la Méditerranée devrait être une symphonie de saveurs et de lumière… Pourtant, notre expérience à La Table d’Or a tourné à la mélodie en demi-teinte. Installés sur la corniche, le regard perdu vers les vagues turquoise et les collines rifaines, nous imaginions un festin de spécialités locales. Hélas, la carte, réduite à peau de chagrin ce jour-là, a transformé l’enthousiasme en résignation.
Le Tajine Kbeda Mcharmla, ce foie de veau mariné à la chermoula — un plat que nous guettions depuis des semaines — brillait par son absence. Même déconvenue pour le tajine de cervelle, pourtant annoncé comme une curiosité délicate, ou celui d’agneau, tradition rifaine s’il en est. La mer, agitée, avait vidé les cuisines de ses trésors : seuls des pavés de saumon, anachroniques sous ce ciel marocain, tentaient de combler le vide. Les briouates croustillants, ces cigares fourrés de viande ou de fromage, semblaient eux aussi s’être évaporés.
Reste le couscous du vendredi, sauveur inattendu. Servi avec un lait fermenté à la façon de Chefchaouen — onctueux, légèrement piquant —, il rappelait que même dans l’improvisation, la cuisine rifaine garde sa noblesse. Les légumes fondants, la semoule aérienne, et les morceaux de viande tendre ont apaisé notre déception, sans toutefois effacer l’amertume des possibles manqués.
Entre deux bouchées, nous pensions aux marchés de Nador, où les étals débordent de foies luisants, de cervelles rosées et d’agneaux entiers… Comment un restaurant si bien situé, les pieds dans le sable et les yeux sur l’horizon, peut-il laisser filer l’essence même de sa région ? Peut-être un caprice de la saison, ou l’ombre d’une gestion hasardeuse. Qu’importe : face aux assiettes inachevées, c’est la promesse d’un retour, ailleurs, vers ces tajines qui nous narguaient au menu — une revanche à prendre, le long de cette côte généreuse où la Méditerranée, elle, ne fait jamais défaut.
J 191 – NADOR – Des spécialités de poissons et de crevettes !
À Nador, nous avons vécu une expérience culinaire vibrante au Restaurant Doha, où les spécialités de poissons et de crevettes célèbrent avec éclat les richesses de la Méditerranée. Installés dans un cadre élégant, probablement intégré à un hôtel comme le suggèrent les références locales, nous avons savouré des plats où la fraîcheur des produits marins se marie à une tradition rifaine authentique.
Les crevettes, grillées à l’ail et arrosées d’un filet de citron vert, ont éclaté en saveurs iodées, tandis que les poissons — probablement des loups ou des dorades pêchés le matin même — étaient servis entiers, croustillants et parfumés au cumin et au paprika. Le tajine de poisson, mijoté avec des légumes de saison et des olives vertes, nous a rappelé l’art ancestral des mijotés marocains, sans doute hérité des échanges séculaires entre Berbères et Andalous.
L’architecture du lieu, bien que non détaillée dans nos sources, semble épouser une modernité sobre, avec des grandes baies vitrées offrant une vue imprenable sur la lagune de Mar Chica. Les serveurs, fiers de leur terroir, nous ont raconté comment les pêcheurs locaux approvisionnent le restaurant avant l’aube, un rituel immuable qui garantit l’excellence des assiettes.
Contrairement à d’autres adresses où les menus aléatoires déçoivent, Doha assume sa vocation : ici, pas de place pour les demi-mesures. Les briouates aux fruits de mer, croustillants et généreusement fourrés, ont précédé un plateau de fruits de mer où crevettes, calamars et moules dialoguaient avec des sauces maison — une harissa relevée et une mayo au citron confit.
En bordure de la lagune, entre les cris des mouettes et le balancement des tamaris, ce repas a incarné l’âme de Nador : une ville où la mer nourrit autant que les traditions, et où chaque bouchée raconte une histoire de résistance face aux caprices des marées. Le Restaurant Doha, malgré son classement dans la catégorie haut de gamme, mérite son statut de référence — non pour le luxe, mais pour cette fidélité sans compromis au patrimoine culinaire rifain.
Une adresse à graver dans nos carnets, entre deux escapades le long des criques sauvages de la côte nord-africaine. 🦐🌊
LES LOGEMENTS
MAROC- NADOR- AIRBNB CHEZ SOFIAN
AIRBNB 133.31 € POUR 3 NUITS –
Un appartement neuf et spacieux au centre ville de Nador. Place de parking en souterrain ou dans la rue.
Situé au premier étage avec ascenseur, cette location de vacances comporte une très grande pièce principale avec table pour déjeuner et salon 6 place, TV connectée avec toutes les chaines internationales et Netflix.
1 chambre suite avec lut double et une chambre avec deux lits simples complètent l’ensemble
Une seconde salle de bains avec douche, une cuisine entièrement équipée (sauf four et micro ondes) et une buanderie s’ajoutent à l’ensemble
Connexion WIFI juste conrrecte…. le premier soir
Une excellente adresse pour le prix
LES PHOTOS DE LA LAGUNE DE LA MAR CHICA
J 190 LA LAGUNE DE NADOR – MAR CHICA
LES LIENS
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